• Subida de presión

    Martes 15: Toute bonne chose à une fin... La semaine de travail recommence. Et je dois dire que je sens la pression monter peu à peu au vu de tout ce qui me reste à faire, et du peu de temps qui me reste ici. Maman, loin de ces considérations, part ce soir pour Iguazu. Je mettrai à profit les journées seuls pour tout boucler, sans avoir l'impression de l'abandonner. C'est que quelques articles sont dans les tuyaux, une conférence arrive et mon cours également. A cela il m'avait fallu organiser un peu le séjour de maman à Iguazu (l'essentiel, le reste elle le managera elle) et il me faut finir d'organiser mon séjour brésilien (la partie conférence, et la partie loisirs aussi un minimum).
    Bref, relativement tôt je file vers la fac, pendant que maman, quand même pas mal fatiguée des 3 jours intenses que nous venons de faire -ou que je lui ai fait subir-, reste à la maison se reposer. Rendez-vous sur La Plata vers 15h-15h30. Son bus est à 17h, mais s'il faut faire un peu de change -euros contre pesos-, autant se donner une marge raisonnable. En ce qui me concerne, pas grand chose à dire: je travail, jusqu'au repas de midi que je prends avec Martín. C'est d'ailleurs avec lui que je fais du change in fine: tout le monde y gagne -en change et en temps-. L'après-midi est courte car je vais rejoindre maman sur le centre. Nous sommes dans les temps et prenons un long instant pour prendre un café avant de rejoindre le terminal. J'en profite pour "passer commande" d'un étui pour ranger le maté.
    Tout roule... sauf le bus visiblement. En effet, lorsque je demande au guichet de la compagnie le numéro du quai de départ, j'ai la surprise d'apprendre qu'il y a un petit changement et qu'il faudra prendre le bus annoncé... Rio Gallego! Celui pour la Patagnie, à l'exact opposé d'Iguazu! Il y aura, à la sortie de la ville (je me demande bien où), un changement de voiture... Ca sent la réorganisation tout ça.
    Bref, nous attendons patiemment l'heure, qui arrive, qui passe et qui trépasse! Pas de bus, alors que le temps coule irrémédiablement. Renseignement pris auprès d'autres passagers, il y aura du retard. On avait remarqué, merci. Pas plus d'information. Finalement, au bout d'une heure, le bus arrive. J'en ai pris des bus longue distance  ici, et je n'avais jamais vu cela. Bref, c'est bien le bus du sud qui arrive et se rempli de ses passagers en route vers la Patagonie. Les autres voyageurs, ceux qui vont à Posadas ou Iguazu, sont debout et avec les bagages avec eux... Heureusement maman voyage léger et avait prévu de garder ses affaires avec elle. Mais quand même. J'insiste, mais c'est bien la première fois que je vois ça! Je ne suis pas le seul visiblement...
    18h et quelques, le bus part enfin et je me rentre à la maison. Je ne pensais vraiment pas revenir si tard, mais je vais quand même courir un peu; cela me fait du bien. Je reste perturbé, espérant que le transbordage s'est bien passé... Avec mon cours à préparer, je me couche finalement bien tard. Toujours la même rengaine. Mais j'essaye de rester raisonnable et ne fais pas autre chose que la préparation de ce cours. La mise à jour du blog attendra.

    Miércoles 16: Je me lève assez tôt car Mariela me prend en passant. Comme la semaine passée j'apprécie les 2h de libre pour affiner la préparation de mon second cours. J'avoue que je suis encore un peu tendu, mais on verra bien comment il se déroulera.
    11h: cours épisode 2. C'est parti pour 2h de travail intense. Cette session est assez spéciale car j'y fais pas mal d'exercices. Quand je donne ce cours en Roumanie ce sont les élèves qui travaillent. Cette fois, le contexte ne s'y prête pas bien et je reste au charbon sur cette partie également. C'est aussi l'occasion de faire passer quelques notions avec les mains. Il s'agit pas mal d'exercices de "communication" (au sens traitement du signal). Ceux qui me connaissent -côté recherche- auront du mal à le croire, mais je vous assure que c'est vrai. Soyons honnête, cela reste basique bien sûr!
    Je passe le reste de la journée à des bricoles. Je m'occupe de ce qui est "organisationnel" car le cours m'a épuisé mine de rien. Informations prises -sans jeu de mots-, maman est bien arrivée; cela me rassure. Elle est surprise et impressionnée par la végétation de la province Misiones -en castillan-. J'ai déjà dû l'écrire: j'adore ces paysages!
    Le soir, je rentre assez tard et je renonce à courir. Maman m'appelle de toute façon dès que je suis à la maison -le hasard- et vide d'ailleurs son portable. Arg me voila obligé de le recharger par internet; elle ne s'en était pas rendue compte d'ailleurs et se demandait pourquoi ça a coupé... Elle est à peine de retour à l'hôtel en fait alors qu'il est bien tard! Heureusement elle a suivi mon conseil et a pris un taxi... J'espère en tous cas que sa discussion avec des français ayant de mauvaises surprises (à San Telmo que j'aime tant) l'ont convaincu de rester sinon paranoïaque, au moins en éveil -c'est suffisant-.
    Je travail tard, encore; trop -à mon goût-, encore! Mais presque tout est réglé: épreuves d'un article, article en cours avec les cordobèses, poster pour la conférence de Rio -conférence, j'insiste-. Il est 3h30! C'est indécent, je sais.

