• Jueves 2 de mayo : Pas le temps de souffler. A peine rentrés que le rythme usuel reprend ses droits. Ecole-travail-devoir-coucher. Sans oublier ma séance de torture quotidienne (si si, j'aime ça...). Rien de spécial donc, si ce n'est que je plane encore un peu et que la remise au travail est quelque peu "difficile". Vous l'imaginez sans doute sans peine. Mais nous vivons dans un monde réel et il faut bien remettre les pieds sur terre un jour. En l'occurrence, vu les émotions d'hier, je suis ravi de les avoir sur terre. Malgré tout, c'est avec des étoiles plein les yeux que je raconte encore et encore notre périple magique au labo. Cela doit se voir car mes interlocuteurs ont également les yeux qui brillent au fil de mes récits. Je crois que je ne suis pas encore rentré, même si l'étroitesse et les couleurs pâles de mon "cagibi" (que j'aime bien, croyez moi) sont en opposition totale avec ce coin du bout du monde d'où nous revenons. Retour sur terre aussi pour Corenthin, notamment avec pas mal de devoir ce soir. En particulier en "practica de lenguaje". Je fais ces derniers avec lui et j'avoue que le texte qu'il a à commenter n'est pas si simple à lire. J'ai moi-même un peu de mal au début du récit de ce conte populaire appelé "El juez sabia". Mais au fil des lignes le texte devient plus simple à lire. Je finis la soirée en posant une série de photos sur facebook, ce qui me fait revivre ces quelques jours et me prend du temps : je voudrais les poser toutes, les partager avec tous, mais plusieurs centaines de photos sont dans la boite et ce n'est évidemment ni raisonnable, ni souhaitable de tout mettre.

    Viernes 3 : C'est toujours sur un faux rythme que se déroule la journée. Le triptyque usuel est respecté, mais je crois que nous planons encore. Même si le besoin de repos se fait sentir. A la question "que fait-on ce week-end" la réponse fuse : RIEN!!!!!! Ceux qui me suivent depuis longtemps le savent bien : impossible de me poser quelque part. La semaine est consacrée au travail, c'est normal, mais j'ai un irrépressible besoin de profiter de chaque seconde de mes jours libres. Au delà du raisonnable il faut bien l'admettre. Soyons honnête, le rien ne sera peut-être pas un vrai rien. Je garde espoir d'aller faire une virée sur la capitale. Quelques quartiers nous attendent encore. Dimanche le risque est d'être pris dans un flot de monde : c'est ce jour que se joue "River-Boca", l'affiche porteño! Je parle de foot, vous l'aurez bien compris. La pluie qui commence à avoir du mal à s'écouler est aussi à prendre en compte dans les paramètres de décision.
    Bref, matinée normal, avec une grosse parenthèse d'un peu plus d'une heure. Parenthèse studieuse bien sûr, sous la forme d'un appel skype avec Grenoble : ce matin je suis en réunion avec un doctorant que je co-co-co-co encadre et avec les autres encadrants (les principaux). Cinq chefs autour de la table (moi compris) : il devra donc travailler cinq fois plus! Bref, Pascal -le doctorant- nous fait part de ses lectures, des pistes qu'il pense explorer... Pour le reste, RAS : voir le résumé de jeudi, avec la souffrance inexistante ce soir, si ce n'est celle d'un genou qui semble me dire que je ferai mieux de ne pas trainer mes baskets sous cette pluie. Mais je ne sais pas écouter, enfin pas ça. Et ce soir mon terrain d'entrainement est tout spécial : je l'ai pour moi tout seul! J'ai bien croisé un autre fou en arrivant, mais il est reparti assez vite, me laissant en quelque sorte les clés de la maison. De retour, l'asado que j'envisageais de faire est tombé à l'eau. Lui aussi. Je comptais bien le faire dans... la cheminée, mais en allant régler le loyer je suis resté un certain temps chez les propriétaires. Comme à chaque fois. L'accueil est toujours chaleureux et il est donc difficile de dire non ou de partir "comme un voleur". Pas d'asado, pas de beau temps et pas... d'internet non plus ce soir. Je me bats 2h sans relâche à essayer d'accéder au réseau, sans succès. Je suis embêté car j'attends des nouvelles importantes... et ces soucis récurrents de réseau ont la fâcheuse tendance à agacer Géraldine (à juste titre).

    Sábado 4 : La mission repos se poursuit. Lever tard (Coco, moi) ou presque (Emelun, Géraldine) et déjeuner tard également. J'avoue que côté repos il y a mieux à faire puisque je suis parti faire les courses, seul, Coco n'ayant pas daigné m'accompagner. Un samedi matin, ce n'était pas très malin de ma part : la magasin était rempli à ras bord... de monde bien sûr. Extrêmement chargé, je suis rentré en taxi. Cela m'a couté dix fois le prix du bus, mais ramené en euros cela reste peu cher (5 euros). La conséquence de cette aventure à travers les rayons chargés de pmonde est que nous avons mangé bien tard. Le soleil brillant aujourd'hui, nous avons passé le reste de l'après-midi à digérer dehors, laissant les rayons nous caresser le corps. En fin d'après midi, nous avons eu la visite express de Mariela et de ses loulous. Tellement express qu'ils ont à peine eu le temps de goûter (et encore, juste un verre de lait) et nous n'avons ni eu le temps de goûter aux gâteau qu'elle a amenés (on s'est régalés le soir), ni de faire un jeu de table comme je le lui avais proposé hier. Le soir était tout aussi tranquille. Nous avons commencé par manger un bife de lomo a la parilla -cuisson dans la cheminée-, enfin! Nous en en Argentine quand même : un braise, une grille, au asado... Ti'loulou couché, nous nous sommes laissés aller à une partie de tarot, express elle aussi, afin que Corenthin ne se couche pas trop tard En absence de réseau, nous ne nous sommes pas éternisés nous non plus. Demain, nous allons à la capitale; autant ne pas se coucher tard pour se lever à une heure raisonnable.

     

    Réveil difficile...

    En roue libre En roue libre

     

    Samedi de farniente...

    En roue libre En roue libre En roue libre

    En roue libre


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  • Miércoles 1 de mayo : Je ne pensais pas faire une page spéciale aujourd'hui, jour de transition du sud vers le nord. D'autant que, fête du travail oblige -ici aussi-, nous pensions profiter à plein pour récurer de nos dures journées de travail. Euh, pardon, je veux dire de notre voyage épuisant dans le sud aux conditions climatiques extrêmes. Je plaisante bien sûr.
    Retour en arrière. Ce matin, nous nous levons certes fatigués, mais avec encore bien vivaces dans nos têtes les images époustouflantes (re)découvertes ces derniers jours. Nous avons fait nos bagages hier soir, mais il faut avouer que nous avons un peu de mal à nous résoudre à partir. Pendant que je me douche, Géraldine part déjeuner, mais voila qu'elle revient me chercher en courant. Le lever de soleil est encore plus grandiose ce matin que les autres jours. Sous les couleurs chaudes, le lac s'embrase littéralement. Les rouges, oranges et roses sont intenses et nous laissent sans voix ou presque. Malgré les cheveux encore mouillés et le froid encore plus saisissant qu'hier, je sors tenter de capturer un peu de cette magie. Il me faudra me raisonner pour retourner à l'intérieur avant que le froid ne congèle mes cheveux, voir mon corps tout entier. Le temps est passé si vite que nous déjeunons à la hâte pour ne pas manquer le taxi. Nous savourons malgré tout depuis les baies vitrés une dernière fois le privilège que nous avons à être dans de tels décors.
    9h30 moins quelques minutes, le taxi est (hélas) déjà là. Nous prenons congés du personnel de l'hôtel, très agréable, comme la plupart des argentins. Sur la route qui nous mène à l'aéroport, nous tentons de graver encore un peu plus dans nos têtes le décor, magnifique. La magie de ces lieux est aussi que, hormis cloitré à l'intérieur d'une prison sans fenêtre, il n'y a pas un endroit sans que le décor ne soit magnifique.
    A l'aéroport, nous ne nous ennuyons pas. L'attente aux divers points sera assez courte, de même que l'embarquement. A très approximativement 11h 31' 10" 357 l'avion quitte le sol, nous offrant à son tour une vue magnifique sur le Lac et le rio Santa Cruz qui s'en échappe dans de multiples lacets. Au loin, nous apercevons quelques pics ou cerros célèbre tels le Fitz Roy, ou le Cerro Torre. S'en suivent 3h de voyages jusqu'à la capitale. Les deux premières heures se passent sans rien de spécial, si ce n'est Emelun que nous avons du mal à canalise. Nous pensions que la fatigue et le ronron du moteur auraient raison de lui. C'est raté. Mais ce n'est pas de là que vient le côté épique du retour. Après tout, nous espérions son calme, mais ne nous faisions pas non plus beaucoup d'illusions. D'autre part, ma voisine de voyage, une brésilienne à la retraite, le fait dessiner pendant qu'il est sur mes genoux. Nous échangeons à la fois en portugais (elle) et en espagnol (moi); sans difficulté finalement.
    Le côté épique vient des derniers 3/4 d'heure de vol. Et quels 3/4 d'heure! Arrivé sur la capitale, l'avion entre dans une zone de turbulences. Vu le nombre de vol que j'ai déjà pris, j'en ai vu d'autres. Ca secoue un peu, ça tangue, ça chute, mais à part secouer quelques estomacs, rien d'exceptionnel non plus. Si ce n'est que ça dure un bon moment cette affaire. Jusqu'à l'instant où les instabilités deviennent franchement importantes. Nous entrons dans une zone de formation de tempête (nous l'apprendrons plus tard). Et là, ça secoue franchement. L'avion semble même décrocher plusieurs fois. Vous ne me croirez pas si vous voulez, mais je préfère franchement les montagnes russes : ça dure moins longtemps et c'est moins impressionnant. Je ne suis pas le seul à me raidir quelque peu : des gens se tiennent la main, une dame fini par vomir. Le moment le plus angoissant fut sans conteste le passage dans un gros trou d'air, l'avion sembler chuter brutalement, accompagné par un bruit de moteur de plus en plus aigüe : une dame finit par crier plusieurs fois et faire un début de panique. Très zens, ses voisins tentent de la calmer, ainsi que le personnel de l'avion, avec un certains succès. Eux-même sur leur siège, sans autorisation de se lever, ils n'ont pas pu réagir de suite. La dame sera encore en pleurs à l'aéroport. Corenthin, lui, est figé. Après ces instants quelques peu impressionnants et stressant, les cris ajoutant à la dramaturge de l'instant, l'avion retrouve peu à peu une trajectoire à peu près stable. C'est à ce moment que le capitaine prend la parole et explique ce qui s'est passé, nous expliquant que malgré le côté très impressionnant il n'y a (avait) aucun danger. Vu le côté calme du personnel, je le crois volontiers, mais nous faisions moins les fiers auparavant. Corenthin, encore impressionné, arrachera un rire franc à Géraldine en lui déclarant d'un air sérieux "être trop jeune pour mourir". Et Emelun dans tout ça? Je crois qu'il est mûr pour les manèges à sensation. A part un "je veux rentrer à la maison de Lola (ndrl Gonnet)" lâché un peu par dépit, il était plus surpris des réactions des passagers que du yoyo aérien. A l'atterrissage, un peu rude en raison de quelques tangages (là, franchement légers pour le coup), et quelques rebonds (sans danger non plus), c'est une salve d'applaudissements qui salue le pilote. J'avais déjà vu pareil scène, mais pas aussi enthousiaste, ni même Géraldine elle-même applaudir.
    Bref, voila de quoi alimenter une page spécial du blog non? Car le reste de la journée est typique d'un retour de vacances : taxi jusqu'à la station de bus, bus jusqu'à Gonnet et rangement des affaires. Ce soir, deux autres miracles se produisent. Deux miracles du même calibre de celui de l'avion, anecdotiques donc : j'arrive à ré-allumer le chauffage à gaz, et j'arrive à faire une belle braise dans la cheminée. Dans le premier cas j'ai trouvé le truc : je trompe la sonde à chaleur en la chauffant pour éviter une coupure intempestive du gaz alors que le radiateur n'est pas encore chaud (sonde évitant que le gaz ne s'échappe si par accident la flamme s'éteint). Dans celui de la cheminée, là aussi j'ai trouvé le truc : une fois le feu pris, je pose des buches dans la cheminée même pour les chauffer; par la suite, dans la braise, elles s'enflamment très vite. Ca y est, me voila près pour faire de vrais asados (ici, en effet, pas question de faire usage de charbon de bois).
    La journée se fini tranquillement. Pas même de devoirs pour demain : la maman d'Alejo qui j'ai appelée m'a dit qu'ils en avaient pour hier, et qu'ils avaient déjà été interrogés dessus. Elle ne sait pas si Corenthin le sera après coup. Je verrai tout cela demain.

    Última salida del sol - El Calafate

    Un retour chaotique Un retour chaotique Un retour chaotique

    Un retour chaotique Un retour chaotique Un retour chaotique

    Un retour chaotique Un retour chaotique Un retour chaotique

    Un retour chaotique Un retour chaotique Un retour chaotique

    Desde el avión (Fitz Roy, Lago Argentino y rio Santa Cruz)

    Un retour chaotique Un retour chaotique Un retour chaotique

    Un retour chaotique Un retour chaotique

     

    Una brasa a casa

    Un retour chaotique Un retour chaotique


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  • Martes 30 : Ce matin nous prenons le temps de nous lever et de petit-déjeuner. Le temps... conséquence positive couplée de la location de voiture et du renoncement à aller à El Chalten. Nous sommes plus libres et n'avons pas une longue route à faire. Comme depuis 2 jours, nous petit-déjeunons avec le lever du soleil pénétrant directement dans la salle où nous nous restaurons. Nous avons la sensation de découvrir encore de nouvelles nuances au lac. Ce matin, je m'occupe aussi de la mise en ligne du récit d'hier, ce qui nous fait quelque peu trainasser. Nous partons finalement vers 10h en direction du lago Roca. Il est à une grosse soixantaine de kilomètre d'El Calafate, dont plus de 20 sur route non asphaltée. En sortant, nous avons la surprise de constater qu'un tagger fou et géant a sévi. Il n'a rien trouvé de mieux que de repeindre les massifs environnants en blanc. Il a vraisemblablement commis son méfait à la bombe, nous le devinons à la manière dont le blanc recouvre la montagne, laissant même une trace horizontale sur certaines parois. La surprise passée, nous admirons l'oeuvre magnifique. Certes du blanc couvrait déjà les hauts sommets, mais cette fois il est descendu presque jusqu'au village. En tendant la main, on pourrait le toucher. Magnifique, mais avec une conséquence un peu moins amusante : le froid a fait franchement son apparition. Qu'importe, habillés des pieds à la tête nous l'affronterons.
    En route, nous découvrons pour la troisième fois les points de vue sur le lac et sur les massifs qui l'entourent. Malgré tout, c'est un nouveau décor qui s'offre à nous : ciel bleu, nouvelles nuances de bleu en raison de reflets différents sur les montagnes. En route, nous faisons également une série de rencontres : aigles, lièvres, moutons, vaches, chevaux ou touristes japonnais. Chacun d'entre eux nous fera le plaisir de venir nous saluer, ou presque. 1h de route, multiples pauses comprises, et nous atteignons la bifurcation nous conduisant au Lago Roca. Nous empruntons alors une magnifique route comme elles l'étaient encore toutes il n'y a pas si longtemps. L'asphalte laisse place au gravier. La conduite souple laisse place à la bagarre contre les glissades (ça chasse). Le confort laisse place aux vibrations multiples. La voiture semble s'être transformée en vendangeuse. C'est peut-être cela qui retourne les neurones aux garçons et me retourne le sang? En tout cas, les paysages traversés restent magnifiques. Que d'espace sans rien ni personne. Le rêve absolu. Sur la route, nous ne croisons aucune voiture. L'espace semble nous appartenir! Au détour d'un virage, au loin, c'est à présent le Perito Moreno qui s'offre à nous. D'ici, nous voyons la paroi face au brazo sur du lac. Si nous n'avons pas les dizaines de mètres de hauteur de glace sous les yeux, nous apercevons une partie des lacets du glacier qui se faufile à travers les massifs environnants. D'ici, nous ne voyons pas encore le Lago Roca. Encore un peu de patience et nous finissons par l'atteindre, mais décidons de prolonger les secousses jusqu'à l'estancia Nibepo Aike. Nous espérons pouvoir la visiter et pourquoi pas faire du cheval. En longeant les bords du lac Roca, nous constatons qu'il n'est pas complètement coupé du Lago Argentino. Un bras étroit, comme son nom l'indique -La Angostina-, relie les deux nappes d'eau. Nous observons néanmoins des nuances de couleur bien différentes, montrant clairement qu'il s'agit de deux lac distincts, le Lago Argentino n'alimentant Roca que partiellement.
    L'estancia se trouve tout au bout de la route que nous avons empruntée. C'est presque le bout du monde ici! Un vrai bonheur. A l'estancia, nous ne pouvons pas faire grand chose. Nous arrivons le jour de la fermeture annuelle. Un groupe de touristes d'un tour "armé" (i.e. "tout fait) fini de déjeuner; l'estancia ferme ses portes sur leurs épaules (i.e. derrière eux). Mais cela ne nous démoralise pas pour autant. Sur conseil de la tenancière, nous attaquons l'ascension du massif contre lequel repose l'estancia. Nous sommes accompagnés un bon moment par un chat, mais la présence des moutons semble le dissuader de continuer la route avec nous. A moins que ce soit le dénivelé ma foi assez important. Nous n'allons pas jusqu'au sommet, les petites jambes ayant déjà bien marché. Je terminer la montée seul, mais constate que le panorama n'est pas forcément plus joli. A mi-hauteur déjà il est exceptionnel. Les couleurs froides -blanc, bleu, vert- se mêlent ou au contraire contrastent en fonction de l'ensoleillement. Un peu de brun et rouge d'automne vient parfois donner un soupçon de chaleur à l'ensemble. Au loin, nous observons encore un glacier, suspendu celui-ci. Le décor, lui, semble évoluer à chaque minute. L'eau du lac ressemble tantôt à la mer des caraïbes, à de la neige ou à de la glace. L'ensemble est d'une beauté indescriptible. Je n'arrive pas à la décrire en tout cas, ni en mots, ni en images. Ici encore nous sentons une force invisible nous enjoindre de rester. Ce que nous commençons à faire, en déjeunant sur place. La nature est si généreuse qu'elle a mis à notre disposition des chaises de pierre et même des couteaux, mode silex. Toutefois, le vent assez fort et glacial nous incite à ne pas écouter cette voix sans visage et à redescendre.
    Sur le chemin du retour nous prenons le temps aller de plus près de la Angostina. Les bordures du Lago Argentino sont d'un vert intense, parsemés de milliers d'arbres morts (coupés pour la plupart). Quelques pas seulement me font comprendre la raison de cet oasis de vert dans ce décor fait de glace et d'eau, mais paradoxalement bien sec (il pleut peu ici). Je suis tout simplement sur un marécage; c'est l'eau du lac qui abreuve les plantes vertes et basses qui peuplent les lieux. Et qui me mouille les pieds pour l'heure.
    Sur la route du retour, nous constatons que le tagger fou a dû se faire rattraper par la patrouille et ça a dû chauffer. Une partie de son travail a été effacé, même s'il en reste encore des traces. Il faut dire que la couche de blanc était bien fine et le vent a fini par l'enlever. La chaleur j'en doute fort en effet. Il n'est "que" 17h quand nous sommes de retour sur El Calafate. C'est l'occasion d'aller faire un tour à la Laguna Nimez. Il s'agit là aussi d'un oasis marécageux en bord de lac. Ici, bien qu'aux portes de la ville, les oiseaux en tout genre ont élu domicile. Nous en faisons le tour, des sentes en bois permettant de garder les pieds au sec quand nous nous approchons de la lagune. Ici nous avons le plaisir d'admirer une quantité d'oiseau importante, allant des oies, aux petits rapaces, flamants roses et j'en passe. La flore elle aussi contribue à la beauté des lieux. J'avoue que je n'ai pas retenu tout ce que nous avons pu lire sur la faune et cette flore concentrée dans ce petit paradis. Je dois avoir les neurones congelés: cette fois encore le froid, de plus en plus glacial, nous commande de nous mettre au chaud. C'est que nous faisons, malgré une tentative de visite du musée de... la glace. La durée et l'état d'excitation d'Emelun -la fatigue- nous font y renoncer.
    Nous finissons la journée par une courte promenade en ville, et un court diner dans une micro-parilla. Je remonte enfin tout mon petit monde à l'hôtel et pendant que les garçons profitent de la piscine je retourne rendre la voiture. Je remonte dans le noir ou presque, la nuit sombre m'offrant un dernier spectacle : ici le ciel est magnifique. La ville étant modeste, et loin, très loin de grands centres urbains la pollution lumineuse est relativement faible. Il me faut là encore rentrer : froid et le retour à préparer m'y obligent.
    Cette fois encore, le passage ici restera gravé dans ma mémoire. D'automne, les décors et couleurs sont relativement différentes de celles de l'été. Les deux période ont leur charme.

     

    El Calafate, ya bien despertados

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Un nuevo amanecer

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Descrubrimos la nieve!

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Vistas yendo al Lago Roca (sobre la ruta 11)

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Lago Roca, Laguna Nimez

    Un agila...

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    un liebre y ovejas

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    Lago Roca, Laguna Nimez

    Rutas patagonicas típicas (saliendo de la ruta 11)

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Vista sobre el Perito Moreno

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Mirandonos...

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    Estancia Aike

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Subida al mirzdor: encuentros y vistas (brazo sur del Lago Argentino, Lago Roca, La Angostina)

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Condor

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Un glaciar, Lagos Argentino (izquierda) y Roca (derecha)

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    La Angostina

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    Regresando a El Calafate

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    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    El Calafate - La laguna Nimez (paradisio de los aves)

     

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    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

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    Lago Roca, Laguna Nimez

    Fin del día en El Calafate y (casi) atardecer

    Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez Lago Roca, Laguna Nimez

    Lago Roca, Laguna Nimez

     


