• Ca sera mon avant dernière page, je vous donnes d'ors et déjà rendez vous pour la dernière consacré à un rapide bilan. La page présente est longue en texte, fatalement... et pauvre en photos, car peu consacrée à la photo... fatalement...

    Martes 5: La nuit a été courte forcément, quand on se couche à 1h et que l'on se lève à 5h et quelques. Mais ce n'est pas le réveil qui m'a sorti de mon sommeil. C'est sans doute un stress inconscient qui m'a réveillé. La peur de perdre mon avion? Qui sait. Je ne me sens pas stressé pourtant, même si je sais que c'est la fin du rêve brésilien, et bientôt la fin de l'aventure tout court.
    Il n'est pas encore 6h quand je quitte l'hostel. J'ai failli le payer une seconde fois, mais après explications -j'ai réservé et payé par internet-, tout rentre dans l'ordre. Il est 6h10 quand j'atteins le bord de la plage d'Ipanema, que je longe jusqu'au tronçon de Leblon. Je vois filer un bus sous mon nez, mais la compagnie annonce sur son site web un passage toutes les 20' donc je ne m'en inquiète pas plus que ça. Le soleil se lève à peine et le spectacle est ma fois plutôt joli, même si les nuages ternissent un peu l'ensemble. Je suis effaré de voir combien la ville vit déjà à cette heure-ci. La plage est déjà bien remplie de joggeurs et autres cariocas réveillant tous les muscles de leurs corps. A croire que la ville ne dort jamais vraiment, même si je me doute bien que les cariocas du soir ne sont pas ceux du matin. La circulation, elle, est également intense. Déjà.
    En attendant le bus, je garde en mémoire ces dernières images de plage et sable fin, de vie douce et agréable, même si ce côté de Rio n'est pas forcément bien représentatif de la ville entière, c'est évident. L'attente du bus, elle, est assez longue. Il est déjà 6h50 et je commence à angoisser quand je vois enfin mon bus arriver. Ce sont 40' qui se sont écoulées entre celui raté et celui-ci, et non 20'! La traversée de la ville s'annonce assez longue, mais un rapide calcul me dit que même si atteindre l'aéroport est aussi long que ce qu'il m'a fallu en arrivant la semaine dernière, je serai dans les temps. Pas de panique donc.
    En passant dans la ville, je profite pour admirer une dernière fois plage et édifices, avant que nous n'atteignons l'aéroport. Ou presque... car à 200m du but une manifestation en bloque l'accès! Une passagère, sans doute juste au niveau horaire, décide de faire les mètres manquants à pied. Le bus, lui, feinte et fait une boucle pour contourner la manifestation. Pas de panique disais-je, je suis dans les temps.
    Enregistrement attente et vols se passent sans rien de particulier. J'ai quitté le temps gris de Rio pour arriver sous un soleil superbe à Buenos Aires. Là, je prends un taxi "à l'argentine". Comprendre que je suis sorti loin de la file d'attente et ai hélé le premier taxi qui passe; bref, j'ai gagné de précieuses minutes. J'ai vu faire de nombreuses fois, sous les yeux des patients (au sens patience) dans la file d'attente. J'apprends vite, et au moins ai je eu la délicatesse de le héler loin de la dite file, en face de là où je suis sorti. A retiro, j'attends assez peu le bus de La Plata. Juste le temps de manger un brin - il est 15h passé- et de discuter un bon moment avec quelques platenses attendant également le bus. Le peu d'attente me laisse deviner que les minutes gagnées à l'aéroport étaient bien précieuses, car c'est près de 30' que j'ai ainsi économisées dans l'attente du bus.
    De retour à la maison, je déplie, et... plie. Je vide mon sac de voyage et avance ma valise du retour. Elle ne pourra pas être bouclée car il faut que le linge que je ramène de Rio passe d'abord pas la case laverie. Bref, dans la bagarre je renonce à aller courir et à la place je travaille un peu, et dépile et écrit des mails. Pas pour m'amuser mais pour organiser un peu mon départ. En particulier je lance un appel pour le prêt d'une balance et j'écris à Maria Teresa pour savoir comment lui rendre l'imprimante et le poste télé qu'elle m'a prêté. Finalement, écrasé par la fatigue de cette longue journée je me couche à... 23h! Un exploit! Je crois bien que c'est la première fois cette année que je me couche avant minuit.

    Miércoles 6: La despedida s'approche inexorablement. Je pars assez tôt de la maison car pas mal de démarches m'attendent: compte bancaire à fermer, derniers achats à faire -des "commandes" à honorer-... Dans le bus qui m'amène à La Plata, je reçois un appel de Mariela! Arg! Je n'avais pas lu mes mails ce matin: elle m'avait répondu à minuit et pour une fois j'étais déjà couché! Elle me proposait de m'amener la balance de sa tante (que j'ai appelé hier) et de me poser à la fac. Raté sur toute la ligne, ou presque; Mariela pose la balance chez Daniela. Je pourrai me faire peur ce soir en pesant tout ce que je dois ramener, mais surtout je pourrai répartir le (sur)poids dans les deux valises.
    Au labo, je travaille un peu. Et pour ne pas perdre mon temps à la banque que je vais rejoindre avant 10h (heure d'ouverture), j'imprime le papier sur lequel nous travaillons et sur lequel Martin a fait un sacré travail. Je sortirai alors par la porte qui jouxte l'imprimante: tout est pensé pour optimiser mon parcours! Mais... l'imprimante est en panne... second raté, mais je n'y suis pour rien cette fois. Tant pis, je file par la porte qui lui fait face donc... mais elle aussi est en panne! Décidément! Rien ne sert d'optimiser, il faut s'organiser avant :-)
    Je file vers la banque un peu à reculons, j'avoue, d'autant que je n'ai rien pour m'occuper durant l'attente. Mais la fermeture du compte est nécessaire. J'ai bien pensé à le maintenir dans l'optique de venues futures, mais les frais mensuels de maintient m'en ont dissuadé. Devant la façade, superbe, del banco provincia, je m'aperçois que quelque chose cloche: tout est encore fermé et il n'y a pas de queue. C'est alors que je m'aperçois que Mariela m'a envoyé un SMS il y a une heure: aujourd'hui est le "jour des banquiers". Tout est fermé. Non non, ça ne s'invente pas... Pas possible non plus de retirer le moindre pesos: les distributeurs sont vides. Forcément. Décidément cela ne me va pas de planifier finement une journée. Je ne suis pas coutumier du fait et ces péripéties ne vont pas m'inciter à plus m'organiser à l'avenir.
    Bref, retour à la fac. J'y fais un premier tour d'adieu plus que je n'y travaille. Je vois Felipe qui m'apporte la bouteille de Cachaça que je lui avais "commandé" à Rio. J'étais parti sans bagage en soute au Brésil et donc n'ai pas pu rapporter moi même une bouteille. Felipe m'offre en même temps une bouteille de vin du Chili: un vendange tardive! Quel superbe présent! Je sais et sens que je vais me régaler quand nous la boirons en France; pour une occasion spéciale, forcément! Je vois ensuite Martín qui m'apporte une autre commande: le maillot officiel 2013/2014 des Rojos; de l'équipe d'Independiente. Elle est superbe et me plait vraiment. Voila une acquisition que je ne regrette pas!
    C'est presque dans la foulée que nous partons avec Mariela à City Bell à la parilla "los dos hermanos". Nous y prenons mon repas de despedida (d'adieux). Mariela part en week-end demain et ne pourra pas manger avec nous. Le repas est sympa et succulent. Un asado, forcément! Mariela file assez tôt car elle a pas mal de choses à faire avant de partir en week-end. Nous nous saluons brièvement car elle devrait passer par la fac demain. Mais avec Felipe et Martín nous fermons le restaurant! En effet, il est... 16h30 quand nous sortons; le moso n'attendais que nous pour fermer, ce qu'il fait quand nous quittons les lieux.
    Martín ne venant pas à la fac demain, nous nous saluons chaleureusement. Que c'est dur un adieu. Même si je sais que nous nous reverrons bientôt, sur Grenoble, et si j'espère bien revenir en 2014. C'est tout de même une longue page qui se tourne. Felipe, je le verrai demain: nous ferons un nouveau repas de départ, avec Mariela sa collègue de bureau.
    Vue l'heure, je rentre directement sur Gonnet. Je passe aux (ex-)écoles d'Eme et de Coco pour saluer tout le monde et pour demander s'il est possible de récupérer le bulletin de Coco. Oui, sans soucis; rendez-vous demain matin. A la maison, mon temps se limite à la récupération du linge, à la fermeture des valises -ou presque- et... à un footing que je transforme en séance dure.
    Cette fois je me couche tard tant je prends du temps à tout boucler, laissant juste un peu de place aux dernières choses que je dois encore ranger.
    J'ai un peu d'émotion en lisant le mail de Martín me disant que ça va à être étrange de ne plus m'avoir à LP (surtout le midi). Pour moi de même, Martín!

    Jueves 7: Le mot du jour est "folie". Oui, la journée doit être folle; forcément. Cette fois encore je me lève tôt, pour passer à l'école de Coco récupérer son bulletin. C'est chose faite assez vite. Je file alors sur LP où j'arrive avant l'ouverture des banques. Je fais une partie des achats prévus, mais le Havanna du centre étant fermé, je devrai trouver les Alfajores ailleurs. A la banque, j'arrive 20' avant l'ouverture, mais il y a déjà une longue queue. Par chance, une fois dans la banque, tout ce monde se disperse entre les différents guichets. Finalement, je n'attends pas même une demi-heure -discutant avec d'autres clients- avant de passer. Figurez vous que la fermeture n'est qu'une simple formalité. Bien loin des complications incroyables pour l'ouverture. Tout juste en récupérant ce qui me reste sur le compte -plus de 2000 pesos quand même-, ai-je une petite frayeur. Le numéro de document attaché au compte ne semble correspondre à rien (ni passeport, ni DNI qui devrait être enregistré). Mais... il me faut que peu de temps pour rappeler que le compte avait été ouvert avec mon numéro de CUIL (sécu): le changement demandé n'a jamais été fait, mais qu'importe puisque le dernier retrait et la fermeture se font sans soucis quand même.
    Formalités faites je retourne à la fac, où je lis que Mariela n'y passera pas: a priori je ne la verrai pas pour lui faire mes adieux!      Elle part du terminal de bus vers 12h30 et le Havanna ouvert est justement en face. Comme j'y vais, je me dis que je la verrai peut-être là bas. Et tant pis pour ma visite prévu au musée de physique de la fac qui... ferme à midi 30. A part le musée donc, tout se s'enchaîne parfaitement aujourd'hui: mes achats d'alfajores, mes adieux à Mariela sur le quai du bus (elle me fait ses adieux; c'est un peu à l'envers), le tout suivi du repas de départ avec Felipe et Mariela -Nieto- à l'hostel uno, près de la fac. Felipe ne traine pas trop car il a cours, mais il m'avoue qu'il n'a pas bien envie. J'avoue que de mon côté c'est assez étrange de me dire que demain je ne serai plus là.
    Je reste un peu avec Mariela et nous filons un peu plus tard. Je m'occupe depuis la fac de réserver la Tienda Leon (navette aéroport) pour demain et je salue très chaleureusement Mariela. Je fais ensuite un tour de département pour saluer le groupe -Raul, Norma et Mauricio-. De bureau en bureau je discute, tant et si bien que je quitte La Plata avec 2h de retard sur mon planning.
    Sur Gonnet, je fais cette fois le tour des commerces pour saluer tout le monde, et je boucle définitivement ma valise. La gorge serrée, soyons clairs. Il est tard pour aller courir une dernière fois à la repú. Je ne la saluerai pas. Je vais saluer Jorge et Daniela et dine in fine avec Jorge. J'avais déjà diné, mais légèrement et je le complète tout aussi légèrement. Daniela est couchée, terrassée par une sciatique. Mala suerte pour elle!
    De retour à la maison, le temps de tout définitivement boucler, il est 1h quand je rejoins mon lit, avec de drôles de sensations. J'ai fini par vraiment m'attacher à la maison. Je sais que Géraldine trouverait cela étrange, mais je ne sais l'expliquer. Je me suis attaché à tout ici et ai l'impression d'avoir commencé à y faire ma vie.

    Viernes 8: La nuit a été courte; d'autant plus que j'ai très mal dormi. Je n'ai pas envie de partir, c'est clair... Finalement, bien que résistant un peu, je me lève avant le réveil. Je déjeune rapidement, je lis une dernière fois mes mails et cette fois ferme tout à double tour. Je passe juste rapidement par les écoles apporter un DVD de photos que j'ai gravé pour eux. Nostalgique, je me dis que l'expérience a été fabuleuse, pour eux comme pour nous tous, même si les garçons n'en n'ont pas forcément conscience. Pas encore. A l'école, l'équipe pédagogique me dit que pour eux aussi l'expérience a été enrichissante: c'était la première fois en 75 ans d'existence qu'ils ont accueilli un élève étranger et ils ont également beaucoup appris de Corenthin ou d'Eme. J'en suis ravi.
    De retour à la maison, je suis de plus en plus nerveux dans l'attente de la navette. Mes affaires sont dehors et la porte bouclée. Je  partage un dernier mate avec Daniela y Jorge mais le coeur n'y est pas vraiment. Je ne vais pas à la potence, mais on pourrai presque le croire! Jorge et Daniela sentent bien ma nervosité et tentent en vain de me détendre. La Tienda fini par arriver; il est désormais impossible d'étirer encore le temps. La "despedida" est émouvante, je dois dire... mais la navette n'en a que faire et m'arrache à Gonnet. Enfin presque car dans l'émotion j'ai oublié de rendre les clés de la maison, ce que je fais sur le fil.
    Cette fois c'est bien parti. Dans la navette je me remémore cette année, mais c'est trop frais pour que j'en fasse le bilan. Je le ferai une fois rentré, petit à petit.
    A Ezeiza, tout se passe bien. Malgré mes deux bagages en surpoids, je m'en sors bien. La préposée me dit gentiment qu'elle ne me facture que le bagage supplémentaire, sans prendre en compte aucun des deux surpoids. Je la remercie vivement! Je passe alors le temps à mettre à jour mes notes. Je les passerai en texte "vrai" peu à peu (ce qui est fait puisque vous me lisez).
    Embarquement, sous un ciel d'une tristesse infinie -du moins c'est la sensation que j'ai- et c'est à l'heure ou presque, à 14h30, que dans une accélération aussi subite que brutale que le monstre de fer s'arrache du sol argentin pour 13h de vol.
    Que dire sur le vol? Pas grand chose si ce n'est que malgré mes efforts je n'arrive pas à dormir. Je regarde des films, je mange, je compte le moutons, mais rien n'y fait. Le vol n'est pourtant pas très agité. Je souris aussi en observant les frasques d'un stewart -grec- un peu loufoque. Je ne suis pas le seul car même ses collègues sourient en le voyant faire son service sur un mode presque digne de video-gag (entre couverts qui tombent, erreur sur le choix des boissons, service désorganisé zappant parfois celui de ses collègues, humour de collégien). J'en retrouve le sourire mais mon samedi va être dur, je le sens.

    Sábado 9: Cette fois ça y est, me voila dans le ciel européen. Après le petit déjeuner, nous avons droit à un superbe lever de soleil vu du ciel. A Londres, comme à chaque fois, l'avion décrit quelques boucles avant d'avoir enfin l'autorisation d'atterrir. Et c'est donc après à peine plus de 13h de vol que les tonnes d'acier et de bagages en tous genres se posent délicatement sur la terre ferme. Le ciel est magnifique ici et le lever de soleil terrestre tout autant. Mais le froid qui me saisi me sort de mon semi-sommeil. La réalité me rattrape.
    5h d'escale ne m'aident pas vraiment à retrouver le sourire. J'avoue qu'en continuant la mise à jour du blog, je ne m'aide pas non plus. Mais au moins je ne vois pas le temps passer avant de prendre mon vol pour Lyon. Je n'ai pas non plus vu le temps se gâter car c'est sous une pluie battante que nous quittons Londres. Je ne dors pas plus durant l'heure et demi de vol, et cette sous le soleil que j'arrive à Lyon. Sous le soleil, mais dans le froid.
    Je récupère alors mes valises bien vite et arrive à prendre la navette moins de 30' après. Dans le bus, je sombre par contre. A tel point que la dernière chose que je vois à Lyon est le rond point de l'aéroport et la première que je vois à mon réveil est l'avenue des martyrs à Grenoble.
    L'accueil à la gare routière est chaleureuse, vous vous en doutez. Les garçons sont heureux de me revoir et c'est réciproque. C'est la fin de l'aventure... en attendant la suivante; pour le travail ou les vacances, ou plus sûrement un peu des deux. J'ai des projets plein la tête, croyez moi!


    A bientôt... pour un dernier article en forme de bilan!

     

    Rio - Ipanema, au petit matin

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    Miércoles - despedida al restaurante "los hermanos"

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    Gonnet

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    Jueves: despedida al hostel Uno

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    Viernes: Ezeiza...

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    Sábado: Londres...

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    Les vols...

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  • Lunes 4: Lundi... déjà. Partant dans l'après-midi pour retourner à Rio, il n'est pas question de perdre une miette de mes derniers moments sur l'ile. Je suis hésitant entre aller à Lopes Mendes ou à la cachoeira (cascade) Feiticeira un peu plus proche. J'affine ma réflexion pendant le petit déjeuner et en même temps que je tente de réserver une place au Che Largarto de Rio -de Ipanema cette fois-. La réservation, j'y renonce. Le réseau est si lent que j'ai l'impression de voir circuler les électrons dans le câble. Pas moyen non plus de skyper Jorge.
    Assez perdu de temps: je me charge en eau et biscuits, je descends mes affaires à la réception et... je m'en vais vers Lopes Mendes. En passant je tente bien de faire réserver ma chambre par le Che Lagarto de l'ile, mais je reçois une fin de non recevoir -polie-: Che Lagarto est une étiquette (une franchise); ils ne sont pas reliés autrement que par le logo (je caricature, mais à peine). Tant pis; je ne vais pas passer ma journée sur cette réservation et je continue ma route vers la plage cible.
    2h30 de marche sont annoncées et même si je sais que ce doit être un peu exagéré, je marche d'un bon pas. C'est que si j'ai 5h devant moi en tout, plus vite je serai au bout, plus de temps j'aurai pour profiter des lieux. C'est aussi simple que cela. Les premiers kilomètres ne sont pas nouveaux car je retraverse les plages de la baie d'Abraão, du moins en partie car le sentier bifurque juste après la plage Julia. Là, le sentier monte franchement pendant 20 bonnes minutes, pour atteindre un "col" où je me pose 5'. Une fois encore, il s'agit d'immortaliser la vue exceptionnelle que j'ai sur la baie d'Abraão. Je l'ai déjà immortalisée me direz vous! Oui... mais non. Oui, certes, mais non pas sous cet angle. Le soleil étant encore de la partie aujourd'hui, sous ce nouvel angle je la découvre avec d'autres reflets.
    Souffle repris et surtout enduit de crème jusqu'à la limite de l'absorption par ma peau, je repars sous un soleil de plus en plus cogneur. Les plages, sympas, se succèdent les unes après les autres: palmas, mangues, pouso, avant que le sentier ne s'élève de nouveau.  Court mais raide.
    In fine, au bout de 1h50 en tout, p(au,o)ses comprises, je serpente au milieu d'une zone mi-sableuse, mi-arborée avant de déboucher soudain sur la plage etttttt... woaaaaaaaaaa. Il n'y a pas d'autre mot ni onomatopée. Les photos que j'ai vues avant de venir ici m'avaient aiguisé l'appétit. Croyez moi, la réalité va au delà des photos, même filtrées. J'ai rarement vu une plage aussi belle. Le sable est blanc pur, et d'une finesse exceptionnelle. Il crisse sous les pas, c'est vous dire. Je ne crois pas non plus avoir déjà marché sur du sable aussi fin. Cerise sur le gâteau, la plage est presque déserte. Si le paradis existe sur terre, il ne doit être pas loin d'ici aurait dit Amerigo Vespucci en découvrant la baie. Je crois qu'il s'est trompé: le paradis EST ici, ou en tout cas il y a une annexe. Autant dire que je fais chauffer le déclencheur photo et que mes photorécepteur naturels surchauffent également. Je vous laisse admirer le bleu turquoise et la limpidité incroyable de l'eau. Quel contraste avec la pureté de la plage. C'est indescriptible. Et croyez moi, même les photos n'arrivent pas à traduire l'impression d'ensemble. Impossible. Exceptionnel. Vraiment exceptionnel. Martín, ahora entiendo porque no te gusta tanto Rio. Hay que visitar esta ciudad antes de venir acá, claro!
    Je me pose ici plus d'une heure, à admirer, penser, me baigner, refaire le film de ces derniers jours. Je regrette de ne pas avoir commencé par venir ici afin d'y passer la journée complète. D'un autre côté, Dois Rios et la baie d'Abraão m'auraient sans doute paru bien fades ensuite. Au moins ai je fini mon court séjour sur la plage la plus belle de celles sur lesquelles je me suis posé jusque là. La plus belle de l'ile semble-t-il, ce que je n'ai aucun mal à croire. Vraiment.
    Après cet intermède long et si court à la fois, c'est avec bien du mal que je prends le chemin du retour. Départ de Lopes Mendes avant le départ de l'ile. Le rêve ne peut pas durer indéfiniment non plus et j'ai eu une sacré dose ces derniers temps. Sur le retour, je profite des vues sur les plages passées à l'aller. C'est curieux comme elles me paraissent quelconques -ou presque- tout à coup. J'admire encore la faune: papillon, écureuil, varans. Je ne les partage pas car à part l'écureil que j'ai zappé et qui est flou, ses copains n'ont pas voulu poser.
    A Vila do Abraão, il me reste une petite heure. Sans regret car je la met à profit pour réserver un lit à l'hostel de Ipanema - Rio. Avec succès cette fois. J'ai juste le temps de prendre mes affaires et de rejoindre le quai où je déguste une petite glace d'açai. Je traverse alors la baie sous un ciel qui commence à se charger. Je me dis que j'aurais été chanceux jusqu'au bout: au milieu d'une période bien grise, j'aurais eu 3 jours de grand soleil. Un peu comme à Paraty. Je savoure la traversée et rêve encore un peu, jusqu'à ce que nous accostons à Conceçao de Jacaries.
    J'avais pris le bateau de 15h pour avoir un peu de marge, mon bus passant à 16h30. Ce sont 30' de marge qui me restent et que je prends pour flâner sur la plage et remonter tranquillement vers l'arrêt de bus. Le bus... lui, se fait attendre, pendant que plusieurs voitures s'arrêtent les conducteurs me demandant si je vais à Rio. J'ai déjà mon billet de bus réponds-je. Je susi étonné de ces "taxis sauvages" proposant leurs "service", mais c'est pas rare m'indique un gars attendant également le bus. Lui n'a pas de billet mais attend le bus malgré tout. J'imagine sans peine qu'accepter de faire le trajet en voiture inconnue revient à jouer à la loterie -sans gain, vous avez bien compris-. Bref, j'attends le bus qui traine... Si j'avais su j'aurai pris le bateau -rapide- de 16h, ce qui m'aurait laissé une heure de plus sur l'ile. Non, je plaisante -à peine-; il est agréable de ne pas courir pour une fois.
    Voila enfin le bus qui arrive, avec un gros quart d'heure de retard en fait. Et c'est sous un ciel bien chargé à présent que nous faisons le trajet jusqu'à Rio. Le bord de mer devient un peu plus triste, certes, mais la route reste belle malgré tout.
    A Rio, j'y arrive de nuit ou presque. Impossible de trouver un bus pour Ipanema, malgré mes demande. Les cariocas ne sont pas super aidants; du moins ceux travaillant aux abords du terminal de bus. Pas un ne m'aurait dit que les bus d'Ipanema partent d'une station juste de l'autre côté du terminal. Je l'apprendrai plus tard... Sans l'information je prends le bus de Copacabana. Quelle folie!   Je suis tombé sur un chauffeur fou! Je prie à chaque ligne droite, chaque virage, chaque feu... tout le temps quoi. Je prie pour que les freins tiennent, pour qu'un piéton suicidaire n'ait pas la bonne idée de traverser avant notre passage, pour que les suspensions  résistent encore un peu, pour que les feux ne passent pas au rouge juste avant notre passage, pour que les bruits de casseroles ne soient que la retransmission d'une musique expérimentale, pour que le mouvement de balancier ne soit que les réminiscence de ma traversée à bateau de cette après-midi. Finalement j'arrive entier à Copacabana après cette séance digne d'un fractionné court et violent pour le coeur. Sur place je marche, je marche et je marche encore, chargé comme une mule, presque 45', avant d'arriver enfin à l'hostel. C'est long, mais paradoxalement cela me détend un peu. Là, au Che Lagarto, l'accueil est mieux qu'au Che Lagarto de Copacabana, mais pas exceptionnel non plus. Je commence à avoir une opinion mitigée des cariocas. Du moins de ceux travaillant dans les bus et hôtels, car dans la rue les gens sont charmants. Je subis peut-être aussi le contraste entre la folie d'une grande ville comme Rio, et le calme absolu ou presque de l'ile de laquelle je viens. Sans doute...
    Installé, je tente de skyper Jorge, mais sans succès. Tant pis. Ce n'est pas un drame, mais c'est dommage que nous nous soyons ratés. Une prochaine fois peut-être. Je sors finir de me détendre, manger un brin le long de la plage et... repérer où je prendrai le bus demain matin. Je vais me prendre de la marge car j'aimerai ne pas courir une fois encore.
    De retour, je me contente d'un nouvel appel à Jorge, de prendre quelques notes sur ma journée (celles que vous lisez), de répondre -vite- à l'appel skype de maman avant de... me coucher. La nuit va être courte, mais je dormirai dans l'avion demain. C'est sûr.

     

    Baie d'Abraão

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    Praia Palmas

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    Praias Mangues & Pouso

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    Mangues & Pouso, au retour

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    oiseau rouge...

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    Palmas

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    Praia Lopes Mendes

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    Baie d'Abraão - le retour

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    Fourmis, flore, oiseau

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    Départ de l'ile, direction Conceçao de Jacaries

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    Conceçao de Jacaries et vue sur une cascade (sur l'ile grande)

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    Sur la route de Rio...

    Praia Lopes Mendes


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  • Domingo 3: Le réveil de ce matin est magique une fois de plus, avec la vue sur la baie d'Abraão. Certes il y a quelques arbres qui bouchent un peu la vue, mais je le signale juste pour que tout ne paraisse pas parfait non plus. Le soleil est encore au rendez-vous, malgré les prévisions un peu pessimistes de Christina hier soir. Objectif du jour? Le pic papagaio bien sûr. Et pour de bon, cela va de soi. C'est donc aux premières heures de service petit-déjeuner que je le prends. Je suis un peu dans le gaz, la faute à un moustique rebelle avec qui je me suis battu vers 4h du matin. J'ai perdu et j'en porte quelques traces: monsieur a dû être gourmand. Mais ce ne sont pas quelques gouttes de sang en moins qui vont me faire mollir! Je petit-déjeune tôt donc. Je le prends avec Daniela et Chris que je croise par hasard au même moment dans la salle. Ils ne savent pas encore ce qu'il feront aujourd'hui: ballade dans l'ile et départ dans l'après-midi pour Paraty -ville étape avant Saõ Paulo- ou départ immédiat pour profiter de Paraty.
    Pour l'heure nous déjeunons en discutant un bon moment, puis nous échangeons nos mails, avant de nous quitter. J'envoie alors un court mail à Jorge, espérant toujours pouvoir le voir à Rio: celui d'hier n'est pas parti, la faute à un réseau défaillant, et je m'en aperçois tout juste. Je change ensuite de chambre -du moins je descends mes affaires-, comme prévu vendredi soir. Juste avant de filer, je re-croise Daniela et Chris qui ont décidé de partir ce matin: ils profiteront ainsi de Paraty, ce qui est à mon avis une bonne option.
    Comme hier, avant de me lancer à l'assaut du pic, je me recharge en eau et barres céréales. Tout le monde m'a indiqué que 3h30 d'ascension m'attendent, sur un chemin vertigineux et dangereux sur la fin. D'en bas, je le vois le fameux pic, éperon rocheux en forme d'oiseau. Il parait que c'est sur sa "tête" que se termine la randonnée... D'ici ça parait vertigineux en effet!
    Malgré le soleil de plomb, la montée est agréable. Ca grimpe, mais pas autant que je ne me l'étais imaginé. La forêt extrêmement dense me protège des rayons puissants de la boule de feu. Malgré tout, le taux d'humidité élevé ne me permet pas de reste sec très longtemps. Il est si important que, en matinée, l'eau se condense sur le haut des arbres pour ruisseler de feuille en feuille jusqu'au sol, donnant l'impression par moments qu'il pleut. La forêt, magnifique, fourmille de vie sauvage. Très sauvage car soit elle se cache et ne se révèle que par le bruissement que font certaines bêtes en s'enfuyant, soit par les cris divers et variés (des chants d'oiseau aux cris d'alertes, passant par les cris rauques des singes hurleurs). Les papillons me narguent sans cesse: impossible de les mettre en boite -au sens figuré bien sûr-. La flore, elle, rivalise de couleurs et de formes avec les papillons ou oiseaux aux milles couleurs.
    C'est en un peu moins de deux heures que j'atteins le dernier éperon rocheux. L'ascension de la dernière sente rocheuse n'est pas aussi terrible qu'annoncée, loin de là. Au besoin une corde aide le marcheur, mais on peut s'en passer... par temps sec. Seul le fait d'être en bord de falaise peu faire tourner les têtes, il faut être honnête. J'ai d'ailleurs la tête qui tourne, mais sans lien avec un quelconque vertige. Le spectacle grandiose sur un gros quart des baies de l'ile fait tourner les têtes. Epoustouflant est le premier mot qui me vient à l'esprit. Et je ne suis pas encore sur la tête du papagaio. Je me pose quand même juste après la dernière partie raide -mais très courte- pour reprendre mon souffle. Je veux parler de celui coupé par la vue. Quelle beauté mes amis!
    Après quelques mises en mémoire -visuelle, photographique-, j'effectue les derniers hectomètres qui me sortent définitivement des bois. J'atteins le sommet, perché sur la tête rocheuse aperçue en bas. D'ici c'est la moitié de l'ile qui s'offre aux marcheurs venus jusqu'ici. Et plus encore. Car en plus de la baie d'Abraão, se dévoile celle de Saco do Céu et surtout celles de Dois Rios et de Lopes Mendes. Et que dire de la vue sur la côte coté continent, jusqu'au sud de Rio. Voir d'ici la langue de sable fine comme un fil et longue de 40km partant d'en face de Mangaratiba liant l'ilha Marambaia et le sud de Rio (barra de Guaratiba) est particulièrement impressionnant. Quelle vue! Loin du vertige je rêve de m'élancer de ce bout de roche et plonger jusqu'à l'océan comme ces oiseaux qui jouent avec le relief. Je fini par me faire peur et entre dans un état semi-hypnotique; je n'ai rien fumé, rassurez vous. Je me pose alors un instant sur la pierre plate. Une éternité, bouche bée. Je médite.
    En début d'après-midi, je me décide à sortir de cet état de semi-inconscience et à redescendre. Et ça descend vite, au milieu de la selva, des fleurs, de la faune toujours aussi virevoltante. Ce coup-ci j'arrive à prendre l'un ou l'autre papillon, pas toujours avec une netteté à toute épreuve -photographique-. Je surprends également un varan. Lui ne reste pas surpris longtemps et n'attend pas que j'appuie sur la gâchette -photo- pour s'enfuir à toute vitesse.
    De retour à Vila do Abraão, je fais un détour à l'hôtel pour changer de carte photo, pleine à ras-bord. Je m'arrête pour manger aussi; un peu; non, pas mal dans tous les sens du terme. Puis je file à la plage. Je passe la première, la praia Julia, trop proche et déjà vue. Je passe encore les plages de Bica, Comprida et Crena (la dernière je la rate) pour arriver à la première baie passée celle d'Abraão, sur la plage d'Abraãozinho. Je m'y pose un moment, m'y baigne, avant de retourner sur Crena, où je me baigne un peu également. La plage est presque vide, mais n'a pas le charme de Dois Rios. Qu'importe, je profite du calme et de la fraicheur de l'eau. Elle est fraiche, oui, et je suis d'ailleurs le seul à me baigner. Le soleil déclinant inexorablement, je fini par quitter le sable; les lieux se sont d'ailleurs vidés. Un peu plus loin, je tente de prendre en photo le coucher de soleil depuis un ponton, mais le ciel refuse de s'embraser. Qu'importe, je ne suis pas venu pour cela, mais pour me détendre. L'objectif est atteint, au delà de mes espérances.
    En retournant sur Vila do Abraão dans la pénombre, je croise la famille de français recontrée il y a une semaine et quelques à Paraty, et re-croisés ici même lors de mon arrivée. Drôle de coïncidence! Vu l'heure tardive, je renonce à courir et vais manger cette fois sur la plage. Je jette mon dévolu sur un restaurant au bord de l'eau, non pas tant pour le calme qui y règne que pour le menu du jour qui me met l'eau à la bouche rien qu'en le lisant: poisson à la sauce au lait de coco. Le plat sera accompagné de salade et de riz, le tout excitant mes papilles gustatives à l'extrême. Un vrai régal, encore une fois. Décidément que l'on mange bien ici. Le plat est en principe prévu pour deux personnes, mais une négociation minimale m'a permis d'avoir un demi plat -largement suffisant en effet- pour un peu plus de la moitié du prix -raisonnable-. Ici, je discute un long moment avec un serveur qui parle un peu français, puis une charmante serveuse ne parlant que portugais mais avec qui j'échange en espagnol sans problème. Je passe un agréable moment avec eux; les brésiliens sont vraiment des gens charmants.
    C'est relativement tôt que je fais les quelques centaines de mètres me ramenant à la poussada, par la plage. Là, je surprends un petit animal que je prends pour un rat, avant de m'apercevoir de ma méprise. Il s'agit aussi d'un rongeur, mais qui se nourrit malgré tout plus de fruits qu'autre chose. La petite bête s'enfuie en nous apercevant Christina d'un côté et moi de l'autre, mais je fini par la débusquer (la bête). Je sens bien qu'elle a relativement peur et tente de s'enfuir à travers les arbres. Aussi, je la laisse tranquille...
    C'est sur cette dernière image que je me couche, bien lessivé par ma journée finalement bien dense, mais avec cette fois encore des images stockées dans mes aires cérébrales. Cerise sur le gâteau, je ne suis plus malade du tout ce soir. C'était une journée (presque) parfaite!