    Jueves 17: Le réveil est sans soucis... En rêve. 7h15 je décide de prolonger le sommeil, donc tout va bien. Mais avec le rappel toutes les 9' -je sais Gé, c'est pénible- je n'ai finalement plus de temps long de sommeil. A 9h30 je décide d'arrêter la plaisanterie et me lève l'oeil vitreux. L'appel du travail aura été plus fort et je file vers la fac de suite, sans déjeuner -mais habillé cela va de soi!-. Je petit-déjeune là bas, à la cafétéria où je cherche également le réseau qui me manque. Mais du coup, pour ne pas non plus prendre racine à la cafet, c'est dehors que je déjeune, avec Felipe. Nous profitons des rayons chaleureux du soleil qui nous enveloppent tout en douceur. La météo est agréable. Je rentre tôt à la maison, Mariela me posant au passage. J'y travaille, à la maison -il faut, et je n'ai pas de distraction de toutes façons-, et ce  jusqu'au soir, moment choisi pour faire tourner mes jambes. Je fini de me détruire... Pourquoi tant de souffrance? Je vous le demande.
    Ce soir, je prends enfin un peu de temps pour avancer sur le blog et soumets enfin le "papier cordobèse". J'avance vous voyez! J'avoue avoir espéré un peu plus d'aide sur cet article car je suis en particulier inquiet pour mon anglais qui n'a subit que très peu de corrections extérieurs (co-auteurs compris). Et je connais mon niveau anglais...
    Ce soir, je reçois aussi les nouvelles du jour de maman qui a visité le côté argentin des cataratas. Elle en a été éblouie, même si elle n'a pas réussi à tout explorer. Elle a vu le plus beau au moins. C'est assez magique comme spectacle, toute cette eau qui plonge de façon vertigineuse dans la gorge du diable -c'est le nom du clou du spectacle-. Iguazu-Niagara-Zambèse, voila les trois jeux de cascades sans doute les plus impressionnantes de puissance et de beauté du monde. Nous discutons pas trop non plus de tout ça, pour ne pas vider le portable, mais je prends le temps d'affine ma "commande" du rangement à maté.
    Tout roule donc... enfin presque car je suis bien malade, sans vraiment savoir pourquoi. Un peu de coca... en feuille, me remet d'aplomb. En feuille, oui; mais ce n'est pas de la drogue, sûr... Ils savaient ce qui soulage les incas (quechuas). Il est encore bien tard quand je m'endorts, mais cette fois je n'en suis pas entièrement coupable.

    Viernes 18: Le lever est carrément tardif aujourd'hui. Mais l'impact est moins important qu'hier car je travaille à la maison. Je gagne donc le temps du transport, ce qui n'est pas rien. C'est précisément ce temps que j'ai mis à profit pour dormir. Mariela ne va pas à la fac, et moins non plus pour le coup. Et du coup Martín reste lui aussi chez lui. Je dépile aujourd'hui. A fond. Ce qui est curieux quand on a de multiples tâches à finir et qu'on est presque au bout de chacune, la pression est intense au fur et à mesure que les jours passent (je me la mets en tous cas) car la hauteur de pile important. Mais un tout petit coup de collier et tout tombe comme un château de carte; cela donne l'impression de tout dépiler d'un coup un seul, d'avancer à une cadence incroyable. C'est une fausse impression bien sûr, car cela occulte le travail des jours précédents. Mais que cela fait du bien. On se contente de peu, que voulez vous. Et bien ce jour, c'est aujourd'hui: papier à soumettre? Réglé définitivement (confirmation reçue); papier avec Grenoble? Réglé. Papiers de mes diverses missions (conférence à Bariloche, travail à Córdoba)? Envoyés. Epreuves du papier accepté? corrigé et envoyées. Waouh! Mais bien sûr il m'en reste encore du travail. Je "buche" donc encore, mais l'esprit plus tranquille, jusque vers 19h. Je vais alors courir. 3j de suite, vous rendez-vous compte: le grand luxe!
    Maman, elle, a quitté Iguazu. J'en reçois la confirmation via un SMS, confirmant également que la commande du rangement a maté a été honorée. Super!  La semaine se finit donc agréablement, à tous points de vue.

     

    Le printemps revient...

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    Cache cache avec le soleil - Gonnet

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    Imitations

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    La décompression - todo listo

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    Léger...

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    Ca se passe de commentaires...

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