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  • Lunes 29 : Cette nuit a été assez mauvaise. Je ne sais pas si c'est mon état grippal qui s'aggrave ou si j'ai mal digéré quelques chose, mais je suis brassé et tout ankylosé. J'ai l'impression que je viens de faire un marathon. Qu'importe car contrairement aux prévisions météo, c'est un grand soleil qui s'annonce. Sur El Calafate en tout cas. Je sors admirer le magnifique de lever de soleil sur le lac. Nous avons une magnifique vue depuis l'intérieur, l'hôtel ayant de larges baies vitrée, mais de dehors, et malgré le froid saisissant, le spectacle est encore plus beau. Je prends 5' pour appeler une agence du village afin de me renseigner sur les visites des grottes préhistoriques. Ce ne sont pas les Lascaux du coin, mais elles exhibent fièrement quelques traces de la présence humaine il y a près de 4500 ans sur les lieux. Punta Waliche, c'est son nom, est à une dizaine de kilomètres de El Calafate. Pour l'heure, nous prenons le temps de petit déjeuner. Pour ceux qui le prennent du moins c'est-à-dire seulement Géraldine. Je me contente d'un mate cocido quand les enfants se limitent à un verre de yaourt à boire. Nous partons ttranquillement vers 10h, direction les grottes. De la route menant à l'aéroport, une sente en gravier s'échappe et il faut la voir pour ne pas la manquer. Faites moi confiance, je ne l'ai pas manquée. La suite est un tout petit peu plus chaotique. En raison du terrain bien sûr, mais aussi de l'absence de panneau. Nous finissons par trouver les lieux, sans faire le moindre détour. Au bout de la sente, nous tombons sur une roulotte à l'entrée du site. Il n'y a pas foule ce matin: à part nous 4, un groupe de 3 personnes atteint aussi les lieux. Nous sommes toutefois les seuls à faire la visite et dès acquittement du droit de passage l'habitante de la roulotte, vraisemblablement une indienne tehuelche qui ne paye pas de mine, nous guide et nous gratifie d'explications passionnantes. Je vous en résume les principales lignes. Commençons par le commencement et la "découverte" des Amériques. C'était il y a environ 25000 ans, alors que le détroit de Béring était fermé par les glaces (renseignements pris, les spécialistes débattent toujours). Les chasseurs de l'époque y ont mis pied en pourchassant le gibier, sans savoir qu'ils étaient en train de prendre pied sur un nouveau continent. On estime à -7000 ans l'occupation de l'Amérique du sud et donc -2500 l'occupation ce ce coin de Patagonie par ceux qui devaient être les ancêtres des indiens tehuelche. De ces indiens ils n'en restent plus beaucoup, exterminés par les conquistadors puis surtout par le général Roca. Mais depuis quelques année l'état reconnais enfin leur droit récupérer des terres, conserver leur culture. Le site, lui, était connu depuis longtemps des habitants locaux, mais c'est lors de la venue de l'explorateur (et scientifique) Francisco Perito Moreno dans les années 1870 qu'il a été re-découvert. Perito-Moreno a eu vent de l'existence de dessins et d'empreintes de main sur une grotte mais les indiens locaux refusaient qu'il aille voir. Selon les croyances ancestrales, ces marques étaient faites par le Walichu, l'esprit malin. D'où le nom de la grotte. Le site lui-même est de taille modeste et se limite à une grotte intérieure, fermée au publique, et une série de peintures murales à l'air libre. On y découvre en particulier, une série de mains en négatif (blanc sur fond de peinture). La couleur qui domine est le rouge, la peinture ayant sans doute été faite d'un mélange sang et graisse de guanaco. Quelques dessins représentent également des hommes, jeunes, adultes et moins jeunes encore, symbolisant le cycle de la vie selon les spécialistes. Quelques animaux parsèment aussi la paroi, essentiellement des guanacos, mais aussi ce qui est supposé être issu de visions chamaniques (dessins ressemblant à des maisons par exemple!). A l'entrée du site où nous arrivons après en être parti de son extrémité, sont reproduites les dessins découvert de l'intérieur de la grotte afin que les (rares) visiteurs puissent admirer la décoration de cette demeure, sans l'altérer. On y trouve même à peu près les mêmes dessins, avec en plus ce qui semble être un calendrier, des barres courtes représentant les jours courts de l'hiver, et des longues les jours longs estivaux. Seul point négatif, et de taille, est le manque de conservation du site. Il l'est depuis quelques année, mais on peut observer sur les dessins millénaires des gravures pas vraiment millénaires elles... La guide s'en désole et nous avec. Mine de rien, la visite qui devait durer 40' a duré presque 1h30. Mais nous n'avons pas vu le temps passer.  Nous profitons une dernière fois des décors alentour avant de partir. Joli coin pour élire domicile, grotte protégée des vents avec vue sur le lac. Splendide.
    Vue l'heure somme toute tardive, nous décidons de laisser filer la visite du bar de glace et aller directement sur le Perito Moreno, à un peu plus de 80km de là. La route nous y menant est somptueuse, typique de Patagonie. Nous faisons route dans des espaces immenses à la végétation rabougrie, sur fond de cordillère des Andes. Le Lago Argentino ajoute le bleu contrastant singulièrement avec les couleurs plutôt ocres des alentours. Un peu de blanc complète la palette. Ce qui me fascine également sont ces très longues routes en ligne droite qui coupent le paysage en deux. Après près d'une heure de route, nous commençons à pénétrer le parc national des glaciers. Sur la route, plusieurs panoramas nous offrent une vue plongeante sur un des bras du lac. Nous savourons pleinement le spectacle magnifique. Et ce n'est qu'un début. Le temps, bien que changeant, est encore clément. Géraldine me répète plusieurs fois que nous aurions dû faire le tour en bateau aujourd'hui. Mais le gris en toile de fond, du côté des autres glaciers, me fait penser que ça n'aurait pas changé grande- chose. On ne saura jamais de toute façon. Encore quelques kilomètres et la route s'arrête, presque au pied du glacier. Ou plutôt en un point qui le surplomb et d'où part une série de passerelles. Sans beaucoup attendre (enfin si, Corenthin qui boude) nous empruntons ces sentiers de métal et de bois. Finalement elles ne gâchent pas trop le décors, et ont le mérite de maîtriser le flux de touristes. Les passerelles du bas, nous approchent presque au plus près du glacier. De là, nous prenons pleinement la mesure de sa hauteur: près de 60m. Plus qu'avec le bateau finalement, car nous l'observons dans ses trois dimensions. Vraiment quelle beauté et quels dégradés de bleus. Grandiose, tant est si bien que malgré le froid de l'hivers qui arrive, nous resterions bien ici plus qu'un simple moment. LE spectacle est de toute beauté. J'ai la surprise de constater que les deux bras du lac communiquent: la barrière de glace de 2010 a fondue. Restent des blocs de glaces, avant que l'avancée du glacier n'obstrue à nouveau le passage dans quelques années. Le Perito Moreno vient s'encastrer sur un blc rocheux, séparant un bras du lac du restant. Régulièrement la hauteur de glace fond par dessous, laissant apparaître une arche, qui fini par s'effondrer. Durant la ballade, nous essayons d'écouter l'activité du glacier, ce qu'Emelun semble de pas bien vouloir, et ce qui met Corenthin en colère. Bref, ce n'est pas le glacier que nous entendons, mais les cris, puis les pleurs, plus d'une demi-heure durant. L'atmosphère finira par se détendre un tout petit peu et nous essayons de scruter le moindre début de détachement de glace. Nous aurons la chance d'en apercevoir, des petits. Petit est à comprendre à l'échelle du glacier bien sûr. Croyez bien que les glaçons que nous avons vus se détacher ne rentrent pas dans un verre à whisky (ou à toute autre boisson avec ou sans alcool). Et quand on voit la vague crée par ces chutes, on se rend mieux compte qu'il est sans doute bien plus agréable de recevoir une boule de neige sur le nez qu'un tel bloc. Les craquements et le fracas des chutes de glace dans le lac donnent des frissons dans le dos. Le monstre dégage une impression incroyable. Malgré l'énervement consécutifs aux autres monstres, sur deux pattes ceux-là, Géraldine a bien du mal à vouloir remonter. Le sursis vient de la rencontre d'un lyonnais Samuel, avec son fils Merlin, avec qui nous discutons un long moment face à la glace, pendant que les enfants s'excitent quelque peu. Il s'agit en fait d'un couple avec 3 enfants en voyage en camping car sur le continent Américain pour deux ans. Le rêve! Ils arrivent au bout de leur périple tout doucement. En discutant nous avons failli rater deux moments forts : la visite d'un condor, et le retournement d'un iceberg. Nous arrivons tout juste à capturer le magnifique volatile, d'abord sur fond de glace, puis sur fond de lac. Magnifique et impressionnant en vol, car sur pied le condor n'est pas le rapace le plus joli. Quant à l'iceberg, c'est le fracas assourdissant qui nous a sorti de notre discussion. En se retournant, le bloc de glace nous dévoile sa partie la plus profonde, la plus compacte. Elle est d'un bleu intense. Son immersion prolongée a permis à l'eau de lisser sa surface. Son apparence nous ferait plus penser à du verre coloré qu'à de la glace. Stupéfiant, magnifique, incroyable, les adjectifs manquent. Le froid nous saisissant franchement, nous laissons le bloc à son triste sort, dériver dans le lac et allons prendre quelque chose de chaud. Samuel, cherche Nathalie, son épouse, et leurs deux autres loulous. Les loulous n'ont pas eu et vu assez de glaces : il leur manquait un bout dans l'estomac. Pendant que les enfants dégustent leur glace d'une toute autre couleur que celle d'en face (et d'un autre gout sans aucun doute), puis partent jouer à l'extérieur, les grand eux se réchauffent avec une boisson chaude. A discuter, nous finissons par faire la fermeture de la cafet. Il est l'heure de rentrer. Au dehors, une pluie battante a fini par faire son apparition : après un échange d'adresses, nous filons direction El Calafate. Nous reverrons vraisemblablement cette famille ici en Argentine ou sur Lyon.
    sur le chemin du retour, fini les décors somptueux. Le lac, les montagne et la steppe se dérobe à nos yeux. Toutefois, à mesure que nous nous approchons d'El Calafate, les nuages disparaissent peu à peu. Pas assez refroidis, nous nous arrêtons au bar de glace à l'entrée du village. A l'intérieur du bâtiment construit en dur, et à côté du musée de la glace, un petit bar tout en glace à élu domicile il y a 1 an et demi. Pour limiter le monde dans ce lieu exigu, l'entrée n'est possible qu'à une heure donnée au moment de la réservation, et nous ne pouvons rester que 25' dans le bar. Avant de pénétrer dans l'antre, nous nous affublons tous d'un poncho très épais, et de gants non moins épais. Mine de rien il fait -8° sur place. A l'intérieur, tout du sol au plafond est fait de glace. Les sculptures de glace sont splendides, mises en valeur par des lumières aux coloris changeants. Même les verres sont de glace. Plutôt épais d'ailleurs. Emelun ayant froid, Géraldine aussi, le petit monde sort avant l'heure de fin. Pour ma part, je savoure les 5' qui me restent. Seule moyen de tuer les microbes qui ne me laissent pas tranquille.
    Nous finissons la soirée en ville, à manger une crêpe. Si si... Je me rends compte que voila 24h que je n'ai pas mangé. L'appétit finit par venir en mangeant, mais mon mal de tête, lui, s'accroit. Il est alors temps de rentrer, tout le monde étant bien fatigué. Je prends quelques minutes (heures) pour trier les photos et préparer ce billet. Pendant ce temps, Géraldine regarde ce que nous pouvons faire demain. Sachant qu'El Chalten est le paradis de la randonnée je lui ai confié la mission de regarder que faire. In fine nous n'irons pas si loin (2h30 de route). Il n'est pas sûr que les enfants auraient eu le courage de randonner, et la météo est très incertaine à cette époque. Pour l'heure, il pleut en bas et neige en haut... A voir demain...

    Nuevo amanecer sobre el Lago Argentino

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

     

    Punta Walichu

    las cuevas con sus dibujos

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    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

    Una entrada, y vista sobre el lago desda esta "casa"

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar 

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

     Una antigua casa Teutiche (indigenos pasados y actuales)

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

    Desde Punta Walichu hasta el Perito Moreno

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

     

    El glaciar Perito Moreno

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    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

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    caido de hielo

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    Contraste

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

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    Un condor

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    Hielo volteando

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    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

     Al regreso...

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    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

     

    El bar de hielo - El Calafate

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

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    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar

    Fransisco Perito Moreno - El Calafate

    Punta Walichu - Perito Moreno - Glaciobar


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  • Domingo 28 : Au grand dam des enfants, le lever est matinal aujourd'hui aussi. Cela ne perturbe pas Emelun, couché tôt hier soir. Corenthin a un peu plus de mal. Moi aussi il faut bien l'avouer. Le petit déjeuner est bref, mais suffisant pour confirmer le manque de sommeil. Et c'est vers 7h45 que la nuit nous happe de l'hôtel, direction Punto Banda. De là, alors que la nuit semble vouloir jouer les prolongations, nous embarquons à bord du Patagonia Expedition, énorme catamaran, à l'assaut des plus beaux glaciers de la région, et sans aucun doute parmi les plus beaux du monde.
    Malgré les prévisions pessimistes, le ciel est clément et nous offre même un magnifique lever de soleil sur le Lago Argentino. Nous le savourons avec délice, même si les rayons rouges vifs ne viennent pas réchauffer nos corps déjà refroidis par le vent glacial. L'hiver arrive ici plus vite qu'ailleurs dans le pays. Lors de mon passage voila 3 ans, c'était l'été et je n'avais pas eu le plaisir d'un tel "amanecer". Au fur et à mesure que nous avançons vers la bouche du diable (renforcement à l'entrée d'un bras), puis du glacier Upsala, nous découvrons les contrastes saisissant entre le bleu profond du lac et le brun ou ocre de la montagne. Les premiers rayons du soleil prennent plaisir à jouer avec les arrêtes tranchantes des massifs enserrant le lac. Au bout d'un interminable trajet fluvial, nous apercevons enfin les premiers blocs de glace flottant sur la surface vert opaque. En été bien plus de blocs se détachent des glaciers et dérivent loin de leur rampe de lancement. Les couleurs, elles semblent ne pas changer d'une saison à l'autre. Ce sont le bleu et le blanc qui dominent. Plus la glace est compacte, plus elle filtre la lumière, ne laissant passer que les petites longueur d'onde : le bleu. Et quel bleu. Ou plutôt quels bleus! Nous avons le plaisir de découvrir toute la palette des bleus possibles, ou presque. Au fond, le glacier Upsala se dévoile peu à peu à nous. De loin il laisse imaginer qu'une autoroute de glace descend de la montagne dans de larges lacets. Les sillons à sa surface font penser aux vieux disques vinyles. Le tout sous fond de ciel... gris. Et oui, au fur et à mesure que nous approchions d'Upsala, nous approchions en même temps d'un zone au ciel chargé de nuages. Mais pour l'heure, les cieux ont décidé de retenir toute cette eau en suspension et le froid sec est par conséquent très supportable. Ici, j'aurai également la chance de voir au loin un condor. Géraldine avec ses yeux de lynx (par pur hasard donc) l'a repéré sur fond de ciel gris. Plus loin, enfin à Upsala, nous nous posons un moment, le bateau zigzagant entre les glaces, en restant à distance respectable du glacier lui-même, les blocs de glace dissuadant toute approche. Tout en admirant le spectacle nous discutons un moment avec un charmant couple de la capitale. Peu avant de prendre le chemin du second glacier au programme, nous avons la chance de voir le drap nuageux se déchirer un peu, laissant apparaître un superbe arc-en-ciel. Voila qui tranche singulièrement avec les couleurs froides environnantes : superbe.
    Après cette longue halte, nous glissons à nouveau sur l'eau, direction Spegazzini. Second glacier du trajet, le glacier Oneli étant désormais inaccessible. Il y a 3 ans il l'était encore, même si je n'avais pas eu la chance de le voir, trop de glace obstruant le bras de lac. Le trajet est assez court et c'est en entrant dans un des bras du lac que nous voyons d'abord apparaître quelques glaciers frères ou rivaux, suspendus ou peinant à plonger dans le lac. Spegazzini s'offre alors à nous presque en un instant. Majestueux est le mot qui convient le mieux. Malgré le ciel à nouveau bien couvert, nous le découvrons lui aussi jouant habilement avec les reflets bleutés. Spegazzini est semble-t-il le plus haut glacier de la région en hauteur de glace. Il faut avouer qu'il est impressionnant et les glaciers environnants complètent magnifiquement le décors. Certes, le manteau de nuage et de brouillard ne nous révèle le panorama que par bouts. Mais nous admirons sans peine la beauté des lieux. L'absence de soleil révèle d'autres teintes, peut être moins aveuglantes finalement. Ici, sur un massif environnant, bardé de vert (!), une vache semble s'être perdue. Ou alors a-t-elle fui son troupeau pour se retrouver au milieu de nulle part, savourant le calme des lieux.
    Nous laissons finalement cette immensité de glace pour en retrouver une autre. Moins haute, mais beaucoup plus large et beaucoup plus longue. Le seul glacier au monde qui avance (2m par jour en été!). J'ai bien sûr nommé le très célèbre Perito Moreno. Cette fois le ciel s'est décidé à humidifier cette région par ailleurs et paradoxalement très sèche. Et oui, le pacifique charge en eau les nuages qui arrosent abondamment le Chili et les sommets andins, empilant la neige et la glace sur les hauteurs, et formant ainsi ces géants que sont les glaciers. Ce n'est que la fonte, en surface et surtout en profondeur, qui rend à la nature l'eau sous forme liquide... dans le lac. Car en plaine, la végétation rabougrie nous montre à quel point tout est sec. Pour l'heure, face au Perito Moreno, nous admirons encore et encore les jeux de nuances de bleu. Les bleus sont particulièrement profonds dans les crevasses, là où la glace est compacte. Les mouvement du mastodonte le craquelant nous pouvons alors découvrir ses profondeurs justement. Nous entendons parfois les craquement et avons même la chance de voir une petite chute d'un bloc de glace. Mais vu le froid en cette saison, cette activité est très réduite. Lors de mon passage en février cette activité était impressionnante, donnant la sensation ou presque d'arriver en plein nouvel an chinois et ses rafales de pétards. Pour l'heure, peu de bruit donc, et peu de glace, permettant au bateau de s'approcher un peu plus qu'en été. Quelques blocs semble vivants malgré tout, tel ce "cygne de glace" perdu au milieu de nulle part...
    Mine de rien il est déjà 15h30, soit 6h30 que nous sommes en train de tanguer, de nous faire fouetter le visage par le vent ou la pluie, ou à nous réfugier au chaud à l'intérieur. Nous prenons le chemin du retour et après une dernière heure de bus nous arrivons épuisés à l'hôtel. Emelun a fini la dernière heure de bateau à dormir et dans le bus il est encore "amorphe". Mais nous avons des images plein la tête, et sans doute pour longtemps. La phrase qui était dans toutes le bouches aujourd'hui, résumant en deux mots le spectacle, était : QUE BELLEZA!
    Le reste de la journée sera plus terre à terre, si je puis me permettre ce trait d'esprit : étude des options pour demain, location de voiture, recherche active d'empanadas pour ce soir, pendant que Gé et les loulous profitent de la piscine, puis au lit tout le monde. Ou presque... et oui, je suis encore là à écrire ces lignes, à essayer de les mettre en ligne encore ce soir. Tant pis pour la relecture... J'espère que vous m'en pardonnerez!

     

    Amanecer sobre el Lago Argentino

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    Parque de los glaciares

    Primeros glaciares (4ta foto, fijense al centro)

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    Parque de los glaciares

    Yendo a Upsalata: un montón de hielo

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    Saliendo de Upsala

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    Yendo a Spegazzini

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    Spegazzini y enterno

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    Parque de los glaciares

     

    Saliendo de Spegazzini

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    El Perito Moreno

    Parque de los glaciares

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    Parque de los glaciares

    Regreso en El Calafate...

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    Parque de los glaciares


    2 commentaires
  • Avant tout, un grand merci à tous ceux qui nous suivent, un peu ou beaucoup. A ceux dont nous savons qu'ils nous suivent, mais aussi aux autres. N'hésitez pas à laisser des commentaires (ou même juste un mot). Cela nous fait toujours plaisir!

    Sábado 27 : Ahora si, vamos a pasar unos días en el sur (un "super puente").
    Le lever de ce matin était ma foi bien difficile. Le contraire aurait été étonnant vu l'heure -5h15-. Mais nous l'avons choisi et c'est pour aller visiter un des coins les plus jolis de ce pays, à savoir un (tout petit) bout de Patagonie. 6h pile, la remisse est déjà devant la porte et nous embarquons sans attendre. La route jusqu'à l'aeroparque se fait sans soucis. Ou presque : sur la capitale le chauffeur se trompe de route et dans son demi-tour à la hâte il heurte un trottoir. Rien de méchant mais la surprise fait pleurer Emelun un moment. 7h et quelques, nous sommes à l'aéroport. Nous enregistrons très vite et avons donc du temps devant nous. Nous sautons sur l'occasion pour nous promener sur les berges du Rio de La Plata et admirons un magnifique lever de soleil. En face, l'Uruguay se dérobe à nos regards. Tant pis... Nous admirons tout de même Puerto Madero d'un côté, et Belgrano de l'autre (ou Palermo, je ne sais plus trop). De retour à l'aéroport, nous filons vers notre porte d'embarquement et attendons assez peu finalement. Tellement peu que je me brûle en voulant finir trop vite le café que je me suis pris peu avant l'embarquement. Rien à signaler de l'embarquement jusqu'à l'arrivée à El Calafate. Nous sommes fatigués, mais les garçons n'ont pas l'air de vouloir dormir. Nous n'avons pas pris de risque en les séparant, et tout se passe donc bien. Pendant le vol, nous pouvons admirer la capitale vu de haut, immense mégapole concentrant tout de même plus du tiers des argentins! A l'opposé, tant géographiquement qu'en termes de densité, nous admirons les immenses paysages sauvages et vides patagoniens. J'ai le plaisir de voir les sommets bien plus enneigés que lors de mon premier et dernier passage ici.
    A El Calafate, trois plus tard, rien n'a vraiment changé dans ce village presque du bout du monde. Le simple fait de passer dans les ruelles me remémore tout : de la géographie aux points de vues. Je me rappelle où j'ai dormi, où j'ai mangé, où j'ai fait quelques achat. Assurément mon précédent séjour ici m'avait marqué. J'espère qu'il en sera de même pour la famille. Pour l'heure, nous déambulons dans les villes, pour manger, visiter, tout en cherchant à réserver un tour en bateau pour demain. Je passe également dans les agences de location de voiture : lundi et mardi je voudrais être autonome et ne pas dépendre des horaires des quelques bus, ou pire d'une agence de voyage. Pour le bateau, nous n'avons pas le choix. Ou du moins l'autonomie nous couterait plus cher que le cout du transfert agence.
    Que dire sur El Calafate même? Pas grand chose car il faut venir voir : calme et beauté résume parfaitement ce petit bout de terre. Calme car loin du tumulte platense ou bonaerense. Ici on peut traverser une route sans risquer sa vie à chaque pas. Pas de bruit ou presque. Le village n'a l'air de rien (dixit Géraldine), mais il est sympa (toujours dixit Géraldine). Déjà il y a 3 ans j'avais tant aimer marcher tranquillement dans la rue principale, loin de tout stress. Et que dire de la vue sur le Lago Argentino depuis les hauteurs. C'est un des deux gros lacs glaciaires de la région (l'autre étant le Lago Viedma, 200km plus au nord). C'est dans ce lac que se jettent 4 glaciers importants, dont le fameux Perrito Moreno. Mais il ne faut pas oublier les 3 autres, tout aussi impressionnants (Upsala, Oneli, Spegazzini), ni les plus modestes. Nous aurons le loisir de les découvrir demain. J'oubliais de mentionner en toile de fond la Cordillère des Andes, marquant la frontière avec le Chili tout proche (et oui, ici aussi). J'y avais même mis les pieds virtuellement lorsque j'étais monté au Fitz Roy. Vue magnifique donc, et encore plus depuis l'hôtel où nous nous sommes posés. Il est certes loin de la ville, ce qui nous a fait opter pour une remontée depuis la ville en taxi. Mais quelle vue, et quel confort aussi! Nous avons deux chambres qui communiquent! Seuls les voisins de chambre un peu bruyant viennent perturber le calme des lieux. Mais pour une fois les loulous eux sont calme. Ils le sont ce soir car cette après midi ça n'a pas été la même musique, la fatigue étant passée par là. Du reste Emelun est allé vite se coucher et Corenthin a suivi, non sans avoir piqué une tête dans la piscine juste avant. Demain, un nouveau levé tôt nous attend. Autant bien récupérer.
     

     

    Salida del sol (amanecer) - costanera, frente al aeroparque

    El Calafate - Patagonia El Calafate - Patagonia El Calafate - Patagonia

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    Regreso al aeropuerto... y salida

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    El Calafate - Patagonia

    Buenos Aires visto del cielo

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    Primeras vistas (del cielo) patagonicas

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    Llegada en El Calafate y el Lago Argentino

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    El Calafate : vistas desde el hotel (los Andes, el Lago Argentino) y paseando en la ciudad

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  • Lunes 22 : Journée compliquée en perspective. Les inondations, le dossier ecossud, la thèse à lire... j'en ai oublié de relancer les gens de la fac d'informatique pour l'accueil de Philippe comme je le racontais dans la publication précédente. Au programme de la matinée : pose des enfants à l'école; tour de la fac d'informatique (par mail) pour pouvoir informer Philippe avant... 10h (en rêve?); skype vers 10h pour travailler sur la thèse de Rodrigo (ou plutôt lui faire part de mes derniers commentaires); départ midi au plus tard pour pouvoir arriver à temps poser Corenthin chez son copain (nous sommes à pied et il habite à 25 cuadras). Et vous n'allez pas le croire, mais tout est rentré dans mon caneva. Régler la journée de rencontre entre Philippe et la fac d'info a été quelque peu kafkaïen, mais nous y sommes arrivés. Après 10h certes, mais avec succès. Catty a fait des pieds et des mains! Super! J'ai également réussi à poser Coco chez Alejo, son camarade, à l'heure prévu et nous avons été accueillis chaleureusement par ses parents. Son papa me dit de ne pas m'inquiéter et qu'il le déposera à la maison une fois terminés les devoirs.
    Du coup, mon après-midi a été assez cool. Je n'ai pas travaillé sur la papier avec mes collègues de psychophysique grenoblois, mais ai travaillé sur mon projet argentin. C'est tout de même l'objectif de mon séjour! Le soir venu, j'apprends que Corenthin, lui aussi a bien travaillé, et a profité pour jouer, puis prendre un verre de lait avec son compagnon de classe. Il ne lui reste plus grand chose à faire et demain c'est son copain qui viendra manger à la maison. Sans moi car je serai... à la fac d'info.
    Pour ce qui est de la soirée, à noter deux faits marquants : un appel skype avec ma maman, le premier depuis mon retour en février (elle avait eu Géraldine une fois), et une autre réussite à savoir voir une vraie buche bruler dans la cheminée. Ca ne va pas durer... je le verrai mardi au réveil...