     

    Un peu de géographie

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Depuis ma chambre

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    C'est parti... c'est là-haut que je vais, sans ailes moi!

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Ascension

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Première vues

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Depuis le sommet: Dois Rios (droite, gauche) et Lopes Medes (centre)

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Langue de sable

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Ca gratte?

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Redescente

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Au centre, un oiseau...

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    A droite, un papillon bleu (si si, regardez bien)

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio

    Baie d'Abrao: de plage en plage

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio

    Renversant

    Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Pico Papagaio

    Pico Papagaio Pico Papagaio

    Vila do Abrao, de nuit

    Pico Papagaio Pico Papagaio Pico Papagaio

    Visite surprise

    Pico Papagaio Pico Papagaio


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  • Sábado 2: Première journée pleine sur l'ile grande et on peut dire que cela démarre bien: ce matin, loin de la triste grisaille d'hier, le soleil brille à plein. La journée s'annonce magnifique. La vue depuis ma chambre d'hôtel donne le ton: superbe. Après hésitations tant il y a de quoi faire sur l'ile, je décide qu'aujourd'hui je monte au pic papagaio. L'oiseau de roche contemple en effet les baies dispersées sur l'ile du haut de ses 904m d'altitude. La journée est idéal pour partager la vue avec le volatile -imaginaire pour le coup-.
    Je prends donc mon petit déjeuner assez vite, sans pour autant manger léger, au contraire. Je discute un peu avec Christina qui me conseille d'être très prudent, le sentier étant étiqueté dangereux et la marche étant assez longue. La température risque de faire souffrir les organismes. Qu'importe. Mais quand je parle de cumuler pic et plage, à l'autre bout de l'ile, elle me persuade très vite que faire les deux dans la journée relève de l'exploit, ou du moins d'un brin de folie. A voir...
    Avant de me lancer à l'assaut du pic, je fais néanmoins un crochet pour prendre à boire et à manger. Même le ventre plein il me faut quand même avoir de quoi me redonner un peu d'énergie en cas de manque. Et c'est parti pour 6h à 7h de marche, si j'en crois le plan de l'ile.
    Comme lorsque je marche en montagne, j'ai tendance à avancer d'un bon pas et suis assez vite en transe. Mais ce n'est pas tant en raison du dénivelé -raisonnable pour le moment-, mais du taux d'humidité très élevé dans l'air. Cela ne m'empêche pas d'admirer une flore et une faune exubérante lors de ma progression. Des fleurs de toutes les couleurs me suivent et me suivront tout au long de la journée. La faune, elle, est insaisissable. Les oiseaux chantent à tue-tête, me narguent même, mais ne se laissent pas capturer, même sur pixels. Et que dire des quelques papillons qui virevoltent. D'autres sont encore plus discrets: singes hurleurs qui se font entendre mais restent tapis dans la densité de la végétation, ou encore des lézards géants (ou plutôt des varans).
    Mais je marche, tout droit, comme indiqué par Christina, sans voir la bifurcation pour Dois Rios; celle que je ne dois pas prendre. C'est en arrivant au "sommet", et que le sentier redescend que je me mets à douter. J'ai beau demander mon chemin au rares marcheurs que je vois, personne ne sais où se trouve le sentier pour le fameux pic. Et c'est en arrivant sur... Dois Rios que j'ai la confirmation de m'être effectivement trompé. J'en suis d'ailleurs surpris car les plans et pancartes indiquent qu'il faut 3h de marche pour arriver ici, alors que je n'ai pas mis 2h, sans courir non plus. Contrairement aux indications de départ, c'est le sentier pour le pic qui quitte la sente, et non celui pour la plage. Qu'à cela ne tienne, j'avais prévu de passer la journée de demain sur la plage, je ne vais pas faire demi-tour maintenant mais permuter les deux plans.
    Après avoir passé un petit point d'entrée où j'ai laissé mon nom pour des raisons de sécurité, le site n'étant desservi ni par voiture (il n'y en a pas sur l'ile), ni par bateau, je rejoins la plage. Pour cela je traverse le micro-village qui ressemble d'ailleurs plus à un village fantôme. Il faut dire que celui-ci comprenait une prison et le village lui était lié. Ceci explique aussi l'accès limité au site. Pour le bonheur des touristes à présent! En effet, je ne regrette absolument ni de m'être trompé de chemin, ni de ne pas avoir fait demi-tour. La plage est splendide et presque vide. Nous sommes 7 à nous partager cette langue de sable de plus de 500m, bordée par... deux fleuves (dois rios en portugais).
    C'est un vrai moment de magie et je ne me lasse pas d'admirer plage, fleuve, de goûter à l'eau douce des deux rios, avant de goûter à celle salée, de l'océan. Un délice. En termes de bain bien sûr. Je décide de me poser ici une heure pour profiter de la sérénité des lieux et de la mer émeraude. C'est un petit paradis et il est difficile de rester insensible.
    Finalement, 3h passent et le vent commençant à se lever je décide de quitter cette anse sableuse si belle. Peut-être aurais-je quand même le temps de monter au papagaio? Qui sait. Mais ici même, voila que je croise Daniela et Chris. Je reste un moment avec eux, à discuter, à me prélasser, encore et à me baigner, à nouveau. Et je photographie encore et encore: cela traduit bien à quel point j'ai du mal à me poser plus d'une heure sans rien faire.
    Finalement vers 16h je me décide à partir. Réellement cette fois. Mais pas de suite en direction de Vila do Abrao. Je commence déjà par la visite de la fameuse prison. Ou du moins de ce qui en reste. A part la façade, précieusement conservée, ce n'est que champs de ruines. Plus rien n'est debout ou presque. Et pourtant la prison a cessé son "activité" il n'y guère que 20 ans. Il est clair qu'elle n'a pas été construite pour servir de palace, aussi paradisiaque que soit l'environnement. Quelques pancartes retracent les conditions de vie -difficiles- de cette résidence pour délinquants.
    Ne tenant pas à m'attarder sur les lieux, je quitte définitivement cette bourgade une grosse demi-heure plus tard. Et c'est à vive allure que j'effectue le chemin du retour. J'admire toujours les décors fleuris ainsi que la vie qui foisonne -mais reste insaisissable-, ou encore les points de vue sur la baie d'abrao. Je vois également le point précis où j'aurai dû bifurquer: il est beaucoup plus proche de Vila do Abrao que je ne le pensais en visualisant la carte. Je le saurai donc pour demain. Car à présent il est un peu tard pour entamer l'ascension, même si cette fois c'est à peine plus d'une heure et demi de marche qui me conduiront jusqu'à la ville. J'en déduis que l'ascension n'est peut-être pas aussi longue qu'indiquée, mais c'est redescendre dans la pénombre qui me dissuade de tenter le coup.
    De retour en ville, j'enfile mes baskets pour... retourner vers dois rios. Pas jusqu'au bout bien sûr, mais je "m'achève" en effectuant toute la montée -presque 6 km- avant de redescendre à (très) vive allure. J'avoue que je fini la sortie de presque une heure dans la pénombre, au milieu des cris des singes hurleurs -toujours invisibles- presque avec des crampes. Je prends conscience que j'ai très peu bu aujourd'hui, malgré le soleil de fou, et que je n'ai mangé que quelques biscuits. Je n'avais pas prévu de rester la journée à la plage et avec le peu d'activité, et perdu dans mes rêves, je n'en avais pas pris conscience plus tôt. Et de l'eau, il m'en restait pourtant...
    C'est une fois que je me prélasse sous la douche que je me rends compte que en plus de l'hydratation déficiente et de mon alimentation sommaire aujourd'hui, j'ai franchement brulé. Avec le vent je n'ai rien senti. Je constate également que mon agilité laisse à désirer: mon dos est clairement zébré de rouge et blanc, dévoilant les zones sur lesquelles mes doigts n'ont pas réussi à déposer la potion protectrice. Je suis encore brassé mais ça à l'air d'être sur la fin. Je crois qu'aujourd'hui c'est plutôt l'effet conjugué de la chaleur, de l'humidité, des efforts répétés le ventre pas plein, et de l'eau glacée absorbée en rentrant. Le cauchemar quoi... En bien non, loin de là! Je reste sur un nuage! Ce ne sont pas ces petites péripéties anecdotiques qui vont gâcher la magnifique journée que je viens de passer. Définitivement NON!
    Le soir arrive et je dine seul cette fois. Je retourne là où nous avons si bien mangé hier et me fais plaisir avec un plat de crevettes et pâtes aux petits légumes sautés. C'est divin, vraiment! Seule la caipifrutas -cachaça et mangues- me déçoit un peu. Mais la journée ne pouvait pas non plus être parfaite à 100%. J'accepte bien volontiers ce petit pour-cent de déception et c'est sur cette dernière note que je rentre me coucher, du blanc, de l'ocre et du bleu plein la tête.

     

    Dois Rios

    Vla do Abrao et vue sur la pico papagaio

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    La flore, sur le sentier

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    La vue sur la bai d'Abrao

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    Dois Rios

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    En descendant vers Dois Rios

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    Arrivée à Dios Rios - le "village"

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    Sa plage

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    Premier rio

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    La plage... encore

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    Le second rio

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    Tétanisé... lui!

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    Retour sur la plage

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    En passant par la case prison (sans toucher les 20000 francs)

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    Chemin du retour - faune, flore et points de vue

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    Vila do Abrao, de soir, de nuit

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  • Viernes 1 de Noviembre: Encore... Le week-end commence disais je, et faute de place côté mer dans le bus, plutôt que d'admirer le paysage, je somnole un peu pour récupérer tant de mes nuits courtes que de mes émotions. J'évite toutefois de sombrer complètement car je suis dans le bus qui va à Paraty et je m'arrête avant. Qui plus est, je ne descends pas à l'arrêt prévu à Angra dos Reis, mais un peu avant. Conceção de Jacareis est le point le plus proche de Vila do Abrãao, ville principale de l'Ilha Grande juste en face.
    Passé Mangaratiba je demande au chauffeur de me prévenir du passage à Conceção. Là, les hollandais descendent aussi ainsi qu'un autre couple que j'étiquette "hollandais" également. Je ne suis pas seul a voir programmé un week-end sur l'ile; je file vers le port, achète mon ticket et, dans l'attente du bateau, je prends quelques clichés de la plage bien modeste. J'espère que de l'autre côté ça sera plus spectaculaire que ça!
    En attendant l'escuna, le couple hollandais me demande si je veux me joindre à eux. J'accepte avec plaisir et, en entamant la discussion j'apprends m'être trompé sur toute la ligne. Elle est suisse italienne et lui allemand. Ils vivent à Londres... et ne sont pas en couple. L'autre couple, est un vrai couple lui. Lui est hollandais (ah, quand même!) mais elle est anglaise. Il se trouve que les deux tandems ne se connaissent pas et ont sympathisé en attendant le bus. Amusant.
    Nos routes se séparent finalement sur le quai; provisoirement. Eux ont décidé de prendre le bateau rapide alors que j'ai décidé de prendre le temps de traverser. Pas pour des raisons économiques, le bateau lent étant moins cher, mais pour des raisons purement photographiques. En effet, la traversée en mode lent permet d'apprécier les paysages magnifiques, même partiellement ternis par le gris persistant du ciel. Le passage est un peu secoué aussi car Eole a décidé de nous rendre visite. A ce moment du week-end je me dis que si le gris persiste comme à Rio ce serait dommage. In fine je prends assez peu de cliché, le temps étant franchement chargé et la stabilité de la navette n'étant pas franchement optimale.
    C'est arrivé sur l'ile, par temps plus gris que jamais, que je re-croise Daniela et Chris. Ils ont pris place dans leur hostel, correct mais sans plus, tandis que pour ma part, n'ayant rien réservé, je pars en chasse. Ils m'accompagnent car ils sont peu emballés par leur logement. La chasse est difficile car les poussadas sont pleines, malgré les prix substantiellement plus élevés que ceux des auberges de jeunesse. Bien qu'ayant choisi de m'offrir le luxe d'une poussada proche du front de mer, je me résous à chercher une place en hostel, quand je trouve in-extremis une chambre. Je serai deux nuits avec vue sur la mer, et une avec vue sur le jardin. Banco, je signe et c'est Christina, tenancière des lieux, avec qui j'échange en "portugnol", qui me conduit à ma chambre. Daniela et Chris optent pour la même poussada, pour une nuit de moins que moi car ils repartent le dimanche.
    Il n'est plus très tôt; le reste de la journée se limite à une ballade en solo pour découvrir les 5 plages qui bordent la baie de Vila do Abrãao, ainsi que le centre du village. Tout a l'air calme ici et je me réjouis d'y passer presque 3 jours.
    Le soir, j'ai rendez vous avec Daniela, Chris et le second couple pour aller manger un brin. Je suis en retard de 5', ce qui me semble anodin ici, mais j'ai oublié que c'est avec des européens plutôt du nord que j'ai rendez-vous. Ils sont déjà attablés et ce sont  les deux hommes qui m'attendent sur la plage pendant que les demoiselles sirotent leur cocktail. La soirée est sympa, mais j'avoue qu'échanger en anglais m'est difficile à présent: les mots sortent en espagnol et j'en suis presque à faire mentalement une double traduction. Daniela et Chris parlant français, elle même parlant également un peu espagnol, je ne vous dis pas le mélange infernal dans lequel nous échangeons. Le repas, lui, est succulent: nous optons tous pour des brochettes cuites à la parilla, mais dans un barbecue fermée de sorte que la viande ou le poisson, selon les choix de chacun, sont juteux et d'une tendresse exceptionnelle. Le riz avec ses petits légumes sautés sont eux aussi exceptionnels. Un vrai régal que vient compléter un dessert, apportant une dernière touche de douceur à l'ensemble. Côté boisson, je ne déroge pas à la traditionnelle caipirinha, mais quand vient la seconde tournée je me limite à une "caipi sim"; entendre sans alcool. Je ne la déguste pas entièrement car par maladresse je l'offre à mon pantalon... Je ne suis pas sûr qu'il l'apprécie autant que moi.
    En rentrant sur la poussada, je suis encore brassé, un peu plus qu'hier même, mais j'ai décidé que cela ne gâchera pas mon week-end que j'espère de rêve. Avant de rejoindre le monde des rêves, je prends connaissance de mes messages et en vois un de... Jorge (de Rio). Arg! Nous nous croisons sans réussir à nous coordonner. Bref, je réponds à son mail et tenterai ma chance demain.

     

    Conceçao de Jacaries

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande

    En route pour la Ilha Grande, juste en face

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée à Vila Do Abraão

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Les plages enserrant la baie

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande

    De nuit

    Arrivée sur l'Ilha Grande Arrivée sur l'Ilha Grande


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  • Viernes 1 de Noviembre: OK, c'est mieux ici quand même. D'accord, ce devrait encore être une journée studieuse. Pour la peine je monte en pénitence. Pas crédible? D'accord; je monte en visite...
    Comme je l'indiquais, la journée est un peu ensoleillée aujourd'hui, mais ce n'est pas non avec un ciel pur. Qu'importe il était décidé que nous montions donc nous y montons au Corcovado. C'est pile à l'heure du rendez-vous que nous arrivons, en bus, au pied du moro, face au départ du train à crémaillère. Nous avons un peu de temps car il est 8h et le premier train part à 8h30. Il y a peu monde et j'en suis ravi. Nous pourrons admirer la vue là haut sans jouer des coudes. Nous attendons en bas 20', et ne voyant poindre Esther nous décidons de monter. Ne pas prendre le train de 9h est dicté par ma contrainte horaire, et non par l'impatience je vous rassure. Nous nous rendons compte un peu surpris que de l'autre côté du muret, face à la rame de train, il y a u peu de monde finalement. Et le bus de touriste que nous voyons arriver augmente sensiblement le nombre de visiteurs.
    La montée au travers de la selva est agréable et vaut la peine. Les "ohhhh" et "ahhhh" des touristes américains se jetant aux fenêtres pour photographier... ce qu'ils verront mieux depuis en haut en témoigne. 20' plus tard, nous voila aux pieds du Christ, toujours aussi imposant. Je ne vous refais pas le descriptif complet du colosse: rappelez vous juste que la bagatelle de 32 tonnes de pierre -hors socle- nous contemplent. Et vice-versa pour la contemplation; les tonnes ne me concernent pas vraiment...
    En haut, la vue sur la baie de Rio, une des plus belles du monde, est toujours aussi spectaculaire. L'air n'est pas plus clair que quand nous y étions monté avec Géraldine et les enfants, mais qu'il est agréable de se déplacer sans se faire écraser les pieds à chaque pas. C'est donc en toute quiétude que je remplis ma carte photo, sans doute au delà du raisonnable. Nous nous posons face à la baie longtemps, longtemps. Le temps semble s'arrêter un instant. Mais la foule qui se densifie, le bruit qu'elle fait nous sort peu à peu de notre torpeur. Je suis frappé aujourd'hui non seulement par le spectacle, mais aussi par la concentration importante de touristes... français.
    Et que dire dans le train qui nous redescend... Cette fois c'est un groupe de français -sans doute organisé- qui se fait entendre bruyamment. Ils prennent en photo des fruits pendues aux arbres comme des "paires de couilles" (je cite) et ça a l'air de les amuser au plus haut point. On ne dirait pas des jeunes retraités mais plutôt une joyeuse bande d'adolescents en colonie de vacances. J'en ai un peu honte et tout en regardant mes chaussures je fais part de mon désarroi à Felipe. Il me rassure en me disant que je suis plus bien plus discret qu'eux, et me rappelle ce qu'est l'effet de groupe. Certes...
    Il est 10h40 quand nous arrivons en bas et je partage avec Felipe de ma nervosité. Si le terminal de bus -longues distances- semble proche, je ne vois pas de bus de ville poindre à l'horizon. J'opte finalement pour prendre un taxi mais celui que j'appelle m'indique que je dois partir... en sens inverse. A l'opposé de ce que m'indique ma carte. Aie, la route serait-elle en sens unique un peu plus loin? Je traverse la rue pour me mettre dans le bon sens quand je vois arriver un bus; je décide de sauter dedans sans réfléchir. Je devrais arriver à destination, vers 11h20 me dit le chauffeur, mais tout cela dépend évidemment de la circulation. Je reste angoissé car le trajet est équivalent à parcourir 3 côtés d'un carré plutôt que le seul 4ème...
    C'est à mi-chemin, dans le quartier de Lapa, que mon chemin se sépare de celui de Felipe. Lui-même restera dans les environs avant de rejoindre la conférence pendant que je ferai la route en bus jusqu'à Conceção de Jacaries, puis en bateau jusqu'à l'ile grande (Ilha Grande) pour un week-end de rêve... si j'arrive à le prendre mon bus.
    J'avais raison d'être angoissé car c'est sur le fil que j'arrive au terminal, en courant, 4 minutes avant le départ... mais sans le billet. Je n'ai que la réservation et me présente avec au chauffeur, feignant ne pas savoir que je dois passer par la billetterie. Le but? Dire indirectement au chauffeur de m'attendre. Il me propose de monter en échange de la réservation, mais elle contient également celle du retour. Le chauffeur m'accompagne donc à la billetterie pour accélérer la manoeuvre.
    La porte du bus se ferme derrière moi. Je suis dedans... ouf! Ma place, elle, est prise par une demoiselle et son copain, couple de hollandais me semble-t-il, préférant être côté... mer lors du trajet. Vu mon heure d'arrivée tardive, c'est sans peine que je prends son siège en échange. Et c'est sur le trajet, en roulant, que je me change car je suis transpirant, comme vous pouvez l'imaginer.
    Cette fois ça y est, le week-end commence. Je vous donne rendez-vous au... billet suivant. Si si, le 3ème alors que nous sommes toujours vendredi!!

     

    Au pied du Corcovado

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado

    Le Christ; la vue...

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

     Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Vue sur le Maracana, sur la feria (nordeste) et sur la cathédrale (le cône)

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Vers Ipanema

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado Montée au Corcovado Montée au Corcovado

    Montée au Corcovado


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  • Martes 29: Fini de rigoler, aujourd'hui c'est sérieux. Si si, c'est sérieux je vous dis. D'accord, il y a pire comme lieu de conférence que Rio...
    Je ne me lève un peu avant 7h45 et descend pour 8h pour petit déjeuner, dès que ce dernier est prêt. En bas, dans la pseudo-salle dédiée, je croise Felipe qui est arrivé très tôt de São Paulo. Il n'a pas encore pu s'installer mais a pu se doucher -à l'eau chaude lui- et déjeune en ma compagnie. C'est ensemble que nous partons, en bus, rejoindre le CBPF, à savoir le Centro Brasileiro de Pesquisas Fisica. Pesquisas... Recherche quoi; il ne s'agit pas de pèche comme j'ai cru l'entendre depuis la France
    Jusqu'à l'université, nous n'avons aucun soucis géographique. Le bus nous pose devant la porte. Qui dit mieux! Par contre, dans la fac même, nous tournons sérieusement en rond. Le CBPF a bien un bâtiment sur place, mais il ne s'y passe rien. Non, c'est juste de l'autre côté du mur d'enceinte que l'édifice tant recherché se cache. Nous y arrivons en léger retard, en dépit de la marge de manoeuvre que nous nous étions donné. Mais nous ne somme pas encore dans l'enceinte: à l'entrée deux gardes nous prennent en photo, entrent notre numéro DNI dans une base de donnée... Il faut montrer patte blanche!
    Dans la place, enfin, je me mets en mode conférence, peu à peu. C'est-à-dire mode attentif, mais aussi avec quelques regards discrets sur ma messagerie non consultée depuis quelques jours -mode vacances oblige-. Je n'aurai pas dû: j'ai pris connaissance du rejet d'un article sans lecture préalable... Hors "scope" du journal parait-il, alors qu'il y a quelque mois est paru un papier sur le même sujet. Le nom de l'auteur n'y est sans doute pas étranger... A suivre quant à la stratégie à mettre en oeuvre...
    Le midi, à ma grande surprise, c'est chacun pour soi. Je veux dire que rien n'est prévu sur place. Cela ne m'étonne pas non plus car après tout il n'y a pas eu de frais d'inscription. Avec Felipe nous achetons quelques en cas à emporter la zone commerciale jouxtant le CBPF et marchons jusqu'à la praia Vermelha tout proche, au pied du pain de sucre. Nous nous posons là même ou j'avais mangé avec Géraldine, les enfants et Metrey lors de notre passage carioca. Drôle de clin d'oeil. Aujourd'hui la plage est presque vide, mais vu le temps peu propice à un étalage de belles filles et de beaux garçons cela n'est guère étonnant.
    Les accumulateurs rechargés, nous retournons nous cultiver. Les exposés se succèdent, avec tous une partie hommage à Tsallis qui fête son 70ème anniversaire. Je trouve parfois qu'il y en a un peu trop, mais c'est aussi le jeu.
    C'est la tête bien pleine que nous quittons l'amphithéâtre pour une salle toute proche nous remplir... le ventre. Ce soir se déroule le cocktail de bienvenu. Cocktail est le mot car l'inévitable caipirinha coule presque à flot. Les petits canapés se chargent de nous "bétonner" l'estomac. Succulent tout cela... c'est largement plus qu'un cocktail.
    Nous restons un moment sur place à déguster, discuter entre "Platenses" (Felipe, Norman, Raul, moi-même) ou non (Jesus, Osvaldo) avant de retourner sur Copacabana ensemble, à pied.
    La soirée commence à peine en fait et nous déambulons le long de la plage, avant que le groupe de disloque peu à peu. Les plus "jeunes", Felipe et moi-même (ok, jeune c'est pour la "frime"), restons encore un moment dehors à apprécier la soirée carioca, la plage, les puestos en bord de plage, les crêpes de farine de mandioca (il s'agit de "farofas", farine cuite qui sous l'effet de la chaleur s'agglomère), l'açai com marango (l'açai est une baie et marango signifie fraise)...
    Mais la douceur brésilienne n'arrive pas à me faire oublier que j'ai du travail en attente et une fois rentré à l'hostel je me remets en mode sérieux. Je tente d'appeler Jorge, sans succès, et me replonge alors dans le travail. Il est 3h quand je m'aperçois que la plaisanterie a ses limites et que je ferais bien d'en rester là. Le voisin de chambré qui ronfle ne m'aide pas franchement à trouver un sommeil rapide, mais après tout j'ai pu travailler tranquillement jusque là. Je ne lui en tiens nullement rigueur.

    Miercolés 30: Aie, que c'est dur ce matin. Malgré mon envie de prolonger la nuit, il n'est pas question de trainer car le travail m'attends: la conférence commence vers 9h. 8h tapantes je petit-déjeune, rejoint par Felipe qui descend un plus tard. 8h30, tapantes également, nous sautons dans le premier bus qui passe -le bon- pour rejoindre pile à l'heure le CBPF. Une journée intense commence, même si le matin je suis plus concentré sur un papier en cours dont je souhaite envoyer les corrections à Martín. Je règle aussi quelques détails concernant sa future venue à Grenoble; j'en suis ravi car c'est plaisant de travailler avec lui et Mariela.
    Et la matinée passe... Le midi, nous mangeons rapidement dans une petite cafétéria étudiante et profitons du temps libre avant la reprise des hostilités pour rejoindre Botafogo, le quartier voisin. Botafogo avec sa plage est surtout prétexte à promenades car si la vue sur le pain de sucre d'un côté et le christ de l'autre lui donne un certain charme, la mer est polluée ici. Le temps gris sombre nous enlève tout éventuel regret de toutes manières.
    Pause passée, l'après-midi redevient sérieuse. Très... car si elle commence en écoutant religieusement les présentations de haut vol, elle se termine par la présentation des posters. Et je suis de la partie, présentant le travail de Diego, mon doctorant. Je suis quelque peu déçu d'ailleurs car j'ai peu de "visite", mais la déception est atténuée par le fait que le constat est le même sur la session entière. 1h, en fin d'après-midi, pendant la pause café, et au fond de la salle, ne contribuent pas à accroitre la motivation des conférenciers. J'ai tout de même l'occasion d'échanger mes coordonnées avec un chercheur chilien intéressé par ces travaux, et ai une discussion intéressante avec Jesus, toujours formidablement curieux et fourmillant d'idées.
    La fin de journée, c'est relâche à Ipanema. Rejoindre ce quartier est quelque peu chaotique entre erreur de métro, "expulsion" d'une rame, descente trop tôt, erreur de bus, et finalement bonne marche car tourner sous terre a ses limites. En rejoignant la célèbre et superbe plage, nous revenons sur l'expulsion de la rame de métro: nous n'avions pas vu qu'il était... réservé aux femmes. Nous nous en étonnons et nous demandons le pourquoi de la mesure. Cette réservation concernant des horaires fixes (matin, soir), nous concluons que c'est pour des raisons de sécurité. Nous apprendrons plus tard que c'est pour éviter le contact proche, vraiment trop proche, des hommes avec (sur) les femmes aux horaires d'affluence... En effet...
    Felipe découvre la plage et me confie la préférer à celle de Copacabana. Je lui confirme que c'est mon cas aussi et que la famille a également préféré cette plage. Il n'est plus très tôt, mais étant passé chercher mes affaires de bain auparavant, je décide de justifier ce crochet et me baigne. Oh, pas des heures, mais juste pour me mouiller un peu. Je suis d'ailleurs surpris car si l'eau n'est pas d'une douceur exceptionnelle, elle est moins froide que ce que j'imaginais.
    Plus tard, nous décidons de manger un brin dans la célèbre Garota d'Ipanema. C'est un luxe que nous nous offrons car l'endroit n'est pas forcément le plus économique du coin. Mais c'est sans regrets tant nous y mangeons bien, et nous y dégustons l'incontournable caipirinha, cocktail parfaitement dosé ici.
    Bien que pensant rentrer en taxi, nous faisons le chemin retour à pied finalement. Cela aide à la digestion et à découvrir de nuit une petite favela accrochée au cerro que nous traversons par un tunnel (sous la favela donc). De retour je travail assez peu car nous nous sommes donné rendez-vous tôt demain matin. Non pas pour travailler mais pour une séance "école buissonnière". Nous avons élu cette demi-jounrée pour rendre visite au christ rédempteur. Je connais, certes, mais aimerais redécouvrir les lieux avec moins de monde, et en y montant à mon propre compte, en train à crémaillère. Il est  déjà 1h45 quand enfin je me glisse sous mes draps.