    Martes 23 : C'est un peu l'inconnue qui se présente aujourd'hui. Pas celle de savoir si le feu se sera maintenu... La pauvre braise restant lève le doute : je ne ferai décidément pas un bon pyromane. C'est à se demander comment enfant j'ai failli mettre le feu chez moi. Failli ceci dit... Le côté inconnu ne vient pas non plus de la maison: rien de spécial à noter. Mais c'est une fois à la fac, vers 9h, que la journée surprise commence. Relève de mes mails pour vérifier que rien de spécial ne viendra perturber la mécanique incertaine de la journée, puis je file rencontrer Catty à la fac d'informatique. C'est une personne charmante et nous discutons un moment, de la venue de Philippe, mais aussi de son expérience en France, de la mienne ici, de celle de la famille, du système universitaire de part et d'autre, et j'en passe. Nous partageons également un maté "énergisant". Je croyais le mate énergisant en soi... visiblement on peut faire encore plus! Catty me libère (ou je la libère) en milieu de matinée et je file travailler une petite heure avec Martín. Je lui fais part de mes avancées et des verrous que j'espère lever. Peut-être aura-t-il réponse à mes questions? Et non, en guise de réponses ce sont deux questions qui surgissent. La première suite à une des miennes car il semblerait que répondre à mon problème résoudrait le sien.
    11h30, je file attendre Philippe à l'angle de la rue dont je lui ai laissé l'adresse. J'ai réservé hier par téléphone la navette, mais je n'ai aucune nouvelle. Je ne reçois pas ses SMS, alors que lui reçoit les miens. J'ai tout de même pris la peine de vérifier sur internet que le vol est bien arrivé. En avance même! Et oui, elle est là l'inconnue. Arrivera-t-il sans soucis? Quand? La navette met un temps certains à se présenter, me laissant attendre 1h! J'apprends in fine qu'elle n'est pas vraiment parti en retard, mais Philippe a été le dernier passager déposé. En gros, il a pu visiter un peu la ville... sans forcément le vouloir. Et pour la peine je ne lui laisse même pas le temps de souffler: nous allons grignoter un peu avec Martín que nous cherchons dans... mon bureau. Le sien est inondé (l'eau des cloaques qui remonte...). Court repas donc avant d'abandonner Martín... dans mon bureau (je lui laisse ma clé) et de filer retrouver Catty puis le decano de la fac. Là, ce sont à eux de jouer (Philippe et le decano) et la première prise de contact semble bonne! A défaut d'avoir pu gérer plus "professionnellement" cette visite, au moins des contacts sont amorcés. A voir ce qu'il en ressortira. Mine de rien, nous passons presque 2h sur les lieux, terminant par quelques discussions autour d'un... mate bien sûr!
    Epuisé -je présume-, Philippe prend le chemin du retour. Je le remercie pour sa visite et les bons chocolats ramenés de France! Martín rentrant chez lui, il se propose de faire le chemin avec nous, et de manejar (manager, mais l'anglais dans le texte me plait guère) Philippe jusqu'à l'avenidad de mayo où se trouve son hôtel (Martín descend plus loin). Je sais qu'il est entre de bonnes mains et j'en aurais confirmation plus tard. Demain, je le retrouve là bas justement, pour une petite virée en ville.
    Et pendant tout ce temps, quoi de spécial à la maison? Là aussi ça bouge. Je sais qu'Alejo, le camarade de classe de Coco, est arrivé à midi, Géraldine m'ayant prévenu par SMS. Je saurai ensuite que côté travail ça a été sans soucis, et que les garçons ont ensuite joué un peu. Je sais même à quelle heure est partie la maman d'Alejo pour le chercher : elle m'a appelé pour me prévenir et dans la foulée j'ai prévenu Géraldine : deux appels pour une traduction :-). Pas de soucis là non plus.
    Bref, le soir venu, c'est un peu juste pour aller faire les courses, mais ça passe encore pour un entrainement. Je le fini quand même de nuit: les jours se raccourcissent irrémédiablement à mesure que l'hiver s'approche. La soirée se termine par l'allumage du chauffage au gaz pour être sûr d'avoir un peu de chaleur. Car pour le feu c'est encore raté, malgré un certain temps passé à souffler sur les braises... Celles de la cheminée évidemment! Un dernier échange skype avec Pierre-Olivier, expatrié en Australie, et je fini ces lignes...

    Miércoles 24 : Je m'offre un extra aujourd'hui. J'avais prévu d'aller sur la capitale un de ces jours chercher des livres français et comme prévu hier, je rejoins Philippe à son hôtel pour un micro-tour du micro-centro. Je finis ma nuit dans le bus, et ne vois donc pas passer le voyage. Je me réveille presque en sursaut, à tout juste un arrêt d'où je descends. Philippe est allé la veille au soir du côté de la plaza de mayo et de la casada rosada. Nous optons donc pour la direction opposée, commençant par longer la 9 de julio, avec comme objectif le teatro Colón. Nous passons devant l'immanquable obélisque, mais nous ne nous en approchons pas. En effet, l'avenue est sujette à des travaux titanesques pour faire passer un métro-tram, avec comme conséquence un véritable saccage : la suppression de centaines d'arbres qui donnaient à l'avenue un visage plus humain. Martín m'expliquait hier que l'aménagement était pensé de façon à ce que l'avenue reste en permanence fleurie, grâce à une alternance judicieuse des types d'arbres en fonction de leur période de fleuraison. Pour l'heure, de grands panneaux indiquent que... 500 arbres vont être plantés... histoire peut-être de faire passer la pilule. Ca me rappelle la construction du stade des alpes à Grenoble cette affaire. Bref, un rapide coup d'oeil au monument dédié à Pedro de Mendoza, fondateur de la ville en 1500 et quelques, un clin d'oeil à Evita, toujours de marbre (pardon, de fer forgé) sur sa façade d'immeuble et nous arrivons devant le majestueux teatro Colón. Pour cette fois, c'est son intérieur que je vais vous montrer. En effet, nous entreprenons la visite de ce monument que je ne connais que de l'extérieur (voir par ailleurs). J'ai toujours repoussé la visite à "plus tard", surtout lors du dernier passage ici (imaginez une heure de visite en vase clos avec des fauves...). Ce n'était pas un si mauvais calcul finalement car étant résident argentin à présent, mon entrée m'a coutée le tiers du prix touriste. Il m'en sera de même dans pas mal de sites. L'heure de la visite débutant 35' après l'achat de nos billets, nous faisons un rapide tour du quartier San Nicolas, face au théatre (face à l'entrée d'origine). C'est l'occasion pour moi de rentrer dans le tribunal, édifice très imposant vu de dehors comme de l'intérieur. Il est fonctionnel et concentre beaucoup de services juridiques : photos interdites bien sûr, mais "promenade" possible. 11h, nous visitons le théatre. Philippe ne parlant pas espagnol, c'est avec une guide anglophone que nous découvrons l'antre du monstre de pierres. Cela nous vaut d'être avec un groupe d'américains et d'australiens, et d'avoir droit à une présentation théatrale -adaptée au public-. Il n'empêche que le tour est agréable et la visite vaut le détour. L'intérieur est somptueux : escaliers et rampes en marbre rose, et jaune; sculptures raffinées d'influences diverses (italiennes, françaises, etc.), vitraux, jeux de miroirs pour donner de l'amplitude à certaines salles; chandeliers de plusieurs tonnes; planchers en bois dans les pièces à auditions par exemple (pièces plus "chaudes"); salle d'opéra gigantesque (près de 3000 places) avec de multiples balcons (7 étages), une scène encore plus grande (42m de hauteur, contre 22 dans la salle des spectateurs), balcons présidentiels (pour être vus, moins pour voir), et j'en passe. Je vous fais grâce du récit de la visite, n'ayant pas tout retenu qui plus est, de même que de certains secrets que nous avons "juré de ne pas révéler" (le fameux show...). Un dernier mot pour vous révéler quand même que selon les spécialistes, la salle d'opéra fait partie des 5 salles à la meilleure acoustique dans le monde (aux côtés de Vienne, Berlin, Amsterdam et Boston).
    Visite finie, nous filons vers le palacio del congreso, au pas de course. En effet, c'est jour de manifestation des professionnels du secteur de la justice et la foule part du tribunal (où nous en avions pris connaissance via affiches et slogans) pour se rassembler au palacio del congreso justement. Mais en prenant une route parallèle et en nous pressant, nous arrivons à devancer les manifestants. Toutefois, nous trouvons sur place une activité un peu inhabituelle : circulation coupée (ce qui ne nous déplait pas), camions de télé, stands de syndicats (gremios), et bien sûr quelques grilles où grillent des grillades (aie) : chorizos et diverses pièces de boeuf pour être précis. Les camions et la fumée épaisse cachent un peu le palais au fond, mais il reste visible. Le crachoti relativement fort quittant les enceintes installées sur place finit de nous convaincre de ne pas s'attarder sur place.
    Nous redescendons à présent l'avenida de mayo en direction de la casa rosada, que nous passons assez vite. Objectif Puerto Madero. Nous y mangeons un brin avant de longer la costanera, apprécier les courbes élégantes du puente de la mujer, avant de remonter prendre le subte plaza de mayo.
    Fin de la micro-visite pour Philippe, que je laisse à quelques mètres de son hôtel. Pour ma part, je file quelques cuadras plus loin, avd Córdoba, passer à la libraire "mil hojas". J'y reste un moment à chercher de la lecture en français pour les miens, et à discuter avec la patronne qui parle un excellent français. Achats faits, je rejoins la calle Florida (si vous suivez, vous savez ce qu'elle a de spécial, si?) pour bifurquer direction Retiro prendre le bus. La torre monumental ouverte, je me hasarde à passer la tête. Erreur car le gardien m'alpague, tout heureux de pouvoir raconter l'histoire de l'édifice. L'erreur n'est pas tant d'écouter le récit de ce monsieur passionné, mais ce n'était pas forcément le bon moment. Je l'écoute tout de même religieusement et prends congé, lui promettant de revenir en famille.
    Le retour sur La Plata est long : les fameux travaux sur la 9 de julio ont la fâcheuse tendance à très légèrement perturber la circulation, pas spécialement ultra fluide en temps normal. 1/2 heure juste pour quitter la ville! Je sombre néanmoins très vite pour non pas finir ma nuit, mais commencer la suivante. Là encore je me réveille en sursaut pas loin de chez moi. Je descends toutefois un peu plus loin faire quelques courses. In fine, départ à 16h30 de la capitale, arrivée plus de 3h plus tard. Rapide repas-vaisselle-bonne nuit les enfants et prise de connaissance de mes mails. La fac était fermée aujourd'hui en raison de la remontée d'eau d'hier. Si j'avais fait un aller retour j'aurais donc perdu du temps pour rien, et pour le coup je regrette (encore) moins mon extra du jour.

    Jueves 25 : Journée standard aujourd'hui, avec quand même trop peu de travail, et encore des efforts avec ma banque locale... Ne pouvant toujours pas accéder à mes comptes depuis internet, je suis allé m'enquérir de la situation : changement de numéro toujours pas fait (CUIL vs DNI, voir par ailleurs). Cela prend du temps me dit-on. Je précise que ça fait quand même un mois... pour 8 malheureux chiffres. Bref, le préposé qui s'occupe de moi me propose de regarder au moins ce qu'il en est de l'accès internet. Et c'est avec un certain plaisir que je le vois échouer à son tour à m'inscrire : non, ce n'est pas un mauvais usage de ma part, mais bien la conséquence de la non mise à jour de mon numéro d'identité qui coince. Bref, il fini par faire la demande selon un autre mode (secret?), que seule la banque peut utiliser. Puis il m'indique toutes les étapes à suivre depuis la maison, une fois qu'une clé secrète me sera envoyée par mail. A la maison je m'exécute sans soucis jusqu'à la... dernière étape. Celle-ci échoue lamentablement et me bloque purement et simplement. Bref, je suis quitte pour un nouveau passage demain. Il faudra de toute façon que j'aille dans la seconde succursale pour savoir quand est ce que le virement parti il y a presque un mois passera de l'état virtuel à l'état réel. Je crois que dans les deux cas il va falloir que je me montre impatient. La plaisanterie a assez duré.
    En rentrant, j'essaye de m'occuper comme je peux du week-end à venir. Nous décollons tôt de la capitale et je ne sais pas encore vraiment comment nous allons y aller. A priori nous pouvons attraper le bus pas loin de la maison vers 5h30 du matin (on décolle à 9, et il donc y être à 7). Je me suis renseigné. Mais Géraldine est un peu inquiète et j'avoue que je la comprends. J'essaye d'étudier toutes les solutions alternatives.
    Bref une journée bien chargée, mais avec seules 3 pauvres heures de travail. Fatalement il me faudra compenser ici, quand tout le monde dormira.

    Viernes 26 : Au risque de me répéter, encore une journée ressemblant aux autres. Je passe donc le réveil et autres. La seule nouveauté de la matinée est le "vol" d'un peu de terre en bordure de chemin, pour l'école de Corenthin. Les élèves avaient pour mission de chercher des graines d'arbres, de la terre et de ramener le tout avec un pot... pour faire une "expérience" en sciences naturelles. Bien sûr nous l'avons appris tard, et Corenthin ne s'en est pas occupé :-). Dans la foulée de la dépose des enfants, nous allons réserver la remis (le taxi) pour demain matin : départ 6h direction l'aéroparque. Voila une bonne chose de faite. Ayant raté le bus que je prends d'habitude (pile après la "dépose école"), le suivant passant bien plus tard, je rejoins "caminando" la grosse artère (centenario pour ceux qui allient mémoire et orientation). L'attente est assez longue, mais en "compensation" j'ai la chance d'attraper un bus dit semi-rapide. J'arrive finalement guère plus tard que d'habitude à la fac et dédie ma matinée au travail. En vain tant je tourne en rond... Me restaurer dans ma caverne n'y change rien, et l'heure fatidique de rejoindre la banque arrive. Nouvelle galère en perspective? Non car cette fois un collègue du préposé d'hier me propose que nous fassions tout le protocole ensemble. Ceci afin que je ne croie pas avoir "de mauvaises ondes" (sic) ou que "en Argentine tout est catastrophique" (re-sic). A part la même surprise que celle rencontrée la veille (il n'y a pas de mode me permettant de faire moi-même la demande depuis chez moi), l'ensemble du protocole se déroule parfaitement. Je découvre au passage que le réseau internet de la banque est plus lent que celui de la maison! Ce n'est pas ici qu'on va trouver des traders fous échangeant des sommes colossales à chaque nanoseconde. Tant mieux ceci dit. Bref, je peux à présenter gérer mon compte depuis chez moi... une fois que je pourrais toucher de l'argent dessus! Pour l'heure, les 15h fatidiques sont passées et je devrais régler ce dernier "détail" la semaine prochaine.
    Je rentre donc directement à la maison, mettre en sac les affaires de voyage que Géraldine a préparées pour elle et les enfants, et compléter par des affaires à moi. Bien sûr, une fois les sacs faits, surgissent de nouvelles choses à y ranger. Mais nous y arrivons en fin de compte. Reste de journée standard : jeu avec Emelun, un peu de travail, un peu de souffrance physique, puis psychologique devant l'échec de l'allumage du chauffage, avant le triptyque usuel (à une permutation près) -repas-douche-bonne nuit les loulous-. Juste le temps de travailler encore un peu, finir ces lignes, mettre en... ligne et aller me glisser sous les couvertures. Le lever est très matinal demain!!!

     

    Gonnet : journées ordinaires

     Le matin, au réveil...

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    Visite annecienne

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    Tentative de visite... sans surprise

    Visite surprise

    Le soir venu...

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     Visite Visite

     

     

    Buenos Aires : un extra

    Le tribunal, un édifice ancien-moderne face au teatro Colón

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    L'intérieur du teatro Colón

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    Le long de l'avenidad de mayo le palacio del congreso dans le dos, mosaïque face à la costanera

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    Ecusson en français sur la torre monumental

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  • Sábado 20 : Aujourd'hui, semi-grasse matinée. Emelun s'étant endormi tôt, il est fatalement réveillé tôt. Nous tentons bien de nous rebeller, mais rien n'y fait. Je résiste toutefois un peu mieux que Géraldine et ne me lève qu'à 9h. Le temps de déjeuner (moi; eux c'est fait) et nous partons pour la capitale. Nous devons y retrouver Raul à midi, comme je le contais précédemment.
    11h35, nous arrivons enfin à Retiro, terminus du bus. De là, nous prenons le parti d'atteindre Recoleta à pied, une dizaine de cuadras plus loin. Nous passons devant la torre monumental, que nous commençons tous à bien connaître à présent, puis en longeant le parc San Martin nous bifurquons pour remonter deux rues (Arenales y Juncal) à l'architecture similaire à celle que nous pouvons voir à Paris (grands bâtiments style Haussmannien). Recoleta est aussi connu comme étant le petit Paris de Buenos Aires. Comme par hasard, c'est dans ce quartier que se trouve l'ambassade de France. Je connais particulièrement ce bâtiment... J'avais dû m'y rendre il y a quelques années lorsque l'on m'avait volé mon passeport...
    C'est avec un peu de retard que nous arrivons au coeur même de Recoleta, face à la basilica del Pilar et presque face à l'entrée du cimetière. Aujourd'hui samedi, qui plus est avec un soleil magnifique, les lieux sont bondés de monde. Pas seulement de touristes car sur la place s'étale également toute une série de puestos (c'est la féria de Recoleta chaque week-end) et les environs sont également bordés de centres commerciaux variés. Raul est déjà là, nous attendant. C'est avec un plaisir non feint que nous nous retrouvons, deux ans et demi après nous être connus dans les environs de Salta. L'étreinte est chaleureuse, à l'argentine! Présentations faites de la famille, nous visitons de concert le cimetière. Paradoxalement, bien qu'étant passé deux fois dans le quartier, je ne connais ni l'intérieur du cimetière (les deux fois il était fermé), ni la fleur de métal posée un peu plus loin. Je suis passé tant de fois par Buenos Aires que je me suis dit maintes fois avoir d'autres occasions de visiter... C'est un peu comme chez soi finalement, que l'on connait moins que les pays que l'on visite. Pour l'heure, nous arpentons les allées du cimetière à l'architecture incroyable. Par moment on a du mal à prendre conscience qu'il s'agit là de tombes ou de caveaux funéraires. Ici reposent de nombreux hommes politiques (des anciens présidents, ou gouverneurs de province), des artistes, des militaires et... Evita icône de la nation -actrice et première dame tant aimée des argentins-. Contrairement à beaucoup d'autres, sa tombe n'a rien de particulier : nous la trouvons dans une allée étroite, sobre, mais couverte de fleur. Presque 61 ans après sa mort elle reste le symbole de l'élégance argentine et celle qui a permis l'émancipation des femmes.
    Les loulous affamés et quelque peu en transe, nous sortons chercher où soulager leurs estomacs douloureux. Autant dire que le micro-détour pour visiter la basilique est moyennement perçu. Mais l'église étant de taille très modeste, nous ne nous y attardons pas. A la table, un peu plus... Nous discutons à bâtons rompue avec Raul. Il est content de se trouver dans sa ville natale. Voila 51 ans que, à l'age de 27 ans, il a migré sur Las Vegas. Il s'est plusieurs fois posé la question de son retour ici depuis sa retraite, surtout ces dernières années, mais est toujours hésitant. Avec l'âge me dit-il, ce qu'il trouvait beau il le trouve encore plus beau, mais ce qu'il trouvait négatif aussi le trouve-t-il encore plus négatif. A discuter, nous ne voyons pas le temps passer. Les garçons si, c'est bien normal. Il est presque 15h30 quand nous quittons la table (ceci dit nous nous y sommes posés à 14h passées). Raul doit nous quitter vers les 16h et nous l'accompagnons jusqu'à son arrêt de bus. C'est l'occasion pour lui de nous montrer le superbe bâtiment de la faculté d'ingénierie. Je ne le connaissais pas et il faut dire qu'il n'est pas indiqué comme lieu d'intérêt. A tort car le bâtiment et tout aussi surprenant que superbe. Surprenant car il est difficile d'imaginer qu'il abrite une faculté. On parierait plus sur une église. Quoique son architecture puisse faire aussi penser aux écoles anglaises multi-centenaires.
    Nous quittons Raul vers 16h, mais sachant que nous nous reverrons dans pas très longtemps, lorsqu'il passera à City Bell (à quelques cuadras de la maisons). Je suis vraiment content d'avoir pu le revoir. Nous retournons vers la plaza Alvear & plaza Francia, celles où se trouve le cimetière et le coeur de Recoleta. Je croyais que tout l'ensemble s'appelait Plaza Francia (paroles d'argentins), mais les panneaux m'indiquent le contraire. Allez savoir. Nous descendons ensuite en direction de la faculté de droit. Nous enjambons pour cela un joli pont, aux courbures élégantes, féminines j'oserai dire, mais je ne veux me fâcher avec personne. Ce pont est paré de couleurs non moins élégantes, mais je ne ferai pas de comparaisons esthétiques sinon j'aurai vraiment des soucis... Bref, une fois de l'autre côté, non pas de la force, mais juste de la route, nous nous trouvons nez à nez avec le bâtiment de la fac, aussi surprenant par ses dimensions titanesques que par son architecture. Avec ses colonnes, il ressemble plus à un temple dédié à je ne sais quelle divinité grecque qu'à une faculté. Sur sa gauche, un petit parc permet sans doute aux étudiants de se décontracter. Pour l'heure, ce sont quelques bonaerenses qui s'octroient une sieste ou une séance bronzage. C'est là, sur ce coin de verdure, que trône la fameuse Floralis Generica. Il fut un temps, un mécanisme lui permettait de s'ouvrir ou de se fermer selon l'enseoleillement, comme le ferait une vraie fleur. Mécanisme rompu, la géante de métal est désormais figée dans sa position ouverte, au grand désarroi de Corenthin ("mais pourquoi ne l'on-t-il par réparée").
    Nous finissons la journée en revenant encore plaza Francia (au sens argentin), manger une glace (ou la mettre par terre, c'est selon), avant de prendre le chemin du retour. Nous ne ferons pas le détour par la librairie française, assez loin, et optons pour une descente à pied. Si si, descente : Recoleta est un peu plus haut que Retiro. Emelun étant presque endormi, nous grignotons en passant -empanadas, pizza, choripan- pour être sûr qu'il ne sautera pas le repas cette fois. Et en parlant de sauter, c'est dans le bus qu'assez vite nous sautons justement, avant même que les empanadas aient été totalement éliminés. Nous avons effectivement bien fait de manger un brin car Emelun s'endort dès les premières secousses du bus. En rentrant, tout le monde se couche et Géraldine me dispense même de me battre avec les flammes. Il fait doux et nous nous passerons sans soucis de degrés supplémentaires.

    Domingo 21 : La journée fut assez similaire à celle de dimanche dernier, à quelques détails près. Réveil pas trop tard et matinée tranquille. Enfin presque et ce n'est pas de la faute des enfants. Je me bats un peu avec le réseau et essaye de régler la visite de Philippe à La Plata. Si elle peut se faire, ce qui me ferait très plaisir. En tout état de cause, je le verrai, mais s'il pouvait venir sur la fac et "armer" des programmes d'échanges et/ou des collaborations, cela serait super. Voila qui m'occupe un petit moment, surtout avec le réseau quelque peu capricieux. Comme quoi, il n'y a pas qu'Emelun. Un peu avant midi, nous sortons quand même, chercher un peu de viande pour un nouvel asado. Bife de lomo (je pense que cela te parle Christophe). Mais c'est un peu le parcours du combattant car nous devons pour cela traverser une nuée de moustiques. Même en Martinique je n'ai jamais vu cela. C'est la conséquence directe du taux d'humidité encore élevé (suite aux inondations entre autre) et de la température qui remonte. Au moins, avec 0° à El Calafate, nous n'aurons pas à nous asperger de répulsif le week-end prochain! Ce midi, je ne me bats pas avec le feu. Je profite du fait que Jorge ait fait lui-même un asado (ils reçoivent); il m'a proposé de profiter de la braise qui reste. Et il en reste pour faire griller bien plus que le malheureux morceau de bife que je pose, à côté du chorizo que je me suis pris. La cuisson est rapide et la viande est succulente. Vraiment. Même Géraldine en convient et il n'y a qu'à voir la quantité que s'empiffre Emelun pour avoir son avis sur la question. La salade de riz, elle, a moins grâce à son estomac. Et pourtant elle est très bonne, même sans saucisse de viande (jajaja).
    Après-midi sur le même mode : du mail, du mail et encore du mail, en sirotant un maté sensé me tenir éveillé. Vers 16h nous prenons le chemin de la repú, comme la semaine passée. Là aussi les moustiques pullulent, mais gorgés de "repelente" nous résistons bien. Au programme : ballon, glace -forcément-, avant de voir en entier cette fois le spectacle Aladin. Géraldine rentre alors avec les enfants pendant que je m'astreins à une séance de dingue. Une fois rentré, encore dégoulinant, je re-mails, mais ça n'avance pas beaucoup, malgré mes efforts et surtout ceux de Catty, contact que m'a donné Mariela après l'avoir elle-même contactée. La soirée se finit pas la fin de la lecture de la thèse, le relecture d'un papier et... à voir selon l'effet du maté

    Sábado en Buenos Aires

    La torre monumental, monumento a San Martín en la plaza San Martin

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    Edificios, calles Arenales, Juncal y Quintata

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    Basilica del Pilar - Recoleta

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    El cementerio (con tumba de Evita Duarte-Peron, entre otros)

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    Recoleta - plaza Francia

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    Facultad de ingeniería (avd Las Heras)

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    Plaza Francia y mas abajo

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    Facultad de derecho

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    Floralis Generica

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    Regresando (puente, Ayacucho y Libertador, casa patria grande Nestor Kirshner)

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    Es la hora de regresar...

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     Domingo en la república de los niños - Gonnet

    Jugando a la pelota

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    Unos edificios

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    Jugando con una otra pelota...