    Jueves 31: Comme prévu, le lever est précoce. Trop... Non pas tant en raison de la nuit courte, mais en raison de la météo décidément bien laide. C'est simple, il pleut. J'attends Felipe qui arrive avec 30' de retard, mais ne m'en offusque pas: d'une part ce n'est là que la marge sud-américaine et de toute façon la montée au Corcovado tombe à l'eau; c'est le mot. Nous tergiversons tout de même mais il verse tellement que nous ne tergi-versons plus. Felipe veut tout de même se balader sur Ipanema, de jour, et donc respecter ses projets buissonniers. Pour ma part, je file vers le CBPF. Au passage je vais acheter mon billet de bus pour Conceçao de Jacarei de vendredi dans une agence. Là se trouve le point de départ pour Ilha Grande, où j'ai prévu de passer le week-end. Aller en agence est un gain de temps car j'évite un aller-retour jusqu'au terminal de bus, même si je perds un peu à l'achat. Après un retour rapide vers l'hostel chercher quelques dollars, convertis ensuite en reals, je rejoins l'université pour une fin de matinée sérieuse. J'y suis surtout attentif à l'exposé de Jesus: ses travaux sont proches de ceux qui m'intéressent, forcément, et son exposé est brillant, comme toujours.
    Le midi, nous déjeunons ensemble et avec les platenses, avant que, après une nouvelle vague de présentation, je ne remette le bleu de chauffe. Cette fois c'est "mon" poster que je présente; il s'agit des travaux (très) récents effectués avec Martín et Mariela. Cette fois j'ai une visite de plus que pour la séance d'hier: mêmes causes, même effets. La déception est moindre car c'est l'occasion d'échanger un peu avec Jesus; il faudra que nous prenions le temps de discuter plus en détail des problèmes toujours ouverts qui nous intéressent, à Grenade comme à La Plata.
    Vient enfin le clou du spectacle: l'hommage -ou l'ode- à Constantino Tsallis pour célébrer des 70 ans. Si les présentations de ses collaborateurs ainsi que la sienne sont soignées et intéressantes, mon côté européen reprend le dessus: malgré la brillance incontestable du personnage, ses qualités polyglottes bluffantes, son intuition et son habileté à faire passer son message, je trouve l'ode quelque peu exagérée. Entre son parcours depuis sa naissance retracée, le listing de ses prix et distinctions, les photos aux côté de prix nobel, il y en a beaucoup; j'aurai été plus sensible à plus de simplicité. Mon côte discret sans doute... en décalage complet avec le fonctionnement du monde actuel, j'en suis conscient.
    La soirée n'en reste pas moins agréable, tout autant que le diner qui suit à Botafogo pour finir de fêter ses 70 ans. Nous y grignotons plus que nous y dinions, mais qu'est ce que nous grignotons bien! Diverses spécialités brésiliennes y passent, entre crevettes, poulet épicé (mais pas piquant), mini brochettes de poulet ou boeuf, cocktails divers et variés. L'ambiance aussi est sympa et même les platense plutôt réservés entament quelques pas de danse sur fond de samba ou de bosa nova. Pour ma part je discute à bâton rompu avec Esther, une mexicaine bien sympathique, matheuse pure. Avec Felipe nous lui donnons rendez-vous demain au pied du Corcovado où elle voudrait également monter.
    Une fois le gâteau d'anniversaire coupé par C. Tsallis lui-même, puis dégusté (ma part), je me décide à rentrer car il n'est plus si tôt que cela. Je salue tout de même Tsallis avant de partir: je l'avais rencontré à Córdoba et il s'en souvient parfaitement; nous discutons également d'une tentative avortée d'organisation de conférence de physique non extensive sur Grenoble...
    A l'hostel, je ne fais pas de vieux os. Je prépare mon sac car demain je pars avec toutes mes affaires voir le Rédempteur. Pas question de repasser par l'hostel car mon bus quitte le terminal à 11h45.

    Viernes 1 de Noviembre: Ce matin encore je me lève tôt, mais juste comme il faut. Je suis un peu malade: est-ce en raison des excès culinaires d'hier? Je n'en sais rien, mais ne m'en formalise pas plus que cela. L'idée de monter au Corcovado, qui plus est sous un brin de soleil décidé enfin à nous sourire me guérit instantanément :-).
    Dès l'arrivée de Felipe à l'entrée de l'hostel nous partons: en raison de ma contrainte horaire, nous souhaitons prendre le premier train qui monte au Christ...

    Mais... est-ce bien la page pour continuer le récit? Après tout Sq n'est rien d'autre que la notation usuelle de l'entropie de... Tsallis. Et à partir de maintenant il n'est plus vraiment question ni de conférence, ni de Sq, ni de travail. Soyons logique et cohérent: rendez-vous au billet suivant!

     

    Rio - Sq

    La veille, à Copacabana

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    Premier jour: Centro Brasileiro de Pesquisas Fisica, barrio Urca, pao de açucar

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    Le premier soir, à Copacabana

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    Second jour: pause midi à Botafogo

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    Après-midi posters I

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    Le soir à Ipanema et à la Garota d'Ipanema

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    Jeudi: (avant) dernier jour de conférence

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    Et session poster II

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    Depuis Botafogo, en allant au diner de la conférence

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    L'anniversaire de Constantino Tsallis

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    La soirée de gala-anniversaire

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    Platenses

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  • Lunes 28: 5h10, la lueur du jour me réveille. Non, il n'y a pas de lueur. J'ai rêvé. C'est plutôt l'angoisse qui me réveille. J'envoi un petit message SMS à Géraldine et essaye de me rendormir. Peine perdue. Finalement, vers 8h30, je vais petit déjeuner. Les tables disposées dehors sont déjà pleines de jeunes français qui crient plus qu'ils ne parlent. On dirait une colonie de pré-adolescent. Le spectacle est bruyant, voir un peu désolant. Non, il n'est pas "un peu" mais complètement désolant. J'évite de me faire remarquer comme étant français et écouter en toute quiétude quelques commentaires ici en anglais, là en espagnol, ou encore là en portugais. Commentaires polis, mais sans équivoques. Sans place pour petit-déjeuner, je me glisse sur une table isolés sans doute réservée à l'hostel. Nous y sommes 3 au final.
    Je me presse à manger, d'autant que la météo est belle ce matin, contrairement aux prévisions très pessimiste. Peut-être est-ce un sourire complice qui vient de la haut m'incitant à en profiter? Je file vite, bien vite, pour en profiter au maximum. Toujours...
    Tâche numéro 1: faire du change! Cette fois c'est tout bon et je peux partir à l'assaut de l'extérieur de la ville. Le plan est de louer un vélo et d'aller voir une série de cascades, puis de finir ce qui me restera comme temps sur la plage. Je me renseigne et opte pour la location à l'hostel. Moi chère, mais avec un vélo pas forcément en excellent état et aux freins limites. La cascade la plus loin est à 7km; ça devrait faire l'affaire. Il est déjà 10h quand je donne mes premiers coups de pédale. C'est que vu le soleil écrasant, je me suis arrêté prendre de la crème -indice 50, si si- et de l'eau. C'est un minimum.
    Avaler les 7 kilomètres me prend un certain temps. La route est belle pourtant. Trop belle justement. Je longe un ruisseau, celui là même issu des cascades du bout (Toboggan). La végétation est luxuriante, ornées de fleurs de toutes les couleurs: jaune, rouge, rose, blanc. Le relief lui aussi est magnifique: volcanique, à la même roche presque lisse que celle du pain de sucre et des ilots de la baie de Rio. Montagneux, oui... et mes mollets me le confirment dans les derniers kilomètres. On m'avait prévenu, et ça se confirme: ça grimpe dur. Mais contrairement aux prévisions, je fait la route à la pédale et non en poussant le pseudo-vélo.
    J'arrive en sueur à 100m des cascades, sans les voir. Et c'est à un francophone que je demande mon chemin! Un hasard complet car je me suis renseigné auprès d'une habitante ne parlant pas espagnol... qui m'a renvoyé sur l'hispanohablante français. A 100m donc je trouve la fameuse cascade. Il s'agit en fait d'un jeu de deux cascades. Une petite, en haut, sur laquelle je tombe en premier car arrivé par le haut -forcément-, à l'écart de la route. Je l'atteins en passant un pont suspendu. Tu vois Coco, ça sert de faire de l'accrobranche.
    En contrebas, la fameuse cascade "Tobogão" est atypique. Il s'agit d'un énorme bloc rocheux lisse. Une fine pellicule d'eau et un peu de mousse la rendent glissante à souhait. On peut y faire du surf ou plus surement du... toboggan. Chouette!. Je reste un bon moment sur les lieux, profitant des bassins naturels, de l'eau bouillonnante -spa naturel- grâce à la cascade sous laquelle je me douche également. Et bien sûr je me "tire" à l'eau et glisse comme un enfant sur le toboggan... Un bonheur simple. Le soleil, lui, ne s'amuse pas et frappe de plu en plus. Je me ré-enduit de crème avant de me décider à partir.
    Il est déjà 13h! Je suis en retard sur mon planning et décide de filer sur Paraty. Je m'arrête quand même prendre l'église de Penha, sympa, et visiter un alambique de distillerie de cachaça. Vous savez, le fameux alcool qu'on mélange à du sucr, du citron vert pressé avec un pilon et de la glace: la fameuse caipirinha. Je ne bois pas aujourd'hui, mais je file. Vite car le temps file, lui aussi. L'avantage est que ça descend fort à présent; vite. Peut-être un peu trop sans freins convenable. Mais j'arrive entier à quelques 3km de Paraty, à une bifurcation vers d'autres cascades. J'hésite et finalement bifurque. Elles sont à 1km de là dit mon plan. A 5'. En fait, la route grimpe de nouveau et croyez moi, il y a plus d'un kilomètre. Je sais ce que c'est un km. Qui plus est, au bout de 10' à vélo, c'est la première cascade que j'attrape. Un poço (ingles) en fait. Enorme bassin ou il doit faire bon s'y baigner. Sympa, mais cela ne valait pas forcément que je m'écarte de la route. En repartant, je croise un groupe de singe sur la route. Ou plutôt deux groupes: un sur deux pattes en train de nourrir -bêtement- celui sur 4 pattes en dépit des pancartes expliquant pourquoi il ne faut pas nourir les animaux sauvages. A ce demander qui est le plus sauvage. Je croise aussi un varan, mais à peine me voit-il qu'il file comme le vent hors de ma vue. C'est timide cette bête là.
    Je continue ma route et au bout de 10' de plus -vraiment-, en côte -encore- je trouve enfin la cascade Pedra Branca. Elle par contre vaut largement le détour. Il s'agit de deux cascades, là aussi. Entre celles-ci, une fois encore une énorme pierre lisse fait la jonction. Mais pas d'eau ne permet de jouer à surfer. La partie basse est superbe. La cascade bien sur, mais aussi la végétation dense, parsemée de fleurs, dont ces cônes blancs hallucinogènes typiques de la forêt vierge et déjà vu à Iguazu. En haut, la cascade a sculpté la roche de manière curieuse, au travers de formes arrondies. On a du mal a croire que l'eau ai pu jouer les artistes ainsi. De loin j'ai cru voir des hamacs. Et pourtant, il s'agit bien du travail délicat de l'eau que j'observe. Faute de temps, je ne me baigne pas dans les deux bassins sous chaque cascade. Je me contente d'y mettre les pieds, les mollets, le genoux. Non, stop; pas plus, même si j'en meure d'envie.
    Vue l'heure qui (dé)file, je me décide de faire de même. De filer; avec le temps. Et ça redescend, descente que je fais à fond, me payant le luxe de double une voiture. Ce n'est pas prudent dans ce chemin en terre chaotique et avec peu de frein. Le VTT est loin  d'être "tout suspendu" qui plus est. Demandez à mes genoux, à mes bras ou à mon dos. Bref, je descends à fond et arrive bien vite sur Paraty.
    Il est 15h20, il me reste 1h avant de partir que faire? La plage de Paraty est proche. Comme il est dit que je remplis mes journées au delà du raisonnable je pédale comme un fou pour la rejoindre la plage. Faute de temps, je me contente là aussi de me tremper jusqu'aux genoux en même temps que j'apprécie le paysage. L'eau est douce et je regrette d'être resté autant de temps à la première cascade. A ce moment je re-déroule le plan de la journée. Elle était superbe, mais avec recul et ayant vu ce que j'ai vu, je la referais autrement. Sans regrets cependant. Comment en avoir dans ces décors superbes.
    In fine, j'arrive à l'hostel à 15h55! Je rends le vélo et récupère mon sac presque en courant. Je ne veux pas rater mon bus et ne veux prendre aucun risque. La douche? J'oubli. Au moins je prends le temps de grignoter un peu en attendant -à peine- le bus. Et c'est dans ce dernier que je me change.
    J'ai de la chance, je n'ai pas de voisin. Enfin chance est vite dit car le gars de devant me laisse peu de place en inclinant son siège à fond. Je glisse mes affaires sur la place d'à côté pour me refaire de l'air, mais à Angra do Reis, la dernière personne à monter dans le bus est.. à côté de moi. "Por suerte" il reste de la place ailleurs et je retrouve le siège pour y étaler mes affaires. Super.
    Pour le reste, comme à l'aller, les paysages paysages magnifiques qui défilent me font regretter de ne pas avoir loué une voiture. Je me rassure en me disant que ça aurait été couteux et que je n'aurai jamais réussi à atteindre Paraty en un temps raisonnable.
    20h45 Rio terminal bus: ça y est, me voila "de retour". La fin de week-end est sifflée. En un coup de micro je me retrouve à Copacabana vers 21h15, sous le crachin. J'ai juste le temps de rentrer que le crachin se transforme en pluie battante. Quelle chance! Elle m'aura accompagnée toute la journée la chance!
    Quoi de plus? Rien d'extraordinaire: installation, préparation de mes affaires de demain, ré-organisation de mes affaires pour libérer mon sac; prises de nouvelles -il n'y en a pas ou très peu c'est curieux-, blog et surtout recharge de mes portables. L'IPhone ne tient plus 24h, et ce depuis une mise-à-jour faite par erreur (hasard ou pas?). J'exécute tout cela sur fond de musique à un volume à décoiffer un chauve. Ils doivent être sourds ici! Et comme si cela ne suffisait pas, un groupe d'argentins excités en ajoute en frappant comme des fous dans les mains. Je résiste car je veux charger les portables, la prise dans la chambre étant... prise. Pour couronner le tout, la douche indispensable vu mon état de crasse est une torture ou presque: elle est froide.
    Explosé, je file me coucher vers minuit tout de même. Je regrette le choix de l'hostel. Economique, certes, mais quand même. Le fait d'y être de ma poche me l'a dicté. A tort.

     

    Paraty à Vélo

    En quittant Paraty à vélo

    Paraty à Vélo

    Sur la route des cascades

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Cachoeira Tobogão

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    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Eglise de Penha

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Alambique da Cachaça (Engenho d'Ouro)

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    Paraty à Vélo  Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo

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    Paraty à Vélo

    Saindo ao poço do Inglés

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo

    Cachoeira Pedra Blanca

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

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    Paraty à Vélo

    Paraty

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo

    Praia Jabaquara

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Sur la route de Paraty à Rio... en bus

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo Paraty à Vélo

    Paraty à Vélo Paraty à Vélo


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  • Domingo 27: 8h c'est l'heure du petit déjeuner. Comme prévu, je compte profiter au maximum de ma journée et ne sais pas encore que faire: plage ou tour en bateau. Je pense, tout en déjeunant et en discutant avec une famille française en vacances en Amérique du sud (3 mois pour un père et une de ses filles, sa seconde fille, un voisin et la mère les ayant rejoints). Je discute un petit moment, et file, le ventre plein.
    Bateau ou pas alos? Je ne sais toujours pas. Le temps est gris sombre. Il pleut même. Triste... tout un symbole. Cela semble temporaire -la météo-. Dans le doute, je me renseigne auprès de quelques agences sur les tours en bateau, les prix, la météo. Toutes les agences semblent offrir les mêmes prestations. Je me décide donc à tenter ma chance avec l'une d'elles, le temps ne devant pas non plus être catastrophique. Je ne le dis pas encore, car il me faut faire un peu de change avant.
    Je pars donc sur les pavés casse cou chercher l'agence de change... fermée aujourd'hui. Raté: il me fallait lire sous le "tous les jours" en gros le "sauf le dimanche" écrit en minuscule. Bref, je me vois dans l'obligation de faire un retrait par carte. Itau? Raté.  Santander? out. Banco do Brasil (sur conseils)? Encore raté. Ma foi ça s'engage mal cette affaire. J'entends d'ailleurs dans une des banques d'autres français maugréer "là non plus? Mais c'est quoi ce foutu pays où il n'est pas possible de retirer de l'argent?". Au moins ce n'est pas ma carte qui me joue des tours. Mais j'avais déjà éprouvé des difficultés à faire des retraits à Rio en juillet si vous vous rappelez. Finalement, juste à côté de la banque du Brésil, un guichet en réfection voudra bien me "cracher" quelques billets. Una cosa hecha!
    Tout s'enchaîne alors: réservation, balade vers le quai en traversant la vieille ville, et embarquement. C'est là que je regrette un peu de ne pas m'être renseigné hier: peut-être aurait-il été plus sympa de prendre une petite embarcation plutôt que le bateau chargé d'une cinquantaine de personnes. Plus cher aussi sans doute; je me rassure en tout cas en me l'imaginant.
    Sur le bateau, l'attente semble longue sous le soleil qui tape fort à présent. 10', c'est court, mais cela parait interminable! Je dégouline et je suis soulagé lors que le navire lève l'ancre. La brise vient me rafraichir, de même que le passage intermittent des nuages. Mais tout cela est bien traitre: je n'ai pris ni eau -j'en achèterai-, ni crème, ni chapeau. Je me rendrai compte plus tard de mon erreur.
    Pour l'heure je n'y pense pas. Même si j'ai la tête un peu ailleurs, j'essaye d'apprécier les paysages splendides qui défilent sous mes yeux. La mer est émeraude et change de nuance selon la luminosité. La baie de Paraty est splendide. De multiples iles lui font face. Chaque crique abrite sa plage. Quatre arrêts sont prévus, à des endroits accessibles en bateau uniquement.
    au bout d'une grosse heure de navigation nous effectuons le premier arrêt dans la baie de l'ile Comprida. Ici, pas de plage, et il n'y a pas moins de 13m de fond. Je plonge dans la belle bleu, aux eaux douces et agréables. J'ai loué pour l'occasion masque et tuba, mais je regrette un peu. On est loin des récifs coralliens multicolores même si quelques jolis poissons nous rendent visite. Je m'approche un peu de la côte de l'ile et ses rochers, le temps de découvrir deux petites étoiles de mer. De déception il n'y a point: je ne suis pas venu faire de la plongée; les décors de rêve me suffisent amplement.
    Un peu plus loin après une vingtaine de minutes de navigation, c'est le second arrêt qui nous attend. Là, sur la côte, une superbe plage nous fait face. Elle répond au doux nom de Vermelha, comme la couleur de ses eaux. C'est dans cette baie que nous mouillons. Nous pouvons au sable doré soit en zodiaque, soit à la nage. Comme quelques autres du navire, je choisi cette seconde option et, après une dizaine de minutes de battements "d'ailes", j'accoste sur le sable chaud. Je suis surpris car il est plutôt épais et jaune orange. Le contraste avec le bleu vermeille est parfaitement dosé. Nous restons posé là une demi-heure environ avant de repartir (à la nage, puis en bateau) vers un troisième arrêt.
    Cette fois, c'est encore une crique sans plage qui nous abrite. Et abriter est le mot car le vent s'est franchement levé à présent. L'ile Mantimento nous regarde alors malicieuse en train de... déjeuner. Pause repas ici. Il n'est pas compris bien sûr, mais affamé je me décide pour un plat de riz, pommes de terre, poisson avec crevettes en sauce. Sans hésitations et sans regrets. Succulent, c'est la mot qui convient. Je me délecte les papilles face aux eaux émeraude, sans gouter à sa douceur cette fois. Avec la houle, ses eaux ne sont pas exceptionnellement claire; du moins pas pour un plonger. Mais avec le ciel gris, ses reflets son étranges, envoutants, captivants. J'agrémente mon repas d'une boisson à base de lait de coco, saupoudrée de chocolat et de cannelle. Un batida de coco. C'est en le goûtant que je m'aperçois que le breuvage, succulent lui aussi, est... alcoolisé. Légèrement certes, mais il me faut être vigilant n'étant pas habitué. In fine, je ne ressens pas d'effet, sans grâce au repas copieux et à la lenteur avec laquelle je déguste le savant mélange.
    Nous repartons alors pour le dernier arrêt, sur la plage Juri Mirim. Toujours les mêmes images de sable jaune et de mer émeraude nous excitent les photorécepteurs. Bien que le temps soit gris, venteux et plus frais, je profite de ce dernier bain et nage jusqu'au rivage. Je discute là avec deux français repérés sur le bateau et avec qui j'ai déjà bien discuté. Non non, je ne les cherche pas, mais je leur avais poliment répondu en français devant leur anglais à fort accent (le même que le mien en somme) lorsqu'ils ont commencé à bavarder avec moi.
    Nous repartons au bout d'une grosse demi-heure. Il fait assez froid à présent et le vent souffle fort. Le ciel est très gris et nous subissons alternances de pluie et éclaircies -relatives-. Le bateau traine un peu car le vent a eu la bonne idée de disperser quelques gilets de sauvetage et "frittes" de natation dans la grande piscine. Un marin courageux se lance à la nage les chercher les uns après les autres à mesure que le bateau s'en approche.
    Il est 17h quand nous accostons à Paraty, praia do Pontal. Mine de rien, la balade a duré pas moins de 6h. 6h de rêve. 6h de prises de photos, autant pour immortaliser les paysages que pour me concentrer sur quelque chose de fixe.
    Les pieds sur terre, je file au terminal de bus pour prendre de suite mon billet pour Rio... Cette fois il n'est pas question de perdre 3h bêtement. Et je n'ai pas de soucis pour prendre celui 16h20, histoire de profiter encore un peu de Paraty demain. Je ne souhaite pas partir trop tard non plus car je ne veux pas arriver de nuit à Rio. Prudence...
    La soirée se termine de manière classique: hostel, blog (textes), douche. Je discute aussi; pas mal; avec deux français de la région parisienne (enfin lui est de la réunion). Aurélia et Sébastien. Ils sont en voyage sur le continent depuis janvier, et ce jusqu'à décembre. Le rêve! Que ce doit être magique... Je ne vous cache pas que cela me donne des idées... Il va falloir que dans les 10 ans qui viennent je réfléchisse; sérieusement.
    Avant d'aller me restaurer un peu, je tente de joindre Jorge. Non non, pas le propriétaire de "ma" maison platense. Jorge dont je parle est un brésilien de Rio, un carioca, rencontré à... Bariloche. Si je pouvais le voir sur Rio ce serait formidable.
    Fatigué, je renonce à toute caipirinha ce soir. Il ne faut pas non plus abuser! J'ai déjà dérogé deux fois à mes principes -dont une involontaire-. Je m'offre juste une pizza, en face de l'hostel -par flemme de sortir- et un petit jus de goyave.
    Y listo, a dormir!

     

    Paraty en bateau 

    Le centre, en passant

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    Le port

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    Bon appétit!

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    Praia Pontal

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    Et c'est parti...

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    Paraty en bateau Paraty en bateau Paraty en bateau

    Passage près des ilhas Catimbau, Do Algodão, Dos Cocos, Dos Meros

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    Paraty en bateau

    Premier arrêt: Ilha Comprida

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    Paraty en bateau

    C'est reparti...

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    Secon arrêt: praia Vermelha

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    Paraty en bateau

    Arrêt repas: Ilha Do Mantimento

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    Paraty en bateau Paraty en bateau Paraty en bateau

    On repart dans la baie... pour la plage Juru Mirim

    Paraty en bateau Paraty en bateau Paraty en bateau

    Retour vers Paraty, à travers les baies et ilets

    Paraty en bateau Paraty en bateau Paraty en bateau

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    Sur Paraty il pleut! Mais ça ne durera pas...

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  • Sábado 26: La suite donc. Je vous ai laissé sur les enchainements ratés les uns derrière les autres. Sur une note pas très positive. Je vais me rattraper, soyez en sûr!
    Dès la sortie de l'hostel, je (re)découvre des premières maisons colorées, comme dans toute ville de type coloniale qui se respecte. Une de plus... Mais je n'ai rien vu car le fin du fin est à venir: le quartier historique. Et là, le décor change un peu. Les maisons sont... blanches. Et oui, blanches. Mais pas entièrement, comme cela peut-être le cas en Andalousie par exemple. En effet, les portes, les cadres de fenêtre, et parfois les angles, eux, sont aux couleurs vives. Quel ensemble harmonieux! Les ruelles, elles, sont pavées. Mais alors quels pavés... Du genre casse binette. Ce ne sont rien d'autre que de grosses pierres plus ou moins ronde, pas toutes de mêmes tailles, posées et plus ou moins maintenues par de la terre ou du sable. Talons aiguille interdits ici. Même en tongs ce n'est pas évident de se mouvoir. Il faut garder l'oeil ouvert pour éviter la chute. De pavé il n'est pas question en fait. Ces pierres ne sont ni plus ni moins que les blocs transportés pas les portugais à l'époque coloniale, pour lester les bateaux. Au retour de ces derniers en Europe, le lest était d'une toute autre valeur: il s'agissait de l'or extrait des mines du Minas Gerais. Une ville colonial de plus pensais-je. Oui, certes, mais bien différente de celle que j'ai déjà vues. Et c'est avec un plaisir certains que je m'y perds, bien volontairement, et ce jusqu'au bord de mer.
    Le bord de mer lui, n'est pas folichon ici. Je suis assez déçu: Paraty on y vient aussi pour ses plages parait-il? La plage est toute petite. J'apprendrai plus tard que les plages sont plus loin en fait! Pour l'heure, je marche sur les bordures de mer et essaye de jouer avec le soleil qui perce, se cache, perce encore... Je rejoins enfin un petit fleuve, mais ne m'aventure pas trop loin de l'autre côté, là où sont les fameuses plages -mais je ne le sais pas encore-. Il n'est plus très tôt et je voudrais faire un peu de change.
    Mais pour le change c'est raté. "Ouvert tous les jours de 9h à 18h" dit la pancarte. Arg! J'ira demain donc. Je rejoins finalement l'hostel où un asado se prépare (je m'y étais inscrit), sur fond de samba. J'ai le temps de tenter de mettre à jour le blog, mais le réseau est si lent et si instable que j'y renonce. De plus, des gamins sans doute à moitié sourds regardent la télé juste à côté de moi. Bref, je verrai ça de retour sur Rio. A défaut, je sélectionne les photos à poser et écrit le texte que vous êtes en train de lire.
    Une douche et c'est parti pour l'asado. Il est succulent, mais ça ne vaut pas un asado argentin, c'est évident :-) Non, sérieusement, je me régale. Je me régale du repas comme de la musique! Le temps passant, la température monte et l'ambiance se fait de plus en plus festive. On sent chez les brésiliens -majoritaires à l'hostel-, le bonheur de vivre, le sens de la musique... Une vrai joie. Cela me remonte le moral; un peu. La caipirinha aide peut-être aussi un peu à l'ambiance, même si pour moi cela a toujours un côté artificiel ce besoin d'alcool pour lancer la fête. Mais étant au brésil, je ne déroge pas à la dégustation -encore-. J'en boirai même deux: à celle offerte j'en ajoute une seconde. Même si je la déguste 3h durant, à petites gorgées, je me rends quand même compte à quel point l'alcool me tue et me limite bien sagement à ce qui est déjà un excès pour le non buveur que je suis.
    La soirée est douce. Douce en température, douce en ambiance. Il est pourtant déjà minuit et malgré l'ambiance je file me coucher. L'idée est quand même de me lever vers 8h pour prendre le petit déjeuner dès que possible et profiter au maximum de la journée.

     

    Paraty première Paraty première

    Barrio historico

    Paraty première Paraty première Paraty première

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    Igreja Santa Rita

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    Igreja Santa Rita e Praça da Bandeira

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    Praia Pontal

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    Praia e Igreja Nossa senhora das Dores

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    Paraty première Paraty première Paraty première

    Centro

    Paraty première

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    Paraty première

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    e Igreja da Matriz

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    Paraty première Paraty première Paraty première

    Paraty première

    Rio Prequé Açu

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    Paraty première Paraty première Paraty première

    Paraty première

    Paraty première Paraty première

    Centro con azulejos

    Paraty première Paraty première

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    Paraty première


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  • Oui, oui, j'en suis resté au départ pour Rio et... plus rien. C'est que le temps passe si vite et que je le charge tant que je ne suis plus mon propre rythme! Je vais tout remettre à jour petit à petit: vous comprendrez si vous avez la patience de me suivre.
    En attendant, reprenons le fil du temps...

    Viernes 25: Suite. Je passe l'enregistrement, l'attente et tout et tout à l'Aeroparque. Rien de spécial. Si, pas de soucis. C'est spécial in fine :-). C'est presque à l'heure que nous décollons et arrivons un peu en avance. Sur Rio, je passe bien vite l'immigration et voyageant léger, avec un seul bagage à main, je sors tout aussi vite de l'enceinte. Vite c'est beaucoup dire car je m'y prends à deux fois. La première fois je sors au mauvais étage: j'avais demandé où est l'arrêt de bus, mais aurais dû préciser lequel je cherchais... Bref tout roule.
    Enfin non, ça ne roule pas justement, mais alors pas du tout. Sur Rio, les échangeurs sont bouchés. On dirait l'autoroute du sud français fin juillet, lors du grand chassé croisé. Vu le calme des cariocas, j'en déduit qu'ils sont sur l'autoroute des vacances tous les jours! En attendant le temps passe et passe. Il est plus de 18h quand enfin j'arrive sur Copacabana. Et dire que cet été nous avions mis moins de 30' pour aller un peu plus loin, à Ipanema. Horaires différents, dates différentes.
    Je pose mes guêtres assez vite car le soir arrive et je voudrais faire un tour sur la plage. Pas pour m'y baigner car le temps est tout de même bien gris. Il fait chaud ceci étant. A défaut de me baigner, je profite du sable blanc, fin et tiède, puis de l'eau, douce sur mes pieds. Eau douce... en température, vous l'aurez compris; salée sinon. Rien de plus, je me prélasse, comme les quelques cariocas présent sur ces lieux paradisiaques. Je me dis que parfois la vie peut-être douce...
    La nuit tombant, je me décide à rentrer, me délectant au passage d'un empanadas brésilien aux crevettes. Rien à voir avec les empanadas argentins; ceux-ci sont plus farineux et bourratifs. Le petit jus de goyave qui suit, lui, est si doux.
    C'est ainsi que débute mon week-end. En douceur, malgré la douleur, malgré la pluie qui tombe à présent, et, paradoxalement, une coupure d'eau générale dans Rio.

    Sábado 26: Rio, ville de transit. En principe. Je me lève tôt, vers 6h30, avec pour objectif de quitter l'hostel à 7h et prendre le bus de 8h pour Paraty. Le plan se déroule à la perfection jusqu'au terminal de bus. C'est là que ça se corse. Le bus de 8h est plein. J'avais prévu un plan B: prendre celui de 9h qui, quand j'ai regardé sur internet hier, avait plus de places encore disponibles. Mais quand le plan B coince, passons au C: le bus de 10h? Plein aussi! Je ne trouve de place que dans celui de 11h. Me voila coincé 3h20 dans le terminal de bus! Si j'avais su que ça se remplissait si vite, j'aurai réservé par internet! J'avais regardé à 22h quand même. Qu'à cela ne tienne, je rejoins quand même le bus de 8h, à tout hasard. Si quelqu'un ne se présente pas, peut-être que je trouverais une place. Raté. Je perds une petite heure à petit déjeuner, car dans l'affaire je suis parti le ventre vide. A 9h je tente la même manip. Nouvel échec. Je me décide alors à sortir du terminal, malgré le sac sur les épaules. Tant qu'à faire, je vais me balader un peu dans Rio, même si ici on est loin -à pied- du centre, et plus encore des plages. Il pleut de toutes façons, donc les plages ne sont pas forcément les plus indiquées pour l'heure.
    Pas grand chose à raconter sur ce que je vois dans ce coin de la ville: des favelas pour l'essentiel, accrochées à la montagne, quand les nuages veulent bien les dévoiler. De loin l'ensemble est plutôt joli, mais de près ça se gâte: construction à la hâte, ni fait ni à faire; pauvreté qui s'entasse. Quand je dis "de près", ne vous méprenez pas: je ne m'y aventure pas. Je n'ai pas envie d'avoir des soucis et je ne suis pas (pas spécialement) voyeur non plus.
    Je rejoins le terminal de bus vers 10h20, avec de la marge car je ne tiens pas à m'éterniser ici. Pas que ce soit risqué, mais ce ne sont pas des lieux magnifiques non plus. Je prends un café et monte enfin dans le bus de 11h, après avoir failli prendre celui de 10h45 pour une autre destination.
    Le début du trajet passe dans le noir. Je veux dire les yeux fermés. De toutes façon il pleut et le spectacle est triste. Mais après une première pause, au bout d'une heure de route, je reste réveillé. Il ne pleut plus et par moment le soleil pointe le bout de son nez. La pellicule qui se déroule sous mes yeux cette fois est splendide. La route longe le bord de mer, lui-même très montagneux. Je vous laisse imaginer les points de vue fabuleux au détour de chaque virage. Je tente bien de prendre quelques clichés, mais entre la vitre, la vitesse et ma place -côté couloir-, ce n'est pas facile. Côté couloir oui... de ma faute. Quand je l'ai choisie je n'ai pas pensé au paysage. Aujourd'hui j'ai eu tout faux.
    Il est finalement 16h quand j'arrive à Paraty. Il ne pleut plus. Le ciel est gris, mais qu'importe. Le soleil n'est pas loin semble-t-il. A première vue la ville a l'air jolie. Mais pas question de faire du tourisme de suite: je vais déjà me débarrasser de mes affaires à l'hostel. J'ai pris soin de noter les indications pour passer du terminal à ce dernier, mais rien n'y fait, je tourne en rond. La première rue indiquée n'est pas la bonne... Ou j'ai raté une étape. Je demande encore et encore, mais personne ne connais. Et quand enfin quelqu'un trouve, l'indication est soit incomplète, soit partiellement erronées (une cuadra qui manque dans le décompte par exemple). Je fini enfin par le rejoindre ce satané hostel, sur les indication d'une nième personne: cette fois sans erreur et jusqu'au bout. Je me dit que vraiment j'aurai eu tout faux aujourd'hui. "Samedi" je pensais faire un billet "Paraty" sur ce blog; c'est raté.
    Une fois installé dans ma chambre, je me rends compte que s'il est déjà 17h, finalement tout n'est pas perdu et je me lance à l'assaut de la ville: finalement, je vais le faire ce billet Paraty première! Rendez-vous pour la suite donc

     

    Copacabana, de noche

    Finde brasileño Finde brasileño Finde brasileño

    Finde brasileño Finde brasileño Finde brasileño

    Finde brasileño Finde brasileño

    Finde brasileño

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    Cerca de la terminal de Rodoviaria - al norte de la "cidade"

    Rio - début de week-end

    Rio - début de week-end Rio - début de week-end Rio - début de week-end

    Rio - début de week-end Rio - début de week-end Rio - début de week-end

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    De Rio hasta Paraty...

    Rio - début de week-end

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    Rio - début de week-end

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    Rio - début de week-end


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  • Lunes 21: Soyons clairs, cette fois ça sent la fin du séjour. Pour maman d'abord qui s'en va déjà demain. Aujourd'hui, alors que je file travailler sur la fac, elle reste à la maison. Elle ira tranquillement sur La Plata; plus tard. Si tard que c'est en fait à 15h qu'elle quitte la maison. Je l'apprendrai plus tard. Pour ma part, c'est une journée normal qui se déroule. Pas de quoi en faire un roman. Je zappe donc la journée dans ces écrit et en arrive à 18h, heure à laquelle je quitte le bureau; plus tard que prévu. J'ai travaillé un peu avec Martín et surtout j'ai fait la réservation de la navette aéroport pour maman. Ou plus précisément, Mariela l'a faite pour moi, et je me suis "contenté" de répondre à l'appel de confirmation et... de changement de plan. Ils ne passeront pas la chercher à la maison, mais à l'entrée de La Plata. Mariela me dit qu'elle pourra nous poser en passant demain matin! Barbaro! Voila qui est réglé comme du papier à musique.
    Je retrouve donc maman dans la foulée, vers l'arrêt de bus. Elle est assez énervée -c'est relatif bien sûr-. Elle cherchait des cartes postales, oui oui, ici à La Plata, mais elle n'a pas trouvé. La ville n'est pas très touristique lui avais-je dit. Je regrette que nous ne nous soyons pas posé un tout petit peu plus à Caminito hier, car là bas il y avait largement de quoi envoyer à Fréjus tout entier. Je la rassure en lui disant qu'elle trouvera son bonheur à l'aéroport. Elle enverra tout ça depuis la France car elle n'a pas acheté de timbre, bien qu'étant passée à la poste!
    RAS le soir; des discussion, des bagages, du travail -un peu, soyons honnêtes une fois encore-.

    Martes 22: Lever tranquille ce matin, à 7h15 précises. Lever un peu trop tranquille finalement car si nous avions une heure de marge, ça n'est sans doute pas assez pour maman qui fini de petit-déjeuner dans la hâte. Le stress du départ et l'envie de rester encore un peu y sont sans doute aussi pour quelque chose, c'est plutôt logique.
    Nous n'attendons pas longtemps Mariela à la maison et partons pour LP, sur la calle 13, esq. 530 précisément (ça c'est juste pour faire le malin). La navette y arrive en avance mais attend un peu car elle doit prendre deux personnes ici. Finalement, avec encore un peu d'avance, la voila qui part, pleine. Je donne mes dernières consignes à maman qui arrivera à l'aéroport 2h30 avant le décollage et ça va être juste. Ca passe, mais il ne faut pas flâner. Je l'ai eu fait en 2h, mais avais failli rater le vol; j'avais dû dépasser une longue file (avec un seul 'l') pour m'en sortir.
    Maman partie, ma journée est alors rythmée entre travail, un peu de paperasse, et des nouvelles -de maman, de la famille-. De maman j'en suis ravi car tout s'est enchainé parfaitement, mais en effet ça a été un peu speed. Elle a même réussi à dépenser ses derniers pesos. Tant mieux car dans un an le papier journal aura plus de valeur -malheureusement pour la pays-. De la famille j'aurai préféré ne pas avoir de nouvelles. Du moins celles que j'ai reçues car elle ne sont pas très bonnes. A la maison ça va, mais sur Paris, ce n'est pas vraiment ça. Pour être franc, si, je voulais avoir des nouvelles, tout en les craignant.
    Je termine ma journée la tête sur un papier -encore-, en cours. Ca m'occupe -et je suis payé pour ça quand même-. Nous nous sommes aperçu hier que nous pouvons généraliser notre dernier résultat d'un cran supplémentaire, "gratuitement". En fait nous nous servons d'un résultat récent de... Martín. Je ne sais pas pourquoi cela ne nous a sauté à la figure hier seulement.
    Je fini ma journée en me vidant encore un peu la tête. Je cours comme un fou -et achève au passage le voisin, Valentin- et me mets sur le blog, puis sur mon cours de demain.

    Miércoles 23: Cours version 3 et fin. Ce matin je prends le temps et ne me lève que vers 8h00, pour quitter la maisons 45' plus tard... le ventre vide. Je me dis que je petit-déjeunerai à la cafet. Mais avant, j'aimerai avoir Jean-Marc par skype pour quelques discussions. In fine, pas de petit déjeuner du tout, pas de Jean-Marc non plus, mais pour ne pas être en reste j'affine la préparation du cours.
    Sur le cours, RAS, si ce n'est que le temps file vite. J'arrive à faire passer ce que je veux ceci étant, sans en dire trop -je l'espère-. En tous les cas, ceux qui y assistent ont l'air ravis et me remercient. Voila 6h bouclées sans que je ne m'en sois rendu compte. Le cours se termine par quelques buscuit et jus partagé tous ensemble. Bonne idée Mariela! Côté cours, se trame doucement l'idée que je le redonne l'an prochain, puisque j'ai dans l'idée de revenir faire un séjour ici... En tous les cas je n'imagine pas 2014 sans fouler le sol sud-américain: l'excuse est donc toute trouvée! Si j'avais besoin d'une excuse...
    Après un rapide repas -pas si rapide en fait-, j'enchaine les appels skype: maman, qui est bien arrivée, ma soeur -en fait des échanges écrits-, Jean-Marc, Géraldine. J'ai tout de même un peu de temps pour apporter les dernières retouches au poster de Rio, ainsi que de faire part d'une nouvelle série de corrections à Diego sur le sien (que je présenterai moi).
    Le soir, je file courir avec Valentin, que j'achève de nouveau -pourtant je me suis contenté d'un footing, à peine soutenu sur la fin-. Puis... il faut bien que je m'y mette et je m'y mets... Je commence à faire ma valise. Celle pour Rio d'abord, cela va de soi. Mais je commence à tout rassembler et fait la première des deux valises qui m'accompagneront en France. Ce n'est pas de gaité de coeur que je m'y attèle...
    C'est assez tard, sur fond de musique -il y a la fête je ne sais où- que j'avance un peu sur le blog. Sur fond de musique et de tempête car ça souffle bien fort. Le printemps arrive, mais par spasmes seulement!

    Jueves 24: La musique c'est sympa, mais jusqu'à 3h du matin passés ça le devient un peu moins. Je crois qu'il devait être 4h quand je me suis endormi et 5 quand un appel téléphonique me réveille. Mauvaise nouvelle. Je la craignais, mais elle tombe, là, comme la lame d'une guillotine. Autant dire que je ne me rendormirai pas vraiment et que je passe ensuite la journée comme un fantôme. Difficile de travailler; trop difficile; Je m'occupe des urgences, comme un pompier tentant d'éteindre un feu de carburant à mains nues, puis je rentre; tôt. J'appelle la famille et travaille; un peu. Je coure aussi; pas mal; ça me vide la tête; enfin je crois ou je m'en persuade. Demain je pars tôt et n'ai pas le temps de tergiverser.
    Le soir venu, un petit imprévu me maintient éveillé plus tard queplannifié -théoriquement-. Mariela dine avec des mamans de l'école de Matias et sa tante (de Mariela) qui devait le garder (Matias) ne peut pas (sa tante; vous suivez un peu?). C'est à la maison qu'il (Matias) l'attend (Mariela...), bien sagement (Matias; il faut tout vous détailler!). Matias est si sagement que je le crois endormi plusieurs fois.
    Il est finalement minuit quarante quand je me couche. Tout est prêt et demain le lever est à 6h. Autant dire que je tente de m'endormir vite.

    Viernes 25: La sonnerie du réveil est étrange ce matin, mais je ne cherche pas à comprendre et me lève d'un seul coup. Je ne dois pas trainer aujourd'hui. J'aimerai être dans le bus au plus tard à 7h, espérant arriver à l'aéroport vers 9h; ça me laisserait 2h25 avant le décollage.
    Je me presse donc pour me préparer et espère tenter un bref appel skype. Peine perdue, Géraldine n'est pas connectée. J'envoi juste quelques mots, et je règle en dernière minute quelques tâches liées à Grenoble -le fameux feu de carburant qui repart-. Et je file...
    En route je saisi le pourquoi de la sonnerie bizarre. Mon portable a subi une mise à jour hier -non voulue!- ce qui a saccagé mes réglages. On verra ça plus tard. Bref, arrivé sur le camino, je vois un bus me filer sous le nez, malgré mes grands gestes. Le suivant arrive 15' plus tard, mais je suis encore dans les temps. Il est d'une compagnie différente de celle que je prends usuellement. Plus cher, plus propre mais... les sièges sont non inclinables. Je dors quand même tout le trajet et c'est même le chauffeur qui me sort du brouillard arrivé à Retiro. Je ne tarde pas à prendre le taxi et arrive largement dans les temps à l'aéroport. L'enregistrement et les divers passages obligés s'enchainent sans soucis. L'attente peut commencer. Est-ce ne bonne chose? Je ne sais pas car, fatalement, je pense... Les impératifs et les urgences qui se succèdent ont finalement ça de bon qu'ils ne laissant pas le temps de respirer, ne laissent pas plus le temps de penser et cogiter sombrement. Enfin je crois.

     

    Casi

     

    La Plata

    Casi Casi

    Gonnet, un soir

    Casi

    Casi Casi

    Et un autre soir

    Casi Casi Casi

    Casi

    Un matin, en passant

    Casi Casi

    Quelques info, économiques et scientifiques

    Casi Casi Casi

    "¡Che, Boludo!"

    Casi

    Casi


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  • Sábado 19: Bon anniversaire mon grand! J'ai envoyé une carte virtuelle dès minuit passé... ici en Argentine, mais ce matin je tiens à te souhaiter de vive voix. Peine perdue car si dès le lever je veux tenter un appel skype, personne n'est connecté. Qu'à cela ne tienne, j'appellerai avant de partir sur la capitale où maman doit arriver vers 12h15. Je me prépare en vitesse et avant de partir je re-tente ma chance. Encore raté. Je dépose donc un nouveau petit message pour toi Coco. Peut-être que sur la capitale j'aurai plus de chance.
    C'est assez précipitamment que je quitte la maison, mais dans ma hâte j'ai oublié mon portable. Je préfère retourner le chercher car en cas de soucis c'est le seul moyen que j'ai de contacter maman. Bref, cela me fait perdre 30', et l'attente du bus s'étirant de 20' supplémentaires, je sais désormais que j'aurai environ 30' de retard. Je préviens... grâce au portable justement.
    De fait, le bus d'Iguazu est également en retard, de sorte que nous sommes parfaitement synchrones. Maman a essayé de me prévenir, mais... elle n'a plus de crédit. Je la trouve tout de même sans difficultés.
    Comme prévu, nous filons immédiatement sur Recoleta et je fais le guide pour l'occasion. Je commence à bien connaitre les lieux! Nous commençons donc par croiser les ambassades: de France, du Brésil, puis du Vatican. Maman n'a pas de chance car l'ambassade de France est en travaux et sa façade affublée d'échafaudages. Qu'à cela ne tienne, elle la prend tout de même en photo, pour la forme, ainsi que le portrait de Pierre de Coubertin et les anneaux olympiques. Nous pénétrons alors vraiment Recoleta, le Paris bonaerense. On s'y croirait vraiment à Paris. Arrivés sur la plaza Francia, nous traversons la fería, très dense aujourd'hui mais n'y trainons pas tout de suite. Nous allons manger dans ce qui est devenu mon repère ici, le club de la milanaise. Je remercie Martín pour m'avoir fait découvert ce lieu où on mange bien, dans tous les sens du terme. Nous y mangeons donc... une milanaise, sous l'oeil de quelques célébrités reposant presque en face, dans le père Lachaise porteño. La panse pleine, bien pleine, nous filons. Je tente par deux fois d'appeler Corenthin, sans succès. Lui aussi a tenté de m'avoir et m'a laissé un message vidéo. Nous sommes en opposition de phase et je le regrette.
    Nous partons donc explorer les trésors du quartier, en commençant par la faculté d'ingénierie. C'est un immense édifice ressemblant à une cathédrale, ou aux écoles anglo-saxones très anciennes. Mais nouveau coup de malchance pour maman, sa façade à elle aussi est en réfection. Contrairement à l'ambassade de France, elle dévoile quand même un de ses flancs, celui exposé au gazon et aux jolies filles qui se font teinter la peau sous le soleil printanier.
    Nous faisons le tour classique du coin: place Mitre avec l'ex président trônant sur son cheval, la bibliothèque nationale à l'architecture originale -mais pas franchement jolie-, la fleur (Floralis Generica), la faculté de droit, le musée des beaux arts, la fería plaza Francia, le cimetière et enfin la basilica del Pilar. Cela nous prend un certain temps car il s'agit aussi d'apprécier chacun des lieux.
    Devant la fleur, une fería (de matadero) bat son plein: stands divers et musique/danse du nord ouest argentin. Je trouve là le bonheur de Géraldine: des trousses andines superbes. Maman trouve ici un très joli maté qui se mariera parfaitement avec sa bombilla uruguayenne. Dans le cimetière aussi nous passons du temps: maman est très étonnée de la taille imposante de certaines sépultures; de vrai églises pour certaines. En effet! Nous finissons le tour du quartier par l'église où, une fois n'est pas coutume, je ne vois aucun panneau interdisant la photo. Je rattrape une partie de ma frustration (j'ai toujours vu cette église avec interdiction de photographier), mais raisonnablement. Nous traversons une dernière fois la féría, où maman achète une pièce découpée (la même que la mienne en fait), nous saluons la statue en hommage au militaire Alvera, croisons le palais de glace et plongeons sur Retiro.
    A deux pas de la place San Martín, nous faisons quand même un rapide crochet: maman était à 20m de la place quand elle est venue seule ici, et n'y est même pas montée! Avec la pénombre, nous n'y voyons plus grand chose, mais au moins aura-t-elle eu une petite idée de la place, de la vue plongeante sur Retiro et sur la torre monumentale. Le printemps débutant à peine, elle est loin d'être aussi en fleur qu'il y a une dizaine de mois. Elle était radieuse en novembre.
    Ca y est, c'est la fin de la journée. Maman est sur les rotules. Il est vrai que cela est intense, mais ce n'est pas tous les jours non plus qu'on vient ici. Enfin pour qui n'y vit pas. Demain, nous verrons ce que nous ferons, mais il faudrait quand même aller au micro-centre. C'est le minimum du minimum à voir!

    Domingo 20: Arg, il pleut depuis le milieu de la nuit. Pour la capitale c'est raté et alors que je me recouche, à demi endormi j'essaye d'élaborer un plan de rechange: on ira visiter lundi. Finalement, en me levant très tard, nous nous apercevons que le soleil force de plus en plus le passage, et nous décidons de tenter le paris.
    Il est un peu plus de midi quand nous posons nos souliers sur la 9 de julio. Le plan est classique: Obélisque, teatro Colón, tribunal, micro-centro (Casa Rosada, cabildo, cathédrale), Puerto Madero et la costanera sur, San Telmo, La Boca et Caminito. Je ne vous refais pas le descriptif de chacun de ces quartiers. Mais au nombre de photos prises par maman (toutes les minutes), je vous laisse imaginer combien ces lieux lui plaisent. Je pensais faire des sauts en subte, mais maman est ravie de marcher car elle découvre mieux la ville ainsi. Je tronque quand même quelques passages, en empruntant par exemple une des diagonales (la norte) pour rejoindre la maison de Cristina. La cathédrale, elle, nous la visitons et je profite moi aussi pour prendre quelques clichés, en particulier du mausolée du héros-libérateur, le général San Martín.    Autant vous dire que, sous son drapeau argentin, il est très bien surveillé.
    C'est en contrebas de la place de mai, sur la costanera, que nous mangeons un peu, face aux tours de verre. Nous remontons l'agréable ballade jusqu'au puente de la mujer où j'explique à maman le mécanisme particulier d'ouverture. Le pont ne bascule pas pour laisser passer les bateaux mais pivote sur un axe. Sa forme, elle, représente une danseuse de Tango, la jambe élancée en arrière du corps. Tout en élégance et raffinement.
    De la costanera nous rejoignons San Telmo, non sans mal car quelques excités jouent à la petite voiture: un circuit de karting -temporaire- nous barre la route.
    A San Telmo nous ne trainons pas trop. Mais il est difficile de marcher vite tant la foule est dense ici. Dimanche, avec le soleil (à présent), et qui plus est le día de la madre (fête des mère), les porteños sont de sortie. Si vous ajoutez les milliers de touristes, je vous laisse imaginer le monde. San Telmo donc... mon quartier chéri. Le vieux Buenos Aires. Celui des années 20, avec quelques ruelles pavées et ses antiquaires. On y trouve de tout ici. Comment vous décrire ce qui m'y plait. Tout et rien à la fois. L'impression d'être dans un film en noir et blanc, muet -c'est une image vu le bruit ambiant-. L'artiste aurait pu se tourner ici.
    Vu le temps qui file, nous prenons un taxi pour rejoindre caminito, dernier lieu que je veux faire voir à maman.
    Caminito, La Boca. Vous savez, ce quartier tellement pauvre que les habitants de quelques de ses ruelles avaient décidé de peindre les maisons de coloris très vifs. L'endroit est devenu avec le fil du temps un lieu touristique par excellence. Le quartier est immanquable en effet et maman est subjuguée par l'endroit. Il faut toutefois garder à l'esprit le côté sur-réaliste de caminito au milieu de ce qui est presque une villa misería. La Boca ne se limite pas à Caminito, malheureusement. La présence de plus de policiers (visibles et en civile) rappelle que le quartier n'est pas forcément le plus sûr de la capitale. Caminito est plutôt surveillé, mais s'en écarter trop, de manière visible et à la tombée de la nuit serait pas très prudent. Nous ne le faisons pas bien sûr.
    Il est déjà 18h20 quand nous quittons les lieux, après un détour inopportun au stade de la boca, la bombonera. J'espérais attraper un taxi là bas, mais c'était peine perdue. A la sortie de caminito ce n'est guère mieux et je m'en étonne. En fait, c'est l'effet du jour de la madre que nous ressentons. Les contrôles du taux d'alcoolémie étant très stricts -à juste titre-, beaucoup de chauffeurs ne prennent pas le volant et l'effet est immédiat: très peu de taxis et 30' d'attente.
    Nous arrivons à 20h légèrement passés, juste à temps pour rejoindre Daniela et Jorge avec qui nous dinons léger devant le match Mendoza - Boca. Je ne parlerai pas foot, pour ne froisser personne, et encore moins de l'ambiance délétère dans laquelle s'est finie la partie (pas chez Jorge, bien sûr, mais dans les tribunes, le stade, les vestiaires). 2-2. Ca, c'est le score final.
    Le week-end se fini sur cette dernière image, ma foi pas très glorieuse de l'Argentine. Heureusement le pays ne se limite pas à ça, loin de là.

     

    Buenos Aires express

     

    Ambassade de France, de profil à la 9 de julio

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    Recolta en couleurs

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    Face à la faculté d'ingénierie

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    Plaza Mitre, la maison d'Italie, la biliothèque nationale

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    Face à la fleur et à côté de la fac de droit: la fería "NOA"

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    Deux icones... et le pont face à la fac de droit

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    L'intérieur de la basilique del Pilar

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    Alvera, la fería de Recoleta, le palais de glace

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    L'ambassade du Vatican à la "tardecita"

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    Moderne...

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     L'obelisque - 9 de julio y Corrientes

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    El teatro Colón

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    El tribunal y el barrio San Nicolas

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    Sobre la diagonal norte

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    Plaza de Mayo - el cabildo

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    La catedral

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    El mausoleo a San Martín

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    La Casa Rosada

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    Puerto Madero

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    yendo a San Telmo

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    Mausoleo a Belgrano (calle Balcarce)

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    San Telmo

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    La Boca - caminito (estatua de Quiquela Martín)

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    La boca - al lado "seca"

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  • Martes 15: Toute bonne chose à une fin... La semaine de travail recommence. Et je dois dire que je sens la pression monter peu à peu au vu de tout ce qui me reste à faire, et du peu de temps qui me reste ici. Maman, loin de ces considérations, part ce soir pour Iguazu. Je mettrai à profit les journées seuls pour tout boucler, sans avoir l'impression de l'abandonner. C'est que quelques articles sont dans les tuyaux, une conférence arrive et mon cours également. A cela il m'avait fallu organiser un peu le séjour de maman à Iguazu (l'essentiel, le reste elle le managera elle) et il me faut finir d'organiser mon séjour brésilien (la partie conférence, et la partie loisirs aussi un minimum).
    Bref, relativement tôt je file vers la fac, pendant que maman, quand même pas mal fatiguée des 3 jours intenses que nous venons de faire -ou que je lui ai fait subir-, reste à la maison se reposer. Rendez-vous sur La Plata vers 15h-15h30. Son bus est à 17h, mais s'il faut faire un peu de change -euros contre pesos-, autant se donner une marge raisonnable. En ce qui me concerne, pas grand chose à dire: je travail, jusqu'au repas de midi que je prends avec Martín. C'est d'ailleurs avec lui que je fais du change in fine: tout le monde y gagne -en change et en temps-. L'après-midi est courte car je vais rejoindre maman sur le centre. Nous sommes dans les temps et prenons un long instant pour prendre un café avant de rejoindre le terminal. J'en profite pour "passer commande" d'un étui pour ranger le maté.
    Tout roule... sauf le bus visiblement. En effet, lorsque je demande au guichet de la compagnie le numéro du quai de départ, j'ai la surprise d'apprendre qu'il y a un petit changement et qu'il faudra prendre le bus annoncé... Rio Gallego! Celui pour la Patagnie, à l'exact opposé d'Iguazu! Il y aura, à la sortie de la ville (je me demande bien où), un changement de voiture... Ca sent la réorganisation tout ça.
    Bref, nous attendons patiemment l'heure, qui arrive, qui passe et qui trépasse! Pas de bus, alors que le temps coule irrémédiablement. Renseignement pris auprès d'autres passagers, il y aura du retard. On avait remarqué, merci. Pas plus d'information. Finalement, au bout d'une heure, le bus arrive. J'en ai pris des bus longue distance  ici, et je n'avais jamais vu cela. Bref, c'est bien le bus du sud qui arrive et se rempli de ses passagers en route vers la Patagonie. Les autres voyageurs, ceux qui vont à Posadas ou Iguazu, sont debout et avec les bagages avec eux... Heureusement maman voyage léger et avait prévu de garder ses affaires avec elle. Mais quand même. J'insiste, mais c'est bien la première fois que je vois ça! Je ne suis pas le seul visiblement...
    18h et quelques, le bus part enfin et je me rentre à la maison. Je ne pensais vraiment pas revenir si tard, mais je vais quand même courir un peu; cela me fait du bien. Je reste perturbé, espérant que le transbordage s'est bien passé... Avec mon cours à préparer, je me couche finalement bien tard. Toujours la même rengaine. Mais j'essaye de rester raisonnable et ne fais pas autre chose que la préparation de ce cours. La mise à jour du blog attendra.

    Miércoles 16: Je me lève assez tôt car Mariela me prend en passant. Comme la semaine passée j'apprécie les 2h de libre pour affiner la préparation de mon second cours. J'avoue que je suis encore un peu tendu, mais on verra bien comment il se déroulera.
    11h: cours épisode 2. C'est parti pour 2h de travail intense. Cette session est assez spéciale car j'y fais pas mal d'exercices. Quand je donne ce cours en Roumanie ce sont les élèves qui travaillent. Cette fois, le contexte ne s'y prête pas bien et je reste au charbon sur cette partie également. C'est aussi l'occasion de faire passer quelques notions avec les mains. Il s'agit pas mal d'exercices de "communication" (au sens traitement du signal). Ceux qui me connaissent -côté recherche- auront du mal à le croire, mais je vous assure que c'est vrai. Soyons honnête, cela reste basique bien sûr!
    Je passe le reste de la journée à des bricoles. Je m'occupe de ce qui est "organisationnel" car le cours m'a épuisé mine de rien. Informations prises -sans jeu de mots-, maman est bien arrivée; cela me rassure. Elle est surprise et impressionnée par la végétation de la province Misiones -en castillan-. J'ai déjà dû l'écrire: j'adore ces paysages!
    Le soir, je rentre assez tard et je renonce à courir. Maman m'appelle de toute façon dès que je suis à la maison -le hasard- et vide d'ailleurs son portable. Arg me voila obligé de le recharger par internet; elle ne s'en était pas rendue compte d'ailleurs et se demandait pourquoi ça a coupé... Elle est à peine de retour à l'hôtel en fait alors qu'il est bien tard! Heureusement elle a suivi mon conseil et a pris un taxi... J'espère en tous cas que sa discussion avec des français ayant de mauvaises surprises (à San Telmo que j'aime tant) l'ont convaincu de rester sinon paranoïaque, au moins en éveil -c'est suffisant-.
    Je travail tard, encore; trop -à mon goût-, encore! Mais presque tout est réglé: épreuves d'un article, article en cours avec les cordobèses, poster pour la conférence de Rio -conférence, j'insiste-. Il est 3h30! C'est indécent, je sais.