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    Aladin y el genio

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    Unas noticias (eligiendos por casualidad  )

    Buenos Aires - Recoleta   Buenos Aires - Recoleta

    Mas notocias (pasadas)... acá, acá y acá

     

    Apprentissages à l'école pour Emelun et Corenthin :

    El tren se va      la oración a la bandera

     

                   Et un artiste argentin pour finir  (faites attention à l'accent et à la grammaire) :                ça date un peu, mais j'adore c'est ici ou une autre ici  


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  • Lunes 15 : Encore une semaine qui commence sur les chapeaux de roues. Matinée pré-école à s'énerver. Normal... C'est après que ça se corse (encore un peu). Pas tant le matin qui fut à peu près tranquille. J'ai enfin bouclé la partie française du dossier ecossud, comme je le racontais dans le récit du week-end. J'ai reçu confirmation que tout est parti, avec une demande de ma direction et du CNRS de leur laisser un peu plus de temps à l'avenir. Moins je ne peux pas en effet... et je leur suis reconnaissant d'avoir été ultra réactif pour moi! Il faut avouer que au delà des demandes de signatures aux uns et aux autres, je n'aime pas travailler dans l'urgence. Ca me stresse au plus haut point (voir tensions d'hier). Les événements récents expliquent une partie de notre retard, mais quand même. Bref, je mail aux uns et aux autres ce matin et clos le dossier -version soumission-. Reste à attendre ce qui en sortira. Dans la foulée, je règle un autre dossier chaud : l'envoi de l'expertise des articles que j'avais sous le coude, et j'avance sur deux autres tâches brulantes entre mes mains -relecture d'un papier avec mes collègues grenoblois, lecture d'une thèse (du thésard de Jean-Marc)-. Cette dernière tâche est moins brulante, mais j'ai vraiment à coeur d'avancer cette lecture. D'autant que le manuscrit est intéressant et bien écrit. Paradoxalement, dans les moments où j'ai besoin de souffler, j'avance sur les travaux en cours ici.
    Jusque là, rien de spécial me direz vous. Mais ça va venir. Je dois en effet aller à... la banque. Rien que d'écrire le mot banque à l'instant me donne des frissons. Je crois que c'est la caricature de la galère. En bref, après l'heure syndicale d'attente dans la cola que vienne mon tour me voila en face d'un des agents de la BP.  Je fais part au monsieur de mes 3 voeux : (i) est ce qu'a bien été prise en compte ma demande d'actualisation "numéro du DNI en lieu et place du CUIL" (je ne refais pas l'historique; voir plusieurs pages en retrait); (ii) Est-ce cela qui bloque la possibilité d'être BIP (Banco Internet Provincia; que croyiez vous?); (iii) la maman de Géraldine m'a fit un virement il y a 3 semaines et je n'ai toujours rien et elle n'a plus : l'argent a-t-il trouvé refuge dans un monde parallèle? Le premier voeux est exaucé rapidement : le chico qui m'avait dit de ne pas m'inquiéter a du perdre le timbre poste sur lequel il a écrit mes données... Rien n'a été fait et le génie de la BP remet cela en ordre. A voir quand même dans 3 jours (délais de carence). Le second voeux est lié au premier (mince, j'avais droit à un autre?). Quant au troisième... il faut aller au service du commerce extérieur - là où on m'a donné les codes magiques pour les transferts-. 15h passés, c'est fermé. Mais un génie est un génie et celui-ci me délivre un bout de sésame pour que je puisse entrer quand même au fameux service. Qui dit que les gens dans les administrations bancaires ici sont inefficaces? Moi? Bon, ok, je me repents... Pas trop quand même! Au service du commerce extérieur, pas d'attente. C'était fermé, forcément. Il y a un monde fou pourtant. En fait c'est là aussi que les gens souhaitant faire un emprunt "inondations" se rendent. Et oui, dans sa grande bonté la banque prête à ceux qui ont été sinistrés (pas à 0%... on parle d'une banque!). Bref, autres dossiers, autre bureau. Côté commerce extérieur, je n'ai besoin de donner que quelques données pour que le gars retrouve tout de la transaction! L'univers parallèle serait-il ici? Non, il est à la capitale. J'apprends deux choses importantes. Primero, en raison du motif "pension" indiqué sur l'ordre de virement, l'argent est bloqué pour enquête; un particulier ne peut verser une pension  ici... mes explications n'y changeant rien. Toutefois, on peut solutionner la chose en faisant une demande de rectification (le donneur d'ordre, pas moi ni lui; ça aurait été trop simple). Secundo, lors de chaque virement que je dois recevoir, il faudra que je passe à ce bureau; sinon l'argent restera en lévitation quelque part. Le moindre pesos venant de l'étranger est passé au crible. Et ce n'est pas une exagération. Le système s'est d'ailleurs durci récemment, pour des motivations tout à fait compréhensibles et louables, mais aux conséquences peut-être plus néfastes que le mal lui-même. Bref, le bon monsieur ne peux pas exhausser mon 3ème voeux, mais au moins a-t-il entré mon mail dans la base, pour pouvoir m'avertir à chaque fois que des fonds arrivent. C'est déjà ça!
    Quelque peu lessivé par ce passage dans la caverne pas d'Ali Baba (ou je n'ai pas vu l'or en tout cas), je prends la direction de la maison pour une fin de journée sans histoires, ou si peu (si si, vraiment).

    Martes 16 : Réveil à la même heure que tous les jours ce matin. Normal me direz vous. Pas tant que ça car au lieu de prendre la direction de l'école, nous faisons route sur La Plata. Pas pour une séance de tourisme, non. Dommage. J'ai pris un turno pour 9h ce matin pour achever enfin l'affaire des visas. Je sais déjà que ça va être un peu compliqué car je n'ai pas réussi à prendre un tour pour tous les 3 (moi, c'est fait; rappelez vous). On ne peut réserver que personne par personne et une fois réservé pour Géraldine et Corenthin, il n'y avait plus de place. Et bien sûr, impossible d'annuler... Ce matin, j'omets de signaler cela, mais bien entendu ils s'en aperçoivent. Impossible de faire le visa d'Emelun. Je parlemente, insiste, explique, me plaint. Finalement, ils vont pouvoir traiter le cas d'Emelun aussi. Finalement non... et devant mon désarroi (la mine cocker triste a fait effet), finalement si. Mais on n'est pas sorti d'affaire car après une première prise d'empreintes d'Emelun, puis annulation, il faudra les lui reprendre. C'est curieux, il a du mal à apposer ses petits doigts sur la cellule. La personne en charge de l'appareil l'aide. Listo? Bien sûr que non. S'en suivent 1h d'attente dans le vide, avant qu'un préposé pas pressé s'occupe de nous. Il doit avoir des ancêtres suisses, c'est sûr. Et comme toujours, les pièces requises changent selon la personne les demandant. Pas besoin du certificat de naissance de Géraldine, ni de l'acte de mariage. Surprenant dans la mesure où on demande un visa de regroupement familial. Par contre il me demande une traduction du passeport!!! Là, je lui explique mon étonnement et lui montre le mien, avec le tampon de leurs services : renseignement pris, une de ses collègue lui montre la page des traductions. Eh oui chico, un passeport est plurilingue. C'est quand même sensé être utilisé pour voyager hors de son pays. Bref, la procédure avance. Lennnnteeeeeementtttttt. Il faut dire que la frappe à deux doigts est moins efficace que les 10 doigts en action. Ou disons au moins 5, ne soyons pas trop ambitieux. 11h30, ça y est, j'ai enfin de droit de... faire la queue pour aller payer dans un bâtiment un peu plus loin. Heureusement, ça ira vite ensuite. Si on excepte le temps de frappe  et même celui qu'il faut au gars pour apposer sa signature sur le visa provisoire. Cette dernière scène engendrera presque un fou-rire chez Géraldine tant cela en devient caricatural. Je me demande sincèrement si tout cela n'a pas été une mise en scène. La caméra est bien cachée en tout cas.
    Peu importe, il est midi et demi et nous sortons enfin de cette officine exiguë retrouver l'air libre -sincèrement, je ne sais pas comment ils font pour travailler dans ces lieux pas franchement agréables-. Vu l'heure, direction la fac où 15' plus tard nous nous attablons pour manger tous ensemble, avec Mariela qui reste un instant avec nous -elle a cours à 13h-. Après cette pause, j'accompagne Gé et les enfants via la calle 51 que j'aime bien. C'est la rue centrale, coupant la ville en 2 du nord-est au sud-ouest. Et oui, même les rues sont desaxées. Si vous êtes curieux, cherchez un plan de La Plata sur le web, vous trouverez un beau carré avec la rue 1... en haut. Mais le haut n'est pas le nord : si vous regarder sur google map ou autre carte du style, vous verrez un losange, avec le nord à l'angle 1 y 33. Je passe sur la numérotation des rues : en deux phrases par mail j'ai réussi à perdre Jean-Marc au milieu de la ville. Et comme il n'avait pas semé ses petits cailloux..  Peu importe, nous remontons cette fameuse rue 51 que je trouve agréable car coupée en deux par un ilot bardé d'arbres. Cela donne un aspect apaisant à la ville. C'est aussi sur cet axe (plus ou moins deux cuadras)qu'est étalé le "pouvoir" : Ministerio de seguridad -  Legislatura - tribulacasa de Gobierno de la Provincia de Buenos Aires - Centro cultural Pasaje Dado Rocha - Tribunales Federales - Teatro Argentino - Palacio Municipal - Catedral - Palacio de Justicia. Géraldine n'apprécie pas tout particulièrement, mais ça ne lui déplait pas non plus. L'effet "dirección de migración" est passé par là.
    Mon reste d'après-midi est classique : travail (jusque vers 17h30), retour maison (18h30; mauvais option le bus partant de devant la fac; trop lent), destruction physique (jambes, coeur...), douches-repas-coucher des garçons, et re-travail jusqu'à une heure pas raisonnable.

    Miércoles 17 : "Bon anniversaire maman/Géraldine!". Eh, oui, la voila avec une unité de plus que moi à présent. Cela ne va pas durer, donc je savoure ma toute relative jeunesse. Pour le reste, journée assez classique : course au petit déjeuner (encore que), course pour aller à l'école, marche pour prendre le bus, re-marche jusqu'au bureau, avant un peu de travail le matin. Une grosse séance skype avec Jean-Marc et Rodrigo pour parler de son manuscrit a occupé la matinée, sans coupures si ce ne sont celles du réseau (ou de skype tout court sans doute). Après-midi toute aussi courte car je suis parti à 15h30 pour aller marcher dans Walmart y faire quelques courses. Bus et marche pour rentrer à 18h quand même et re-course dans la foulée. Mais sans les 20kg sur le dos, ni les 12 (2 x 6l) dans les mains : après le dos, les jambes. Puis le triptyque du soir -douche-manger-dodo (pour les enfants, puis Géraldine). Pour ma part, du travail m'attend encore... toujours la course quoi, quel qu'en soit le sens. Je m'en détourne quand même un instant pour envoyer un petit mot à Dani, copain vénézuélien en "lutte" suite aux élections dans son pays. Son avis est frontalement opposé à celui de Caroline, copine venezolana aussi. Bref, une situation pour le moins tendue et compliquée là-bas, dans un des nombreux pays du coin qui me fasse rêver (salto del angel et le plateau de l'Auyan Tepuy;parc Canaima; la Gran Sabana). Il m'est impossible imaginer de ne pas y aller un jour. Mais pas au pas de course!

    Jueves 18 : Matinée ordinaire à la maison, donc inutile de me répéter. J'ai gagné un temps précieux ce matin, Mariela m'ayant récupéré au passage. Sur la fac, pas grand chose in fine. Pas grand chose sur mon job local je veux dire. J'ai travaillé via skype une bonne partie de la matinée, avant de manger sur le pouce. Mariela quittant tôt física, nous n'avons pas le temps de travailler ne serait-ce que sur le papier toujours "pendiente". Et demain elle sera sur Córdoba pour une semaine. A suivre. Je quitte tôt moi aussi la fac pour passer à la banque déposer un peu d'argent retiré avec ma carte française... Toujours pas trace du virement et les frais de banque tombent. Pour le moment ce compte me sert juste à les payer... un comble! Après une scène digne de Benny Hill (les moins jeunes connaissent), j'arrive à faire mon dépôt. En résumé j'ai fait le yoyo entre deux bâtiments (sur envoie des uns et des autres) avant de cesser ce jeu devant le bon bâtiment... à l'heure de la fermeture plus pico... Le garde ne voulant pas me laisser entrer je lui ai expliqué et devant sa fermeté je n'ai pas résisté à lâcher un rire (nerveux). Il a fini par me laisser pénétrer dans l'enceinte et après à peine 30' de queue j'ai pu, en 2', faire mon dépôt. Retour tôt à la maison je file me défouler un peu, avant d'aller chercher quelques bricoles avec Corenthin -dont un gâteau d'anniversaire : una pastafrola de mambrillo y batatas-. Le soir, malgré l'ambiance somme toute tendue (fatigues diverses? absence de réseau? tout à la fois?), nous allons partager un bout de tarte avec les voisins-propriétaires. Daniela avait son anniversaire dimanche dernier. Nous ne restons pas trop longtemps : eux n'ont pas encore mangé. Et les loulous sont très (trop) fatigués. Surtout Emelun. De mon côté, travail. Trop de chose s'accumulent et je n'arrive pas à m'en débarrasser. Et sans réseau c'est bien compliqué (une partie à trait à Grenoble... décidément). Je me refais un petit papier récapitulatif, sinon je ne m'en sors pas... ce qui remémore brutalement que je dois m'occuper de la venue éventuelle d'un collègue d'Annecy. Entre mille choses j'ai oublié d'en reparler à Mariela qui est absente la semaine prochaine... semaine de sa venue en Argentine justement! Il va à Mendoza, mais pourrait profiter de son passage pour nouer des contacts ici.

    Viernes 18 : Matinée compliquée, mais je le savais avant même qu'elle ne commence. Sans réseau à la maison, ou trop fluctuant, il y a certaines choses que je ne peux pas avancer d'ici. Quand ça touche le travail, cela devient quelque peu problématique. Ce matin je reste pourtant sur place, en partie, car je dois aller chercher du bois. Comme je le racontais, nous avons une cheminée et avec les événements divers et variés, les affaires plus urgentes à régler, je ne m'en étais toujours pas occupé. Voila chose faire à présent et ce soir je vais m'essayer à une petite flambée. Même si le temps se réchauffe depuis quelques jours. Aujourd'hui j'ai même passé la journée en tee-shirt. Le revers de la médaille est qu'avec la forte humidité, nous sommes envahis de moustiques. Des nuées attaques en rafale. Vraiment.  Impossible de rester dehors même quelques secondes : le repelente s'impose.
    Bref, je n'arrive donc que tard au labo, le détour pour chercher le nutela -vital pour les garçon- ne m'ayant que peu retardé finalement. Bien entendu, vu l'heure, il n'y a plus d'IP disponible et je suis également sans réseau à la fac. C'est critique d'autant que je suis sensé avoir un nouvel échange skype avec Grenoble cette après-midi. Et pas moyen de prévenir (visiblement mes SMS internationaux ne partent pas). Repas dans le bureau, en attendant l'appel skype : et oui, 13h25 j'ai le réseau. Sur le fil. Je constate qu'à la maison ils l'ont au moins par intermittence (sans doute en fait). Travail studieux sur cette fameuse thèse. 15h50, fin de l'appel. Il est bien tôt. Enfin, cela dépend de quel côté de l'atlantique on se place... Je ne fais pas de vieux os au labo que je quitte une heure plus tard, direction la maison. Je fais juste un détour pour m'assurer qu'on pourra prendre un bus à 5h30 samedi prochain (direction BsAs, puis El Calafate) et attends un micro... 1/2 heure. Pas de chance ce soir. Ca arrive.  En récupérant le linge en passant, je constate que l'invasion de moustiques n'est pas concentrée que chez nous ou que autour de la fac. Je ne suis donc pas spécialement visé :-) C'est une boutade, vous vous en douterez : je suis paranoïaque, mais pas à ce point. Bref, retour pas si tôt à la maison. Je déballe mes trésors et file me réchauffer les jambes que je fais tourner... raisonnablement... surtout en pensant à la semaine qui attend les copains de club. Demain ils partent pour le stage en Espagne. Le premier que je vais rater depuis que je suis à l'ASPTT... La soirée aurait pu se terminer là, mais pas tout à fait. J'ai eu raison de me réchauffer car à la maison c'est plus "sportif". Je ferais un très mauvais pyromane car je n'arrive ni à faire la flambée tant désirée. Je n'arrive pas plus à rallumer le radiateur à gaz! Géraldine et Corenthin me voient passer je ne sais combien d'allumettes. Quelle bagarre avec le bois, le gaz, le bois, le gaz... Je fais juste une pause pour appeler le papa d'un camarade de classe de Corenthin car ils ont un travail à faire ensemble. Pause prolongée pour appeler Raul (voir billet précédent) : nous nous donnons rendez-vous à Recoleta, devant le cimetière demain à midi. Si si, devant le cimetière, le "père lachaise" argentin. Bref, 1h30 après mon retour de footing, alors que tout le monde dort, le radiateur chauffe. Enfin. Le feu, lui... bof bof. Tant pis, je vais manger. C'est que dans tout ça, comme Emelun, je n'ai pas mangé. Pas pour les mêmes raisons : lui s'est endormi sur le canapé vers 19h30. Pour l'heure, de rage, je casse une assiette. Non, je plaisante, je n'en suis pas encore là. C'est juste que je n'ai pas encore compris que les assiettes que j'ai achetées ne passent pas au micro-ondes... Enfin repus, je clos définitivement la semaine, ou du moins le récit de la semaine.

    La famosa dirección de migración...

    Visa fin?

    Gonnet, un soir

    Visa fin? Visa fin? Visa fin?

    Cumpleaños feliz(ces)

    Visa fin? Visa fin? Visa fin? Visa fin? Visa fin? Visa fin?

    Cansado...

    Visa fin? Visa fin? Visa fin?

    Un (pequeño) fuego de leña

     Visa fin? Visa fin?

     La Plata, calle 4, e/44 y 43

    Visa fin?


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  • Sábado 13 : Ca y est, le week-end commence enfin. Je me prélasse au lit, histoire de récupérer de mes nuits courtes de cette dernière semaine. Prélasser n'est pas le mot car c'est avant 9h que nous nous levons, peu après le réveil des enfants. La journée ne commence pas aussi bien que je ne l'espérais. Week-end ou pas, les enfants se disputent et se cherchent toujours autant. Qui plus est, l'un comme l'autre ne semble pas avoir eu quantité de sommeil suffisante. Résultat de leur humeur et de la tension accumulée toute la semaine, je fini par voir rouge. En vain... Nous  décollons enfin de la maison à 10h30 passés, direction la capitale. Nous devons y faire changer les billets non utilisés à Mendoza, et réserver du même coup des billets pour El Calafate. Géraldine rêve d'y passer quelques jours.
    Après 1h de bus, nous atterrissons sur la 9 de julio, au niveau de l'avenidad de Mayo, à quelques 5 cuadras de l'agence d'aerolineas. Je rallonge un peu le parcours (seul; Gé et les loulous m'attendent) : je veux enfin flasher Evita, toute de fer forgée et souriante sur les façades du bâtiment du ministère du développement social et de la santé. J'ai maintes fois photographié celle que vous avez sans doute vue sur d'autres billets, où elle se tient avec un micro. Vous ne connaissez sans doute pas celle de la façade opposée, où elle est représentée avec une fleur. Je suis toujours descendu du bus après ce bâtiment, et n'ai donc jamais eu l'occasion de partager avec vous son sourire. J'ai appris que ces représentations sont récentes -2011-, et je comprends pourquoi je ne me rappelais pas les avoir vu lors de mes premiers séjours argentins... en 2010.
    Ceci fait, nous avançons sur la 9 de julio avant de plonger en direction du centre. Nous pensions être sur la calle Rivadavia, mais je me suis raté et avons passé cette cuadra, et même la suivante. Je m'en suis rendu compte en apercevant l'obélisque. Peu importe, une diagonale nous mène finalement pile sur notre lieu de chute : Rivadavia-Perú. A noter que la rue Perú se trouve dans le prolongement de la calle Florida : elles sont toutes les deux entièrement piétonnes. C'est un peu le coeur "vestimentaire" de Buenos Aires : ces deux rues concentrent tout un tas d'enseignes  de "frippes". Entre autre. A son bout il y a un havanna, célèbre maison d'alfajores. Mais c'est  l'opposé et je ne la ferai pas encore découvrir à Géraldine. Pour l'heure, escale prévue à l'agence d'aérolineas.
    Escale est le mot tant on se croirait à l'aéroport ; ou dans je ne sais quelle administration argentine : prise de ticket et... cola (queue). Je crois que c'est le pays des queues ici :-) Après près de 40' d'attente, ce qui est peu finalement, nous prenons notre tour. C'est un peu compliqué de faire changer nos billets non usagés. Compliqué pour la personne d'aerolineas qui nous reçoit, très aimable et efficace. 20' et l'affaire sera pliée. Visiblement le changement s'est fait de manière favorable pour nous, et j'apprends également que en tant que résident mon billet est moins cher que celui de Géraldine. L'écart est symbolique ceci étant. Celui avec les billets des enfants l'est moins.
    13h30, nous redécollons enfin de l'agence. Vu l'heure, je renonce à appeler Raul, l'ami bonaerense qui vit à Las Vegas et qui est justement à Buenos Aires en ce moment. Nous filons sur La Boca, sans omettre de prendre quelques empanadas pour l'un, et frites pour l'autre. En vol, nous passons bien sûr par San Telmo, mais sans y trainer. Tout juste faisons nous un rapide piqué sur la place Dorrego. Aujourd'hui elle est comme je l'ai vue la première fois : complètement envahie de "puestos" remplis d'objets antiques ou récents, de toutes natures. Décidément j'aime cette ambiance. J'ai une petite déception car je ne retrouve pas le "tailleur de pièces", un argentin découpant l'intérieurs de pièces de monnaies pour en faire de superbes médaillons. Depuis le temps que je suis tenté par m'en acheter un, aujourd'hui j'étais décidé. Tant pis, j'aurai une bonne excuse pour revenir :-)
    San Telmo passé, nous traversons le superbe parc Lezema qui fait la transition entre San Telmo, avec sa basilique orthodoxe juste face au parc, et le quartier de La Boca. Le parc est agréable, vert, avec au son sein un monument en hommage aux découvreur des amériques, et le museo histórico nacional abrité dans un super bâtiment rouge-orangé. Les arbres du parc sont peuplés de perroquets verts dont nous entendons les piaillements aigües. Nous avons plus de mal à les voir car aujourd'hui ils sont perchés bien haut. Nous en voyons quelques uns quand même. "Deviner" serait le terme plus exact en fait. En bas du parc, nous transperçons la féria de la boca, étalage de stands vêtus de bleu et jaune, les couleurs du quartier. Et après la traversée d'un petit parc sans nom, mais sympa, nous arrivons sur la mythique "bombonera". Il s'agit du stade du non moins mythique club des Boca Juniors, dans lequel de nombreux grands joueurs argentins ont fait leurs gammes. Le plus célèbre d'entre eux est sans conteste Diego Armando Maradona, "el pide de oro". Il n'est pas étonnant dès lors de voir sa statue dans le stade, est des portraits peints sur de nombreux murs du quartier. Avant d'arriver au stade, je fais remarquer à la troupe son architecture particulière : une de ses largeurs est arrondie, tandis que l'autre est parfaitement droite. Original.
    Nous finissons par laisser le stade derrière nous pour atteindre caminito, rue toute colorée de La Boca. Ce quartier est très pauvre et il y a de cela de nombreuses années que les habitants de cette rue et quelques une avoisinantes ont décidé d'embellir le quartier. Le moins coûteux était de barder les maisons de tôle de peintures aux couleurs vives. L'ensemble est particulièrement joli et caminito est sans conteste un des quartiers où le nombre de touristes au kilomètre carré est le plus importante. Pas étonnant de voir autant de bars ou restaurants où les employés hèlent le moindre passant pour le "convier" à manger dans son restaurant. Pas étonnant de voir autant de boutiques de souvenir. Pas étonnant de voir tant de puestos vendant un peu des couleurs du quartier. Pas étonnant d'être invité sans cesse à effectuer quelques pas de tango et se faire photographier -moyennant quelques pesos bien sûr-. Etonnant par contre de voir un modèle de Lionel Messi. C'est certes un grand joueur argentin -par le talent-, mais natif de... Rosario -à 5h de route d'ici-. Il n'empêche, tout cela se passe dans ambiance très sympathique et l'on peut s'étonner de la mauvaise réputation de ce quartier. Toutefois, les nombreux agents de police autour des rues touristiques rappellent cette réalité. Il est également connu qu'il n'est pas bon de s'y rendre de nuit. Et pourtant les pesos apportés par les touristes auraient dû changer les choses... Ils ne profitent pas à tout le monde, cela semble évident!
    Nous finissons par quitter ce micro-paradis coloré en taxi, direction le terminal de bus. Géraldine voulait longer à pied la costanera (Puerto Madero), mais je lui rappelle combien la ballade est longue. Dommage car il est vrai qu'elle est sympa! Avec Caminito, voila deux endroits de Buenos Aires que Géraldine à beaucoup aimés.
    Dans le bus, Emelun tombe comme une masse, malgré l'heure assez précoce (18h). Il ne fera pas long feu, et Corenthin pas plus. Le soir, en arrivant, je me replonge dans le travail et corrige sur ordinateur des erreurs sur un projet que j'ai relevées dans le bus. Ayant du réseau à la maison (enfin), je peux me "débarrasser" de ce travail qui a empoisonné ces 10 derniers jours. Qui plus est dans une certaine précipitation... Je n'aime pas travailler dans de telles conditions, mais cela fait suite à une série d'événements difficilement maîtrisables. En relevant mes mails, je vois aussi que les deux Jean-Marc (dont le directeur) se sont pliés en 4 pour moi : oui, à l'avenir il faudra que j'évite de travailler en flux tendu. Au moins la ballade du jour m'aura joliment changé les idées, et ce en dépit de l'humeur compliquée des garçons! Mais Géraldine a aimé et cela me fait bien plaisir. Je m'en doutais un peu à vrai dire, mais je suis content de ne pas m'être trompé.

    Domingo 14 : Aujourd'hui je fais une vraie grasse matinée. Une comme je n'en avais plus connue depuis quelques années avec un lever à 10h30. Les enfants semblent reposés et sont plutôt calmes. Le temps est splendide, mais un vent très fort nous rend visite. Nous décidons qu'aujourd'hui nous ne ferons pas grand chose. Nous jouons un peu avec Emelun, qui passerait sa vie dehors, mais pas seul, présence de Lola oblige. Il tente parfois de lui échapper, caché dans le hamac, mais ce n'est pas très efficace :-) Corenthin, lui, a travaillé ses math et son français de manière efficace et relativement rapide. Voila une journée qui tranche avec ces 10 derniers jours.
    En fin de matinée, nous sortons faire quelques emplette : ce midi ça sera asado. Ou plutôt mini-asado avec deux belles tranches de palette (de biffe, obvio!) et deux chorizos. Un vrai régal! Seul Corenthin aime moins, mais de manière générale il mange moins carnée qu'il fut un temps.
    En fin d'après-midi, après qu'Emelun se soit essayé au dressage de chevaux à la méthode gauchos, sur le dos de Géraldine, forcément, nous prenons la route de la república de los niños. Le parc est plein de monde, comme tous les week-end ensoleillés. Nous y sommes accueillis par des dizaines de "loros" (perroquets). Les mêmes, verts et jaunes, qui peuplent de nombreux parcs dans le coin. Le circuit dans le parc commence par la dégustation d'une glace comme le veut le rituel. Ensuite direction le bac à sable et autres jeux pour enfants. Nous nous y détournons un peu, le temps d'un spectacle sympa -Aladin et le génie-. Plus tard, pendant que je file user mes baskets, les enfants retournerons sur la même place voir un spectacle de magie. Au bout du compte, il fait nuit quand nous quitterons le parc. La petite troupe découvre pour la première fois les lieux se couvrant de lumières : sympa! La lune elle-même prend part au spectacle : un tout fin croissant semble s'amuser avec une étoile lumineuse toute proche.
    Nous finissons la journée comme elle a commencée : tranquillement, avec quelques devoirs (espagnols ceux là), exécutés sans grands soucis.
    Demain une nouvelle semaine commence... aie aie aie...

     

    Buenos Aires

    Avd 9 de Julio - Evita

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    9 de Julio y diagonal Norte: unos edificios y estatua de Julio Argentino Roca

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    Fiesta iralndesa y escosesa Avd de Mayo

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    Pasando por San Telma

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    Parque Lezama

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    La Boca - (estadio) la bombonera

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    La Boca - caminito

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    La Boca - unos pasos de Tango

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    Manuel B. Gonnet

    Cache-cache dans mon hamac...

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    Ca chauffe!

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    Maman, on est bien dans le pays des gauchos?

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    Buenos Aires - La Boca & Caminito Buenos Aires - La Boca & Caminito


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  • Lunes 8 : Journée normal en vue. Si l'on puis dire. A la maison le réveil est difficile. Géraldine reste au lit et les enfants veulent en faire de même. Un peu de fatigue et le froid relatif les gardent sous les couvertures. C'est sans avoir eu le temps de déjeuner, en pressant les enfants que nous partons tous les trois vers l'école. Pile à l'heure (on ne peut pas faire plus juste). Je prends alors la route de La Plata, comme un jour... normal. Normal il ne l'est évidement pas tant le traumatisme reste vivace dans une range de la population. Tout le monde n'a pas eu notre chance, à des degrés divers. Mon collègue de bureau est resté coincé 16h dans sa voiture, avec femme et enfants, sur un pont (justement celui qui lie La Plata et là où nous vivons). Un autre, lui, est toujours hors de chez lui. Son appartement n'est pas encore sec, même s'il n'est plus inondé. 1m80 d'eau ont tout détruit ou presque. Il a juste pu sauver un peu de linge. Dans les couloirs, la fin de semaine passée reste dans toutes les conversations.
    Au bureau, ce n'est pas le désastre auquel je croyais. Certes il y a eu de l'eau, mais de manière inégale. Felipe en a eu 5cm, alors que nous, plus bas, n'en avons eu que 2. Le sol est un peu sale, mais nous pouvons travailler sans soucis. Quelques centimètres de muret et une déclinaison curieuse nous a sauvegardé des soucis. La chance nous sourit en bas... Ma journée est consacrée à la rédaction d'un projet dont nous avons lancé les bases à Córdoba, à la lecture de papiers à expertiser, à la relecture d'un article à resoumettre avec mes collègues grenoblois, et à la lecture d'une thèse. Tout ceci est interrompu un moment par une réunion exceptionnelle et publique du conseil de l'université de La Plata sur la situation dans la ville et les actions menées par l'université (enseignants, étudiants...) et à venir. Je dois avouer que la tête n'est pas vraiment au travail aujourd'hui...

    Martes 9 : ...

    Miércoles 10 : Le plomero doit passer ce matin régler le soucis de la douche. Enfin! Je dois avouer que même si nous doucher demande quelques contorsions (utilisation de la canilla au lieu du pommeau de douche, ou alors d'une bassine), je ne m'en préoccupais plus vraiment. De mon côté je vais chercher des certificats de domicile à la municipalité de Gonnet. Et oui, avec tout ça je n'ai pas encore lancé la machine à visa... Comme à chaque fois, c'est l'enfer à la municipalité : 45' de file pour faire faire les certificats, 30 pour payer, et 30 de plus pour récupérer les papier. Cerise sur le gâteau, la présence de Géraldine est requise. Je la SMS, mais la dame du guichet, très très sympa, me demande tout bas le passeport de "mi [su] esposa" pour me le faire (chhhhhtttttt). Géraldine vient tout de même (elle était en route lors de mon contre-ordre) et du coup elle peut signer le document. Malgré tout, je n'ai pas le tête à me plaindre, même si l'envie ne m'en manque pas. Si les files sont usuelles en Argentine, ces jours-ci elles s'allongent plus que de coutume. En perdant tout ou presque, de nombreux habitants ont également perdu papiers d'identités, certificats de naissance et autre. Beaucoup de travail en perspective pour les services de l'état. Et il est peu probable que le camion de l'état tournant de quartier en quartier pour éviter aux gens des déplacements résolve complètement le problème. Il est aussi question d'image dans cette affaire... décidément les politiques sont les mêmes partout.
    Arrivée tard à la fac. Le reste de la journée ne comporte rien de spécial : travail, projet en cours, papier à expertiser, papier à écrire/modifier, thèse en cours de lecture... Le retour à la maison est tendu, sans que je ne sache vraiment pourquoi; Así es... Je renonce à courir et fais les devoirs avec Corenthin. Nous nous y mettons... après manger car avant monsieur était peu disposé va-t-on dire. Dans la foulée, je me remets au travail : il faut que je finisse en urgence l'écriture du projet. Et en absence de réseau à la maison tout se complique : impossible de chercher les références qui me manquent, impossible de demander les contributions manquantes des participants, impossible d'envoyer à lire la mouture actuelle, incomplète de toute manière. La nuit va être courte : impossible de dormir.

    Jueves 11 : La nuit a effectivement été courte. Non pas que le maté absorbé la veille ait eut l'effet escompté. Cela n'a pas bien fonctionné. Ce n'est pas plus l'orage qui m'a empêché de dormir -quoique-. Le travail en retard m'a maintenu debout tard sans que je n'arrive à tout boucler. Le réveil a été difficile, 4h de sommeil n'étant définitivement pas suffisantes. Visiblement le grand n'a pas pleinement récupéré non plus de sa journée intense (école-ipod-devoirs) vu son humeur... Il y a des jours où je me demande quel est le sens de tout ça, et aujourd'hui est un de ces jours. Pour l'heure, pas le temps de tergiverser. En absence de réseau il va falloir que je repense vite à la journée d'aujourd'hui : je ne pourrai pas rester travailler ici car l'envoi du projet devient plus qu'urgent si je veux garder la petite chance qui me reste de tout faire signer. Un casse-tête. Et dire que j'espérais pouvoir me dégager du temps pour aller aider à la "classificación" des dons reçus pour les sinistrés dans un des nombreux points de réception (donc la fac). Pour l'heure c'est raté, je fais une journée continue non-stop 10h-17h. Tant pis pour la banque; tant pis pour aérolineas; tant pis pour le bois de chauffage (le vrai, qu'on met dans la cheminée, pas le virtuel que je montre à coco parfois); tant pis pour le repas de midi; tant pis... Seule coupure : un appel skype de Christophe, lui aussi expatrié, qui me fait très plaisir. Il doit aller à une cérémonie de remise de récompense scientifique et nous ne parlons pas longtemps (en fait si), mais cela me fait très plaisir de prendre de ses nouvelles -euh... j'en donne plus que je n'en prends, bavard que je suis... satané défaut-. Je pars dans la foulée car il faut faire quelques compras. Au bout du compte je n'arrive qu'à 19h à la maison. A l'absence de Wifi, et l'eau de la douche qui refuse de chauffer malgré l'intervention du plombier, s'ajoute à présent une absence d'eau tout court. Creo que se vació el tanque. A ver mañana. Et je n'ai toujours pas envoyé le projet. Pour ce soir c'est de toute façon à l'eau (désolé) : ne pratiquant pas encore la transmission de pensée, je ne saurais prendre connaissance des remarques de mes collègues. Bref, une journée à terminer. Vite.

    Viernes 12 : La nuit a été encore courte et le maté doit couler dans mes veines à présent. Mais au moins j'ai bouclé ce satané projet. Le réseau décidé à me donner la main m'a même permis de l'envoyer! Super! J'ai découvert avant de me coucher que Mariela, de son côté, était vraisemblablement sur la version argentine en même temps. Le mail a aussi cela de terrible qu'il trace tout, et une simple inspection fortuite des heures de réception de mes mails m'a indiqué qu'à 1h du mat elle était encore dessus. A 2h passés aussi! Bref, ce matin a encore été sportif. Ce n'est pas le mot d'ailleurs car de sport il n'y a pas eu cette semaine (sauf mardi). Et pourtant une crampe me saisi le mollet au saut du lit. Lever les yeux dans le brouillard, quoi de mieux pour se réveiller? Une douche écossaise bien sûr! L'eau ayant refait son apparition, je m'exécute et prends une douche bien froide. Non, rassurez vous, je ne suis pas tombé sur la tête. C'est que tout simplement nous n'avons pas... d'eau chaude. Il parait que l'eau froide raffermi la peau : pour aujourd'hui c'est bon, la mienne doit être très ferme!
    Comme d'habitude, c'est au pas de course que nous habillons le petit monde, déjeunons, et partons pour l'école. Ce matin, comme hier, j'avoue ne rien avoir géré : Géraldine a pressé les loulous. Près de l'école, Corenthin croise un copain prenant le chemin... inverse. Il entend un "no hay clase hoy", qui sera vite confirmé : "falta de agua". Ce n'est pas que chez nous qu'il y a ce genre d'incidents. Avec tout ce qui est tombé la semaine dernière, cette situation a tout de même quelque chose d'étrange, pour ne pas dire absurde. Emelun, lui, a école. Va comprendre. Venus pour venus, nous en profitons pour demander aux institutrices si elles n'auraient pas retrouvé la campera (veste) de Corenthin. Eh oui, le changement d'hémisphère n'a pas fait remonter les neurones en charge de la mémoire dans le cerveau du muchacho :-). Bref, après quelques recherches on finit par la retrouver : une des 3 institutrices l'avait mise de côté mais ne l'avait pas signalé aux autres. Visiblement l'armoire où elle range ce qui est trouvé est un véritable magasin de vêtements... Ils sont tous pareil parait-il.
    Au labo, je commence ma matinée sur un temps calme : lecture de mails en retard, quelques réponses et lectures tout court. Et à propos de mail, j'ai promis aux compagnons de café grenoblois de publier un "mea culpa". Il parait que j'ai parlé de crêpes françaises. Ai-je osé? Arg, je vais me mettre la communauté bretonne à dos. Je voulais bien dire "repas breton", cela va de soit! Rien de plus si ce n'est que j'avance un peu. Ou tente. En discutant avec Martín il me dit que je ne tourne peut-être pas en rond, mais que le mouvement est plutôt une spirale. Je lui réponds espérer qu'elle va converger et non diverger! A suivre.
    Retour à temps ce soir pour faire tourner mes jambes. Enfin ce qu'il en reste car je paye l'inactivité couplée au manque de sommeil. Le tank est rempli; il a même débordé et j'ai eu droit à une douche en allant arrêter le moteur. Il semblerait qu'on ait de l'eau chaude (il a fallu purger les tuyaux). A vérifier... de suite. Ensuite, je crois que la semaine s'arrêtera là...

     

    La Plata, paseando (estación de tren, banco municipal, banco de la nación)

     Adelante... Adelante... Adelante...

    Cuando los nubes dibujan...

    Adelante... Adelante... Adelante...

    Una pizeria en el camino centenario

    Adelante...

     

    Quelques nouvelles,  du 7encore du 7du 8 du 9 et du 10 

    Humeur de la semaine...

    Adelante...   Adelante... Adelante...

     

                                                                       Un peu de musique en images                                                          (je me rends compte avoir vu pas mal de ces endroits, mais qu'il y en a encore pas mal à voir!)


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  • Jueves 4 : Réveil comme en cours de semaine normale ce matin. Enfin, je veux dire TENTATIVE de réveil. Nous sommes encore tous bien fatigués et après plusieurs tentatives je renonce à lever les enfants. Tant pis, ils rateront l'école. Hier ils n'ont rien manqué car sur décret provincial les écoles étaient fermées. Nous trainons au lit, mais vers 9h Emelun crie famine et nous nous levons préparer le petit déjeuner. Le pauvre loulou n'a pas mangé hier. Trop épuisé pour passer la barre des 19h. Nous aussi étions épuisés et n'avons pas encore bien pris la mesure de la catastrophe.
    Nous déjeunons tranquillement, ce qui est bien agréable, et je me mets au travail à la maison. Je n'ai pas très envie de retourner sur La Plata et qui plus est je me rends compte que la page web de la fac ne fonctionne pas ; c'est un signe d'absence d'électricité en général. En chargeant mes mail j'en reçois tout une pile de la veille. De collègues argentins inquiets (Walter, Tristan, Mariela), de la propriétaire. Les serveurs locaux ont visiblement eu aussi quelques soucis... Je reçois aussi les mails du jour, d'amis français inquiets (famille, Christophe depuis les US). Nous réalisons que l'information a largement dépassé les frontières. Nous naviguons un peu pour prendre connaissance plus en détail de la situation. "Il parait qu'il y a des morts" écrivais-je hier. Nous en avions eu confirmation, mais n'avions pas les chiffres stupéfiants que nous découvrons. Nous voyons également les images des zones touchées, dont celle qui nous a barré la route. Si hier nous n'en avions vu que les traces, nous voyions à présent plus que la marque sur les murs mais l'eau elle-même. J'apprendrai en fin de journée qu'à la fac aussi il y a eu de l'eau à l'intérieur. Mon bureau étant dans le sous-sol du sous-sol je me demande comment je le trouverai demain. Un détail... Nous prenons aussi conscience que dans notre cumul de malchance nous avons eu grosse part de chance. Si nous avions pu prendre le seul vol partant de Mendoza mardi, nous serions tombé sur la route de Gonnet précisément au moment où les trombes d'eau se sont abattues sur La Plata et sa banlieue. 400mm en quelques heures -autant que 6 mois de pluies à Paris! Un désastre.
    Je reste finalement à la maison toute la journée, travaillant un peu dehors. Comme je peux, toujours fatigué et pas la tête complètement à l'ouvrage. Bien que nous soyons passés au travers, je reste pensif devant l'ampleur des dégâts sur certaines zones. Au mois voir Emelun bien calme, jouer dehors me fait un peu plaisir. Pendant que mes loulous jouent avec les voisins, je finis la journée par une nouvelle reconnaissance de la repú, au pas de course. Autant par besoin physique que par désir de m'aérer l'esprit. Je suis estomaqué de voir qu'il ne reste presque plus de trace des torrents : la terre a absorbé les lacs vu la veille et je peux presque courir sur mon parcours fétiche. D'ici à la fin de semaine, si la météo le veut bien, ce devrait être sec. En tout état de cause, comme pour provoquer les prévisionnistes météo, le soleil a brillé toute la journée. En passant devant l'école, je constate que Corenthin n'avait pas classe aujourd'hui. il n'a rien raté. Enfin le soir venu, je vais chercher le linge que nous avons pu poser à la laverie. Je crois avoir raté mon coup devant les stores fermés, mais je peux me faufiler par la minuscule ouverture -sur invitation des dueños-. Si la solidarité fait son oeuvre en général, la catastrophe a aussi attisé la convoitise des pilleurs en tous genres. De nombreuses boutiques ont été dévalisées et celles ayant échappé aux pillages restent rideaux fermés. Je comprends mieux pourquoi tant de rideaux de fer étaient fermés sur La Plata hier. Tous ne l'étaient pas pour raison de manque d'électricité. Je discute un bon moment avec les deux dueños, charmants. Ils ont pu laver tout le linge, alors que le deal était qu'il fasse un sac sur les 4 car ils sont débordés. Mais ils ont travaillé d'arrache pied pour les nombreux clients qu'ils ont vu débouler. Avec l'eau montée dans les maisons la quantité de linge à laver a également monté.
    Ce soir, un peu de légèreté avec au menu crêpes pour tous. Tous car nous en apportons aux voisins-propriétaires un peu surpris et visiblement ne connaissant que vaguement cette spécialité française (euh... bretonne; désolé pour les nombreux bretons que je connais et qui plus est me lisent!).

    Viernes 5 : Ca sera court aujourd'hui car il n'y a pas grand chose à raconter. Fatigués et dans le doute, nous avons laissé dormir les enfants ce matin. Du coup, reposés ils ont été bien plus calmes que ces derniers jours. La pression retombant. En cours de matinée je passe à l'école prendre des nouvelles, demander s'ils ont besoin de quelque chose. Il y avait école, mais elles sont quasiment désertes l'une comme l'autre.  La situation est dramatique par endroit et La Plata pense ses plaies. Les besoins en tout sont important et je ne sais pas comment être utile. Je devais faire quelques achats pour la maison car tout est vide ou presque. J'y vais de ce pas avec Corenthin et en profite pour remplir mon panier un peu plus que de coutume. Dans certains quartiers platenses, et en particulier dans les villas (favelas argentines), tout manque, des denrées au linge ou matelas. En passant par la fameuse "tranchée" Tolosa-Calle 32, je constate que l'heure est au nettoyage, aux réparations, au séchage. Si les rues mêmes ou les murs ne gardent plus trop de cicatrices, l'étalement de meubles, de réfrigérateurs, de matelas, de lits, de linge, témoigne du calvaire vécu par les zones touchées. Un doctorant du labo habite justement sur la 33. Il a quitté son appartement de l'eau aux chevilles. En revenant, il a constaté que l'eau s'évacuait... par les vitres. Il a sauvé ce qu'il a pu et nous a assuré être logé pour quelques jours. Dans La Plata, on retrouve les ingrédients typiques argentins : une désorganisation dans l'aide et l'organisation des distributions, mais une chaine de solidarité exceptionnelle permet aux produits de première nécessité et au linge de transiter du centre -ou rien ne s'est passé ou presque- vers la périphérie proche -qui a tout concentré-. Le soleil participe grandement à cette chaîne, brillant de mille feux et aidant au séchage de la ville. En rentrant, je prends conscience une fois encore que à Gonnet nous vivons dans une zone plutôt sympa -quoiqu'en pensait Géraldine-. Il n'y a pas de mystère : les zones les plus touchées sont souvent les plus pauvres, les maisons de bric et de broc n'ayant pas tenu le choc.
    Finalement, je ne passerai pas au labo aujourd'hui. Il parait que le couloir est inondé par l'eau des cloaques. Je n'ose pas imaginer mon bureau dans le sous-sol du sous-sol comme je vous l'indiquais. J'aurai la surprise lundi, mais pour l'heure ce n'est vraiment pas l'essentiel. Le bilan officiel de la catastrophe est lourd -51 morts, des dizaines de disparus, des milliers de sans abris-. Les chiffres officieux, sans doute plus proche de la réalité, donnent des frissons...

    Sábado 6 : Aujourd'hui je n'aurai qu'un mot : IMPRESSIONNANT. Impressionnants les dégâts occasionnés. Impressionnant le nombre de quartiers touchés par les eaux. Impressionnante la hauteur de l'eau par endroit. Impressionnant le bilan de la catastrophe. Impressionnant la solidarité qui s'est mise en place. Impressionnant le nombre de bénévoles à la cathédrale, et sans doute en d'autres points où les gens sont venus donner un coup de main. Impressionnantes les quantités de vivres, d'eau, de linge affluent vers la cathédrale (et ailleurs sans doute). Impressionnant...

    Domingo 7 : ...

     

    Un peu d'insouciance

     La Plata panse ses plaies La Plata panse ses plaies La Plata panse ses plaies

    La Plata panse ses plaies

    Dans la pelouse de la maison...

    La Plata panse ses plaies La Plata panse ses plaies

     

    Encore des images du désastre...