    Jueves 17: Le réveil est sans soucis... En rêve. 7h15 je décide de prolonger le sommeil, donc tout va bien. Mais avec le rappel toutes les 9' -je sais Gé, c'est pénible- je n'ai finalement plus de temps long de sommeil. A 9h30 je décide d'arrêter la plaisanterie et me lève l'oeil vitreux. L'appel du travail aura été plus fort et je file vers la fac de suite, sans déjeuner -mais habillé cela va de soi!-. Je petit-déjeune là bas, à la cafétéria où je cherche également le réseau qui me manque. Mais du coup, pour ne pas non plus prendre racine à la cafet, c'est dehors que je déjeune, avec Felipe. Nous profitons des rayons chaleureux du soleil qui nous enveloppent tout en douceur. La météo est agréable. Je rentre tôt à la maison, Mariela me posant au passage. J'y travaille, à la maison -il faut, et je n'ai pas de distraction de toutes façons-, et ce  jusqu'au soir, moment choisi pour faire tourner mes jambes. Je fini de me détruire... Pourquoi tant de souffrance? Je vous le demande.
    Ce soir, je prends enfin un peu de temps pour avancer sur le blog et soumets enfin le "papier cordobèse". J'avance vous voyez! J'avoue avoir espéré un peu plus d'aide sur cet article car je suis en particulier inquiet pour mon anglais qui n'a subit que très peu de corrections extérieurs (co-auteurs compris). Et je connais mon niveau anglais...
    Ce soir, je reçois aussi les nouvelles du jour de maman qui a visité le côté argentin des cataratas. Elle en a été éblouie, même si elle n'a pas réussi à tout explorer. Elle a vu le plus beau au moins. C'est assez magique comme spectacle, toute cette eau qui plonge de façon vertigineuse dans la gorge du diable -c'est le nom du clou du spectacle-. Iguazu-Niagara-Zambèse, voila les trois jeux de cascades sans doute les plus impressionnantes de puissance et de beauté du monde. Nous discutons pas trop non plus de tout ça, pour ne pas vider le portable, mais je prends le temps d'affine ma "commande" du rangement à maté.
    Tout roule donc... enfin presque car je suis bien malade, sans vraiment savoir pourquoi. Un peu de coca... en feuille, me remet d'aplomb. En feuille, oui; mais ce n'est pas de la drogue, sûr... Ils savaient ce qui soulage les incas (quechuas). Il est encore bien tard quand je m'endorts, mais cette fois je n'en suis pas entièrement coupable.

    Viernes 18: Le lever est carrément tardif aujourd'hui. Mais l'impact est moins important qu'hier car je travaille à la maison. Je gagne donc le temps du transport, ce qui n'est pas rien. C'est précisément ce temps que j'ai mis à profit pour dormir. Mariela ne va pas à la fac, et moins non plus pour le coup. Et du coup Martín reste lui aussi chez lui. Je dépile aujourd'hui. A fond. Ce qui est curieux quand on a de multiples tâches à finir et qu'on est presque au bout de chacune, la pression est intense au fur et à mesure que les jours passent (je me la mets en tous cas) car la hauteur de pile important. Mais un tout petit coup de collier et tout tombe comme un château de carte; cela donne l'impression de tout dépiler d'un coup un seul, d'avancer à une cadence incroyable. C'est une fausse impression bien sûr, car cela occulte le travail des jours précédents. Mais que cela fait du bien. On se contente de peu, que voulez vous. Et bien ce jour, c'est aujourd'hui: papier à soumettre? Réglé définitivement (confirmation reçue); papier avec Grenoble? Réglé. Papiers de mes diverses missions (conférence à Bariloche, travail à Córdoba)? Envoyés. Epreuves du papier accepté? corrigé et envoyées. Waouh! Mais bien sûr il m'en reste encore du travail. Je "buche" donc encore, mais l'esprit plus tranquille, jusque vers 19h. Je vais alors courir. 3j de suite, vous rendez-vous compte: le grand luxe!
    Maman, elle, a quitté Iguazu. J'en reçois la confirmation via un SMS, confirmant également que la commande du rangement a maté a été honorée. Super!  La semaine se finit donc agréablement, à tous points de vue.

     

    Le printemps revient...

    Subida de presión Subida de presión Subida de presión

    Subida de presión Subida de presión Subida de presión

    Cache cache avec le soleil - Gonnet

    Subida de presión Subida de presión Subida de presión

    Imitations

    Subida de presión Subida de presión Subida de presión

    La décompression - todo listo

    Subida de presión

    Léger...

    Subida de presión

    Ca se passe de commentaires...

    Subida de presión    Subida de presión


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  • Lunes 14: Nous sommes toujours en week-end, si. Ce lundi est en effet férié en Argentine; je ne me suis pas octroyé encore un jour de congé, rassurez vous! Il s'agit ici du jour de respect à la diversité culturelle. Il s'agit en fait initialement d'un jour posé en mémoire à l'arrivée de Rodrigo de Triana, sur ordre de Christophe Colon, sur les terres américaines. C'était le 12 octobre 1492 bien sûr, mais le 12 étant un samedi, il a été "translaté" au 14. Voila pour le motif de ce jour chomé...
    Pour la journée en elle-même, le lever est assez matinal car comme je le soulignais sur la page d'hier, nous avons un bus à prendre. Pas question de trainer. Dès le lever nous filons prendre le micro en direction du terminal. Nous l'attrapons assez vite et atterrissons tout aussi vite à tres cruces. Nous avons là un peu de temps, mais tâchons de ne pas le consumer bêtement. Nous profitons quand même un peu pour prendre quelques photos de la zone, en particulier de Jean-Paul II (en statue, il n'est pas revenu parmi nous), premier pape à être venu en Uruguay! Nous prenons également quelques clichés de... l'hôpital italien aperçu avant hier (mais de l'autre côté). Et le temps passe... Nous nous pressons un peu car voulons prendre de quoi petit-déjeuner. Ce que nous faisons en vitesse, car in fine, le temps d'avance nous l'avons tout consumé ou presque.
    8h30, ça y est, nous sommes dans le bus qui file presque aussitôt. A partir de cet instant, les paysages défilent deux heures et demi durant. Parait-il car pour moi ce sont deux heures et demi de sommeil que je m'offre. Maman préfère voir ce qui se passe dehors et charge sa carte photos... qu'elle a tenté de vider hier pour faire de la place!
    Il est 11h passé quand nous débarquons à Colonia, petite ville face à Buenos Aires. En face à 30km tout de même, l'embouchure étant moins large ici certes que les 150km à Montevideo, mais c'est suffisant pour ne pas voir l'Argentine amie-ennemie. Nous posons nos sacs à la consigne comme je l'avais imaginé et partons en ville. Enfin, je veux dire nous commençons par prendre de quoi grignoter -pour maman; moi j'ai assez petit-déjeuné-, et ensuite nous partons en ville.
    Trois ans après mon premier et seul passage, je retrouve Colonia telle quelle. Il faut dire que le vieux quartier n'a pas bougé ou presque depuis 250 ans. Au premier regard, il n'y a rien d'ancien car le coeur du barrio historico n'est pas collé aux terminaux (bus, bateau). Mais en moins de 10' nous atteignons la porte d'entrée et les anciens remparts de la ville. Nous entrons dans la machine à remonter le temps et partons 250 ans en arrière.
    Que dire de Colonia? Cette ville était âprement disputée entre espagnols et portugais, avant que ne soit édifiée Montevideo et que la ville soit finalement délaissée pas les deux colonisateurs. Si toute la ville n'est pas restée en l'état, le bas du quartier lui a très peu évolué. Nous foulons là 3 rues pavées ayant connus des millions de semelles: rien n'a bougé. J'explique à maman que Colonia, pour moi, c'est ça: la calle Suspiro et ses très vieilles demeures presque décrépites. Colonia possède de multiples maisons de style colonial, tout en couleur. Beaucoup ont été restaurées. Mais rien n'y fait, ce sont celles décrépites qui possèdent le plus de charme à mon goût. Je ne saurais expliquer pourquoi.
    Nous déambulons un bon moment dans le coeur du quartier et je vous rassure, je sais apprécier les charmes de ce quartier tout entier. Beauté coloniale, calme et sérénité est le triptyque décrivant parfaitement le barrio historico. Et vu de haut comment est-ce? Pour en avoir le coeur net, nous montons dans le phare, tout blanc et rouge, parfaitement restauré et entretenu. Maman ayant un peu le vertige ne monte pas jusqu'en haut, mais la vue à mi-hauteur est déjà jolie. De Colonia même, on ne voit guère que des toits, mais le Rio lui est superbe vu d'ici. Je tente vainement de voir l'Argentine, ma chère Argentine, mais point de terre à l'horizon. A défaut, je profite également d'un joli panorama sur l'église du quartier, ainsi que sur les ruines au pied même du phare (un ancien bastion).
    De retour à hauteur d'homme, la ballade continue au milieu des ruelles pavées. Veilles maison, restaurées ou pas, vieilles voitures encore en service ou pas, se succèdent. Quelques ruines (maison de l'ancien vice-roi par exemple) viennent compléter l'ensemble ma foi très harmonieux. La ballade est tranquille. Presque trop: voila maman à court de piles et nous cherchons anxieux un endroit où acquérir la fée électricité en tube, et finissons par trouver. Ouf. La ballade continue, mais c'est cette fois la carte photos qui est pleine. La séquence prendre-effacer-prendre-effacer-prendre a fini par converger... Nous nous écartons donc du centre historique pour retrouver l'artère principale de la ville et un marchand de photo. Mais mon instinct de preneur de photo restant intact, je zappe quand même ici où là quelques bâtiments de la ville, en particulier un édifice municipal qui me plait bien. Après voir marché 4 cuadras sur l'avenue, par miracle nous trouvons dans la boutique recherchée une carte compatible avec l'appareil de maman. Par miracle oui, car visiblement celles de l'appareil de maman sont devenues introuvables en France. Comme quoi, le matériel photo lui aussi a 250 ans ici. Bon, d'accord, j'exagère franchement là!
    Bref, chargés en pile et mémoire photo -pour maman; moi j'ai largement de quoi faire-, nous reprenons le cours de la visite. Toutefois, éloignés du quartier historique, je change le plan du jour. Du moins l'ordre du plan. Plutôt que de revenir bêtement sur nos pas pour finir d'explorer le vieux quartier, puis de prendre un bus pour aller vers les plages, nous inversons les deux visites. Nous prenons de suite le bus qui nous pose à la plaza de toros.
    Là, changement de décors. Plus de veilles maisons, mais au centre de ce qui pourrait être un large rond-point trône un énorme édifice pareil au Colisée de Rome. Toutes proportions gardées bien sûr. Il s'agit d'anciennes arènes, désormais fermées et aux spectacles, aux simples visites, et aux yeux des curieux que nous sommes. Le bâtiment tombe en ruine, ce qui est ma foi bien dommage. Il serait dangereux d'y pénétrer en tous les cas. Nous en faisons le tour, avant de plonger, c'est le terme, vers le Rio. Au passage, nous croisons un ancien terrain de polo, puis un hippodrome toujours en activité.
    Au bout de la rue, ce sont de larges plages de sable qui nous accueillent. Magnifiques. On se croirait franchement à la mer. Mais ici, pas de senteurs iodées et une salinité quasi nulle confirme bien que nous sommes au bord du fleuve. Nous remontons la plage tant que nous pouvons, appréciant le calme des lieux. Quelques arbres viennent embellir l'ensemble par quelques touches subtiles de vert, tandis que face à la baie nous apercevons le vieux quartier. Nous continuons à marcher sur le sable, la ballade étant franchement reposante et agréable malgré le soleil qui cogne assez fort. D'un coup ou presque, des gros blocs de roches nous empêchent d'aller plus loin: nous rejoignons ainsi la route qui borde Mr de La Plata pour y reprendre un bus.
    Nous finissons ce qui nous reste de l'après-midi d'abord en nous restaurant un peu, puis le long de l'eau, encore. Cette fois nous sommes coincé non pas entre route et rio, mais entre vieux quartier et rio. La ballade est agréable, mais, contrairement à ce que le quartier pourrait laisser croire, le temps n'est pas suspendu. Nous ne sommes pas au 18ème siècle mais bien le 14 octobre 2013, presque 18h. Nous accélérons le pas pour retrouver le terminal de bus -prendre nos affaire- puis celui du buquebus -prendre le bateau-.
    30' avant le départ est la limite d'enregistrement -théorique- et 30' avant le départ nous sommes dans le terminal. Ni une minute plus tôt, ni une plus tard. Nous sommes cependant loin d'être les derniers et in fine sommes moins pressés qu'à l'aller pour attraper le bateau. Cette fois, pas de classe business. Le navire est chargé au maximum et nous ne trouvons plus deux places cote-à-cote. Ce n'est pas bien grave car trouvons de la place à une rangée d'intervalle.
    Pour ce retour, c'est dans un bateau rapide que nous sommes et il ne nous faut que 15' pour traverser le fleuve... Non, nous ne sommes pas sur un engin révolutionnaire: la tromperie vient du changement de fuseau horaire. La traversée dure bien 1h15, temps que je mets à profit pour tenter de prendre quelques images du magnifique coucher de soleil sur le rio.
    19h15, nous voila à Buenos Aires, à la tombée de la nuit. De retour en Argentine. En filant sur Retiro, je prends quelques édifices de nuit: puerto madero a plus de charme avec la lumière tombante que de plein jour à mon goût. Les tours de verres s'illuminent quelque peu. Le contraste avec la vieille Colonia est saisissant: en 1h15 nous avons traversé 250 ans.
    Le week-end se termine ainsi, par l'achat de quoi manger, la perte d'un bus, l'attente du suivant près de 30', et une arrivée très tardive à la maison. Le week-end a été très intense et maman a décidé que demain elle se reposera... pendant que je travaillerai, moi. Son repos ne sera que temporaire car dès la fin de l'après-midi elle repart pour... Iguazu et ses cataratas. Mais ma foi, avec 17h de trajet elle pourra prolonger son repos.

     

    Hopital italiano en el barrio Tres Cruces

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Jean-Paul II

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Terminal de omnibus "tres cruces"

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento

    Colonia, un saut dans le passé

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Au bord du Rio

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Aux portes du barrio historico

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    El barrio historico

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    Calle Suspiro, la imagen de Colonia

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    El corazón del barrio (Casa Nacarello, faro, ruinas de bastiones...)

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Ruinas de la casa del virrey

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    todavía en el barrio historico

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Saliendo del barrio: calle General Flores

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Plaza de Toros

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Balneario Real de San Carlos

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento

    Regreso sobre la calle Gal Flores

    Colonia del Sacramento

    Muelle 1866 (calle de España)

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Paseo de San Gabriel

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Calle Suspiro

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    ¿Que miran?

    Colonia del Sacramento

    Chau Colonia

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento

    Buen regreso en Buenos Aires

    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento

    Colonia del Sacramento

    Buenos Aires (Puerto Madero) de noche

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    Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento Colonia del Sacramento


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  • Domingo 13: Dur dur ce matin. Mon corps n'est qu'une énorme douleur, rien de plus. Je ne suis pas le seul à me plaindre ceci dit. La nuit dans mon "petit" lit n'a pas été si réparatrice que ça. Mais à l'idée de battre le pavé à la recherche de petits trésors urbain je suis très vite sur pied. La douleur s'efface d'un coup: il devait y avoir un peu de psychologique dans tout ça. Ceci dit, nous ne nous pressons pas trop quand même, sachant que la journée va encore être longue. En tout état de cause, je la veux longue pour en profiter un maximum.
    Et la journée nous la commençons d'abord sur la plaza de la constitución pour y prendre un petit déjeuner. Tout est fermé sauf le McDo... Arg! Nous nous contentons d'y prendre croissants et café ou lait, ce qui est loin d'être un petit déjeuner de rêve donc... Le ventre plein, ou à peu près, nous quittons ces lieux pas bien typiques pour prendre un bus, direction le centre.
    C'est de la rue Narvaja , perpendiculaire à la 19 de julio, que nous descendons. Là, débute la fería, immense marché à ciel ouvert qui s'étend sur un carré de 6 par 6 cuadras environs (une cuadra doit faire à peu près 150m). Nous nous promenons un très très long moment au milieu des étals où on trouve de tout. Absolument de tout oui: des clous rouillés aux chaussettes, des pièces de monnaies aux tomates, des instruments de musique à la charcuterie, du fromage de chèvre aux vieilles cartes postales, des vieux disques vinyle aux maillots de foot. Bref, si vous cherchez quelque chose, vous aurez toutes les chances de le trouver ici. Enfin presque tout car point de martin pêcheur en peluche (j'ai regardé Eme!). C'est un marché, pas une boite magique... Dommage. J'y trouve quand même un maillot de foot de la celeste à bas prix (un non officiel bien sûr), et quelques pièces de monnaies anciennes.
    Arrivé au bout de cette foire, je me rends compte que nous ne sommes qu'à quelques cuadras du palacio legislativo. Je n'ai aucun mal à convaincre maman d'y faire un saut, bien au contraire. Et nous ne regrettons absolument pas d'avoir joué les prolongations lorsque nous nous trouvons en face du bâtiment, imposant. Qui plus est, aujourd'hui dimanche, le parvis est vide et il y a peu de circulation. Nous avons tout le loisir de prendre l'édifice en photo sans que l'un ou l'autre touriste n'ait la bonne idée de se faire mitrailler devant les colonnes, debout sur la statue, les doigts en V sous le drapeau, ou que sais-je encore. Le quartier étant sûr -au moins en apparence-, nous y restons un moment pour admirer toutes les facettes de ce cube géant de bien belle facture. Nous apercevons de là l'édifice moderne des télécommunications entrevu hier: sans nous en rendre compte nous n'étions pas bien loin d'ici. Mais l'objectif d'hier était la vieille ville et le centre, non ce point excentré.
    Et c'est à pied que nous redescendons le boulevard Lavalleja pour rejoindre la place Fabini, sur la 19 de julio. L'avenue n'a pas un grand intérêt, si ce n'est son dénivelé curieux: elle descend pour remonter, de sorte que le palacio d'un côté et la place de l'autre sont à même hauteur alors que l'avenue plonge quelque que soit l'extrémité par laquelle on l'entame. Vous ne me suivez pas? Peu importe... En passant nous découvrons également non loin l'ancienne gare où nous sommes passés... hier. Décidément.
    De la place Fabini, où nous étions hier, je me rends compte que le palacio legislativo est bien visible. Il faut savoir qu'il est au bout de la longue avenue, mais le sachant on l'aperçoit sans doute possible. Je m'apercevrais plus tard quand sans même le savoir je l'ai photographié hier.
    Nous n'avons pas prévu de refaire la visite du centre, même si le temps, gris jusque là, a décidé de s'embellir. Le soleil force les nuages à s'écarter, pointe le bout de ses rayons, puis s'impose franchement. Tant pis pour le centre, mais les fronts de mer -euh, de rio- n'en seront que plus beaux avec la luminosité et le ciel bleu. Nous prenons à manger à emporter et surtout le bus -qu'on ne mangera pas, lui-, direction le quartier Pocitos et ses ramblas -bords de fleuve et plages de sable-.
    Nous débarquons assez vite sur la rambla Perú, assez haut, de sorte que nous la longerons un peu vers l'est seulement, puis surtout vers l'ouest, revenant vers le centre ou presque.
    Nous passons le reste de l'après midi sur les rives du rio, à flâner, à admirer les plages de sable, à photographier les oiseaux ou les pêcheurs, à s'étonner de voir ici des parapentistes "à moteur", à saisir le contraste entre plage et ville aux tours de verre, à observer les habitants venus s'étaler sur le sable ou sur les zones herbeuses. C'est un paseo sympathique que nous achevons sur la plage de los Pocitos. Nous goutons un peu à l'eau du fleuve et observons le soleil décliner peu à peu. Nous n'avons pas droit à un feu d'artifice coloré, mais le spectacle est joli quand même. Seules les tours vitrées semblent s'enflammer, ce qui leur donne un certain charme il faut l'avouer.
    La nuit tombant, nous reprenons un bus pour le centre, et plus précisément la place independencia, à une petite cuadra de l'hôtel. Nous en profitons pour prendre quelques photos de nuit, mais j'avoue être tendu car il me faut être vigilant pour... deux. Maman n'a pas vu l'ivrogne traînant dans les parages et son appareil photo est un peu trop visible à mon goût. Mais pas de soucis, quelques mots un peu fermes et quelques pas nous éloignent de ce qui n'est sans doute pas un danger. Mais je préfère ne pas tester.
    La journée se fini presque là: retour à l'hôtel poser les affaires de valeur; re-sortie pour aller manger -et calmer un mendiant avec quelques pièces-; re-retour pour le repos du guerrier. Demain nous nous levons tôt: le collectif pour Colonia part à 8h30 et nous devons rejoindre le terminal qui n'est pas tout près d'ici. Nous irons en bus prendre... le bus.

     

     Ciudad vieja

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    Antigua fortificación

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    La feria, en el centro entre 19 de julio y Miguelete, y entre Piedra Alta y Fernandez Crespo

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    Palacio Legislativo

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    Bajando la avenidad Lavalleja

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    Regreso en la Plaza Fabini / 19 de julio

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    La rambla república del Perú

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    Le soleil!

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    Jusqu'aux dernières lueurs

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    Plaza independencia et teatro Solis de nuit

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    Montevideo (plan et vu du ciel): en brun le rio... 100km de large ici (plus grande embouchure du monde); Colonia fait face à Buenos Aires; Pointe ouest: ciudad vieja; A l'est de la pointe sud: les ramblas Perú...

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  • Sábado 12 - tarde: L'après-midi est déjà pas mal entamée en fait quand nous quittons la vieille ville. Nous passons symboliquement la porte Ciudadela pour retrouver la plaza independencia. De là, nous nous engageons sur une des artères principales de Montevideo: la 18 de Julio. Il s'agit en quelque sorte de la 9 de Julio bonaerense. Le 18 de juillet 1830 est en effet la date à laquelle a été scellée l'indépendance par la première constitution du pays. L'histoire a d'ailleurs été quelque peu joueuse car les indépendentistes de l'époques ont du lutter pour l'obtention de l'indépendance... des provinces unies du rio de La Plata, l'Uruguay étant alors dite "bande orientale". Si vous me suivez, l'Uruguay aurait donc dû être ni plus ni moins qu'une province... argentine alors que Artiga luttait pour l'indépendance. Mais chutttt il ne faut pas le dire trop fort. De fait, cette province coincée entre Argentine et Brésil a fait l'objet d'une lutte entre ces géants en devenir et a été annexée par le Brésil en 1821 (alors que l'Argentine était née depuis près de 5 ans). Mais la lutte a continué via le groupe des 33 orientaux conduit par Lavalleja et a finalement conduit à l'indépendance du pays (fin de la guerre en 1828, mais constitution 2 ans plus tard).
    Voila pour l'histoire en très bref. Vous verrez que nous la retrouvons logiquement imprimée dans la ville au travers des noms de rue et de places.
    Nous remontons donc la 18 de julio et découvrons une autre ville. Belle également, mais différente avec ses grands immeubles. Nous nous écartons parfois de la colonne vertébrale, mais seulement pour attraper ici ou là une église, une école ou un bâtiment universitaire. L'axe principal concentre presque tout, entre hôtels au style belle époque, édifices universitaires parfois semblables à des palais grecques, édifices judiciaires, théâtres...
    Après une courte marche, nous voila à un point de bifurcation entre la 18 de julio el la avenidad de la convención. Une statue en hommage au gaucho marque le lieu. Nous choisissons de rester sur la 18 de julio pour atteindre tout au bout l'obélisque.
    Les édifices continuent à se succéder: bibliothèque nationale, édifices universitaires, places et statues en hommages aux héros du pays, rencontre Einstein & Ferreira (politique Uruguayen)... En passant nous apercevons même une curiosité: une fontaine remplie de cadenas. Les amoureux viennent ici prêter serment en quelque sorte et le cadenas vient sceller leur serment à tout jamais. Nous apercevons également une porte de pierre rose, posée eu milieu d'un trottoir. Alors que je la prends en photo, maman n'y prête pas attention. Pas tout de suite. Ce drôle de monument est en fait la porte où est passée la première coupe du monde de foot, s'étant déroulée précisément ici en Uruguay en... 1930. Joli clin d'oeil à l'histoire, mais le choix n'était pas non plus fait par hasard. La France avait eu le courage de traverser l'océan en bateau pour y participer (au milieu de 16 équipes, dont 4 européennes). L'histoire retiendra que le vainqueur était... l'Uruguay face à... son frère ennemi l'Argentine. Encore un clin d'oeil à l'histoire. La France, elle, ne restera dans l'histoire que comme la nation à avoir marqué le tout premier but des coupes du monde.
    Bref, après ce moment d'histoire... footballistique, nous continuons à remonter l'avenue à bon pas. J'en connais une qui va avoir mal aux jambes... Le temps n'est pas superbe et j'en prends réellement conscience en observant une antenne la tête dans les nuages bien bas.
    Au bout de l'avenue, alternant bâtiments récents et architecture ancienne, nous voila comme à l'embouchure d'un fleuve: l'angle de vision s'ouvre d'un coup. Face à nous pointe vers le ciel un crayon rosâtre qui n'est ni plus ni moins que l'obélisque. Il n'a rien à voir avec l'immense obélisque de Buenos Aires, et encore moins avec le splendide de la place de la concorde à Paris. S'il est moins joli que le parisien (pardon "égyptien"! cela va de soi), il est quand même plus stylé que celui de Buenos Aires (mais là encore, chuuuuut). Contrairement à ces dernier, celui de Montevideo possède une fontaine dans laquelle il se trempe. Même si la nuit commence à pointer, nous apprécions l'ensemble. Face à lui nait un immense parc dans lequel se trouve le stade centenario. Celui-là même qui a connu la première coupe du monde. Mais il est tard et nous ne sommes pas tout près ni du stade, ni de l'hôtel... Plutôt que d'aller nous perdre dans le fond du parc, nous nous approchons d'un bâtiment sur ses flancs: il s'agit d'un hôpital italien. Non loin de là se dresse une croix et nous devinons même le terminal de bus: nous sommes en lisière du quartier "tres cruces".
    A force de trainer, il commence à se faire tard. Nous n'avons toujours pas pris possession de notre chambre d'hôtel et qui plus est maman est prise d'une envie pressante -moi aussi pour être honnête-. Nous remontons à toute vitesse l'avenue à la recherche frénétique d'un café. Nous nous posons finalement dans un... McDonald! Rassurez vous, je me contente d'un café pendant que nous visitons à tour de rôle l'étage.
    Soulagés, nous reprenons l'avenue et arrivons enfin à l'hôtel où nous prenons place dans la chambre. Enfin, pas tout à fait car si elle est bien placée, avec une vue exceptionnelle sur la vieille ville, elle n'a... qu'un lit double. J'avais pourtant demandé deux lits simples. Le patron m'explique que "double" est toujours avec un lit double et que sinon il est mentionné "twin". J'aurais dû être vigilant et je me confonds en excuse... tout comme le patron qui lui n'a pas lu la demande! Bref, on s'attribue chacun la faute :-) Mais tout cela s'arrange sans soucis: nous changeons de chambre et ils y ajoutent un lit en plus. Tant pis pour la belle vue, mais ça sera quand même mieux pour nous.
    Avec tout ça, nous n'avons pas mangé. Nous descendons déjà retirer de l'argent au distributeur tout proche. Je surveille tout de même du coin de l'oeil une bande de "loulous" qui ne nous ont pas vu pénétrer dans le distributeur, ni sortir. Bien m'en prend car ils nous hèlent pour nous demander l'heure (classique). Nous filons vers le restaurant à moins de 50m et je garde les yeux ouverts: ces jeunes hommes ont décidé de nous suivre. Sachant que nous pénétrerons vite à l'intérieur, je ne m'en inquiète pas plus que ça. C'est pour la jeune fille prenant le quartier en photo que je m'inquiète et de fait l'attention se reporte sur elle. Elle même ne se rend compte de rien, mais après avoir vidé mes poches (merci maman), j'embraye le pas de loin, au cas où. Elle arrive vite dans la zone avec du monde, hors du quartier. Fin de l'affaire. En tous les cas, j'espère que ce bout de scène aura réveillé l'état de vigilance de maman. Rien n'est moins sûr.
    Dans le restaurant, rien de spécial. Nous mangeons une bonne pizza bien copieuse. Le service, lui, est plutôt moyen. On aurait dit qu'on les ennuie plus qu'autre chose. Dommage... De toute façons nous ne trainons pas ici et allons vite nous coucher. L'un comme l'autre sommes explosés. C'est le terme consacré. On pourra dire que nous avons usé nos souliers aujourd'hui!

     

     El palacio Salvo

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

     Plaza independencia

    Montevideo - centro Montevideo - centro

    Bajando la calle 18 de julio

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro

    Plaza del Entrevero

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Plaza de Cagancha - poder judicial, columna de la paz, ateneo de Montevideo, palacio Piria

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro

    18 de julio no 1296 - ¿palacio sin nombre?

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

     Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro  Montevideo - centro

     Monumento al gaucho

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    La feria del libro/palacio municipal y una torre moderna

    Montevideo - centro Montevideo - centro

    Puerta donde pasó la primera copa del mundo - 1930

     Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

     Plaza de los 33

    Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Encuentro entre Albert Einstein y el Wilson Ferreira (politico Uruguayo)

    Montevideo - centro

    Biblioteca nacional

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Universidad de la republica

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    En dirección del barrio 3 cruces

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    El obelisco

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro

    Hospital italiano

    Montevideo - centro Montevideo - centro

    Parque del obelisco

    Montevideo - centro Montevideo - centro

    Regresando a la ciudad vieja por la 18 de julio

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro

    Montevideo - centro

    Ciudadela y al hotel

    Montevideo - centro Montevideo - centro Montevideo - centro


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  • Sábado 12, mañana: 7h donc, bonjour Montevideo! D'entrée une inquiétude me traverse la tête: pressé par le temps et les cellules en éveil permanent pour tant de choses, je n'ai même pas pris le temps de regarder le taux de change. Je m'étais mis en tête de retirer de l'argent au distributeur automatique, mais combien prendre? Un rapide regard sur les prix des bus et des cafés me donne une idée du cout de la vie locale, mais le soulagement vient de la présence d'un bureau de change dans le terminal de bus même. Les calculs seront simples: pour maman, 1 euros = 30 pesos uruguayen et pour moi 1 pesos argentin vaut environ 2,5 pesos uruguayen... C'est fou la vitesse à laquelle on s'adapte à une monnaie quand même. Un peu de change et nous sommes parés pour envahir la ville. Pas tout à fait car nous prenons le temps de petit déjeuner, et pendant que maman fini de se brûler le gosier avec son lait trop chaud je vais acheter les billets de bus pour Colonia pour lundi. Je ne m'en étais pas encore occupé.
    Tout est en ordre cette fois et en un coup de bus nous rejoignons la vieille ville. C'est là que nous passerons la journée; c'est la que se trouve notre hôtel; c'est la qu'est née la ville; c'est là qu'il nous faudra être le plus vigilant...
    Avant même de poser nos sacs, nous sommes en mode touriste. Nous débarquons en effet sur une des places de la ville, la place independencia. Là, quelques édifices encerclent un parvis de larges dalles. Le plus impressionnant de ces géants est sans conteste le palacio Salvo. De palais il n'est pas vraiment question car si son architecture est imposante et superbe, le bâtiment n'abrite ni plus ni moins que des appartements. A ses côtés se trouve un édifice un peu moins imposant, avec ses rangées de colonnes à la grecque, le palacio Estévez. Dans l'ensemble plutôt ancien et à l'architecture plutôt travaillée, un énorme bloc de béton et de verre tranche singulièrement: il s'agit d'un édifice présidentiel, la torre ejecutiva. De profil, le contraste torre ejecutiva - palacio Salvo est saisissant. Enfin, au centre des pavés trône Artiga, un des héros de l'indépendance du pays, fier sur son cheval.
    Le tour de la place effectué, nous nous dirigeons vers une petite porte -la ciudadela- marquant l'entrée de la vieille ville. Mais vu d'où nous sommes, la porte n'est pas spécialement belle et nous la boudons pour aller plutôt en périphérie, face au théâtre Solis. Encore un bâtiment à l'architecture rappelant les palais grecques; si si, ici, en Amérique du sud. C'est de là que nous entrons dans la ciudad vieja. J'ai l'impression de pénétrer dans le quartier bonaerense de San Telmo, les antiquaires en moins. Nous apercevons alors la porte Ciudadela que nous avons eu tort de bouder car vue depuis l'intérieur du quartier elle ne manque pas de charme, bien au contraire.
    Cette fois, nous posons nos affaires à l'hôtel tout proche. La chambre nous la prendrons plus tard car il est encore trop tôt, mais cela ne va pas nous priver du tour du quartier en attendant. Nous voila donc en mode touriste complet. Et nous en usons de ce mode, visitant le quartier dans ses moindres recoins. Si les couleurs sont quelques peu passées et triste, les bâtiments en général en bien mauvais état, la vieille ville regorge de trésors architecturaux. Comme dit maman, "on ne sait pas où donner de la tête". L'espace d'un instant je m'imagine les lieux entièrement préservés. Le quartier devait agréable à vivre il y a un siècle. Peut-être était-ce même un quartier chic comme l'avait été San Telmo justement. Les mises en garde sur le peu de sureté de nuit confirme que les temps d'insouciances sont passés ici. En attendant, c'est presque en mode rafale que nous attrapons tout ce qui passe à portée d'objectif. Est-ce bien raisonnable? Moi, j'ai de la place; maman beaucoup moins...
    Par endroit, des travaux de façade laissent penser que, peut-être, ce quartier sera réhabilité. Sur la plaza constitución par exemple le cabildo fuit nos regards, caché qu'il est par une bâche soustrayant l'opération lifting aux yeux des regards inquisiteurs. La cathédrale, elle, veut bien s'offrir à nous, même si quelques arbres empêchent nos réflexes de la prendre en entier. Pour l'heure elle est fermée et nous continuons donc notre chemin -après avoir pris un rapide café et éliminé un surplus de liquide-.
    Nous descendons alors vers le rio de La Plata, au hasard. Le quartier est en fait une pointe engoncée dans le rio, et est donc entouré au 3/4 par le fleuve. Vu les odeurs iodées, la limite fleuve/océan ne doit pas être loin...
    Là où nous tombons, les bords du fleuves se refusent à nous, barrés que nous sommes par des entrepôts du port. Nous marchons tout de même un peu, curieux de voir de plus prêt une tour moderne aperçue de loin -une tour des télécommunications-. C'est par un hasard complet que nous tombons sur une ancienne gare à l'architecture superbe, ou du moins qui le serait avec un tout petit peu de chirurgie esthétique. Si la gare est sympa, le quartier ne l'est pas vraiment. Qui plus est, il est désert, ce qui augmente instinctivement mon niveau de vigilance. Je commence à connaître le continent et avoir les réflexes adaptés -j'espère-. Pour être franc, je dois même dire que je le multiplie par deux car maman n'est pas forcément consciente du danger potentiel. De danger il n'y a pas si on garde les yeux ouverts, mais encore faut-il voir par exemple les sans abris dormir au pied du bâtiment par exemple... Cela n'enlève toutefois rien à l'admiration presque sans limite que j'ai pour ce continent. Et côté sécurité l'Uruguay est de bien loin le plus sûr. Mais précautions ne sont jamais inutiles.
    Nous ne traînons pas ici et revenons vers le coeur du quartier, là où un peu plus de vie l'anime, même si de week-end on est loin de l'effervescence d'un jour de semaine. Nous croisons en route une banque imposante, une église charmante qui lui fait face, une place -Zabala- avec son musée des beaux arts, et je passe les belles maisons -sans couleur en général-.
    Cette fois c'est de l'autre côté du "sommet" que nous plongeons, atteignant la plaza España et las ramblas Gran Bretaña puis Francia -côte à côte... quel mauvais goût!-.
    Nous longeons ici les bords du fleuve ressemblant bien plus à un front de mer il faut bien le dire. La ballade est agréable, mais arrivés de nouveau vers des entrepôts nous pénétrons à nouveau le centre du quartier, pour rejoindre le port. Là se dresse la douane et l'arrivée du buquebus (il est possible de venir en bateau depuis Buenos Aires, mais il y a peu de navettes). Ici, point de front de mer, mais un alignement de petits édifices, dont le musée du carnaval, mais surtout le marché du vieux port.
    C'est là que nous pénétrons pour y manger un brin. Il s'agit en effet d'un marché couvert me faisant un peu penser à cemui de San Telmo... encore. La différence est qu'il y a ici plus de restaurants que de puestos de fruits, légumes, textiles, antiquités. Peu importe car le plan était justement de manger ici. Maman se régale dans ce bâtiment faisant penser à une vieille gare -ce qu'il était peut-être en fait-, d'un bife de Lomo. Elle se délecte de la viande sudam. Pour ma part, un peu "chauvin" par rapport à la viande argentine, et surtout en manque de poisson, je me jette sur un plat de crevettes cuisinées avec du riz. Divin! Je ne vois pas d'autre mot.
    Une heure plus tard, un peu lourds il faut le dire, nous remontons une fois encore vers le centre de la vieille ville. Nous avons décidé d'aller faire un saut vers le centre. La prise de chambre attendra encore un peu. En passant nous en profitons pour visiter la cathédrale, bien jolie. Enfin nous clôturons le paseo a la ciudad vieja ni plus ni moins qu'en gênant le tournage d'un film -involontairement cela va de soi-.

     

                                               A l'entrée de la vielle ville - Plaza independencia                                      (el palacio Salvo, el palacio Estévez, la torre ejecutiva (moderna))

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    El teatro Solis

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    Montevideo - vieja ciudad

    Ingresando en la ciudad vieja - puerta ciudadela, museo torre Garcia

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    Montevideo - vieja ciudad

    Plaza constitución - edificios viejos, museo Gurvich, catedral metropolitana

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    La catedral metropolitana

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    Bajando en dirección de la rambla 25 de agosto 1825

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    La embajada de Francia

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    El palacio Salvo (de lejos)

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    yendo a la rambla - puerto y  vieja estacion de tren

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    Montevideo - vieja ciudad Montevideo - vieja ciudad Montevideo - vieja ciudad

    Montevideo - vieja ciudad

    Regresando en el "corazon" del barrio

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     Montevideo - vieja ciudad Montevideo - vieja ciudad

    Banco república del Uruguay

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    Yendo en la plaza Zabala

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    Palacio Tarango - mueso de bellas artes

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    Plaza Zabala

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    Iglesia San Fransicso

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    El centro del barrio (con la casa de la policia)

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    Plaza España - Rambla Gran Bretaña

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    Rambla Francia - Plaza Guruyú

    Montevideo - vieja ciudad

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    Montevideo - vieja ciudad

    Haciendo una pelicula...

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    Rambla 25 de agosto de 1825 - puerto, aduana, mercado del puerto

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    Unas calles al medio del barrio

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    Montevideo - vieja ciudad

    Centro cultural España

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    Montevideo - vieja ciudad

    Saliendo de la ciudad vieja por la puerta ciudadela

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  • Viernes 11 - Sábado 12: Tout petit retour en arrière et le départ de Buenos Aires. Comme je le racontais, nous sommes partis vers 20h45 de la maison, au pas de course il faut bien le dire. Nous avons de la marge, 3h en tout pour atteindre l'embarcadère, mais  je préfère arriver tôt et manger sur place plutôt que de risquer de rater le bateau. Il est 21h quand nous atteignons l'arrêt de bus et nous n'attendons pas beaucoup plus de 10 minutes quand un micro en direction de Retiro se présente. C'est parfait, nous aurons 1h30 pour manger une fois arrivés; Ou plutôt 1h car nous devons être au check'in 30' avant le départ (hors marge de sécurité). Mais patatras, le bus en question ne va pas à Retiro et nous sommes bon pour attendre encore un peu, voire beaucoup car nous croyons voir le bus de Retiro nous filer sous le nez: il serait passé alors que nous interrogions le chauffeur du premier. L'affaire se complique un peu et je jure comme un charretier... Heureusement je ne fulmine pas longtemps car le bus que nous avons vu filer n'était sans doute pas celui pour Retiro: le bon, le voila en effet qui arrive. Me voila soulagé.
    Un peu plus d'une heure et demi plus tard, Retiro tout éclairé se présente à nous. Nous décidons de chercher à manger, mais de ne pas rester sur place. Je préfère garder la marge de sécurité que nous avons. Nous tardons toutefois à filer, pris dans une discussion avec les patrons du "puesto" où nous achetons notre pitance. Tous les deux; je ne vais pas (pas toujours) accabler maman. La fille avec qui je discute un moment est déjà allé 4 fois en France et bien que très sympa, j'avoue que je suis un peu tendu car ce n'est pas le meilleur moment pour discuter. Nous finissons par nous extirper des lieux et partons à grandes enjambées vers le terminal du buquebus. Mine de rien, la marge s'est sensiblement réduite.
    Nous avons 45' pour faire le check'in, mais ça traine franchement: loi de Murphy oblige, nous avons pris la file avec un couple ayant des soucis de papiers et leur enregistrement traine et traine encore. In fine, enregistrement fait, service de migración passé -nous sortons du pays et entrons déjà administrativement en Uruguay-, puis rayons X, nous n'avons pas même le temps de manger dans la salle d'attente; nous embarquons directement.
    Il est minuit à présent, nous voila samedi. Sur le bateau, maman me surprend en me demandant si nous avons le temps de manger à présent. Je lui réponds que nous avons désormais 3h devant nous: elle ne s'est pas rendue compte que nous étions déjà dans le bateau. Quand je le lui signale explicitement, je vois ses yeux s'écarquiller comme ceux d'un enfant découvrant un parc de jeux. "C'est mieux que dans A380 dis donc!". Il est vrai qu'un paquebot de la taille de celui que nous prenons a de quoi impressionner. Je l'étais la première fois que je l'ai pris, il y a de cela 3 ans et demi à présent. C'est à se demander comment ça flotte ce truc là. Cerise sur le gâteau, faute de place quand j'ai pris les billets, nous sommes en classe "business"; le grand luxe!
    L'effet de surprise et sensation passé, nous nous installons et mangeons. Enfin. Histoire de ne pas dormir, je prends un café juste après. Plus sérieusement, le café me sert de digestif -sans alcool-: je suis tellement épuisé que même en intraveineuse la caféine n'aurait aucun effet sur moi. De fait, je m'endors bien vite, même si je vois maman sombrer avant moi.
    La traversée est longue car nous avons pris un bateau lent, mais 3h pour dormir cela fait court malgré tout. Il est 4h et quelques -changement de fuseau horaire inclus-, et nous voila sur le sol Uruguayen, à Colonia pour être précis. De là nous prenons immédiatement un bus qui, en 3h et quelques, nous posera à Montevideo. Je prolonge ma nuit dans celui-ci, mais maman semble plus décidée à garder un oeil sur le paysage qui défile.
    Il est tout juste 7h, nous voila à Montevideo. Le week-end, le vrai, celui de visites, commence vraiment.

     

     L'entrée dans le paquebot - buquebus

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    Montevideo - vieja ciudad Montevideo - vieja ciudad

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    Puerto Madero, Buenos Aires, de noche, desde el barco

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    La llegada en Colonia y saliendo por Montevideo

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  • Lunes 7: Ca y est, me voila (à moitié) frais et dispo à La Plata. Il n'est pas encore 8h et une journée nouvelle s'ouvre devant moi. Un dernier petit désagrément, sans conséquence, ponctue le trajet. J'ai en effet perdu mon coussin cette nuit et le garçon de bus me le réclame, l'air suspicieux. J'avais envie de lui demander ce que je pouvais bien faire d'un bout de mousse ridicule de 15 x10 x 5cm, mais je me contente de lui dire qu'il est tombé cette nuit et que je ne l'ai jamais retrouvé. Fin de l'affaire. Au delà de la suspicion, c'est le ton froid et sec que j'ai trouvé quelque peu désagréable. Il a été ainsi tout le trajet, avec tout le monde -pas de jaloux-.
    8h donc, et pas question de trainer: je rejoins directement la fac, à pied. Sur place, je me décharge du poids des affaires -au sens propre- et je vais me toiletter un peu, à l'ancienne -il n'y a pas de douche ici- et à l'eau froide. Ca réveille; la journée peut commencer. Et elle commence par divers appels skype, pas tous prévus. Bref la matinée passe sans que je ne puisse beaucoup travailler. Je discute quand même un peu avec Martín, de retour de Grenade. Nous parlons de son séjour, côté labo mais pas seulement. J'ai même le plaisir de recevoir une série de timbres Picasso et une pièce de 2 euros à l'effigie de la Mesquita de Córdoba -Andalousie-. C'est un sacré plaisir!
    Nous déjeunons ensuite longuement, car si Martín est rentré jeudi sur la capitale, il n'a repris le chemin de la fac qu'aujourd'hui. Il y a plein de choses à raconter. Le reste de l'après midi est peu fructueux pour moi: je passe pas mal de temps à dépiler un certain nombre de tâches annexes et sans grand intérêt. Quand on part 3 semaines, on laisse forcément des choses en vrac. Vous connaissez tous ça non? Je ne quitte le labo que vers 20h, Mariela nous posant moi et mes bagages.
    Ce soir, j'ai prévu de travailler sur le premier des 3 cours que je vais donner ici. Je veux le faire avec soin, d'autant qu'un nombre important de personnes s'y est inscrit. Près du double des prévisions de Mariela, qui a dû changer la réservation de salle pour le coup.  A la maison, ça file vite: repas -ce qui traine; des pâtes-, une virée chez Jorge et Daniela -longue-, prise d'information de Rosario -de maman-, des sauvegardes et classifications de photos, et il est presque 2h quand je me couche. Sans avoir pu vraiment travailler le cours. Je suis incorrigible...

    Martes 8: Lever pas trop tard ce matin car Mariela me prend sur le chemin de la fac. J'ai les yeux qui piquent, mais une bonne douche adoucit tout ça. Pas de petit déjeuner car il ne me reste rien à la maison. Je pars malgré tout enthousiaste car il fait un temps radieux dehors. J'ai prévu de travailler un peu sur le papier soumis depuis Córdoba pour passer de la version "archives ouvertes" à une soumission journal. Ca ira vite, même si au milieu de matinée un appel skype me coupe dans mon élan. Il était prévu, donc je ne vais pas non plus m'en plaindre.
    Le travail sur le papier me prendra finalement plus de temps que prévu, d'autant que je reçois un mail paniqué, puis un autre plus posé, me demandant quelques ajouts sur l'article. Nous avons oublié de citer quelqu'un qui s'en est offusqué... Bon, une des citations est pertinente, mais ma foi...
    Travail donc, mais je prends toutefois le temps de réserver mes vols pour Rio car les jours filent et il ne faudrait pas que je me retrouve le bec dans l'eau. Et contrairement aux apparences, il s'agit aussi de travail: j'y vais quand même pour une conférence. Il y a pire comme endroit, je vous le concède...
    Je quitte le labo un peu plus tard que prévu, mais j'ai quand même le temps de courir, puis de préparer sereinement mon cours de demain, avant l'arrivée de maman vers 23h15. Le plan est de la chercher à l'arrêt et d'aller de suite me coucher.
    C'est le plan, mais depuis qu'elle a quitté Córdoba je suis inquiet. Maman n'est pas forcément la personne la mieux organisée du monde et j'ai partagé mes inquiétudes avec Martín. L'appel "inconnu" que je reçois vers 18h30 confirme mes craintes. Coincé dans le bus, je ne peux répondre, mais je rappelle une fois que j'ai plus d'espace, c'est à dire sorti du bus. Maman a... raté son micro à Rosario. "Sabía que iba a pasar y... pasó". C'est la manière qui me surprend. Elle était bien à l'heure mais n'ayant pas regardé son billet elle attendait une autre compagnie. La voila dans un bus jusqu'à la capitale. J'explique à maman comment venir de Retiro à Gonnet et je pars me défouler un peu.
    Je ne courre que 40' car même si je les effectuent rapidement (j'enquille une dizaine de kilomètres), je me convaincs bien vite qu'il me vaut mieux prendre le micro pour la chercher à la capitale. Ce n'est pas forcément difficile de se manier de Retiro à l'arrêt de bus, mais nous n'avons pas tous le même GPS intégré et les abords du terminal de bus ne sont pas forcément comparables aux quartiers résidentiels de Neuilly...
    Bref, le plan est sérieusement perturbé et après une douche express, et l'impression des transparents de cours, je prends le chemin de la capitale. C'est dans le bus, à moitié dans le noir, que je prépare mon intervention de demain. Je n'ai pas d'autre option. J'ai 1h30 pour cela. Puis, j'attends le micro de Rosario et une fois arrivé nous filons vite pour ne pas risque perdre le prochain bus pour La Plata. In fine il est 1h30 quand je me couche, près de 2h après l'horaire prévu, et avec le cours à moitié préparé. Ca va être du sport.

    Miércoles 9: 7h15... autant vous dire que je n'ai pas aimé la musique de mon portable. Elle est sympa, mais elle sonne la fin du repos du guerrier. Je tire comme je peux la nuit, mais il faut bien que je me lève. Mariela me cherchera à 8h15 et je commence à regretter un peu de ne pas avoir pris le bus car mon cours n'est qu'à 11h. Je ne regrette pas longtemps car il me faudra le travailler et 2h ne seront pas de trop.
    Lever express donc, habillage express et petit-déjeuner... pas de petit-déjeuner. Il n'y a rien à la maison de toutes façons. Maman se lève avec moi car elle doit m'accompagner jusqu'à l'angle de la rue. Mariela a le double des clés de la maison et je les récupère ce matin. Maman ne se sent pas d'aller à Buenos Aires aujourd'hui et je lui explique -très attentivement- comment aller à La Plata et quoi visiter au centre. Pour le retour, nous nous donnons rendez-vous à 18h près de la fac. Je sais au moins qu'elle ne se trompera pas ou ne prendra pas un bus pour je en sais où.
    Je petit-déjeune finalement à la cafétéria d'ondotologie et prépare 2h durant mon cours. Je suis un peu tendu figurez vous. Vers 11h, il me faut y aller...
    Les 2 heures de cours se déroulent finalement sans encombres -me semble-t-il-. Je n'ai en tout cas pas vu le temps passer et je suis content d'avoir respecté le timing imaginé. Ce n'est pas si évident car si c'est un cours rodé, je le donne en Roumanie et en anglais (après l'avoir fait en français). Mais en castillan, avec transparents en anglais, j'ai innové.
    L'après-midi passe en volant. Je travaille un peu sur le papier, mais surtout passe un temps fou à faire de l'administratif: pour ma conf a Rio (pas préparée...); pour la venue de Mariela à Grenoble (un formulaire à remplir par le directeur... enfin par moi pour le directeur...); pour celle de Martín qui est à présent confirmée mais à organiser; pour éventuellement passer en co-tutelle la thèse de Diego (Córdoba-Grenoble).
    18h, déjà, je file en courant chercher maman qui m'attend face au collège national. Un ultra rapide tour dans le labo (pas pour la visite), puis nous filons vers le centre. Avant de rentrer je veux voir ce qui se vend comme portable basique: je ne veux pas passer des heures à tout déconfigurer sur mon portable pour rien. Nous trouvons un jouet en plastique, "libre", à quelques centaines de pesos (une quarantaine d'euros) qui fera l'affaire. J'y mets ma puce et tout roule. Ou plutôt tout sonne. Retour à la maison à présent, l'oeil inquiet sur le ciel. Et l'inquiétude se confirme vite car la pluie nous accompagne jusqu'à l'arrêt, où... je vois un bus nous filer sous le nez. Pas de chance. 15' plus tard, c'est sous une pluie battante que nous sautons -au sens propre- dans le suivant. A Gonnet, c'est l'orage et le déluge qui s'abat. Il me faut passer chercher le linge posé hier et c'est détrempé que j'arrive à la laverie. Le mode sêchage n'existe malheureusement que pour le longe... Maman prolonge le retour en achetant dans la superette du coin quelques bricoles mais nous finissons par arriver à la maison. Lessivé par la pluie. Je renonce à courir à présent car il est 20h passé...
    Je passe la soirée à régler -ou tenter de régler- le week-end prévu en Uruguay, mon estancia à Rio pour la conférence, et diverses autres tâches du même style. Je travaille aussi. Un peu. Assez en tous les cas pour me coucher à... tard quoi. Etonnant non?

    Jueves 10: Déjà... Je m'offre un peu de sursis ce matin et ne pars que vers 9h15. Avant de me poser dans mon nid sans fenêtre je m'occuper d'acheter les billets de bateau & bus pour l'Uruguay. J'ai de la chance car je prends les dernières places du trajet retour. Au labo, je réserve l'hôtel et... là aussi j'ai la dernière chambre. Je flâne alors un peu sur mes courriers car il me reste peu de temps avant ma réunion skype avec Grenoble.
    In fine la réunion est annulée car les partenaires (et financeurs) bretons sont coincés sur ce bout de terre du bout du monde (pardon Eric). Un grève des contrôleurs aériens les garde à l'écart du monde; de la France; bref de Grenoble. Pour le coup je me mets au travail, presque sans interruption jusqu'à mon départ, tôt. Je passe chercher une carte de Montevideo et ai prévu de passer à l'école des loulous. Sur ce dernier point, c'est raté car si je passe bien, je tombe nez à nez avec... une porte. Je me suis tout bonnement trompé d'heure de sortie. Bêtement je me suis calé sur des horaires 8-12h, 13h30-17h30, mais il n'y a qu'une heure de pause entre le tour du matin et celui de l'après-midi. Je verrai demain.
    Pour le reste, je travaille. A la maison, mais je travaille. Je ne dis pas que je suis efficace, soyons francs. Puis, je vais courir... bref une fin de journée normale quoi. Pas de quoi écrire des romans. Après courir et surtout après que maman se soit couchée, je travaille pas mal en fait... avec toujours les mêmes conséquences :-)

    Viernes 11: Fin de semaine ou presque. Je pars relativement tard car le lit me garde prisonnier une heure de plus que prévu, mais je fini par m'en libérer. De force. Je n'arrive qu'un peu avant 10h sur La Plata, mais je commence par chercher des billets de bus pour maman qui va à Iguazu en micro finalement. A la fac, je prends encore un peu de temps pour lui réserver l'hôtel cette fois.
    Tout réglé, je regarde vaguement où me loger moi avant et après ma conf à Rio, mais je décide de me mettre au travail avant d'avoir réservé quoique ce soit. Je n'en manque pas, de travail... Mais ma concentration ne dure pas car avec Martín nous commençons a nous organiser pour sa venue sur Grenoble. La matinée y passe, mais cette fois des dates sont figées, avec flexibilité si jamais le labo trouve des vols moins chers que ce que nous avons trouvé.
    Je me mets au travail un peu plus sérieusement dans l'après-midi, mais comme elle doit être courte, c'est sur le poster pour Rio que je me concentre. Peu avant de partir, en relevant mes mails, j'ai la désagréable surprise d'apprendre que je dois signer ma feuille de mission (Bariloche, Córdoba) et joindre les justificatifs aujourd'hui. Ca va être dur depuis ici... ce que j'explique par retour de mail. Je dois m'en occuper dans le week-end et envoyer tout cela par courrier car l'exercice 2013 va être clos bientôt... Je vais devoir prier pour que tout arrive dans les temps, voire que tout arrive tout court!
    Je pars vers 15h15, avec Mariela. Ce n'était pas prévu, mais elle doit rentrer chez elle temporairement et me laisse à un arrêt de bus situé à quelques cuadras de là où je m'arrête quand je passe par le camino Belgrano. Dans le micro j'ai la bonne surprise de croiser Amalia, sa tante (de Mariela, pas de Belgrano), avec qui je discute jusqu'à ce qu'elle (sa tante) arrive à son arrêt. A la maison, un skype de prise de nouvelles de la maison gièroise, un tour à l'école argentine pour saluer tout le monde (et remettre les quelques présents), puis je file courir. Mes habitudes à la répu sont modifiées car j'y vais à pied avec maman, et cours pendant qu'elle s'y promène.
    De retour, j'ai peu de temps pour me doucher et finir de boucler le sac, mais nous sommes dans les temps. Il est 20h45 et le week-end commence...

     

    Un soir, à Gonnet

     

    Un matin, à Gonnet

    La Plata: l'intérieur du colegio nacional (je passe devant quotidiennement...) et la fac

    Une après midi, à Gonnet: retour du printemps

    Bienvenudo a casa Bienvenudo a casa

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    Bienvenudo a casa Bienvenudo a casa

     

    La (le) physique à l'honneur

    Bienvenudo a casa  Bienvenudo a casa

    Bienvenudo a casaBienvenudo a casa Bienvenudo a casa

    Bienvenudo a casa Bienvenudo a casa

    Humour (?)

    Bienvenudo a casa Bienvenudo a casa


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  • Domingo 6: J'ai beau être habitué à présent, je ne me fais pas aux nuits courtes. J'étire un peu la nuit pendant la douche de maman, mais c'est plus symbolique qu'autre chose. Je prends alors la place dans la salle de bain mais la presse préalablement pour qu'elle déjeune avant de partir, et surtout qu'elle fasse appeler un taxi avant de déjeuner. Je la rejoins vite en bas, et la presse, encore, car rapidement le taxi se présente. Bref, nous n'avons pas le temps de discuter déraisonnablement, mais je sais et sens que sa nuit n'a été pas bien bonne. Je lui dit quand même de profiter au maximum de Rosario qui vaut la visite. Je sais qu'elle espère trouver la bas des informations sur sa famille, mais je lui dit que ce ne doit pas être une obsession pour qu'elle évite la déception en cas d'échec et surtout qu'elle profite de la ville. Elle est chargée d'histoire cette vile, ne serait-ce que parce que c'est là que Belgrano a dessiné le drapeau argentin. C'est aussi la ville natale de Che Gueverra. La costanera, le long du Parana, est une chouette visite. On peut aussi faire le tour de ses iles en bateau.
    Pour ma part, une fois maman partie, je reçois un appel skype de Géraldine qui est visiblement horrifiée de me voir en piteux état (je cite) et m'ordonne presque de me recoucher. Moi qui veux faire de la marche, le site étant à deux heure de route de Córdoba, je ne me vois pas perdre 2h... que je finis quand même par perdre car mon corps me le commande.
    Il est presque 10h quand je sors du coma et je prends immédiatement le chemin du départ. Je fais un dernier tour d'hôtel pour vérifier que rien ne traine -les dons ça suffira pour le moment-. Tout était réglé hier, je me contente de laisser les bagages en consigne à l'hôtel et je file sur le terminal de minibus. Le micro pour la quebrada part à... 11h. Je commence a regretter ma séance de rattrapage de sommeil car je viens de perdre pas moins de 3h, mais c'est fait c'est fait comme on dit. L'autre point d'inquiétude est que le bus va plus exactement à Mina Claverola, plus loin que mon point de chute. Il me lâchera en passant, ce qui ne pose pas de soucis... à l'aller. Car pas moyen de prendre de billet retour: il me faudra héler les bus qui passent et espérant qu'ils ne sont pas pleins. Là est mon inquiétude. Mais comme je suis quelque peu inconscient, je prends le risque de me retrouvé coincé au milieu de la sierra.
    11h et quelques le bus quitte enfin le terminal, puis Córdoba, pour 2h de route jusqu'à la quebrada (et peu plus jusqu'à Mina Claverola). Contrairement à mes prévisions, je ne dors pas, non pas tant pour ne pas rater l'arrêt "la pampilla", point de départ de ma rando, que pour admirer la sierra cordobèse. Le chauffeur me préviendra de l'arrêt, donc je pourrais dormir tranquillement. Mais la sierra est si belle, malgré la sécheresse qui sévit, que je reste coi quoi. A un des arrêts sur la route, je crois même voir un condor. Il ne s'agit en fait que d'un banal rapace, mais aux dimensions pas si banales elles. Quelle beauté. Pas aussi sauvage que ce que j'ai pu voir, mais encore une série de paysages bien différents de ceux vus jusque là. L'Argentine est décidément bien riche et incroyablement variée.
    Après 2h de trajet et quelques donc, me voila enfin à la pampilla. Du bord de la route s'échappe un sentier plongeant sur l'entrée du parc national, puis serpente au milieu de nulle part. La sierra est belle ici. Belle et sauvage. Je suis sur les sommets de ce cordon appelé -si je ne me trompe pas- altas cumbres, ce qui veux dire "hauts sommets". Hauts pour Córdoba bien sûr, car nous ne sommes pas dans les Andes. J'admire, mais garde en tête l'équation simple : il est 13h10, je quitte Córdoba vers 21h50, il y a 2h de route et donc pour avoir le temps de chercher mes affaires je ne dois pas avoir un bus plus tard que 18h30 avec la marge en cas de bouchons. Si je considère que l'aller jusqu'au premier panorama -balcon nord- dure 2h20 (depuis la route) et si je veux me poser un peu, euh, ça me fais combien de pause ça? Pas grand chose? Bon, je décide alors de ne pas trainer en route.
    Je marche comme un forcené, ce qui ne m'empêche pas de remplir encore et encore ma carte SD de clichés de paysages ou d'oiseaux. Comment rester de marbre devant ces courts sur pattes au ventre rouge vif? Comment ne pas être impressionné devant les géants volants? Bref, in fine, j'arrive au balcon en à peine plus d'une heure. Pourtant je vous assure qu'avec les photos prises en passant je n'ai pas non plus couru.
    Le balcon... quelle impression! Quebrada signifie vallée étroite si vous vous rappelez. Et pour être étroite, elle l'est. Profonde aussi. Très profonde. Ici, dans ces zones escarpés, les condors trouvent de parfaits refuges pour venir nicher. Et c'est au dessus de ces gorges impressionnantes que les oisillons apprennent à dominer le vide, avant de se lancer à pleines ailes à plusieurs centaines de mètres sur fond de cette vallée majestueuse. Je reste là presque trois quarts d'heure à savourer la rencontre magique avec les rois des Andes. Nous n'y sommes pas, dans les Andes, mais la magie est là elle. Les oiseaux restent néanmoins à une distance respectable des perturbateurs que nous sommes. Et des perturbations il y a. Par malchance je suis tombé sur une famille assez importante avec quelques enfants si bruyants que j'ai un peu de mal à savourer pleinement le calme des lieux. Les adultes ne le sont pas moins, bruyants. C'est aussi une des conséquences de mon départ tardif...
    Ce n'est pas le bruit qui me fait quitter les lieux, mais il ne faudrait pas que je rate le bus. il me faut rompre le charme. Pour faire bien, je compte arriver sur la route pour 17h pour être sûr de voir passer assez de bus, espérant que l'un ne sera pas plein.
    Cette fois, je prends peu de photos, mais je ne peux m'empêcher de voir toutes sortes de formes dans les roches. Il me faut néanmoins moins d'une heure pour atteindre le bord de l'asphalte. Et là, l'attente commence. Une heure durant sans voir l'ombre d'un bus qui s'arrête. Deux passent, mais l'un est plein et l'autre m'ignore malgré mes larges gestes. L'heure tournant je me résous à faire du stop, sachant qu'il me faudra sans doute renouveler l'opération plusieurs fois car trouver quelqu'un me posant à Córdoba est mission presque impossible. Au bout de longues minutes j'ai la chance de voir un 4x4 s'arrêter. Un couple argentino (lui) - brésilien (elle) avec leur fils me prennent. Ils habitent sur Villa Carlos Paz et se proposent de m'y poser. Je serai plus près de Córdoba, et pour le coup je leur dit que je prendrai un micro là bas.
    Ce n'est pas moins d'une heure qui sépare la quebrada de Villa Carlos Paz. Une heure durant laquelle nous discutons très longuement, Janice -l'épouse brésilienne- étant très bavarde, le fils Jeremy parlant pas mal aussi. Un retour vraiment très sympathique sur Villa Carlos Paz. J4ai eu deux fois de la chance: que quelqu'un me prenne, et une famille extrêmement sympathique de surcroîts. Avec Daniel, l'époux, nous échangeons nos mails. A voir si nous garderons contact.
    Je quitte finalement V. Carlos Paz vers 19h et arrive largement dans les délais à Córdoba. J'avais encore un peu de marge, mais si je suis joueur, il y a des limites. Si si... Le week-end s'achève dans le terminal de bus que je rejoins après avoir envoyé quelques mails -en lien avec le portable de maman, à Daniel qui m'a déjà écrit, à maman qui est bien arrivée à Rosario-. Ce sont à présent 10h de bus qui vont ponctuer mon éloignement de La Plata.