    La Plata panse ses plaies La Plata panse ses plaies  La Plata panse ses plaies

    Pour en savoir plus : ici,   ici, ici et encore ici

    Periodicos acá y acá


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  • Martes 2 y miércoles 3 de abril : Je n'avais pas spécialement prévu de faire de page spécifique ni pour mardi et mercredi, dans une logique "voyage = rien à dire". In fine, c'est tout le contraire! Deux jours de cauchemar, la faute à Chac -dieu de la pluie chez les Mayas (voir anciens blogs)-. Si nous avons eu un orage de grêle samedi soir à Mendoza, Buenos Aires a eu ses perturbations météo dans la nuit de lundi à mardi. En quoi cela nous concerne? Voyons cela de plus près et revenons à mardi matin.
    Comme prévu, nous quittons l'hôtel et trouvons sans mal un taxi qui nous dépose à l'aéroport. Nous sommes un peu en avance, le guichet d'aerolineas n'étant pas ouvert. L'attente sera courte... pour enregistrer. Tout se déroule sans encombres... croyons nous. Nous prenons le temps d'attente -1h30- pour déjeuner un petit peu en attendant l'embarquement. Déjeuner sommaire car nous savons que nous aurons un en-cas dans l'avion.
    8h, heure d'embarquer, ça vire au gris. L'écran indique que le vol est retardé, sans plus de précision. Le temps passe, et vire à l'ora(n)ge : 9h nous apprenons que le vol est carrément annulé, sans plus de précision. Va s'en suivre un long calvaire. 45 minutes de queue pour en savoir plus sur la "reprogrammation" prévue ou non par aerolineas. "Hay vuelos miércoles por la tarde. Antes no queda ningún asiento. No sabemos si queda algo miércoles. Lo mas probable sería jueves". Avec la question qui tue "tenés una solución en Mendoza por la noche?". En effet... "el problema viene del tiempo; hubo una tormenta en Buenos Aires y los aviones no pudieron despegar; no esta de la culpa de aerolineas, así que no tenga la obligación de hacer algo por el alojamiento o la comida". Fermez le ban, il n'y a rien à faire de plus. "Désolé" (en français dans le texte). Nous sommes un peu désespérés, mais au moins a-t-elle été plus aimable que son collègue qui nous a lâché "estan 80 peronas así" (80, mais pas autant avec deux enfants; même s'il y en a c'est sûr). C'est tout juste s'il ne nous a pas enguirlandé, tout comme les autres. Bref, on nous conseille d'attendre car la compagnie affrète parfois un avion en remplacement. Zen, nous attendons, comme beaucoup d'autres.
    Mais que nenni et 45 minutes plus tard nous décidons que ce n'est pas la peine d'attendre dans le vide, au risque de ne rien avoir pour mercredi à coup sûr, et d'avoir plus de mal à trouver un hôtel. Cette fois c'est 2h de queues qui m'attendent. 3 vols ont été supprimés donc forcément le temps vire à la tempête; le drapeau rouge est sorti. Au bout d'un moment, nous apprenons qu'un bus sera finalement affrété, par bonté de la compagnie "A pesar de que este un problema de tiempo y no de la compañía, aerolineas decidio de pedir un micro" -je cite. Pas question de quitter la queue. Trop d'informations contradictoires circulent; impossible de décrypter le crachoti qui sort du haut-parleur -une argentine derrière moi n'a pas compris plus de mots que moi-; et avec les deux enfants survoltés je ne veux prendre aucun risque. Epuisé, Emelun finit par sombrer dans les bras de Géraldine. Heureusement un agent nous voit et nous passons en "priorité" si je puis dire. Priorité de ce qui reste de la queue devant nous. Après discussion avec une hôtesse, quelques remarques plaintives, nous optons pour prendre le bus : nous avons en effet le choix entre cette option ou avoir un vol mercredi soir. Nous pensons que ça serait trop la galère mercredi soir à Buenos Aires pour rentrer et que cela nous ferait arriver tard mercredi soir. Même en arrivant dans la nuit de mardi à mercredi nous aurons moins de soucis et au moins aurons le mercredi entier pour récupérer... Pensons nous. Dans sa grande bonté, la compagnie signale au passagers du micro que leur billet reste valide un an, et ouvert pour n'importe quelle vol en Argentine. A suivre de près quand même.
    14h, départ du bus sans soucis, à l'heure prévue. L'heure prévu du bus bien sûr, car nous avons déjà 5h de retard. Selon le plan de départ nous serions déjà au café à la maison. Mais au moins partons nous... Et c'est 12 à 13h de trajet qui nous attendent, dans un bus semi-cama, pas tout à fait du confort de ceux qui nous avions pris pour aller à Córdoba, puis à Mendoza. De toute façon nous aurions voyagé même sans sièges inclinables. Juste avant le départ je file chercher de l'eau car me rends compte qu'il n'y en a pas dans le bus (en principe il y en a toujours). Déjeuner pas prévu non plus. Après tout il est 14h... Nous sautons donc ce repas mais les enfants grignotent les chips et autres gâteaux salés achetés pour eux, au cas où. Les enfants restent difficiles à canaliser. Les batteries des divers appareils se déchargeant peu à peu, nous ne pouvons même pas les dévier de leurs disputes. Nous comprenons leur état de stress et de fatigue, mais vu le notre, cela est difficilement supportable. Pendant la partie diurne du trajet nous observons le changement de décors progressif : nous quittons la zone montagneuse pour plusieurs heures de route à travers des vastes plaines de champs céréaliers ou d'herbe grasse pour nourrir les vaches qui les foulent. Pas de doute, nous sommes dans la pampa à présent, et passerons même dans l'état du même nom. Finalement, vers 18h30 presque tout le monde sombre complètement, et cela jusque vers 22h, heure d'une pause. Nous laissons les enfants dormir et descendons dans l'intention d'acheter à manger. Il n'y a pas grand chose à emporter et nous sommes sur le point de nous résigner à prendre des... chips quand l'on nous signale que c'est la pause repas (nous n'avions pas vu les tablées). Nous hésitons tout de même à réveiller les enfants, mais un vrai repas est mieux que ces trucs salés qui croustillent. Patates grillées et poulet grillé au menu. Nous mangeons bien, tous les 4, dans tous les sens du terme. La fin du voyage est sans encombre. Emelun dort sur moi, sans trop bouger, ce qui me permet de somnoler plutôt pas mal. Nous voila enfin à la capitale. Le bus a atterri directement à Aeroparque, l'aéroport de la ville, comme prévu (l'aéroport, pas le bus enfin!).
    Il est 4h du matin et j'hésite à demander s'il y a une Tienda Leon qui pourrait nous poser directement sur Gonnet. Trop incertain et couteux, nous prenons un taxi pour le terminal de bus, comme prévu. Là, nous avons un premier coup de chaud. On nous informe que le premier bus ne part qu'à 8h. Le premier confort en tout cas. Nous sortons attraper ceux que nous prenons usuellement et par chance il y en a un qui arrive rapidement. C'est le premier de la journée. Le temps s'éclaircit pensons nous. Mais nous déchantons vite : impossible de passer par centenario : la route est coupée pour raisons d'inondations. Le chauffeur nous dit qu'il verra en arrivant sur cette zone s'il peut continuer ou s'il doit passer passer par l'autoroute. Raté pour nous, pas d'autre choix que de passer par La Plata même.
    6h, La Plata. Ca ne s'arrange pas. Voila presque 24h que nous avons quitté l'hôtel de Mendoza, et nous ne sommes pas encore rentrés. C'est le moins que l'on puisse dire. Aucun bus ne passe par Gonnet, ni taxi, ni même le train. 1m50 d'eau barrent la route disent-ils; rien ne passe. Je suis assez inquiet quand à l'état de la maison. Il parait que les platense n'ont jamais vu une telle quantité d'eau tomber en si peu de temps, ni de telles trombes dans les rues. Apparemment il y a même eu quelques morts selon les rares informations que nous avons. Contrairement au conseil d'un chauffeur de taxi, nous ne voulons pas attendre au terminal, dehors, et filons sur la fac. Le temps de me rendre compte que je n'en ai pas les clés. Pourquoi les aurais-je d'ailleurs. Le temps passe et je SMS à tout va. Impossible d'avoir la moindre information, ce qui accroit notre stress. Nous retournons vers le centre prendre un café et passer le temps. Nous en trouvons un ouvert, un des rares ayant un groupe électrogène. C'est qu'il n'y a plus d'électricité, ce dont nous nous doutions en arrivant car la ville était plongée dans un noir presque total. Au café, mon portable décide que la goutte d'énergie restante n'est plus suffisante pour qu'il reste allumé. Jusqu'au bout ça doit se corser. Pour tenter d'avoir des informations ça se complique franchement. Je re-SMS quand même avec les quelques pourcents de batteries de celui de Géraldine, pendant que je recharge le mien... vidant en contrepatrie la batterie de mon MAC. Nous tentons notre chance encore et encore avec les bus qui circulent, ou les rares taxis pas encore pris d'assaut. Un couple nous voit même chercher dans le vide, la mine fatigué et nous propose spontanément de nous héberger. Ils n'ont ni eau ni électricité, comme dans une grande partie de la ville, mais nous serons au chaud et pourrons dormir. Vraiment exceptionnels. Nous refusons cette gentillesse mais prenons leur coordonnées. Au cas où. Nous filons nous renseigner sur la situation et sur les hôtels à l'office du tourisme qui est... fermé. C'est un peu le chaos, bien que nous n'en ayons pas l'impression ici. C'est en périphérie que tout se passe en fait. Nous nous renseignons au théâtre juste à côté; ils nous envoient sur le journal El Día : les journalistes ont toujours des nouvelles fraîches. Raté... Au contraire ce sont eux qui posent des questions et prennent même des photos. Je crois que nous nous sommes fait "engañar" sur ce coup. Ou du moins c'est Géraldine qui le dit et elle est très certainement raison. Même si je pense qu'ils auront autre chose à se mettre sus la dent que les tribulations de 4 malheureux français. J'espère qu'ils ne seront pas malhonnêtes, tous journalistes qu'ils sont... Retour au centre, nous décidons de réserver un hôtel. En attendant, on mange où on peut, à savoir chez le clown au grandes chussures de chez l'oncle Sam. Les américains ont des sous : groupe électrogène, eau, internet! Le luxe. Les enfants sont de plus en plus excités et agressifs. Je ne sais pas comment nous ne les avons pas encore étripés. Au McDo, contrairement à mes espoirs, je n'arrive ni à me connecter, ni a téléphoner, ni à recevoir des appels. Juste des SMS dont un de... Daniela la voisine-propriétaire. Jorge va venir nous chercher. Les voitures passeraient-elles enfin jusque vers Gonnet?
    15h10: nous quittons enfin La Plata. L'inondation ne concerne pas tout centenario, mais un tronçon. Jorge me dit même que ça va à Gonnet. En fait, à la sortie de La Plata la route descend, puis remonte passé Tolosa, la bourgade qui suit La Plata. Il en est ainsi tout autour de la ville. En quelques heures il a plus autant qu'en un an et des trombes d'eau ont déferlés vers cette tranchée naturelle. L'eau est très vite montée, jusqu'à 1m50. Les traces sur les murs témoignent de l'intensité du désastre. En passant nous trouvons encore les traces visibles du chaos. Je no'se imaginer l'intérieur des maisons. Pas mal de voiture de la sécurité, de pompiers, de secouristes ou militaires travaillent d'arrache pied sur les zones les plus touchées. A la sortie de La Plata, sur la calle 32, nous observons médudé encore quelques voitures rangées mode château de carte; plus loin, d'autres véhicules en mode mikado cette fois, ou des micros perpendiculaires et à cheval sur le terre-plein central. Un mur d'eau a littéralement soulevé les voitures. A présent, la circulation est rétablie, au compte goutte. Les bus ne passent toujours pas, et nous ne voyons aucun taxi (à midi ça ne passait pas pour eux en tout cas). Nous apprenons que vers 13h30 les trains recommençaient à circuler. La ligne est 2m au dessus de la route et a peu été affectée. Nous nous sommes renseignés à 10h, mais plus après...
    15h45, nous arrivons enfin à la maison. Sur Gonnet, il y a assez peu de trace. Jorge nous montre la piscine à l'eau obscure. Elle s'est noirce par la retombée des cendres de l'incendie de la raffinerie de pétrole toute proche de la ville. Et oui, l'eau n'a pas suffit, il a fallu que le feu s'en mèle ailleurs. En tout cas, nous sommes heureux de pouvoir enfin nous poser et aller faire une sieste. Ma ç'eut été trop facile. 2cm d'eau ont décidé de nous rendre visite. Au rez de chaussée... car en haut il n'y a presque pas une goutte. Et pourtant le toit a été mis à rude épreuve. Le techista a donc fait du bon travail et nous n'osons même pas imaginer ce qu'aurait été l'état de la planta alta avec les fissures béantes. Bref, nous sortons tout ce qui est en bas -pas grand chose en fait- et nous raclons les 3 pièces inondées. Comme par provocation, le soleil brille de mille feux à présent. Au moins les quelques affaires humides sècheront vite.
    16h45 enfin au sec et au propre. Géraldine avait défait les sacs pendant que je maniais la raclette. Bref, épuisé, autant physiquement que mentalement, je décide de faire le tour de la repú, baskets aux pieds. Là bas on voit les traces de la tempête : les prés sont transformés en lacs et un mur de brique a même cédé sous la pression de l'eau. Le bitume est tout sec, mais porte encore les stigmates du passage des torrents de boue. Enfin vient le soir et un bon repas... à trois. Emelun n'a pas réussi à tenir jusqu'à 19h et nous ne nous voyons pas le réveiller. Demain enfin une journée tranquille en perspective. Les enfants auront école. Aujourd'hui ils n'ont rien raté : sur décision provinciale les écoles étaient fermées, ce dont nous nous doutions un peu.
    Finalement, si les deux jours ont été galères, nous sommes passés au travers du chaos. Ce dont nous prendrons conscience petit à petit. Le manque d'information, les heures à tourner en rond, dans le vide, sans arriver à communiquer ont paralysé toute lucidité, toute capacité de réflexion ou toute de prise de recul.

     

    Et c'est parti pour 14h de bus

    Una pesadilla

    Quelques paysages traversés

    Una pesadilla Una pesadilla Una pesadilla

    Una pesadilla Una pesadilla Una pesadilla

    2cm

    Una pesadilla Una pesadilla Una pesadilla

    Una pesadilla Una pesadilla Una pesadilla

    Una pesadilla

     

    Quelques images du chaos trouvées ici où là sur le web

    Una pesadilla Una pesadilla Una pesadilla

    Quelques titres de presse

    Una pesadilla   Una pesadilla

    Pour en savoir plus, ici et ici par exemple ou en vidéo ici


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  • Lunes 1 de abril : Lever pas trop difficile aujourd'hui, si ce n'est que mes yeux brulent ou piquent un peu. Un effet de la fatigue qui continue à s'accumuler. J'ai passé trop de temps ces derniers jours à trier les photos, les charger et raconter notre périple. Coucher à 2h, après m'être couché à 3 la veille. Forcément. Mais je ne suis pas celui qui est en pire état. Si Géraldine va un peu mieux, Corenthin est plus que brassé. Nous prenons notre temps ce matin, mais partons quand même pour un périple cycliste à travers un tout petit bout du vignoble local. Nous prenons la direction de Maipu où nous allons louer un vélo pour l'après-midi. En partant à 10h30, nous n'arrivons que vers midi sur place, l'achat et chargement de la carte de bus, la marche jusqu'à l'arrêt et les 40' de bus étant passés par là. Et oui, 40 minutes de bus pour aller jusqu'au loueur... Il est bien sur la calle Urquiza à... Maipu. En tout état de cause, contrairement à ce que je croyais, il ne s'agit pas du prolongement de celle de Mendoza... Y aller à pied aurait été sur-réaliste. Sur place, contrairement au plan, nous louons nos deux roues à la boutique conseillée par le chauffeur de bus et non celle prévu. Cela ne change pas grand chose. C'est un couple très charmant de personnes plus toutes jeunes qui nous reçoit et nous équipe. Nous avons en prime une pseudo-carte du parcours "idéal" permettant de visiter les principales bodegas et boutiques artisanales de la ville. Le point de départ est proche, tout au nord, et doit nous emmener tout au sud. En gros, nous empruntons la calle Urquiza de part en part. Des ruelles perpendiculaires s'en échappent mais les bodegas ne s'écartent pas beaucoup de la colonne vertébrale. Par français pour rien, l'esprit un peu rebelle, nous faisons le parcours en sens inverse de celui indiqué par le loueur. Nous commençons par aller tout au bout de l'artère visiter une fabrique d'huile et décidons de faire les visites en remontant Urquiza. La grosse dizaine de kilomètres qui nous sépare de la fabrique d'huile que nous voulons visiter nous parait bien plus longue que ça. Géraldine se demande même si nous ne nous sommes pas trompés de... ligne droite. D'autant plus que le bicicaril qui nous protégeais de la route a disparu dès le premier premier rond-point. Fort heureusement, aujourd'hui férié, "peu de voitures circulent" (dixit le loueur...). Nous en sommes soulagés car au passage de certaines d'entres elles nous nous demandons si nous ne sommes pas sur les bords des pistes du "Dakar". Mais non, la célèbre course est passée en janvier. Après de longs efforts nous arrivons enfin devant la fameuse fabrique d'huile... portes closes. Le loueur de vélo nous avait signalé qu'une bodega était fermée aujourd'hui, mais pas cette fabrique. La ballade au milieu des vignes, champs d'olivier, ou sous la haie d'arbres peuplée de perroquets est pas mal si on oublie les F1 nous croisant. Mais nous sommes malgré tout un peu frustrés et nous disons que nous ne sommes pas venus si loin pour rien. Pour compenser nous visitons une bodega juste en face -Carinea-, tenue par un couple de... français. Dépaysement oblige nous n'avions pas prévu d'y entrer, mais c'est le moment de tester la reconfigurabilité temps réelle du plan tracé la veille. In fine, nous ne regrettons pas cette halte qui nous fait découvrir les procédés de vinification. Petit fils de vigneron, j'apprends un peu quand même. Corenthin, lui, apprécie ces explications. Cette bodega est relativement petite par rapport à ce qu'on trouve dans la région. Une bodega familiale dont les propriétaires ne sont pas les descendants des fondateurs. Ces derniers étaient italiens et avaient laissé à l'abandon le bâtiment où le nectar fut transformé en vin. Ils se contentaient de vendre le raisin à d'autres bodegas plus importantes. La production de vin a repris en 2005, de manière entièrement "artisanale" : pas de vendangeuse, pas d'automatisation, pas de levures ou autres produits aidant à la vinification. Bref, un vrai vin naturel, coloré par les peaux de la grappe et les tanins des futs en roble. Aucun de nous ne dégustera. Petit fils de vigneron, oui, mais peut-être que le gène a muté. Allez savoir. De Carinea, nous retournons vers le point de départ, en procédant par étapes. Deux étapes plus exactement... La première nous pose à la bodega Di Tommaso, que nous ne visitons pas, mais où nous nous attablons. Bien mal nous en a pris car la carte est assez restreinte et les prix prohibitifs. En contrepartie il faut avouer que le repas est succulent. Vu le prix, ils auraient pu inclure un verre de leur vin. Je ne le regrette pas spécialement, ne buvant pas justement. Le gros bémol réside dans... le temps d'attente. Trois quart d'heure entre la commande et l'arrivée des plats. Et au bout du repas, ils n'avaient plus le dessert que je souhaitais. Pourtant j'en ai vu passer après que je l'ai commandé. Peut-être était-il déjà commandé par ailleurs? Ou prévu dans le menu des nombreux touristes venus avec un tour? Peu importe. Les enfants, eux, étaient contents de cet arrêt pour une autre raison : ils ont pu jouer avec les petits chats des propriétaires. Sin embargo, c'est bien tard que nous remontons en selle. Par conséquent nous renonçons à multiplier les visites et nous contentons d'un crochet chez "Historias y Sabores". Il s'agit d'une fabrique de chocolats, de confitures en tous genres -salées type tapenade ou caviar d'aubergine, sucrées type courge-canelle (excellent je vous assure) et de liqueurs très variées -chocolat, chocolat-menthe..., mandarine et j'en oublie des dizaines-. Nous prenons Géraldine et moi une dégustation, incluant le verre de... liqueur. Pour le coup j'en ai bu 1 et 1/2. Et pourtant j'ai réussi à retrouver le chemin jusqu'au bout, bien qu'en parfaite ligne droite. Là, nous nous sommes rafraîchis ou réchauffés avec un jus d'ananas ou un café offerts par la maison, les enfants jouant un long moment avec leurs... chatons. Je n'ai pas eu plus de soucis pour prendre le bus et ramener tout mon monde à bon port. Une bière me saoule et la liqueur ne m'a rien fait. Allez comprendre. A Mendoza, nous traversons la feria plaza independencia en passant et allons manger quelques quelques empanadas, eux aussi trouvés en chemin, ou presque. Corenthin ne mange rien ce soir : le riz de ce midi lui a fait du bien, mais il se sent toujours brassé. Une dernière glace, et nous rentrons coucher tout le petit monde, pendant que nous bouclons péniblement les sacs. Demain, lever tôt pour attraper l'avion de 8h50, direction la capitale. Fin de vacances... Dommage car si Mendoza même ne vaut pas forcément le détour, les Andes environnantes sont, elles, tout à fait exceptionnelles et méritent d'y passer bien plus qu'une journée. Compte tenu du travail sur Córdoba, et de la météo des ces jours passés loin de La Plata, le découpage tel que nous l'avons fait était plutôt judicieux a posteriori. Je garde quand même en tête de revenir, de passer plus de temps dans la montagne même, de manière autonome, et de basculer complètement au Chili.

    Tout le monde s'équipe...

    Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino

    ... et c'est parti...

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    ...pour une ballade au milieu des vignes et oliviers

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    La bodega Carinea

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    Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino

    En route vers la bodega Di Tommaso

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    Maipu, en la ruta del vino

    Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino

    En continuant vers la fabrique "Historias y Sabores"

    Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino

    Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino

    Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino

    Ca y est, retour chez le loueur de vélo

    Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino Maipu, en la ruta del vino

     

     Le soir même, à Mendoza - plaza indepencia puis calle España

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  • Domingo 31 : Décidé à rester autonomes aujourd'hui, nous avions prévu de prendre le temps ce matin et de prolonger un peu la nuit. Peine perdue. A la madrugada, Géraldine se lève et met les pieds dans... une flaque d'eau. Nous sommes quelque peu surpris et les fantômes de notre toit à l'étanchéité (anciennement) déficiente resurgissent. Nous épongeons comme nous pouvons le sol franchement inondé. Je pense que c'est une conséquence de l'orage de la veille. Géraldine est surprise car trop épuisée elle ne s'en était pas rendue compte. Sol sec, nous entreprenons de finir la nuit mais un petit bout décide que c'est plus confortable de dormir avec papa et maman. En l'occurrence collé à Papa. Cela ne durera pas, car ce petit monsieur a décidé qu'il faut se lever car il fait jour. Un peu brassé, il finit par "baver" dans le lit (entendre par là "vomir"). Géraldine, elle, a un mal de tête terrible. Peut-être deux effets post mal des montagne? Bref, nous finissons par nous lever à 8h30 : nous nous occupons tout d'abord à écoper encore et encore l'eau de la pièce, avant de nous préparer et de prendre le petit-déjeuner (j'oubliais le laver de caca d'Emelun...). Nous constatons que l'eau coule du radiateur, par vagues. Dehors, la pluie ne cesse pas, perturbant par conséquent le plan de route de la journée. Géraldine tente de se refaire une santé, mais vers 10h nous décidons de sortir quand même. L'eau continue à couler dans la chambre, de manière continue cette fois. Nous avions averti la réception, mais le signalons encore : l'eau commence à inonder le couloir. A suivre.
    Ce matin, pas grand chose à se mettre sous la dent à priori, si ce n'est du serpent... Plan du matin : direction le musée San Martín, un loueur de vélo (pour information), le musée des serpents et l'aquarium. Seul le serpentarium remplira la matinée. Le musée San Martín est fermé le dimanche, le loueur est situé trop loin sur la rue que nous traversons, et l'aquarium est fermé tout court pour cause de réfection. Au moins avons nous pu admirer dans leur vivarium les reptiles magnifiques ou horribles, c'est selon. Là aussi nous découvrons une palette de couleur que nous ne soupçonnions pas : des serpents verts, turquoises, rouges et noirs, rouges et blancs, jaunes, orangés, de toutes tailles s'offrent à nous. En nous rendant sur les lieux, nous sommes tombés "por casualidad" sur la cathédrale de Mendoza et la plaza Sarmiento qui lui fait face. Rien à voir avec le magnifique ouvrage cordobèse. Malgré tout, nous sommes entrés quelques instants pour découvrir son intérieur. Nous avons été aidés par la chance car un gardien a fermé les portes derrière nous : les personnes à l'intérieurs pouvaient sortir, rassurez vous, mais personne n'a pu entrer après nous. La pluie, bien que fine, continuant à tomber, nous renonçons à faire d'autres expéditions et nous dirigeons vers le centre de la ville. Nous nous mettons finalement sous la dent autre chose que du serpent : des pâtes pour les garçons (tallarines, ravioles), gnoquies pour Géraldine et... une belle pièce de bife de lomo a la parilla pour moi. Pour être précis, j'ai eu droit à une demi part : Emelun semble apprécier le gout fin de cette viande très tendre. Il en aurait bien mangé la totalité... Nous terminons ce déjeuner par un petit délice au Havana du coin : café et alfajor. De retour à l'hôtel Géraldine prend un cachet acheté à la pharmacie et tente de se reposer. Le soleil pointant le bout de son nez, je ne me vois pas végéter à l'intérieur, surtout avec les deux fauves en cage. Je les force donc à me suivre escalader le cerro de la gloria. Il est à près de 6km d'ici, mais je ne suis pas (encore) assez tortionnaire pour les faire marcher autant. Nous y montons en... taxi. En haut, une foule important contemple et grave sur pixels l'imposant monument dédié à San Martín ainsi que les nombreux doigts en V ou autres andinistes amateurs entreprenant l'ascension du bloc de roche et de métal, et ce en dépit des nombreux panneaux en interdisant l'escalade. Nous entendons d'ailleurs quelques rappels -sans cordes- au travers d'un mégaphone. J'aurai toujours du mal à comprendre cette irrésistible envie de se faire prendre en photo sur le cheval en fer de San Martín, ou la main sur son épaule, ou que sais je encore. Les idées les plus originales ne manquent pas. Nous restons en haut un bon moment, même s'il est difficile de canaliser l'énergie des garçons. Je confie à Corenthin la tâche de faire quelques photos pour son blog, ce qui finit par les occuper les deux au bout du compte. Montée en taxi, certes, mais il ne faut pas exagérer. Nous redescendons à pied le cerro, passant par un monument portant diverses plaques de remerciements à San Martín, une lagune artificielle, et quelques lacets permettant d'admirer la ville en bas, ou les Andes partiellement cachés par les nuages. Nous atterrissons directement à l'entrée du zoo de la ville. Ses portes fermées, nous n'y entrons pas, mais en le longeant cette prison, nous apercevons derrière les barreaux quelques animaux qui plaisent à Emelun -dont un cheval qui a fait pipi...- Nous marchons pas loin de 4km, mais les deux garçons bien plus calme, et Emelun bien courageux, je prends ce dernier sur mes épaules. La ballade n'est pas forcément exceptionnelle, mais est tout de même plutôt agréable. En passant je découvre même une superbe... piste d'athlétisme. Et dire que j'ai emporté mes pointes. Non non, pas ici à Mendoza, je ne suis pas encore drogué à ce point. Mais à La Plata elle m'attendent sagement. Bref, 3km de marche étaient prévues, le dernier kilomètre résultant du temps passé avant de voir un taxi libre nous prendre. Nous arrivons assez tard à l'hôtel et en repartons pourtant bien vite pour aller recharger en glycogène les muscles fatigués. Je ne vous révèlerai pas où... mais vous dit juste que cela a fait plaisir aux enfants... de même que la glace prise ensuite dans une enseigne argentine (il ne faut pas exagérer non plus!). De retour, tout le monde se couche. Emelun est "fuera de servicio". Ses caprices et colères répétées -plus que de coutume- en sont le témoignage le plus criant.
    Ce soir, je prends encore un peu de temps pour voir ce que nous pouvons faire demain. Je ne me contente pas de plans A et B, le B du jour n'ayant pas fonctionné. Je vais penser à un plan modulable et reconfigurable en temps réel. La météo prévoie du soleil, donc je garde espoir. Je me console quand même largement par le fait que nous avions décidé de commencer par la sortie andine. Je n'ose pas imaginer la galère que ça aurait été aujourd'hui, sous un décor délavé, sans lumière et sans vue. In fine, nous avons eu une chance inouï hier.