     

     Las altas cumbres

    Quebrada del Condorito Quebrada del Condorito Quebrada del Condorito

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    Rapace

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    En quittant La Pampilla

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    Quebrada del Condorito

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    Et encore des rapaces

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    Oiseaux

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    Quebrada del Condorito

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    Vue sur la vallée et vers Villa Carlos Paz

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    Depuis le balcon nord

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    Oiseaux en tous genres et... Condores!

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    Quebrada del Condorito

    En voila les condors

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    Sur la route du retour

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    Quebrada del Condorito

    Pardon de vous interrompre; je voudrais passer

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  • Sábado 5: Le plan du jour est simple: lever tôt pour aller à la réserve General San Martín où travaille Oscar. Les samedis matins les guardaparques font visiter la réserve avec diverses activités au programme, dont l'observation d'oiseaux. Après la visite, on passera un moment avec eux puis nous nous baladerons dans Córdoba selon le déroulement de la journée.
    Revenons déjà au commencement... Coucher tard et... non, raté: lever tard. Enfin par tard j'entends plus tard que dicté par le plan. Nous nous levons vers 8h45 et le temps de déjeuner il est plus de 9h30 quand nous nous extrayons de l'hôtel. Pour le coup je suis partiellement responsable car mes yeux m'ont imposé un rab de sommeil. Sur le chemin de l'arrêt de bus, le temps de prendre quelques photos en passant, un saut en micro, puis en taxi, nous arrivons à 10h30 passés au parc.
    Nous découvrons là un vrai poumon dans la ville. Ca devrait être un poumon en tout cas, car en l'absence de pluie depuis près de 3 mois, c'est un espace bien sec que nous découvrons. Si on ajoute à cela qu'un immense incendie a sévi très récemment, je vous laisse deviner le décor aride et brulé par endroit qui nous fait face. Néanmoins, la nature semble vouloir renaître au plus vite et un nombre important d'arbres s'est battu contre les flammes. Par endroit nous en voyons les cicatrices sous forme de troncs carbonisés. L'herbe, elle, a bien repoussée, mais avec le sec c'est plus de la paille que de l'herbe qui recouvre le sol. Cela donne l'impression que nous sommes non pas au centre de l'Argentine, mais plutôt dans la savane africaine. Au fond, la sierra se dresse fièrement elle.
    Dans le parc, nous nous promenons seul un petit moment car en arrivant un peu tard nous avons raté le départ du groupe allé observer les oiseaux. Un des guardaparque nous a amené en véhicule au tout début du sentier rejoignant la cime d'une petite butte, d'où nous avons entamé la montée. Une fois au "mangrullo", observatoire surélevé, tout en haut, ne trouvant pas le groupe, je passe un petit appel à Oscar qui... nous attend en bas. Mauvaise coordination. Ce n'est pas bien grave: nous effectuons un demi-tour et arrivé sur le début de la sente nous le rencontrons.
    En bas, à l'entrée du parc, un groupe de bénévoles s'affaire sérieusement. Ils sont en train de mettre en pot un nombre important de semences d'arbres divers du parc. Comme je le laissais entendre, un incendie important a ravagé le secteur, entre autres, il y a quelques semaines, et c'est une opération replantage qui s'amorce. D'abord en pot, avant que les petits plans ne soient introduits sur le site un fois en état de grandir sans risques de se faire grignoter. Au même endroit, nous découvrons également un petit échantillon de la faune locale: des tortues mais surtout des rapaces. Il s'agit d'animaux blessés qui seront relâchés une fois en état de retrouver leur terrain de chasse, ainsi que de jeunes vautours tombés de leur nid et devenues des proies faciles. Un des rapaces ne sera pas ré-introduit car trop blessé et trop habitué à l'homme. Les tortues elles... ben no comment. Ce n'est pas pour les mineurs.
    En début d'après midi, quand les derniers bénévoles quittent les lieux, avec Oscar et Graciela nous allons nous promener le long du rio Suquia où nous observons quelques oiseaux, comme diverses variétés de canards allant nicher dans les arbres, des perroquets, des oiseaux pêcheurs (pas des Martin Eme!)...
    Le temps s'envolant comme ce groupe de palomas, nous quittons finalement ce petit poumon urbain et allons manger chez Oscar et Graciela. Nous avons acheté de quoi grignoter en passant -lomito et empanadas-.
    Nous restons in fine toute l'après-midi chez eux à discuter, et voyons arriver tour à tour Viviana, leur fille, puis Ariel, leur fils, avec sa femme et ses fils. L'ambiance est tellement sympa que le soir arrive sans crier gare et que... nous restons manger un asado avec eux. "23h vous serez rentrés" promet Oscar. C'était sans compte le bavardage qui repousse les limites du temps. Il est minuit passé quand nous arrivons à l'hôtel, après avoir très chaleureusement salué les uns et les autres. C'est difficile de les quitter, surtout pour maman. Pour ma part, je leur donne rendez-vous en 2014, peut être avec "Coquito" (nrld: Coco).
    Nous discutons un peu avec le personnel de l'hôtel, puis je sors chercher quelques pesos pour compléter la somme requise pour le paiement de l'hôtel. Il est tard et maman partant tôt (son bus est à 8h) et voulant moi-même partir tôt pour marcher, il ne faut pas trainer non plus car il est 1h du matin déjà! Tout roule mais c'est la qu'un grain de sable vient perturber la machine. Maman a perdu son portable. Sacs vidés, fouillés dans les moindres recoins, et de même pour la chambre d'hôtel. Pas de doute il est perdu. Il a dû tomber du sac et nous faisons le tour des possibles: ville (peu probable), bus (improbable), taxi (bien possible), voiture du guardaparque (possible), réserve (possible), maison d'Oscar (peu probable). J'envoi un SMS et un mail à Oscar pour l'interroger, au cas où. Pas possible de l'appeler vu l'heure. Ce qui m'inquiète n'est pas tant le portable, qui a une valeur toute relative, mais le risque de voir la consommation grimper. Je m'affaire donc pour voir comment procéder en urgence pour suspendre l'abonnement. Ce n'est pas une mince affaire car maman ne connait pas ses identifiants pour se connecter sur SFR (elle ne l'a jamais fait!) et elle n'a pas trace de facture dans ses mails, ce qui nous aiderait (mails free, car les SFR, elle ne les lis pas, forcément sans identifiants). Je fini pas trouver un numéro pour appeler et en quelques touches j'arrive à suspendre. Ca c'est fait.
    Bref, il est 3h quand enfin les lumières sont éteintes. La nuit va être courte, et sans doute mauvaise... pour l'un comme pour l'autre. Mais demain, pas de grasse matinée permise, en tout cas pour maman.

     

     La Cañada

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    Vers le palais de justice et la municipalité

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     La réserve urbaine General San Martín

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    Couple de loras

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    En soin...

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     Semage

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    Canard, lora

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    Rio Suquía

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    et ses oiseaux

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    Le stade Mario Kempes

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    En famille

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  • Martes 1 de octubre: Malgré mes bonnes intentions je ne me suis levé qu'à 8h car j'ai fait un peu de résistance. Mes yeux ont refusé obstinément de s'ouvrir malgré la pâle lueur filtrant des rideaux. Pour rattraper un peu le temps perdu, je me douche très rapidement (c'est possible Coco) et je déjeune tout aussi rapidement (ça c'est pas bien Coco). Je file presque en courant sur la FaMAF (Fac de Math, Astro et "Física"). Je retrouve mes réflexes cordobèses pourtant pas si rodés: je monte au radar sur le campus et seul un choc entre deux voitures me réveille. Pas de casse autre que de la tôle. La routine. Sur la fac, Diego est déjà là et m'attend patiemment à l'entrée. C'est lui qui a les clés du bureau que j'investis: ce n'est rien d'autre que celui de Walter qui a une petite table vide. Qu'il a vidé devrais-je dire car visiblement il est aussi organisé que moi concernant l'empilement de papiers et autres livres. Je vois quand même Walter en coup de vent entre son cours et sa réunion.
    Nous passons la matinée avec Diego à discuter. De mes paseos, un peu, et du travail, surtout. Peu après 13, Walter arrive Tristan un autre collègue cordobèse nous rejoignant également pour aller manger un brin. L'après midi n'est guère plus passionnante pour un blog: du travail quoi.
    Vers 17h30 je quitte la fac, Walter et Diego étant partis depuis un moment. J'avais prévu d'acheter les billets de bus pour quitter Córdoba, mais sans le passeport de maman je ne peux prendre les siens. Je n'en prends aucun par conséquent. Je ferai ça demain, au calme, d'autant que c'est un peu compliqué puisque maman va directement sur Rosario avant de me rejoindre à La Plata, tandis que je vais moi-même directement à La Plata. En effet, je trouvais idiot qu'elle fasse 10h de bus avec moi, puis l'aller-retour pour Rosario (11h de bus en plus) au lieu de faire 6h, puis 5h de bus (11h... en tout). Rosario est presque sur l'axe Córdoba - La Plata, en plein milieu. Maman avait envisagé de faire l'aller-retour depuis Córdoba mais le problème est parfaitement symétrique...
    Je rentre directement à l'hôtel mais ne trouve personne. Je ne m'en inquiète pas car maman est partie seule à Alta Gracia comme je le lui ai conseillé (explications à l'appui). Mais visiblement elle est partie bien tard... Maman quoi... J'en ai profité pour faire tourner un peu mes cannes et de retour, toujours personne! Ce n'est que vers 20h15 que j'ai vu apparaître une française dans l'hôtel! Contrairement aux prévisions, elle n'ira donc pas dormir chez Oscar car il est trop tard à présent. Elle ira demain en bus. Un repas rapide -selon les points de vue- et retour à l'hôtel pas bien tôt. Du travail, le blog et listo.

    Miércoles 2: Je vous l'ai déjà écrit maintes fois, mais comme (trop) souvent, je me suis couché tard et levé tôt. Normal... Une fois encore je me presse et petit déjeune rapidement (mais correctement Coco!). A la fac je commence par relever les mails car je ne l'ai pas fait en partant. A tort car le réseau est lent... quand il fonctionne. J'ai l'impression de voir les bits d'information transiter dans le câble tellement c'est lent. Je renonce à quoi que ce soit en lien avec internet, ce qui me contrarie plus concernant des papiers que je cherche à charger. Je file alors rapidement acheter les fameux billets de bus -la FaMAF finance le mien!-, et nous nous mettons au travail une fois que je reviens. J'y raconte en quelques (nombreux) mots ce que nous faisons à La Plata, dessins de cube à l'appui. L'après-midi par contre nous travaillons séparément: demain nous ferons un point, puis Walter nous présentera un certain nombre d'idées sur des mesures de complexité.
    Je pars pas bien tôt et de retour à l'hôtel je commence à dépiler les tonnes de mail (sans mentir près de 30 en attente), puis je vais courir. 2 jours de suite, vous vous rendez compte! Voila 15j que ça ne m'étais plus arrivé. Je savoure, même si c'est pas forcément agréable de rejoindre le parc à travers la ville.
    En rentrant, à presque 20h toujours pas de flots de paroles françaises à l'hôtel. Maman a dû prendre le bus pour aller chez Oscar en fin de matinée, mais elle devait être de retour dans l'aprés-midi. Vers 21h la voila enfin. Je suis rassuré car je n'aime quand même pas trop la savoir je ne sais où de nuit. On n'est pas à Détroit, mais pas non plus chez les bisounours. Bref, je descends rapidement saluer Oscar et Graciela que je n'ai pas encore vus! Un plaisir, même si c'est sur le perron de l'hôtel. Ils sont garé juste devant et même si cela ne gène pas la circulation il y a tout de même quelques énervés... comme partout.
    Discutions, douche et il est déjà 22h30 quand nous sortons manger. Fatalement nous sommes de retour à presque minuit et je me contente de dépiler quelques mails. Je renonce à travailler.

    Jueves 3: Je ne vous refait pas le coup du couché tard... pour ne pas donner l'impression que l'âge s'abat sur moi et que je radote. Bon, ok, je radote, si, mais soyez cléments.  Allez, je fais une petite variante car... je ne me leva pas si tôt que ça. Walter et Diego ont cours ce matin et du coup je n'arrive à la fac que tard. 10h passés. Mais je me mets de suite au travail, que nous poursuivons de concert après le repas. Aujourd'hui c'est surtout Walter qui travaille : il nous présente un travail déjà ancien sur des mesures de complexité. Très intéressant, à tel point qu'il ne finit pas, pris par le temps et retardé par les milles questions qui surgissent. A finir demain donc. De son côté maman va sur Jesus Maria; une estancia jésuite où nous sommes allé en famille avec Mariela (voir page correspondante). Quoiqu'il en soit, même si je sais qu'il n'y aura personne à l'hôtel, je ne rentre pas exagérément tard. Et devinez quoi? Je vais courir! 3 jours de suite! Le nirvana. Le revers de la médaille est que nous avons prévu de soumettre demain le papier en cours d'écriture et il faut que je finisse. Je commence dès mon retour du parc, mais suis un peu inquiet car la nuit tombe. Il ne faut pas être paranoïaque, mais maman n'a pas forcément conscience de la prudence à tenir: il y a une fausse impression de sécurité et si le danger n'est pas permanent, un touriste doit quand même avoir un oeil qui traine; elle peut difficilement passer pour une autochtone qui plus est (moi pas plus...). Elle rentre assez tard en fin de compte et le temps de discuter et daller manger, nous changeons déjà de jour. Mais il faut faire ce qui est à faire et... il est 4h quand je fini et me couche. Quelques perturbations m'empêchent de dormir jusque vers 5h... Ca va être dur demain!

    Viernes 4: ... et je vous laisse deviner le drôle d'effet de la sonnerie du réveil ce matin. Mais à 9h j'ai rendez-vous à la FaMAF pour terminer la présentation d'hier. Tristan a cours à 10h et nous ne pouvons repousser. J'arrive dans les délais à la fac, mais pas forcément prêt à passer une journée intense. Un maté me remet sur pied et finalement je suis réceptif ce matin. La discussion est intéressante, ça aide forcément. La présentation de Walter d'abord, puis la discussion avec Diego m'occupent bien. L'après-midi nous continuons à travailler chacun de son côté -et même chez lui concernant Diego et Tristan-. La bonne nouvelle est que peu avant que Walter ne parte, nous soumettons le papier en fin d'écriture sur ArXiv (archives ouvertes). Nous nous donnons quelques jours de plus pour une dernière lecture attentive et je soumettrai à une revue une fois revenu à La Plata.
    Le départ n'est pas si tardif de la fac, mais l'arrivé pas si précoce à l'hôtel. Je passe chercher des alfajores pour Walter dans une fabrique artisanale excellente. J'en profite également pour prendre des yemas, mon pécher mignon. Un fois à l'hôtel je renonce à courir car il n'est pas hyper tôt et nous sommes invités chez Walter à manger.
    Nous partons presque dès le retour de maman et arrivons chez Sylvia et Walter pile à l'heure (plus pico). Le fils de Sylvia est là aussi, ainsi que celui de Walter que je ne connais pas, lui. Nous mangeons super bien ce soir, une viande au four (cola de cuadril) avec patates au four, après une salade et avant un bout de glace. Nous discutons un long, très long, très très long moment. La soirée est  très sympa, comme toujours avec Walter (et Sylvia). Mais il faut être raisonnable et nous ne le sommes pas tant car nous partons à seulement minuit 30. Bref pour le coucher tôt c'est raté et nous accordons sur le fait que nous irons au parque San Martín plus tard que prévu demain matin. L'heure est au coucher à présent.

     

    Accueil sur le campus...

    Au travail! Au travail!

     Au travail! Au travail! Au travail!

    Quelques édifices

    Au travail! Au travail! Au travail!

    Au travail!

    LaFaMAF

    Au travail! Au travail!

    Au travail! Au travail! Au travail!

    Messages...

    Au travail! Au travail!

    Au travail!

    Córdoba paseando de día...

    Au travail!

    Au travail! Au travail! Au travail! 

    Au travail! Au travail!

    Au travail! Au travail! Au travail!

    Au travail! Au travail!

     Au travail!   Au travail!

    Au travail!

    y de noche (Teatro, patio Olmos)

    Au travail! Au travail! Au travail!

    Au travail! Au travail!

    Au travail! Au travail! Au travail!


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  • Lunes 30: Dernier jour du week-end. Si si, du week-end. J'ai la chance d'être à Córdoba, car c'est ici qu'il est férié ce lundi. Pas ailleurs. Le revers de la médaille est qu'un jour de travail avec mon doctorant saute. Avec deux doctorants même, mais ce matin je ne le sais pas encore.
    J'avais prévu un lever tôt, mais il fallait quand même réparer les abus: trop de nuits courtes se sont accumulées. Nous nous levons tout de même vers 8h30 et descendons petit-déjeuner vers 9h30. Cette fois nous trainons moins et je vais me renseigner auprès de l'accueil sur les visites des estancias jésuites. Je voudrais aller à Colonia Caroya disais-je, mais ne voudrais pas trouver porte close comme fin mars. Au pire, nous nous replierons sur Jesus Maria, très belle estancia également. In fine ce sera ni l'une ni l'autre. Le lundi tout est fermé sur Córdoba et sa région: musées, estancias... Le réceptionniste en a confirmation auprès d'une agence de tourisme. Que faire... Alta Gracia? La Falda? Ce serait dommage car les deux villages ont des visites à faire (une estancia jésuite; un vieil hôtel). Finalement, sur conseils, nous allons sur Villa General Belgrano. C'est un village perdu dans la sierra qui fut fondé par des allemands, ou du moins "colonisé" par ces derniers. Je pensais aller au lac qui le précède, mais c'est un simple village de maisons secondaires me dit-on.
    Vers 10h45 seulement nous partons et attrapons le bus de 11h20 qui fait les 90km de jonction entre Córdoba et Villa General Belgrano. 1h30 de route à travers la sierra nous berce. Les paysages sont sympas, même si je n'en vois qu'une partie, étant dans un état de semi-somnolence. Nous passons près d'Alta Gracia, mais traçons notre route. Je suis parfaitement réveillé quand nous longeons le lac Los Molinos. Je regrette un instant ne pas m'être arrêté ici même tant la vue est superbe. Mais il est vrai que les maisons alentours semblent capturer et garder jalousement les bords du lac pour elles seules et il n'y aurait peut-être pas grand chose à y faire. Je tente quand même de voler un bout de bleu sur fond de sierras. Je ne suis pas le seul!
    Après effectivement 1h30 de trajet nous débarquons à Villa General Belgrano. A quelques encablures seulement du terminal de bus, nous découvrons avec stupeur -surtout maman- un petit village allemand. Il n'est pas aussi typique que ce que j'ai pu voir du côté de Bariloche, mais il n'a pas non plus à rougir de la comparaison, loin de là.
    Nous avons de la chance aujourd'hui car un soleil franc a décidé de nous accompagner. Franc, mais pas assommant du tout. La température est idéale. Nous déambulons de longues heures dans la rue principale (et presque seule) du village. Des heures, oui, photos (et discussions!) obligent. La "longue" rue parcourue, nous rejoignons un petit ruisseau au charme certain. Les lieux sont vraiment paisibles, engoncés dans la sierra. Pour ceux qui cherchent la foule, les boites de nuits et la fête, il faudra trouver autre chose ou... repasser en fin de semaine. Pourquoi donc en fin de semaine? Tradition allemande oblige, ce ne sera rien d'autre que la... oktoberfest avec la 'bier' qui coule à flot! J'imagine combien le village sera transformé. Pour l'heure, nous profitons de son état semi-léthargique.
    Nous quittons un instant les bords du ruisseau pour retrouver le centre et une tour offrant une vue "panoramique" sur la ville. Je ne regrette pas le crochet -que j'ai voulu- car si la vue sur la ville n'est pas impressionnante vu sa taille, celle que je découvre sur les montagnes est magnifique. D'ici on devine quelques sentiers de randonnée et je sais qu'il y en a de nombreux. Je garde l'idée de randonner ici dans un coin de ma tête, pour une visite future et seul... Je tâcherais de consacrer plusieurs jours en logeant sur place et ne faisant que de la montagne.
    Vu l'heure qui tourne irrémédiablement, nous décidons quand même d'aller manger un peu. C'est qu'il est déjà 15h10! Après moult tergiversations, nous optons pour une grande pizza que nous partagerons. Comme cela se fait souvent en Argentine, nous prenons une media-media, c'est à dire deux demi-pizzas en une. Pendant sa cuisson, je consulte mes mails et découvre que j'avais une réunion skype avec un doctorant grenoblois. Je consulte mon agenda et n'en trouve trace. Je suis très contrarié et me demande où j'ai pu me rater. Si aujourd'hui avait été travaillé, étant connecté sur skype au labo, j'aurai pu être appelé. C'est donc bien un jour de travail "double" qui est perdu aujourd'hui. Je le sais à présent. Sous le soleil toujours aussi radieux, nous déjeunons tranquillement quand même, même si je reste au fond de moi quelque peu contrarié. Mais la réalité nous rattrape: nous nous extirpons finalement de la terrasse plus d'une heure après s'y être installé.
    Nous redescendons un peu au pas de course vers les arroyos. C'est que l'heure n'a pas les mêmes contraintes que nous: le bus ne nous attendra pas et je n'aimerais pas arriver au dernier moment au terminal. Cela ne nous empêche nullement de profiter à la fois de la tranquillité des ruisseaux, puis une dernière fois de l'architecture germanique dans ce petit coin argentin.
    In fine, nous arrivons dans les temps au terminal et attendons un peu que notre bus se présente. Le retour? Je ne sais pas trop. Je le commence les yeux fermés et ce n'est qu'une fois presque passé le lac que maman me réveille pour me dire que je suis en train de perdre les paysages... perdus en fait. Je ne me rendors plus, mais le lac est désormais dernière nous. Je visionne le film qui passe dans le bus, même si je garde quand même un oeil distrait tourné vers l'extérieur.
    C'est à 20h passés que nous atteignons l'hôtel. Vu l'heure encore bien tardive, je renonce à courir. J'avoue que cela commence à me manquer, mais le temps lui aussi me manque singulièrement. Demain, de force, je m'y remettrai. Bref, nous passons d'abord un moment à l'hôtel. Maman envoi quelques SMS pendant que je relève mes messages et surtout que je réponds à mes collègues grenoblois. L'exercice est délicat: comment essayer d'expliquer l'inexplicable. Je farfouille dans mon agenda et dans ma messagerie et ne trouve pas trace de la réunion. Nous avions dû la programmer oralement et j'ai du omettre de la noter. Trop de chose à gérer...
    Le reste de la soirée et consacré au repas, sur le pouce, puis au blog, raisonnablement, et enfin au travail. Demain j'aimerai être opérationnel dès mon arrivé à la FaMAF.

     

    Sur la route: embalse Los Molinos

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    Villa General Belgrano: même les fleurs célèbrent Allemagne et Argentine

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    Quelques édifices dans la calle San Martín

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    Pour se repérer

    L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine

    Histoire-géo

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    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    Elle est pour toi Emelun! Un tobogan-chaussure

    L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    Le sentier des arroyos

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    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine

    Retour dans le village

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    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    Depuis la tour: le village et le mécanisme de l'horloge

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    Et surtout las sierras

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    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    Amitié germano-argentine

    L'allemagne en Argentine

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    L'allemagne en Argentine

    Embalse Los Molinos, au retour

    L'allemagne en Argentine L'allemagne en Argentine

    Station de train de Córdoba

    L'allemagne en Argentine


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  • Domingo 29: La fatigue se fait encore sentir ce matin, m'étant couché très tard pour tenter de mettre à jour ce satané blog. Le temps, lui, n'est pas magnifique, mais est néanmoins raisonnable. Ce matin nous nous pressons doucement pour nous préparer, puis prendre le petit déjeuner très copieux. J'avoue que cela fait bien longtemps que je n'ai pas petit-déjeuné ainsi. Nous savourons et discutons mais le temps ne nous attend pas, lui. Nous finissons par filer vers 10h seulement. Nous allons sur Villa Carlos Paz, que je connais déjà. Mais après recherches, la randonnée à la quebrada del condorito demande au moins 4h d'efforts. Avec maman, ce n'est pas bien pensable.
    C'est vers 11h45 que nous atteignons Villa Carlos Paz, sous un soleil encore un peu timide. Nous marchons dans la ville, direction les aerosillas - télésièges. Nous arrivons un peu tard: celles-ci ne fonctionnent pas entre 12h30 et 14h30 et personne ne reste en haut. Pour patienter, et après que maman ait une fois encore bavassé un (très) long moment nous décidons à prendre le sentier face au télésiège. Vous ne vous rappelez sans doute pas du précédent article sur Villa Carlos Paz, mais j'y mentionnais avoir repéré un sentier. C'est celui-là même.
    Ce n'est pas vraiment un sentier de randonné; il s'agit en fait d'un chemin de croix -au sens religieux- qui doit nous mener à un petit sommet où trône un crucifix. Nous entamons donc la montée, un peu raide au début (parait-il) et caillouteuse (ah bon?). Au fur et à mesure de notre progression, nous découvrons la ville vue de haut. Elle est assez vaste; plus qu'il n'y parait de près. Elle est joliment lovée dans la sierra alentour. Le lac San Roque, lui, est masqué par la montagne. Toutefois, la sente vire, tourne, se tortille, monte, se calme, repart de plus belle, de telle sorte que, fatalement, nous finissons par découvrir la tâche bleue qui égaie le site. Le temps est relativement ensoleillé. Assez pour nous bronzer -ou brûler, c'est selon-, mais pas assez pour que les contours du lac soient nets. Le décors est néanmoins sympa.
    Arrivé au bout du chemin de croix -au sens figuré pour les moyennes jambes-, nous découvrons la fameuse croix qui se moque un peu de nous. Maman se rafraîchi -un peu- et discute -beaucoup- avec le tenancier d'une petite baraque en bois dans laquelle on trouve quelques boissons en tout genre ou presque. Nous nous posons alors au pied de la croix et je prépare un maté que je déguste... seul. C'est âcre parait-il :-). Maman récupère un peu, discute encore avec des gens arrêtés là haut. Un couple de La Plata avec leur fille ("¡mira vos!"). Pour le coup, je discute également le bout de gras avec ces gens charmants. Nous prenons alors le sentier retour. Il parait que c'est plus difficile de descendre :-). Mais nous y arrivons, sans dégâts. Nous renonçons à prendre le télésiège finalement. De la croix la vue est aussi belle, et même peut-être un peu plus. Nous choisissons de filer sur la ville. Je voudrais aller voir l'horloge que nous n'avions pas réussi à atteindre avec Géraldine et les enfants, avant de longer un peu le lac.
    Nous commençons par nous restaurer un peu, pas mal, beaucoup, beaucoup trop! Les deux plats que nous choisissons sont très copieux. Nous prenons notre temps et discutons avec le serveur brésilien, avant que maman ne discute -encore- avec une serveuse. Il faudra presque l'expulser du restaurant, le patron attendant pour fermer les portes. Ca y est, nous pouvons prendre la direction du centre à présent.
    Nous exécutons alors le plan établi: horloge et lac, non sans mal -discussions obligent-. Il n'y parait pas, mais ainsi la journée passe en volant et vers 19h seulement nous attrapons un bus qui redescend sur Córdoba. Péniblement devrais-je ajouter car il est pris dans des bouchons. Je ne me rends pas complètement compte ni du trafic ni de la durée du trajet car... je m'endors assez vite.
    Arrivé tardivement à Córdoba je renonce à courir et nous filons manger un peu. En ce qui me concerne, je me contente d'un licuado de banane au lait, ce qui est plus que suffisant pour ce soir! Puis, retour à l'hôtel mis à jour du blog -comme je peux- avant de sombrer une fois encore dans un sommeil de moins en moins réparateur. Que voulez vous, quand on abuse...

     

    Ecusson de la province de Córdoba - fondateur de Villa Carlos Paz

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Eglise et école (sans rapports)

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Vues depuis le chemin de croix - Villa Carlos Paz et Lago San Roque

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    A la croix, sans la banière

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Horloge aux aerosillas

    Villa Carloz Paz caminando

    Villa Carloz Paz caminando

    Horloge allemande

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Sur les bords du lac - pertes de pêcheurs...

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Cormorans et fleurs

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando

    Villa Carloz Paz caminando

    Oiseau et fleurs

    Villa Carloz Paz caminando Villa Carloz Paz caminando


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  • Sábado 28: Reprenons donc le cours de la journée de samedi. Elle n'était pas finie quand je vous ai laissé; sur votre faim ou pas, je ne sais pas. Bref... Douché, et affaires ré-organisées nous prenons le chemin de la ville. Maman ne s'est pas trop aventurée, à part au micro-centre, où il y a déjà pas mal de choses à voir ceci dit. Mais avant de pénétrer le coeur de la ville, je pose un gros sac de linge à la laverie. Il était temps car voguer sur les routes est une chose, mais voyageant léger, le linge venait à me manquer. Je n'aurai pas non plus pu faire découvrir la ville vêtu d'une simple feuille de vigne... J'ai juste de quoi passer la journée. Inquiet, je demande quand le linge sera-t-il prêt. Pour aujourd'hui même et j'ai jusqu'à 23h pour le récupérer. Génial! Et en plus nous avons le temps d'arpenter les rues.
    Malgré le titre de l'article, c'est de jour que nous commençons la ballade. Je fais le tour du centre par pas mal de petites ruelles que je commence à bien connaître à présent. Ma maman découvre au passage quelques recoins qu'elle n'avait pas encore vus à cette occasion. Nous filons alors vers le nord de la ville, pas loin de la fac au buen pastor et à l'église sagrado corazon qui lui tourne le dos. C'est un coin que Géraldine aimait bien. Elle n'est pas la seule à trouver la zone très belle.
    Nous remontons encore un peu l'avenue Yrigoyen jusqu'à un des petits poumons de la ville. Le parque Sarmiento et ses anneaux de toutes les couleurs. J'y re-découvre les années gravées dessus, et un petit texte avec un événement important correspondant à l'année en question (événement mondial). il est encore jour quand nous redescendons l'avenue vers l'hôtel, même si quelques pâles lumières commencent à inonder les édifices. C'est que j'aimerais courir un peu après 15j d'inactivité... athlétique. Je retrouve alors pour l'occasion mon terrain de chasse cordobèse, le parc Sarmiento justement.
    De retour à l'hôtel après une courte sortie, je me rafraîchi et nous reprenons le chemin du buen pastor. Nous allons y voir de près -mais pas trop- les eaux dansantes. Pas de bus à prendre, pas de tête blonde imprudente, j'apprécie le spectacle. Je mets quand même en garde maman car j'aimerais être sûr que le spectacle se limite aux eaux dansantes, par à la recherche dans celles-ci de deux morceaux de verre tenus par une armature. N'est ce pas Corenthin? Je vous renvoi au billet sur la fin de séjour Cordobèse en famille pour ceux qui ne se rappellent pas. Ou demandez à Corenthin, je crois qu'il s'en souviendra, lui!
    C'est donc de nuit que nous finissons la ballade cordobèse. Si la ville recèle de beaux bâtiments, leurs habits de lumière colorée les mettent plus encore en valeur. C'est ainsi, de nuit donc, que se termine mon long, très long samedi. Tout juste nous offrons nous un diner de gala: un morceau de bife chorizo -maman- ou de bife de lomo -moi- à la parilla bien sûr. Un vrai régal.

     

    400 años de Córdoba

    Córdoba de noche Córdoba de noche

    Iglesia San Francisco

    Córdoba de noche Córdoba de noche

    Iglesia del Sagrado Corazon (de Jesus de los Capuchinos)

    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Córdoba de noche  Córdoba de noche Córdoba de noche

    Córdoba de noche

    Sur la calle Irigoyen et place d'Espagne

    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Buen Pastor - aguas danzantes

    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Museo Industría, Comercio y Minería

    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Edificio de la policía

    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Museo de bellas artes Evita, palacio Ferreyra

    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Córdoba de noche Córdoba de noche

    Museo de bellas artes

    Córdoba de noche Córdoba de noche

     

    Faro

    Córdoba de noche Córdoba de noche

    Museo palacio Dionisi

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    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Córdoba de noche Córdoba de noche Córdoba de noche

    Córdoba de noche Córdoba de noche

    Córdoba de noche

    Lotería

    Córdoba de noche

    Carne a la parilla

    Córdoba de noche Córdoba de noche


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  • Viernes 27 - Sábado 28: Cette fois le départ de Bariloche se précise. De retour à l'hostel disais-je dans le précédent article, j'ai pris mes affaires et rejoint le terminal de bus. Ca a été l'occasion également de prendre en photo le terminal du train patagonien qui relie la côté atlantique à Bariloche.
    Dans le bus, j'ai la surprise de voir à mes côtés deux participants au congrès de l'AFA, deux cordobèses rentrant chez eux. Nous discutons un petit moment en début de trajet, puis chacun d'entre nous sombre dans un semi sommeil, bercé par le ronronnement et le léger mouvement de balancier du bus. Je reste néanmoins réveillé car le début du trajet est splendide. Nous nous éloignons certes de Bariloche la belle, mais traversons de magnifiques contrées que je découvre à présent de jour et par beau temps. Les montagnes au nord est de Bariloche sont sèches, rocailleuses, et tiennent elles aussi dans leurs griffes cours d'eau et petits lacs. On est loin de la route des 7 lacs, mais cela vaut la peine de rester réveillé encore un peu.
    Les paysages magnifiques se succèdent ainsi jusqu'à ce que nous rejoignons finalement une longue pleine, déserte, où même la végétation refuse de s'établir. Le temps vire au gris, et je fini par sombrer pour de bon. Le temps n'est pas le seul à l'humeur grise; le garçon de bus est étrange et signale un soucis à l'étage sans que je ne saisisse bien. Mes voisins ne comprennent pas plus. Une heure plus tard, c'est un passager qui attire mon intention. Il a l'oeil vitreux et me regarde étrangement. Mon côté paranoïaque se réveille et je ne ferme pas vraiment l'oeil -pas vitreux-. Pas tout de suite en tout cas, car la fatigue fini par me rattraper.
    Nous roulons à présent depuis un bon moment quand le bus s'arrête, en pleine campagne, sans raison apparente. La police est là, au bord de la route, et un agent monte à bord. Nous nous regardons tous interloqués. Quelques minutes plus tard, un homme en descend menotté: l'homme à l'oeil vitreux, comme par hasard. La police remonte dans le bus et descend ses affaires. A côté de la fenêtre je suis aux premières loges et découvre outre quelques bricoles une forte somme d'argent. Le même agent de police tient dans sa main une bouteille de whisky, vide. Je comprends à présent le comportement du garçons de bus: il était tendu. Cette affaire dure un bon quart d'heure et nous nous regardons tous un peu interloqués. En fin de compte le bus repart et les informations commencent à circuler. L'individu était en fait fortement alcoolisé et dérangeait tout aussi fortement les passagers par son comportement quelque peu agressif. Les agents du bus ont discrètement fait appel à la police et la découverte de pas moins de 30000 pesos (si si, près de 4000 euros) est le simple fait du hasard. Sans doute l'individu devait il être nerveux pour je ne sais quelle raison -et je ne veux pas savoir-. Bref, ce dernier hors du bus l'atmosphère se détend franchement à présent chez le personnel de voyage.
    La suite du trajet est sans événement particulier. Je redécouvre le lac qui baigne -presque- Neuquen, et comme en venant depuis Buenos Aires, nous faisons un arrêt technique à Cipoletti. J'assiste là à une scène quelque peu surprenante d'une mineure voulant acheter des cigarettes. Le vendeur lui demande si elle est majeure et comme ce n'est pas le cas il ne les lui vend pas. Normal... Mais... devant ce même vendeur la demoiselle demande qui de ses copains est majeur. L'un l'est et le vendeur dit à la fille qu'il vendra donc le paquet au gars... Vaste hypocrisie...
    Nous repartons enfin de Cipoletti, presque de nuit. Il reste encore 12h de voyage et après avoir mangé et regardé un film. De drôles de bruit rythment le trajet. Décidément il est écrit que ce voyage doit être plein de surprises! Je fini par regarder au dehors et découvre une belle couche de... neige. Les bruits ne sont rien d'autre que conséquences du passage du véhicule sur des bonnes couches de "neige boueuse". Finalement écrasé non pas par le bus mais par la fatigue, je sombre pour de bon, irrémédiablement.
    Ce n'est que vers 9h, pour le petit déjeuner, que j'émerge. Dehors, les paysages sont les mêmes qu'avant le coucher, la neige en moins. C'est le désert, toujours. Pas âme qui vive. Pour essayer de passer le temps, je tente vainement de résoudre un problème qui me torture depuis quelques semaines à présent. Mais le désert ne m'inspire pas plus que l'air platense, patagonien ou chilien. A voir ce que ça dira à Córdoba.
    Córdoba justement, s'approche peu à peu. Je le devine en voyant la sierra apparaître. D'abord discrètement, comme si elle ne voulait pas se montrer, puis plus franchement. Et c'est vers midi, à l'heure prévue (et même un peu moins), que je débarque dans la ville. Un coup de taxi et je rejoins l'hôtel. Ma maman y est m'attendant frénétiquement semble-t-il. Je ne pensais pas la voir car elle devait passer la matinée avec son cousin dans une réserve. Je m'installe et prends une rapide douche mais... le repos sera pour plus tard. Le week-end commence. Il sera plus long que prévu car lundi est férié. Je l'apprends en arrivant via un mail de Walter puis de Diego, puis de ma maman. A voir comment nous allons combler ces trois jours (deux et demi). Ceux-ci feront, je l'espère, l'objet d'un ou plusieurs articles; forcément.

     

    Embalse Alicurá

    De Bariloche à Córdoba De Bariloche à Córdoba De Bariloche à Córdoba

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    De Bariloche à Córdoba

     Embalse Piedra del aguila

    De Bariloche à Córdoba De Bariloche à Córdoba De Bariloche à Córdoba

    De Bariloche à Córdoba De Bariloche à Córdoba De Bariloche à Córdoba

    De Bariloche à Córdoba De Bariloche à Córdoba

    Embalse Ezequiel Ramos Mejía - Neuquen

    De Bariloche à Córdoba De Bariloche à Córdoba De Bariloche à Córdoba

    De Bariloche à Córdoba


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  • Martes 24: Le lever est magique ce matin encore, face au lac, imperturbable. Le temps a décidé de me gâter encore et en encore. La seule chose qui me chagrine un peu est que désormais je vais rester enfermé une partie de la journée. La prison de la vie réelle se referme sur moi, impitoyable. Je fais cependant de la résistance et malgré le froid persistent, je petit-déjeune dehors. C'est un luxe XXL et pour rien au monde je m'en priverais. Le temps est un peu venteux aujourd'hui. Je ne le sens pas, mais cela se devine par les petites rides sur la surface du lac. Il n'y a pas de reflet aujourd'hui.
    L'heure de descendre arrive. Que c'est dur! Je commence à me demander si je fais le métier de mes rêves. Je l'aime, ce métier. Mais que j'aime trainer sur les routes, sur les chemins; découvrir des lieux, des cultures, des gens; apprendre des histoires différentes; marcher, seul... C'est le nirvana. Je me sens comme un drogué qui vit en ce moment la descente. Heureusement la conférence ne va pas me laisser le temps de respirer.
    Et elle commence magnifiquement cette conférence. La première présentation, en pleinière, n'est autre qu'un exposé du français Serge Haroche. Pour ce qui ne le savent pas, Serge Haroche est récent co-prix nobel de physique (2012) pour se travaux sur la manipulation des systèmes quantiques individuel. Il faut dire qu'ayant fait sa thèse sous la direction de Claude Cihen-Tannoudji, prix nobel de physique en 1997 et auteur d'un ouvrage référence en mécanique quantique (ou plutôt deux pavés), il était à bonne école. La présentation est magnifique, même si cette fois la magnificence est d'un autre genre que celle vue ces derniers jours.
    Conférence matinale achevée, je déjeune en solo sur la plage, face au lac, et sous le soleil cogneur, avant le départ pour le centre atomique de Bariloche (CAB). Là bas se déroule le reste de la conférence. Plus de 500 personnes vont s'y entasser...
    Le reste de la journée est insipide pour un blog -intéressante pour moi ceci étant-. Entre les présentations, je travaille un peu sur ce qui est resté en plan avant mon "trip". La passion n'y est pas trop...
    Le soir, le diner avec Mariela et une Cordobèse puis la mise à jour du blog me requinquent. Côté blog, il y a tant de choses à raconter et que c'est difficile de mettre des mots sur des images, des ressentis. Et sur fond de musique techno c'est encore moins facile...

    Miercoles 25: C'est un mardi bis concernant la météo. Le froid de plus en plus prenant, je petit-déjeune à l'intérieur, mais avec vue sur le lac. Je me presse un peu par contre car je prends le bus de 8h30 et le petit déjeuner ne peut se prendre avant 8h.
    Pour le reste de la journée, pas grand chose à raconter. C'est aujourd'hui que je présente mon poster mais curieusement je ne suis pas vraiment tendu. C'est a tel point qu'en prenant le soleil sur la pelouse, j'ai bien failli l'oublier sur place. Bref, une journée de travail tout ce qu'il y a de plus normale en somme.
    La conférence étant bien chargée -9h-20h-, j'arrive bien tard en ville. Un groupe de platense s'est donné rendez-vous à un bar-Antares- et je vais les rejoindre. Sur place, je ne vois personne que je connaisse et après avoir attendu plus d'une demi-heure, je fini par renoncer. De retour à l'hostel, je discute un long moment avec une Bonaerense de paseo ici et qui travaille en médecine légale. In fine, je me couche bien tard, passant un peu de temps sur le blog. Même si parfois je me demande si c'est bien raisonnable et s'il est encore suivi.

    Jueves 26: Ce matin, je fais encore un peu de résistance et ne rejoins le CAB que vers 10h30. Le soleil... encore. J'ai aussi appelé ma maman qui vient d'arriver sur Buenos Aires. Elle doit encore passer l'ensemble des points -migración, bagages, douane- avant de prendre la navette pour changer d'aéroport. Je lui ai envoyé un plan détaillé des procédures à suivre, mais elle ne l'a pas lu; ça valait la peine d'y passer une heure et de faire le "trajet" mentalement pour elle :-)
    Le reste? Une journée normale de conférence. Le début d'après-midi est assez insipide, avec une présentation de la Comisión Nacional de Energía Atómica (CNEA). Je fini par travailler hors conférence car le programme de développeent d'énergie nucléaire ne me passionne pas (voire m'inquiète, question déchets radioactifs et dangers). La fin de l'après-midi est plus intéressante, avec en particulier la présentation de Mariela l'après-midi. Elle fait un "pot pourri" de l'ensemble de nos résultats. Pot, oui, pourri n'est pas le qualificatif adéquat! La session finie, Mariela retourne et ville et je suis le mouvement. Nous passons un peu de temps dans les ruelles et surtout chercher du chocolat -elle pour ses loulous, moi pour les miens- et nous nous donnons rendez-vous pour 20h. A 21h nous devrions être de retour sur le CAB pour la "cena de camaredería". A l'hostel, j'en profite pour prendre le lac vu de haut, la soleil rasant. Ce n'est pas un coucher de soleil à proprement dit, mais les lumières sont quelque peu étranges et ma foi bien belles. Je discute aussi un peu avec l'argentine rencontrée hier.
    Vers 20h15 nous prenons le bus, Mariela, Alejandra, Emilie et moi-même. Le diner est sympa, passé à une tablée platense. "Camaraderie", oui, mais "diner" n'est pas vraiment le mot. Mal calibré, mal organisé et pas mal de personnes quittent les lieux un peu frustrés pour finir de diner en ville. Personnellement, mangeant peu le soir, cela ne me perturbe pas outre mesure, mais je reconnais que le repas était assez mal calibré. Je reste un moment quand même à la tablée bien sympa, et entame même le début de soirée dansante. Mais vers 1h, je fini par me décider à rentrer. Il est tard et l'ambiance, même sympa, n'est pas non plus de nature à m'inciter à dépasser mes horaires de coucher pourtant bien tardifs.

    Viernes 27: Encore un matin de rêve. Mon dernier à Bariloche. Comme je pars dans l'après-midi, je décide de faire comme les cancres de première espèce: je sèche la conférence. Je vais rater quelques exposés, mais pas tant que ça car la session ne comporte que 3 présentations avant une table ronde. Rater la table ronde comme le repas est loin d'être catastrophique! Je profite donc à plein de la ville et surtout de son lac et de ses montagnes. Avant de me perdre dans Bariloche, je commence par chercher un martin pêcheur en peluche pour ti'loulou, mais je ne trouve rien. Quelle idée ai-je eu de lui envoyer la photo prise à Chiloe... Je trouve quand même quelque chose qui devrait lui plaire, en cas d'échec futur. Je passe ensuite visiter la cathédrale et fini la matinée au bord de l'eau à flâner. En tout début d'après-midi, je mange sur le pouce et je rejoins l'hostel où je récupère mes sacs et où je prends un taxi pour le terminal de bus. Ca y est, c'est le départ pour 22h de trajet en direction de Córdoba. Fin de l'AFA, fin de séjour patagonien, fin des paysages magnifiques pour d'autres, certes beaux, mais pas à ce point. Rendez vous sur le billet suivant pour la suite de ma virée loin de La Plata.

     

     Bariloche au réveil, mardi matin

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    Et c'est partie pour le 98a AFA

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    et l'exposé de S. Haroche

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    Déjeuner au bord du lac

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    Au CAB

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    A l'Andino

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    Mercredi matin, au réveil

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    Depuis le et au CAB

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    Jeudi à Bariloche - matin et fin d'après-midi

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    Cena de camadería

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    Vendredi matin - derniers pas dans la ville

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  • Lunes 23: Rentré de nuit hier soir et voulant avancer sur le blog, le coucher a été tardif. Par conséquent, je me lève moins tôt que d'habitude. Mais le soleil étant encore de la partie, je décide de ne pas perdre une minute de la journée. Déjeuner pris, un peu d'internet pour me remettre à la page -vive le retour à la civilisation et ses turpitudes- et je pars. Une dernière bise à la chica qui s'occupe du petit déjeuner et de l'accueil le matin, et je m'envole comme les quelques rapaces venus me saluer.
    Dans la rue, surprise: je vois un peu plus que de simples traces de neige sur les trottoirs. Ici aussi il a neigé ces derniers jours. La ville n'en est que plus belle. Bariloche étant proche, il ne me faudra pas la journée entière pour y aller. Je décide à marcher un peu dans le coin et pars sur le sentier qui monte au cerro Belvedere. Je me gare dans au milieu d'une communauté mapuche et après avoir réglé ma dime, je m'engage d'un bon pas sur le sentier. Je ne le ferai pas en entier car il y a 5h de marche juste pour monter. Même si je marche vite, impossible à réaliser en 2h aller-retour. D'autant que le sentier est bien enneigé et que cette dernière est malheureusement bien tassée et glacée par endroits. Je glisse un peu malgré mes chaussures de rando et regrette parfois de ne pas avoir pris de bâtons. Je n'ai beau pas monter au sommet, à mi-parcours j'ai déjà accès à un belvédère donnant sur le lac Correntoso, et au fond, le Nahuel Huapi. Je peux voir et revoir ces paysages superbes mille fois, il est impossible de m'en lasser. Je dois avoir des cônes bleus en nombre important dans la rétine tant cette couleur m'hypnotise. Je dois avoir plein de cône tout court tant toutes les couleurs de la nature me fascinent. Peu après le point de vue, une bifurcation me donne le choix entre continuer ma route vers le sommet ou plonger sur une cascade. Têtu, j'entame la montée, mais il y a trop de neige pour que je puisse tracer et je me raisonne un peu.
    Je plonge donc vers la cascade Inayacal. Traverser les bois sous la neige est plaisant et après une grosse demi heure de ballade j'arrive sur un torrent et une petite cascade. Elle est certes jolie, mais ce n'est pas la cascade à laquelle je m'attendais. Et pour cause car les 50m de chute sont à mes pieds. D'ici je ne la vois pas. La seule chose que je vois est le vide impressionnant. Glissade interdite. Géraldine n'étant pas là, je peux m'avancer sans engendrer de la tachycardie chez qui que ce soit. M'avancer certes, mais prudemment bien sûr. Quelle plongée! Je rêve d'être un rapace et de m'élancer d'ici pour plonger dans le cirque.
    Le plein d'émotions fait, je redescends par un second sentier vers Villa la Angostura. Ce dernier me donne le loisir d'admirer la cascade de face et surtout l'énorme cirque qui la protège. Immense... immense... Une merveille de plus à mon tableau de chasse.
    Un peu plus tard, de retour sur VLA, je profite encore de la vue sur les massifs environnants, dont le casco negro. A faire un jour, c'est sûr. De retour à la voiture, il est 13h. Que faire? Parti de suite? Non... certes non! J'ai la voiture jusqu'à 20h30 et il n'est pas question de perdre quoique ce soit, même si je dois arriver tôt à Bariloche faire imprimer mon poster pour la conférence. Je file donc vers le cerro Bayo. Il s'agit d'une station de ski et je n'y vais pas ni pour skier, ni pour randonner. Je profite sur la route des différents points de vue sur le Nahuel Huapi ou vais faire un crochet vers la belle cascade du rio... bonito. Le saut est magnifique et je cherche à descendre un peu. Mais oil n'y a pas de sentier et comme je n'ai pas l'intention de me jeter dans le vide, je rebrousse chemin. A la station de ski, plus haut, j'hésite à prendre le téléphérique, mais il est déjà 14h et me décide à partir. Je sais que les 80km me séparant de Bariloche vont me prendre 2h30... La route est belle... justement!
    Oui, la route est belle, trop belle. Est ce que je mérite vraiment une telle beauté? Je ne sais pas et ne cherche pas à savoir. Je savoure encore et encore cette pureté de l'eau, de la blancheur de la montagne, du ciel sans l'ombre d'un nuage.
    Comme suspecté, c'est bien vers 16h30 que j'atteins péniblement Bariloche. Je traine les pieds, croyez moi. Je sais que le retour à la vie réelle va être difficile. Je suis comme drogué et crains le sevrage. Mais je n'ai pas le temps de tergiverser: je m'installe au même hostel qu'à l'aller et vais de suite faire imprimer mon poster. Je découvre en passant quelques arbres habillés pour l'hiver. Original mais joli. Poster imprimé, je remonte tout ça à l'hostel et plonge mon regard dans le lac. Pas un souffle de vent aujourd'hui ne vient onduler sa surface comme un miroir poli au millimètre. Encore ces même images de reflet de la montagne. Ca va être dur de quitter l'hostel si c'est ainsi tous les matins!
    Il n'est pas encore bien tard et il est impensable que j'arrête la ma boulimie de visites. Je file alors vers le lac Gutierrez où j'espère attraper le coucher de soleil. De coucher je ne verrai rien car le lac est serti par un ensemble de hauts massifs. Mais enveloppé dans son cocon, il est protégé de la moindre brise et lui aussi est parfaitement lisse. Je reste là à admirer le reflet de plus en plus sombre de la montagne sur ses eaux claires, et ce jusqu'à la dernière minute de luminosité. Il faut partir maintenant... si si, il le faut!
    20h30 pile, je rends la voiture à Bariloche. A l'heure convenue; à la minute près... Jusqu'au bout j'en aurais profité.
    Je fini la soirée par une rapide ballade dans le centre, prends un repas sur le pouce et fini un peu de travail sur le blog... Demain commence la conférence, la vraie vie en sorte... Je crois qu'elle me convient de moins en moins la vraie vie..

     

    Quel vision au lever!

    Jusqu'à la dernière minute

    En route pour le cerro Belevedere

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute

    Descente vers la cascade Inacayal

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute  Jusqu'à la dernière minute

    Ca plonge dur; glissade interdite!

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    La cascade et le cirque

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Casco Negro, flore et maison mapuche

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Vue sur la route qui va au cerro Bayo

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Cascade rio Bonito

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute

    Vues depuis le cerro Bayo

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Sur la route me ramenant à Bariloche - Nahuel Huapi

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Arrivée vers Bariloche

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Des hauteurs de Bariloche

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute

    Bariloche

    Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Lago Gutierrez

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute

    Jusqu'au bout du jour...

    Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute Jusqu'à la dernière minute 


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  • Domingo 22: La nuit fut un peu difficile, comme vous l'avez peut-être pressenti. Pas mieux pour le réveil. Une bonne douche me fera du bien... ce soir. Et oui, les chambres ont toutes les commodités -dixit la patronne-, mais l'eau chaude ne doit pas en faire partie. Ou du moins je ne dois pas avoir la même notion de chaud. Si l'eau fait 15°, c'est le bout du monde. Bref, je quitte un peu agacé ce lieu de couchage. La dueña est très sympathique, mais cela ne réchauffe que mon humeur. C'est déjà ça me direz vous.
    Dehors, le soleil brille et le ciel est d'un bleu qui concurrence le lac. Aie, que le retour à la réalité va être dur. Je regrette de ne pas être allé à Queilen voir le continent qui lui fait face et les volcans, mais il me fallait être raisonnable... C'est suffisamment rare que je sois raisonnable que j'insiste. Je fais la route presque d'une traite jusqu'à Chacao, dernier village de l'île avant l'embarcadère. J'hume une dernière fois à plein poumons l'air chilote, flâne admire encore et encore quand je finis par me décider à partir.
    La traversée jusqu'au continent est elle aussi splendide, avec en toile de fond les massifs andins tout blancs. Le ciel m'a fait un cadeau magnifique aujourd'hui. On devine même côté continent le volcan Osorno qui s'était dérobé à mon regard à l'aller. Au revoir Chiloe; au revoir beauté fatale... fatale...
    De Tagua, je remonte le long de la côte jusqu'à Puerto Montt que je pensais éviter. Mais j'ai mal calculé ce qui me restait à payer côté chilien et je me vois obligé de chercher de l'argent. La dure réalité... Tout au long de la route, deux volcans imposants semblent me suivre: le volcan Osorno et le volcan Calbuco. Je redécouvre ensuite la ville de Puerto Montt, mais cette fois par temps clair. Je ne regrette finalement pas ce crochet imprévu et reviens sur mon jugement hâtif de l'aller. La ville ne s'est pas embellie, mais la baie est plus jolie par temps clair et surtout par marée haute. Au fond, la cordillère des Andes veille sur la ville. El muelle (le ponton) couvert est ouvert et me permet de surplomber l'océan. Que dire... toujours les mêmes mots...
    Rechargé en pesos chiliens, je remonte vers le nord à présent et fais un premier arrêt à Puerto Varas. C'était prévu, et là non plus je ne regrette pas. La ville n'est pas comme les villages chilotes... Elle est même un peu kitch. Sa plage donnant sur le lac Llanquihue est petite. Surprise: elle est de sable noir et tranche joliment avec le fond bleu du lac. Les clous du spectacle sont ailleurs: ils se nomment Osorno et Calbuco. Encore eux. Ils m'ont suivi jusqu'ici, et c'est tant mieux. Je vous laisse imaginer puis admirer la combinaison lac, volcans et ciel bleu. Précieux (precioso)... Les voiliers ou bateau qui se baignent allègrement dans les eaux du lac paraissent minuscules face aux deux colosses. Un vrai décor de carte postale.
    Je remonte encore le long de Llanquihue, et m'offre un plaisir de plus. Je redescends sur Frutillar. Là aussi le volcan Osorno domine le lac. Je me demande comment le ciel pourtant pas si nuageux de jeudi a pu masquer ce géant. Le temps semble suspendu... Semble... Je dois me résoudre à quitter ces lieux magiques, mais comme je n'ai pas mangé, je m'offre un sursis sous la forme de 6 empanadas au poulet dégusté lentement, très lentement, sur les rives de Llanquihue.
    Cette fois, je fais la route d'une traite jusque Osorno. Je ne la traverse même pas mais la contourne direction l'Argentine. Je me contente d'un rapide arrêt à Entre Lagos pour re-découvrir par beau temps le lac Peyehué avec les Andes, omniprésentes comme décor de fond. Un bijou de plus...
    En avance sur le planning, et peu avant de quitter le lac et prendre la route du paso, je fais un petit détour vers Peyehué, le village, puis Aguas Calientes. Il s'agit de deux stations exploitant les richesses offertes par le volcan: des eaux thermales. En avance, mais n'ayant pas le temps de passer une journée aux termes (d'autant qu'il est déjà 16h), j'opte pour Agua Calientes, station de plus bas de gamme. Pire, je ne profite pas de la piscine à l'air libre mais je pars marcher le long de la rivière. Elle est froide, mais par endroit ça fume. L'eau sort du volcan à 75° par endroits. Je me contente de celle qui arrive à 40° dans des pozos (trous) naturels et s'écoule dans la rivière qui, elle, ne dois faire guère plus de 10°. L'expérience n'atteint pas des sommets, mais je n'ai pas non plus pris le temps de tester les thermes grand luxe.
    Et à propos de sommets, cette fois c'est pour de bon que je prends la direction de sa majesté les Andes et le petit passage qu'elle offre entre Chili et Argentine. Je fais les derniers kilomètres chiliens sur un fond de musique allemande qui va me manquer. Non, je plaisante, la musique ne va pas me manquer, elle. Je fais un dernier arrêt à la cascade los novios qui, par beau temps, est bien plus belle que par temps de pluie. Les gerbes d'eau soulevées par la violence des rapides forment un arc-en-ciel qui vibre au gré des ondulations du voile d'eau.
    Mon seigneur andino, lui, m'offre des décors majestueux, tout blanc. Face à moi c'est un mur de roches et de neige qui se dresse. Impressionnant. Je me sens minuscule. Je suis minuscule. Nous sommes tous minuscules...
    Retour sur terre provisoirement au travers du passage de la douane à la sortie du Chili. Je sors du pays; ça va bien plus vite qu'en entrant. 3 séries de tramites, et listo, je quitte les baraquements provisoires-permanents de fortune (pauvres douaniers) pour continuer ma route. Il est 19h15 passé ("ils sont 19h25 passés") et il n'a pas manqué grand chose finalement pour que je n'arrive pas avant la fermeture de la douane. Le col, je l'atteins au meilleur moment de la journée. Au coucher du soleil. Même si je sais que je vais finir la route dans le noir, je suis généreux avec moi même et m'offre un moment magique de plus. Je regarde les sommets s'embrasser, puis rosir peu à peu, avant de sombrer dans l'obscurité. La semi-obscurité devrais-je dire, car avec le mètre de neige tombé jeudi, un semblant de luminosité se maintient. 1 mètre, et sans doute plus car c'est dans un mètre déjà tassé que je m'enfonce. Je ne traine pas trop quand même; le seigneur va dormir à présent, et moi continuer ma route.
    Il est 20h pile quand j'arrive à la douane argentine. En principe c'est l'heure de fermeture, mais j'imagine que c'est l'heure à laquelle personne ne sort du Chili, ou ne sort de l'Argentine. Une fois passé un poste, il est possible de passer le second. Le preuve? Je ne suis pas le dernier, loin de là. RAS à la douane. Les argentins sont moins exigeants que les Chiliens.
    C'est donc sous un décor... que je ne vois plus du tout que je fini la route pour Villa La Angostura. Ca traine, la faute à un lambinard qui n'a pas dû trouver la 5ème, ni la 4ème sur sa voiture. Quand ça traine, j'ai une technique: je m'arrête prendre des photos. Là, à part noircir des pixels, je ne vois pas l'intérêt. La patience ayant des limites, je finis par passer l'escargot. Voila une manoeuvre qui n'aurait pas plus à Géraldine, d'autant que c'est trois véhicules que je passe d'un coup, dans le noir. Mais la route est presque droite :-)
    A Villa La Angostura, je trouve un lit dans le même hostel que dans celui dans lequel j'étais avant de passer au Chili. Je suis même dans la même chambre, et seul! Le luxe. Comme à la maison me dit la chica qui me reçoit. Oui, comme à la maison. Une douche, un classement de photos et je retourne sur Chiloe... en rêve cette fois.

     

    Ancud, au petit matin

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    En route vers Chacao

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    Chacao

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    Retour sur le continent - lions de mer

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    Les Andes

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    Mouette et Pélican

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    Osorno et Calbuco

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    Puerto Montt

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    Puerto Varas

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    Voilier (droite, gauche)

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    Frutillar

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    Sur la route vers Osorno

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    En allant vers le lac Peyehué

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    Entre Lagos

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    Sur la route d'Agua Caliente

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    Aguas Calientes

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