    Mendoza con la lluvia, busto de San Martín (frente al museo)

    Mendoza y  Mendoza y Mendoza y

    En la ciudad, yendo plaza Sarmiento

    Mendoza y

    La catedral de Mendoza y la plaza Sarmiento

    Mendoza y Mendoza y Mendoza y

    Mendoza y Mendoza y

    Mendoza y Mendoza y

    El serpentario con sus habitantes

    Mendoza y Mendoza y Mendoza y

     Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Mendoza bis repetita

    El cerro de la gloria

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Monumento de recuerdos al cerro de la gloria

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Unas vistas sobre la ciudad (y agilas) desde el cerro y el sendero (bajando)

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

     Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita

    Mendoza bis repetita

    Yendo a la salida del parque San Martín

    Mendoza bis repetita  Mendoza bis repetita

    Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita Mendoza bis repetita


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  • Sábado 30 : Lever difficile pour les enfants ce matin. Comme toujours ils ne veulent pas dormir le soir, et ont du mal à se lever le matin. Qu'importe, la réservation du tour est faite et nous ne pouvons pas choisir de partir plus tard. Si je n'avais pas stupidement oublié mon permis de conduire, nous n'aurions pas eu cette contrainte. Bref... 6h45 lever des grands, 7h des petits et à 7h20 tout le monde est en bas pour le petit-déjeuner. Standing de l'hôtel oblige, il est petit en effet. A défaut, le personnel de l'hôtel est charmant, à l'image des argentins en général. 7h45, ça y est, le minibus pour l'excursion arrive -destination les Andes. Le soleil se lève à peine, mais au fur et à mesure que nous nous éloignons de Mendoza, nous découvrons les trois cordons andins dont nous apercevons les ombres depuis la ville : la pré-cordillère, la cordillère frontale (intermédiaire et un peu plus haute) et la cordillère principale -la vraie si l'on peut dire-. Nous roulons presque sans arrêt jusqu'au point final de la visite, à savoir le Cristo Redendor, point limite entre Argentine et Chili. Pendant près de 3h nous traversons des paysages plus beaux les uns que les autres.
    La route reste relativement plate de bout en bout, à travers les vallées passant tout d'abord le premier cordon. La montagne ici est plutôt sombre, et, parfois, un peu de neige saupoudre très finement les sommets. L'altitude ne dépasse pas les 3500m et le climat sec ne permet pas de blanchir le panorama. De plus, vu la finesse de l'épaisseur des couches, le manteau neigeux fond avant même de pouvoir se former.
    Passé ce premier cordon, nous commençons à longer un rio dans la partie frontale (dite aussi orientale) jusqu'à une superbe retenue d'eau -Embalze Potrerillos-, où ne nous ne nous arrêtons pas. Je sens un peu de frustration monter en moi, mais nous apprenons que nous nous arrêterons sur le retour. Ouf! De là, nous empruntons la ruta 7, moins célèbre que la ruta 40 (qui passe d'ailleurs par Mendoza) en direction d'Uspallata. Nous passons tout aussi rapidement cette bourgade mais j'en suis moins frustré car elle ne semble pas d'un intérêt énorme. C'est peu après que nous rejoignons le rio... Mendoza que nous allons suivre un long moment. Nous frôlons également une ancienne ligne de ferrocaril -projet de 1810, réalisé un siècle plus tard-. Cette ligne de chemin de fer est étonnante vu le relief somme toute tourmenté. La route est plate, mais la vallée est très étroite (d'où le nom de quebrada, signifiant vallée étroite). Les éboulements n'y sont pas spécialement rares. Ce sont eux qui ont eu raison de cette ligne étroite qui reliait autrefois Argentine et Chili. On y transportait femmes et hommes ou autres mammifères de tous poils, mais aussi toute sorte de produits. La région vivait à l'époque essentiellement d'agriculture et des denrées alimentaires en partait vers le Chili. Les paysages traversés dévoilent une palette de couleur stupéfiante. Dans cette quebrada à la ressemblance troublante avec celle de Humahuaca, toujours dans la cordillère mais complètement au nord du pays (voir anciens blogs), l'ensemble des minéraux de la terre semblent s'être donnés rendez-vous. Un peintre géant a ainsi joué avec ces pigments, pour le plus grand plaisir de nos rétines. Le premier arrêt se fait un peu plus loin. Arrêt technique -je ne vous fais pas un dessin-, mais j'en profite pour empiler les pixels dans la boite obscure. Au moins j'aurais quelques clichés sans les reflets de la vitre du véhicule. Le point d'arrêt n'est sans doute pas celui où le panorama est le plus joli, mais ailleurs pas de lieux adaptés...
    Route reprise, nous passons devant punto de vaca, frontière administrative avec le Chili pour les camions, et effectuons le second arrêt... technique à la station de los penitentes. Il s'agit d'une station de ski privée, sans grand charme, si ce n'est le décor incroyable qui l'encercle. Après avoir rongé notre frein lors de la traversée de contrées splendides, nous profitons pleinement du spectacle. Nous continuons alors notre longue route, traversant un véritable arc-en-ciel posé sur la terre ferme et qu'on pourrait toucher! Vu l'aridité de la région, pas de doute, ce n'est pas un spectacle éphémère. Quelques volcans culminant à plus de 6800m nous entourant donnent une touche blanche à la palette de l'artiste.
    Le dernier tronçon de route nous attend enfin. Nous passons devant le cimetière des andinistes (du moins les plus célèbres), passons en vitesse devant el puente del inca, avant d'arriver à las cuevas, dernier village avant la frontière chilienne. Ici, la route troque son revêtement asphalté contre une couche de terre surmontée de cailloux. La fausse impression de ne pas monter cesse brutalement. 8km de lacets interminables, passant on ne sait où dans la montagne, nous permettent d'atteindre péniblement le col, perché tout de même à 4200m d'altitude. Arrivés à bon port, nous découvrons un panorama tout à fait exceptionnel. Je sais, nous avons déjà traversé des paysages exceptionnels. Mais je manque singulièrement de vocabulaire pour décrire ce que nous voyons. Je ne parle pas de l'énorme Christ nous accueillant, parfaitement à cheval entre Argentine et Chili. Mais les quelques foulées que nous traversons la frontière, tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, nous permettent d'admirer chacun des versants de la montagne, ainsi que les magnifiques cerros et glaciers alentours. La vue est à couper le souffle. A moins que ce ne soit l'effet conjugué de l'altitude et du vent qui nous le coupe. Nous avons peu de temps, mais je me permets de grimper environs 100m plus haut (en dénivelé) et profite d'une vue à 360° sur les plus beaux et plus hauts sommets andins. La grimpée au pas de course a fini de saturer mon organisme en globules rouge. Je dois avouer qu'en haut je ressens une impression indescriptible. Une sorte d'état second ou sensation de pleinitude à la vue époustouflante qui me donne l'envie de rester ici pour toujours. Mais nous avons assez peu de temps de pause -au vu de mon irrésistible envie de rester ici- et un coup de klaxon me sort de mon état hypnotique. Je redescends au pas de course pour constater que le coup de klaxon ne m'était pas destiné. En avance, j'ai quand même réussi à faire attendre tout le monde, posé rêveur devant le traffic sans me rendre compte que juste derrière moi il s'était peu à peu rempli.
    Nous redescendons alors les mille lacets -ok, j'exagère un peu-, plus lentement que nous ne les avions "subi". C'est dire... Pour ma part, je reste dans un état second jusqu'à l'asphalte, regrettant encore de ne pas avoir pu louer de voiture pour rester encore un peu en haut. Peu après avoir re-traversé Las Cuevas, nous nous postons en un point stratégique d'où nous jouissons d'une vue privilégiée sur le toit du continent américain. Il s'agit du volcan Aconcagua qui de ses quelques 6959m nous toise du regard, coiffé de ses neiges éternelles. Quelques images de plus dans les boites -crânienne et photographique-, nous atteignons le fameux Puente del inca. Il s'agit d'un pont naturel résultat d'un ancien glacier andin et des eaux hypersulfurées provenant tout droit des volcans alentours. En effet, il y a quelques millions d'année, la neige dure de la glace a servi de support à une accumulation incroyable de souffre, sculptant ce qui allait devenir un pont naturel d'un jaune orangé tout en contraste avec les couleurs des montagnes environnantes. Mais pourquoi "de l'inca?". Tout simplement parce que l'édifice naturel se trouvait sur les milliers de kilomètres de "routes" construites par les quechuas (pour rappel, l'inca en était le chef; ce sont les espagnols qui ont appelé le peuple ainsi, confondant le nom du peuple et la dénomination de leur chef). Il n'y a pas si longtemps, un hôtel thermal a été construit ici, et nous voyons encore les traces des bains thermaux sous le pont, ainsi que les ruines du complexe plus haut. Esprit des incas et dieu actuels ont dû se concerter : le complexe a été emporté par un éboulement, tuant quand même 7 personnes présentes à ce moment là, tandis que la chapelle voisine a été épargnée et abrite les corps des disparus. Le pont, lui, était encore ouvert au public en 2005, avant que les autorités ne décèlent des fissures et laissent enfin la nature reprendre son travail de construction. Voila enfin un monument -naturel- qu'il est possible de capturer dans la boite noire sans qu'un mammifère à deux pattes, les deux doigts en V, ne vienne compléter le décor. A présent, seuls les artisans locaux peuvent encore passer le pont, avec modération, pour fabriquer toute sorte d'objets en les laissant reposer dans l'eau soufrées, le temps de les couvrir d'une carapace ocre. Nous reprenons ensuite le chemin nous ramenant à Los Penitentes y prendre l'almuerzo. Nous déjeunons dehors, profitant de la vue. Elle est différente de celle que nous avions ce matin. C'est bien le même endroit, mais le jeu de lumière a totalement changé, et fait apparaître des nuances nouvelles. Emelun est un peu déçu car il voulait manger avec "les filles", ses nouvelles copines  bonaerenses. Lui, comme Corenthin, feront le retour en jouant avec elles. Continuant à descendre, nous effectuons un petit détour attraper le rio Picheuta, surmonté d'un petit pont de pierre sans grand intérêt... architectural. Son intérêt réside dans son histoire : c'était un des ponts de la route samartinienne traversé par l'armée de San Martín lors de la guerre de libération de l'Amérique du sud. Une plaque en l'hommage de Juan Gregorio de Las Heras y est posée : c'est lui qui a emprunté ce pont pour repousser une attaque espagnole à venir. C'est l'occasion d'apprendre un nouveau petit pan de l'histoire argentine, ou du moins de San Martín. Continuant à descendre, nous faisons cette fois un arrêt technique à Upsallata où nous changeons de chauffeur. Enfin, non finalement. Celui que notre chauffeur actuel à placé derrière le volant s'avère ne pas avoir son permis de conduire... 3 ans c'est un peu jeune :-) Le trajet retour est coupé par une dernière halte, à el Embalze de Potrerillos, comme promis à l'aller. Nous sauvons là encore sur quelques mega octets les couleurs cristallines de l'eau à l'aspect si pur. Le lac est le résultat d'une retenue des eaux du rio Mendoza plus en aval. Nous apercevons d'ailleurs la rivière le pénétrer : sa couleur marron se mélange au bleu de la retenue. Mais pourquoi donc ce changement de teinte? Simple résultat de la décantation des tonnes de limons arrachés à la montagne par l'eau. La dernière étape routière nous parait interminable. Le retour à la civilisation est un peu rude. Je regrettais de ne pas avoir pu prendre mon temps de manière autonome, mais à ce moment du paseo, je prends aussi conscience que je n'aurai jamais pu faire l'aller-retour en un seul jour. Ma fascination des décors m'aurait imposé de multiples arrêts et pauses, de durées franchement déraisonnables. Je n'aurais pas su me raisonner, c'est sûr. Je partage cette analyse avec Géraldine qui acquiesce. S'il me reste une légère frustration, histoire de "cumplir" la réputation que nous avons, français, d'être des éternels râleurs, les images vivaces dans ma tête effacent cette sensation. Emelun ira lui aussi de sa râlerie : ses copines nous quittent et il en est tout triste.
    A Mendoza, le soir, la fausse impression de calme de la veille s'efface d'un seul coup. Aujourd'hui est un jour normal et le centre fourmille de passants. Le contraste avec l'immensité vide de la montagne est saisissant. Mon envie de rester sur place, ici, n'existe absolument plus. Cet environnement hyper-mouvementé nous fatigue vite et nous retrouvons un semblant de calme à l'hôtel. Semblant car la soirée est perturbée par un orage de grêle, exceptionnel dans cette région à la pluviométrie bien faible. La violence de l'orage provoque "un rio en la calle... no, cataratas!" (dixit el muchacho del hotel). Qu'importe, la fatigue nous emporte tous pour une nuit réparatrice, ou presque.

    La precordillera

    Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

    Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

    Desde la cordillera frontal hasta la cordillera principal

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    Vistas desde los penitentes a la ida

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    Siguiendo la ruta 7

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    Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

    Subida hasta el Cristo Redendor

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    Un pied au Chili Un pied au Chili

    Crista Redendor y vistas desda la cima - un pie en el suelo chileño

    Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

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     Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

    Bajando del Cristo Redendor

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    Volcán Aconcagua - la cima (el techo?) del continente americano

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    Un pied au Chili Un pied au Chili

    Un pied au Chili Un pied au Chili

    El puente del inca y alrededor

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    Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

    Un pied au Chili Un pied au Chili

    Se alejando del puente del inca

    Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

    Vistas desde los penitentes... a la vuelta

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    Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

    Un pied au Chili

    Puente y rio Picheuta

    Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

    Un pied au Chili Un pied au Chili

    Un poco de descanso... electronico

    Un pied au Chili Un pied au Chili

    En Uspallata

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    Cambio de chofer...

    Un pied au Chili

    Un pied au Chili

    El embalze Potrerillos

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    Un pied au Chili Un pied au Chili Un pied au Chili

    Ultimos momentos y cariños con las amigas

    Un pied au Chili Un pied au Chili

     


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  • Viernes 29 : La nuit d'hier à aujourd'hui a été courte, mais bonne dans l'ensemble. Seule Géraldine a peu dormi. Et pourtant difficile de faire mieux en terme de bus longue distance. Nous voyagions en première classe, avec lit horizontal comme je le contais dans le précédent post, et dans un fauteuil moelleux. Tout confort. Nous avons toutefois perdu une heure de sommeil... l'heure d'avance que nous avions à l'arrivée. C'est donc bien tôt que nous nous posons à l'hôtel. Même musique qu'à Córdoba : pas possible d'avoir la chambre avant midi, et dépose des bagages possible. Rien de plus normal. Nous mettons à profit la matinée pour aller réserver la sortie de demain -Uspallata, Puente del Inca, las Cuevas, el Cristo Redendor et autres paradas que je n'avais pas forcément prévu de faire-. Nous passons également beaucoup de temps à arpenter le centre de la ville. A vrai dire, ce centre n'a rien d'exceptionnel. La place centrale -independencia- ainsi que ses petites soeurs -San Martín, Italia, España y Chile- formant un carré de 5 cuadras de côté autour d'independencia sont néanmoins très agréables. San Martín vaut surtout pour quelques bâtiments autour (Basilíca San Francisco, banco hipotecario, banco de Mendoza) et moins pour San Martín chevauchant son cheval. Plaza Italia n'a pas non plus un charme démesuré : sa fontaine vaut néanmoins le détour et les lieux sont calmes. Mes deux petits coups de foudre seraient plutôt pour la plaza Chile et surtout España. La première est dédiée à l'amitié entre les deux pays et hormis sa fontaine centrale, chacun de ses bancs est peint aux couleurs chiliennes et mentionne une ville de ce pays. La seconde, elle, est couverte d'azuleros ou faïences. Ou presque. Tous les bancs sont en faïence; au centre trône une fontaine style mauresque et derrière celle-ci se dresse une fresque reprenant quelques étapes de la conquête espagnol en Amérique du sud. Assurément une des plus belles placette. La place centrale, elle vaut le détour pour son calme et ses magnifiques arabesques d'eau. L'avenue centrale, Sarmiento, est entièrement piétonne et sa partie centrale est rafraichi par l'ombre des arbres qui la pavent. L'ensemble des rues sont bordées d'arbres dont les branches se rejoignent en leurs centres, formant par là une sorte de haie gigantesque. Ces arbres ont été plantés semble t-il pour lutte contre les tremblements de terre, celui de 1861 ayant ravagé le centre historique de type colonial. Tout cela donne un air paisible à la ville, même si en contre-partie les Andes voisines sont en permanence masquées. Mais aujourd'hui étant férié, c'est peut être le peu de monde dans les rues, surtout à une heure aussi matinale -les touristes étant encore couchés- qui fausse notre vision.
    Midi, nous rentrons nous installer à l'hôtel. Les enfants sont infernaux, entre mélange de fatigue et sensation qu'étant en vacances tout est permis. Emelun, lui, a successivement joué dans l'eau, puis dans la terre. Dans cet ordre... Il ne dépareillerait pas au milieu des bidonvilles tellement il est sale. Una verguenza. L'hôtel, lui, nous a coûté trois fois moins que celui de Córdoba et je commence à comprendre pourquoi. Douche de plein pied dans la salle de bain, chambre un peu miteuse. L'hôtel de Córdoba était plutôt haut standing -du moins par rapport à ceux que je fréquente usuellement-, le contraste en est amplifié. Mais nous ne sommes là que pour passer quelques nuits et ce n'est pas pire que certaines auberges de jeunesses dans lesquelles je suis passé. Nous sommes venu pour profiter des alentours, notamment de la cordillère des Andes toute proche. Géraldine est sur la même ligne et tant mieux. L'après-midi, l'installation à l'hôtel effectuée, nous repartons en direction opposée du centre cette fois, passer un long moment dans le magnifique parque San Martín. Impossible de rater son entrée parée de portes/grilles massives venues d'Angleterre et ressemblant à celles du palais de l'Elysée à Paris. Nous n'en faisons pas le tour tellement il est immense. Nous nous contentons d'aller jusqu'à la superbe fontaine centrale, puis au lac artificiel dont nous longeons les bords. Nous nous prélassons un peu car le parc est assez éloigné du centre et nous avons les jambes assez dures. Nous empruntons le boulevard Boulogne sur Mer. Si si. J'apprends que le général San Martín y est mort, d'où ce tout petit bout de France ici même. Sur le retour, Emelun tombe de sommeil c'est le terme. Il faut le porter un certain nombre de cuadras, à mon avis pas loin de 2 km. Même la tentative de lui faire faire pipi, debout, ne le réveillera pas. Il est parti pour la nuit... Ce soir, nous nous posons tranquillement à l'hôtel où nous grignotons. Le tour de la ville était sympa, mais d'une part nous avons accumulé de la fatigue, et d'autre part nous partons tôt demain matin. Une bonne nuit de sommeil ne sera donc pas de trop pour être frais pour ce que j'espère être le clou de notre paseo andin. Avant de me coucher, je prépare néanmoins les affaires pour demain afin de minimiser le temps de préparation au réveil. Chacun n'aura plus qu'à s'habiller et petit-déjeuner.

     

    Mendoza

    Parque San Martín y alrededor

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    Mendoza

    Calle Sarmiento

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    Plaza Independencia

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    Coucou parrain!!!

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    Plaza España

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    Mendoza Mendoza

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    Plaza Italia

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    Plaza Chile

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    Mendoza

    Por la calle Nocochea

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    Basilicá San Francisco y alrededor

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    Yendo al parque San Martín

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    Parque San Martín

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    Mendoza   Mendoza

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    Placita Portugal

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    Mendoza

    Mendoza Mendoza


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  • Jueves 28 : Jeudi saint. Comme non prévu, nous nous levons bien tard ce matin, à 9h30 passés. Nous renonçons d'entrée à aller à la quebrada del condorito car nous savons bien que nous ne seront pas partis avant 11h. Après conseil de Walter, nous hésitons entre aller à Ascochinoga où aller à Villa Carlos Paz. Le premier lieu étant tout près de Jesus Maria, nous optons pour le second, bien que plus "kitch" selon les guides. Le temps de fermer définitivement les sacs (j'avais presque tout fait hier ceci dit), de nous doucher, nous descendons à la dernière limite prendre le petit déjeuner. Copieux une fois encore. Le deal est que vu l'heure le desayuno fera également office d'almuerzo. Je descends grimaçant ce matin (mais je le garde pour moi), un tendon de ma cheville me faisant très mal. Ce n'est pas en raison d'un sur-entrainement : voila 5j que je n'ai pas couru et cela me manque terriblement. Mais le mal de pied est sans doute dû à une hydratation déficiente ces dernières jours. Bref... Estomacs bien chargés, nous réglons l'hôtel et laissons les bagages sur place avant de filer au terminal des bus locaux. Ce n'est que vers 13h que nous débarquons à Villa Carlos Paz. La ville ressemble effectivement à une ville où les argentins un peu kitchs viennent passer leur week-end. Elle n'est pas déplaisante pour autant, pour peu que l'on s'écarte du centre. Ce que nous faisons en optant pour grimper sur une des collines voisines. Non non pas à pied, mais via les aerosillas (chaises aériennes - télésiège). Même si le billet est plutôt cher et si le coin est un attrape touriste, nous ne regrettons pas. Le sommet est assez petit mais la vue sur la ville, le lac et la sierra est superbe. Là haut nous marchouillons un peu afin d'avoir plusieurs panoramas des environs. Bien sûr une série d'activités spécial touristes est installée en haut et nous finissons par nous laisser attraper par l'une d'entre elles : 590m de tyrolienne en deux tronçons. Le coût de revient à la minute est quand même spectaculaire -pour ce qui est des salaires argentin-, mais les sensations et la vue le sont tout autant. Nous ne regrettons donc nullement cet extra de luxe. Mine de rien le temps passe et il est déjà 16h, heure qui nous décide à prendre le chemin de la descente. Je repère au passage quelques sentes de randonnée et comme vous vous en doutez peut-être, j'ai déjà quelques idées derrière la tête pour une future venue à Córdoba. Quand je serai seul. En ville, nous descendons tranquillement les artères jusqu'au bord de la rivière, puis du lac sur la partie dite Costanera. Superbe. Deux points troublent un peu l'après-midi : d'une part l'impossibilité de retirer de l'argent au cajero trouvé sur le chemin, et d'autre part une remise en place nécessaire à l'encontre de grand colérique. Pour ce qui est du premier cas, il va falloir être sûr que les retraits tentés ne soient pas débités... Côté ballade, les jambes des uns et des autres un peu molles, nous prenons le chemin du retour. Nous avons le temps car notre bus ne part de Córdoba qu'à 22h, mais nous voulons aller voir les eaux dansantes en face du paseo Pastor. Il y a un jeu d'eau toute les heures, et en lumière à la nuit tombée. Nous arrivons un peu avant le premier spectacle. Juste le temps de nettoyer le... caca d'Emelun (il s'est retenu dans le bus, mais comme il a pu) et nous avons droit à un premier jeu de jets d'eau sur fond de musique. Très chouette! Nous attendons le second et plutôt que de laisser trépigner les loulous, nous tournons un peu autour des lieux. Un déséquilibré nous hèle, sans grand méchanceté, mais cela m'inquiète un peu. Un garde nous met en garde et par là nous sortira d'affaire. Ca faisait un moment que je regardais le gars tourner et regarder bizarrement certains passant, de même que le garde le garder à l'oeil ou encore prévenir une maman de rester sur ses gardes. Vous suivez? Bref, 20h approchent et c'est le moment que choisit Corenthin pour se mettre en valeur. Le fond de l'eau devait être si beau qu'en se penchant il en a fait tomber ses lunettes de vue. Je ne vous raconte pas la panique qui s'en est suivi, ni l'état de stress intense du garçon, pas plus que la colère de Géraldine ou la mienne, ni la volée de bois vert qui a suivi. Nous avons avisé un garde, mais à 2' du jeu d'eau et lumière il a fallu attendre avant d'espérer un miracle. Le spectacle était magnifique, comme vous le verrez sur les photos. Mais autant vous dire que nous ne l'avons pas apprécié pleinement. Si vous écoutez la bande son qui va avec la vidéo, peut-être noterez vous imperceptiblement un effet de ma colère... Bref, après avoir avisé un garde, nous nous tournons vers un autre qui va chercher la personne qui maintient la fontaine. Ils m'expliquent qu'ils vont voir ce qu'ils peuvent faire, mais que le plus sûr est de repasser... demain matin. Je leur explique que demain nous serons loin, et tente de joindre Walter. Malasuerte, il sera de déplacement. En attendant, la première tentative de recherche commence avec une épuisette. Le noir de la nuit et les lumières de la fontaine n'aident absolument pas. Le chargé de maintenance éteint une partie des lumières, sans plus de succès. Il finit par enfiler des bottes et éteint  une partie de la fontaine. Au bout de 20' de recherche, éclairé -un peu- par mon téléphone portable -quasi déchargé- il finit par mettre la main sur les binocles et rendre la vue claire à Corenthin. 20 minutes durant lesquels le spectacle c'est nous qui l'avons fait, sous les yeux médusés des passants. Ces derniers n'ont pas manquer d'applaudir le chargé de maintenance et nous remercions chaleureusement ce dernier ainsi que les gardes. Nous  voulons leur offrir le café mais ils le refusent. Ils sont heureux de nous avons sauvé la mise, et cela se voit sur leurs très larges sourires. C'est soulagés, mais encore très énervés que nous rejoignons l'hôtel au pas de course. Dans l'affaire, notre large de manoeuvre s'est singulièrement réduite. Nous récupérons bagages, attrapons un taxi, et arrivons avec encore un peu de marge à la station. La moitié de ce que j'avais prévu. Juste assez toutefois pour acheter l'assurance d'Emelun (de même que sur le BsAs-Córdoba il n'a pas de place à lui), pour manger une glace et prendre un café. Listo, tout le monde embarque. Nous prenons le repas très vite et chacun d'entre nous peut profiter à plein de la première classe : siège confortable inclinable à  l'horizontal complet, télé individuelle avec film au choix, etc. J'oubliai le verre de Malbec de... Mendoza (une goutte, pas plus). Et en route pour Mendoza justement.

     

    Villa Carlos Paz

    Villa Carlos Paz Villa Carlos Paz Villa Carlos Paz

    Villa Carlos Paz Villa Carlos Paz

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    Villa Carlos Paz

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    Córdoba, al regreso

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    Villa Carlos Paz

    En video acá y acá


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  • Lunes 25 : Week-end avalé comme le petit déjeuner de ce matin, c'est une journée de travail qui m'attend. Contrairement aux prévisions, Géraldine et les enfants, réveillés tôt, descendent manger avec moi. Un festin comme dimanche matin. Repus et plus encore je prends la direction de l'hôtel de Mariela attraper avec elle un taxi. Je me remémorerai ainsi le trajet jusqu'à la FaMAF (Facultad de Matemática Astronomía y Física). J'abandonne donc à leurs tristes sorts Géraldine et les enfants. Mais c'est avec grand plaisir que je retrouve Walter ce matin. Il m'a logé dans un bureau grand luxe avec Mariela. Je crois même qu'il est plus grand que celui que j'occupe à Grenoble. En tout cas il l'est bien plus que celui de La Plata (qui me convient toutefois, soyons honnête). Matinée de mails -un peu- et de travail -sans succès, mais apprenant encore-. A 11h, petit break si je puis dire, écoutant l'exposé de Mariela à l'attention de la fac. Très intéressant et qui clarifie encore un peu plus les choses dans ma tête. Je ne suis pas encore physicien, mais un certain nombre de choses commence à s'éclaircir doucement... tout doucement. Repas à la cafet et discussion à bâton rompue sur le système politique, les affres du capitalisme à tout crin et nous reprenons route vers la fac. 14h30 : début d'une réunion de travail informelle. 4 présentations informelles d'une demi-heure doivent remplir l'après-midi. Elle sera plus que remplie, les discussions durant près d'une heure pour chacun de nous. Mais je n'ai pas vu le temps passer, ce qui témoigne de combien ces présentations étaient intéressantes. Et je dois avouer que l'une d'entre elle m'a impressionnée -celle de Tristan-, tandis qu'une seconde a captée également toute mon attention -celle de Diego, doctorant encadré par Walter et que je co-encadre... sur le papier pour le moment-. Bref, il est déjà 19h quand je quitte la fac et vais retrouver les miens à l'hôtel. Ils ont passé une journée de visites dans le centre et sont rentrés pas trop tard. Ils commençaient à avoir faim. Nous allons donc en ville chercher un coin sympa... qui se finira dans un mac do, suivi d'un sandwich pour Géraldine. Pour aujourd'hui, fermez le ban! Emelun est tellement fatigué qu'on le croirait monté sur des ressorts. Au sens propre!!!! Sa sur-excitation le garde éveillé et malgré ses yeux aussi rouges qu'après une séance intense de piscine hyper-chlorée, il met du temps à s'endormir.

    Martes 26 : Couché tard la veille je me lève néanmoins tôt. Je dois voir Diego pour 9h-9h30. Et c'est à 9h30 pile que j'arrive dans son bureau. Nous travaillons ensemble de cette heure là jusqu'au repas de midi que je prends avec Walter et Mariela arrivée entre temps. Diego, tout jeune papa, rentre chez lui profiter un peu des siens. Mais nous avons pas mal discuté et avons dégagé deux pistes à explorer sur son sujet. Géraldine et les enfants n'étant pas si loin de la fac -au parc Sarmiento pour être précis-, je descends les chercher pour qu'ils mangent avec nous. Sur suggestion de Mariela nous allons au pavillon argentin. Le restaurant est sympa, mais il ne leur reste presque plus rien à manger de ce qui est annoncé... Nous l'apprenons tard et après avoir commandé, mais nous faisons avec, hormis Walter qui a pas mal de pain dur la planche si je puis dire, et qui nous "abandonne". L'après-midi je la consacre au travail pendant que Géraldine et les enfants restent sur la fac un moment. Il y a en ce moment une sorte de fête de la science, avec pas mal de stand pour les enfants où ils peuvent "expérimenter", comprendre un peu de physique, de manière ludique. C'est très chouette et visiblement ils restent sur place plus longtemps que pensé. Ils filent ensuite au parc zoologique dans le parc Sarmiento et vers 17h30 je vais les rejoindre. Ils ne sont pas encore sortis du parc et vu l'heure tardive je ne peux rentrer les rejoindre. De todo modo, Géraldine m'a dit par téléphone que le parc est immense et que de n'y passer qu'une heure ne vaut pas la peine. Pour le coup, je file prendre un café non loin de là et regarde une partie du Bolivie-Argentine qualificatif pour la coupe du monde 2014 se passant... au Brésil ennemi. 1-1 score final, ce qui est certes décevant, mais toujours mieux que le résultat de la France. A la sortie du parc, nous ne redescendons pas à l'hôtel. Oscar, un cousin cordobèse de ma maman m'a appelé et passe nous prendre devant le parc. Nous mangeons chez eux ce soir. Nous passons là bas une soirée sympa à discuter sirotant un maté, pendant que les enfants jouent avec kity leur petit chaton. Ou plutôt essayent de jouer avec elle tant elle est insaisissable. Oscar me révèle qu'ils l'appellent la gata araña (elle griffe), piraña (je vous laisse deviner) y mono (elle grimpe partout). Nous avons l'occasion de nous apercevoir de ses grimpettes en effet et c'est assez amusant. Elle est également très taquine à l'encontre de leurs deux chiens. Les enfants finissent par abandonner la poursuite, malgré un certain succès avec elle. Corenthin regarde alors en vidéo un dessin animé qu'il a déjà vu en français, puis en espagnol -hôtel transylvania-. Emelun, lui, pas bien farouche (pour ne pas dire turbulent) déménage un peu la maison, découpe un papier que Graciela lui a donné à cette attention, en met partout, dessine, scotch... Après le diner, Graciela lui montre son charango -instrument à corde bolivien- et joue un peu. Elle nous fait également part de sa dextérité à faire du crochet avec ses doigts. Nous repartons avec deux jolis bracelets en fil blanc. Nous restons là bas un moment : leur accueil est toujours extrêmement chaleureux et nous sommes toujours reçus à bras ouverts. Au sens figuré comme au sens propre. Ce soi, nous avons même eu la chance de voir Viviana, juste avant de partir. En rentrant, assez tard, je ne me couche malheureusement pas de suite car ayant du travail "pendiente". Encore une nuit courte en perspective.

    Miécroles 27 : Contrairement à ce que je prévoyais hier, je me suis levé assez tard. Mes paupières n'ont pas voulu s'ouvrir de manière permanente avant presque 9h. Pour compenser, j'ai pris une douche très rapide et un petit déjeuner tout aussi rapide. Géraldine et les loulous m'ont accompagné en partie mais je les ai laissé finir seuls. J'arrive assez tard à la fac, mais avant Mariela. Avant de me mettre à l'oeuvre, je me rassure en constatant que ma paye est tombée. J'étais dans le rouge depuis 2j, ce qui m'arrive une fois tous les 5 ans... De quelques dizaines d'euros, certes, mais je n'aime pas. Je prends ensuite connaissance d'une candidature à une bourse de thèse sur Grenoble. Si nous nous lançons, nous avons 3j pour monter le dossier. De mon côté c'est mission impossible d'interagir car jeudi-vendredi étant fériés je ne serai pas à la fac à Córdoba. Et je me vois assez mal laisser en plan la famille encore 2j (ici, puis à Mendoza, pour travailler je ne sais où). Autant les 3 premiers jours cordobèses furent prévus pour travailler, mais Géraldine et les enfants commencent à tourner en rond et me montrent de forts signes d'impatience va-t-on dire... Ce que je comprends. Cela va me tarauder toute la journée, bien qu'elle soit consacrée au travail commun et à quelques discussions pour monter à nouveau un projet ECOSSUD (et à une transaction financière euros contre pesos... légale, mais chuuuut quand même). L'objectif est de maintenir nos collaborations (pour ça je suis peu inquiet), et surtout de pouvoir financer quelques déplacements. Les délais sont guère plus longs que pour laffaire de la thèse car tout doit être déposé avant le 15 avril, en étant signé par le directeur du labo à... Grenoble, et par le CNRS. Autant dire que mon mal de tête de ce matin ne cesse de s'amplifier au cours de la journée. Au sens propre du terme. Je quitte assez tôt la fac (17h30) mais discute un moment avec Walter (et Mariela), le remerciant vivement pour son accueil toujours parfait. J'aime La Plata, n'en doutez pas. Mais il faut avouer qu'en terme d'espaces verts et de bâtiments, le campus de Córdoba est vraiment très agréable et me plait vraiment. Plus que celui de Grenoble por varias razones. Vu mon état de fatigue, de stress (qui l'eut cru), mon mal de tête, je renonce pour la 5ème fois consécutive à aller courir. C'est le début de la fin! Du coup, je flâne un peu en rentrant, passant entre autre devant le paseo pastor où une exposition d'objets faits avec des objets de récupération est présentée. Mariela m'en avait parlé, et sans que nous ne nous concertions Géraldine y est allée avec les enfants après être passée au musée des sciences naturelles. Je me contente de passer au dehors où quelques objets trônent aussi. J'arrive finalement assez tard à l'hôtel, bien qu'ayant marché pas si lentement que ça in fine. Nous ressortons toutefois assez vite manger dans une empanadaría. Nous en sommes fortement déçu, malgré l'accueil plutôt sympa. La pizza que nous commandons et partageons est plutôt bonne. Les seuls empanadas qu'ils font sont également succulents. Mais d'empanadería elle ne devrait pas porter le nom car en variété c'est plutôt raté. Ventre cessant de crier, nous rentrons à l'hôtel épuisés... encore. Tous se couchent pendant que j'essaye de ranger et préparer un maximum de choses pour demain. J'aimerai aller à la quebrada del condorito, mais cela va demander une organisation au millimètre et Géraldine n'est pas très chaude pour y aller. En écrivant ces lignes il me vient une idée : scinder la famille en deux groupes. A voir comment et avec qui. A voir tout court...

     

    Al lado de de la cañada

    Córdoba Córdoba

    La catedral, Iglesia de las Teresas, el cabildo

    Córdoba Córdoba Córdoba

     Córdoba Córdoba

    Teatro Real

    Córdoba Córdoba

    Basilca de la Merced, calle Tucuman

    Córdoba Córdoba Córdoba Córdoba

    Basilica Santo Domingo

    Córdoba  Córdoba  Córdoba

       Córdoba

    La loteria de Córdoba

    Córdoba Córdoba Córdoba

    Córdoba Córdoba Córdoba

     La catedral, el edificio movistar

    Córdoba Córdoba Córdoba

    Al lado de movistar, un ondotología, edificio de la policia

    Córdoba Córdoba Córdoba

    El palacio de justicia, monumento para los hereos de la Malvinas

    Córdoba Córdoba

    Córdoba

    Córdoba

    Ciudad universitaria

    Córdoba Córdoba Córdoba 

    Córdoba Córdoba Córdoba

    Córdoba Córdoba
    Córdoba Córdoba Córdoba

    Córdoba Córdoba Córdoba

    Córdoba

    Una pequeña parte del parque Sarmiento y su faro

    Córdoba Córdoba Córdoba

    Córdoba Córdoba Córdoba

    Museo de los bellos artes

    Córdoba

    Iglesia de los capuchinos

    Córdoba Córdoba Córdoba

    Córdoba Córdoba

    Detras del Buen Pastor

    Córdoba

    Córdoba Córdoba Córdoba

    El colegio Montserra

    Córdoba Córdoba Córdoba

    Manzana jesuistica : iglesia la compania de Jesús

    Córdoba


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  • Sábado 23 : Je vous ai laissé sur le départ de vendredi de La Plata, et voilà que je vous retrouve plusieurs lieues plus loin, dans la troisième ville du pays. La nommée Córdoba. Le voyage s'est bien passé. Les enfants ont très vite sombré, profitant de la position presque horizontale de leur siège. Du repas du soir, ou encore du petit-déjeuner, ils n'auront pas profité par contre. Paupière trop lourdes, respirations trop profondes. Certes le repas n'était pas formidable, mais pas pire que dans un avion. Je me suis même offert le luxe d'une coupette de champagne, inclue dans le voyage, espérant que cela m'endormirait. Effet presque immédiat, malgré le partage du siège avec Emelun. Mais la bougeotte du garçon a fini par me réveiller, puis le réveiller lui-même. Nous échangeons de siège avec Géraldine au milieu de la nuit et je finis celle-ci plus confortablement. Nous arrivons au petit matin sur Córdoba, et un taxi nous pose assez vite à l'hôtel. Cependant, nous ne pouvons pas prendre possession de la chambre avant 14h. Ce dont je me doutais un peu. Nous laissons nos bagages sur place et faisons un petit tour de la ville, sous une pluie assez forte : basilica Santo Domingo, cathédrale - cabildo et la place San Martín qui leur fait face, manzana jesuistica, en passant par les ruelles piétonnes du centre. Nous passons faire un saut à l'officie de tourisme, voir ce que Géraldine pourrait faire dans la semaine. Retour à l'hôtel vers 11h où nous avons rendez-vous avec Mariela. Elle nous apporte quelques informations sur des tous guidés... en français. Il va falloir que Géraldine étudie cela. Pour l'heure, la mission est louer une voiture ensemble pour visiter quelques estancias demain. Je suis quelque peu contrarié car je me suis rendu compte une fois arrivé à Córdoba avoir oublié mon permis de conduire. Cela va me demander une sacré ré-organisation, surtout sur Mendoza. Pour l'heure, nous effectuons la location, pour dimanche seulement. Nous louons mais seule Mariela pourra conduire... Ceci fait, c'est sous un ciel devenu plus clément que nous retournons enfin prendre nos quartiers à l'hôtel, puis prendre la poudre d'escampette. L'hôtel est confortable et luxueux, mais nous n'avons pas fait tout ce chemin pour nous ennuyer à l'hôtel! Pour tout vous dire, c'est la phrase même de Corenthin, mais il faut remplacer "à l'hôtel" par "en marchant dans la ville". Empanadas au fond du gosier (plus un yaourth à boire pour blondinet casse pied), nous rejoignons le nouveau terminal de bus pour aller sur Alta Gracia, comme prévu. Seul le mode de locomotion change. Au moins, pendant les 50' de trajet nous complétons tous les 4 notre nuit de sommeil.
    Alta Gracia est une jolie bourgade située dans la sierra cordobèse. Et oui, ici nous ne sommes pas encore dans les Andes, loin s'en faut, mais fini la pampa et ses vastes plaines. A Alta Gracias, le soleil a franchement refait son apparition et nous l'apprécions. Nous faisons le tour du petit étang en son centre, calme et paisible, bordé de pêcheurs de tous âges. Nous passons ensuite un long moment autour et dans une estancia jésuite. La première du programme cordobèse. Je la trouve très chouette et me surprends à voir Corenthin apprécier à en faire la visite. Il en devient même compulsif du déclencheur photo. Il faut dire que l'endroit est agréable et joli, d'extérieur comme d'intérieur. Ca l'occupe en tout cas. De l'estancia, dans laquelle nous nous sommes pas mal éternisés, nous filons à travers les ruelles de la ville rejoindre une maison d'enfance de Che Gueverra. Vu l'heure assez avancée et l'excitation extrême des enfants, nous ne nous posons même pas la question de la visite. Nous prenons directement la route du terminal de bus, achetant au passage des... empanadas et de l'eau pour les deux assoiffés. En chemin nous pouvons apprécier quelques belles demeures, restaurées ou en ruine. Quelle n'est pas non plus notre surprise de voir que jusqu'ici les savoisiens ont frappé! Nous ne verrons pas les 50' du chemin retour, sombrant dans un sommeil assez profond. Seule Géraldine est restée vigilante, ce qui nous a permis de descendre du bus avant le terminal, et ainsi gagner quelques cuadras de marche. Nous arrivons épuisés à l'hôtel et chacun trouve place dans le lit assez vite. Pour Emelun qui a perdu sa tétine avant de partir, cela s'annonce mal. Je fini par la retrouver, non sans difficultés, et tout se finit bien.

    Domingo 24 : Réveil plutôt tranquille, une fois n'est pas coutume. Nous laissons tout de même les enfants parfaire leur espagnol... version Disney, avant de nous habiller et descendre prendre le petit-déjeuner. De petit il n'a que le nom, tant le buffet est impressionnant. Il ne manque pas grand chose et nous festoyons plus que nous ne petit-déjeunons. 10h approchant, je file sur l'agence de location tout récupérer : avec la "locatrice" nous nous voyons dans l'obligation de tourner un peu dans la "manzana" bordant l'agence (non pas la pomme mais le pâté de maison). En effet, faute de place la voiture était garée en double file et contrairement aux dires de l'employée de l'agence, un policier nous a déplacé, aujourd'hui dimanche. Dimanche des rameaux ils sont plus présents conclue-t-elle. Bref, nous nous garons tout près de l'hôtel et y croisons Mariela. Géraldine et les enfants arrivant, nous prenons la route pour Colonia Caroya et la première estancia du périple prévu. Nous empruntons dans ce but une route annexe, conseillée par Walter. Elle n'est pas totalement asphaltée car en travaux et avec quelques "desvios", mais les paysages sont très jolis et cette route annexe vaut la peine d'être empruntée. Arrivés à Colonia Caroya, nous peinons à trouver la première estancia et passons par un office de tourisme tellement caché que je doute que beaucoup de touristes le trouvent. Grâce à quelques indications, nous trouvons assez vite l'estancia... porte clause. Un passant... quelque peu éméché, nous indique ne pas savoir si l'estancia est ouverte, mais nous assure que nous nous trouvons bien devant ses portes d'accès. Pas sûr que celle-ci se visite beaucoup, peu (pas?) de panneaux l'indiquant par ailleurs. Nous filons alors vers la seconde estancia du programme, Jesus Maria, située à moins de 2km de là, après avoir réglé une taxe litron de rouge de quelques pesitos :-) Environ deux cents mètres avant son entrée, c'est un immense Christ qui nous indique le passage. L'estancia est magnifique avec sa façade en pierres et ses deux colonnes blanchies par la cal. Toutefois, pour la visite il faudra repasser. 12h sont passées et elle ne réouvre ses portes qu'à 2h. 1/2 tour direction le centre, en passant devant un immense terrain bordé de gradins -genre terrain de foot- où se déroule chaque année un festival de musique traditionnel très important. Nous longeons enfin l'ancienne gare avant de trouver une table dans un restaurant conseillé par le gardien de l'estancia. La collation se compose de frites pour les uns, fiambres, insalata y carne a la parilla pour les autres. La viande est succulente et est également très appréciée par les uns. Petit un ayant mangé la moitié de ma viande, je complète ma pitance par un dessert. Je me laisse tenter par de la courge cuite, sucrée et baignant dans un sirpo sucrée. Ce n'est pas mauvais, bien que très sucré. Nous finissons par un court café avant de retourner sur l'estancia. Court car l'attente tout au long du repas a été bien longue, elle. Mais nous nous sommes régalés et ne regrettons absolument pas cette halte. De retour à l'estancia, nous en entreprenons la visite. Sans appareils photos car interdits. Vous ne verrez donc pas l'enchaînement de salles sobres où sont présentés diverses pièces de vie avec mobilier... sobre, collections de pièces, de faïences ou autres objets religieux. L'histoire de cette résidence d'été des jésuites de Córdoba y est expliquée, mais j'avoue que le flot important d'informations de ces derniers mois devient trop important pour que je puisse tout intégrer. Nous achevons la visite par un tour dans le parc attenant à l'estancia. De là, nous repartons, direction la Posta de Sinsacate, ancienne poste devenue musée historique, que nous ne visiterons pas... car nous avons dû passer devant sans la voir. Tant pis, nous poursuivons notre route vers la Barranca Yaco. Nous avons failli la rater également, mais nous finissons par trouver, au bout d'une route asphalté se transformant en chemin de terre. Una barranca est un ravin m'explique Mariela, mais ici, point de ravin. C'est un lieu historique important où le brigadier général Juan Facundo Quiroga et quelques de ses hommes furent assassinés. Neuf croix sont disposés en hommage à ce gouverneur de la province de la Rioja durant la période post-indépendance (durant la guerre intestine), ainsi qu'en hommage à ses hommes. Nous continuons sur cette route terreuse partir à la rencontre d'une troisième estancia, Santa Catalina. Après près de 12km de secousses et quelques hésitations devant un semblant de panneau à demi-effacé, nous l'atteignons finalement. Elle est superbe et nous ne regrettons pas d'y être allé. Nous apprenons que le lieu est privé et que même le parc ne se visite pas. De l'estancia, seule une partie se visite, ainsi que l'église, mais à part. Cette dernière est ouverte au public... lors des messes, ce qui fut le cas aujourd'hui (dimanche des rameaux, pour rappel). Nous faisons tout de même un bref tour... à l'extérieur de la propriété. Elle est magnifique, sa façade toute de blanc immaculée. Le soleil de plein face termine de nous éblouir, ce qui ne gâche pas pour autant la beauté de l'édifice. Ne pouvant prendre de café sur place, nous nous résolvons à rentrer directement sur Córdoba. Direct n'est pas le mot car le retour commence par 15km de terre, avant que l'asphalte vienne stabiliser quelque peu la voiture. Tout roule si je puis dire jusqu'au bout : aucun soucis pour retrouver notre rute dans la ville (même un peu moins "carrée" que La Plata), aucun soucis pour poser la voiture bien que le parking soit situé sur l'avenida Colón coupée en raison d'un défilé. Non, pas de manifestation, pas de procession pour le pape, ou que sais-je encore. Aujourd'hui n'est pas que le dimanche des rameau. C'est aussi une date souvenir commérant la fin d'une période douloureuse de l'histoire argentine puisque voila 30 ans que le pays tourna la page de 7 longues années de la dictature militaire initiée par Jorge Rafael Videla (suivant 30 ans d'instabilité politique). Loin de cette page sombre de l'histoire, nous rentrons fatigués mais ravis de cette journée magnifique!

     

                                                               Córdoba :                                                           llegada

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    la basilica Santo Domingo

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    un edifico de la universidad, el cabildo

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    la catedral

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    iglesia de las Teresas

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    plaza San Martín

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    la manzana jesuistica y su iglesia la compañía de Jesús

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    calle Tucuman, plaza Colón y iglesia de María Auxilaría

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    la cañada

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    Avenuda Vélez Sarsfield, Bd Arturo Illoa

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    Esq. San Juan/Sarsfield /Irigoyen (fuente del Pérdon, almacen Olmos)

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    Alta Gracia

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    Colonia Caroya

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    Jesús María

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    Barranca Yaco

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    Ruta de tierra que alcanza Santa Catalina

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    Santa Catalina

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    Sur le retour...

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  • Lunes 18 : Si je compte bien, voila déjà un mois plein que nous sommes là. C'est même la 5ème semaine que nous entamons. Et pourtant j'ai l'impression que nous peinons encore à nous installer. Je ne pensais pas qu'en famille l'inertie serait aussi importante. Matinée normale : dépose-loulous à l'école, grève à la maternelle aujourd'hui et demain et travail à la fac. J'ai gagné beaucoup de temps aujourd'hui, Mariela buscandome pasando y llevandome en la facultad. Elle a même une sacré surprise pour les loulous : un pot de nutella! J'en connais deux qui vont être heureux! Matinée de lecture, tentant de me mettre à niveau en physique. Pas si simple. "A travers les années, les mathématiques de la physique quantique sont devenus plus abstraites et, par conséquence, plus simples" disait Varadarajan -éminent professeur indien de mathématiques-. Je suis d'accord avec la première assertion, peut-être moins avec la conséquence. Sueño de operadores PVM, POVM, de preparaciones, de observables, me confudo entre lo que sea "observable" y estados. Una pesadilla. Après le repas de midi, je discute avec Martín de mes doutes et surtout étale mon incompétence. Il me rassure un peu en me disant que le sens physique caché derrière les POVMs n'est pas si clair pour lui. A vrai dire les aspects mathématiques ne me coutent pas tant, c'est le sens physique qui me sonne moins. J'essaye de temps à autre de sortir la tête de l'eau pour la plonger dans... un autre soucis qui me taraude depuis quelques temps : le colis que m'a envoyé Jean-Marc n'est toujours pas là et Mariela essaye d'en savoir un peu plus. J'essaye de rassembler un maximum d'informations sur ce dernier. C'est que non seulement il contient deux livres achetés pour Mariela (Jean-Marc, j'attends toujours la facture), mais aussi un livre de math de Corenthin qui ne nous appartient pas (Rabia, quedate tranquila, vamos a conseguirlo!). Jean-Marc m'envoie toutes les informations dont il dispose, et même une photo (si si, je l'ai regardé la photo). Demain nous tenterons d'en savoir plus. Décalage horaire oblige, la poste argentine est fermée quand je prends connaissance des données. Las, je fini par me plonger dans un autre problème resté en plan : comment passer de 2 à 3. Simple me direz-vous : ajouter 1. Oui.. mais non en fait... Trois états c'est un de plus que deux, oui, mais ajouter 1 change tout notre problème... Qui eut cru que le plus petit entier connu des romains poserait tant de soucis. Je rappelle que nous devons le 0 aux arabes; les mayas le connaissaient aussi, mais celui-ci nous avons mis du temps à le déchiffrer, la faute à la folie humaine qui a fait détruire tous les codex mayas. Mais revenons à nos quetzals, euh... à nos moutons quantiques et donc incertains. Fin d'après-midi sans avoir révolutionné la science -cela fait 20 ans que je ne la révolutionne pas me direz vous-, je jette l'éponge. Je profite une fois encore du trajet retour de Mariela qui me laisse sur Centenario au niveau de la 501 : à 15 cuadras de la casa. Sa seconde surprise est un cordon bleu... je parle d'un fil, pas de l'espèce de viande dont on masque le gout par du jambon et du fromage, pour faire oublier que la vraie viande on la grille sur una parilla, bref pour faire un asado digne de ce nom. Mais pourquoi un cordon est-il tant une surprise? Parce que Emelun n'a rien trouvé d'autre que de manger celui qui ferme sa bolsita (son sac). Et pourtant c'était un cordon... blanc : pas de confusion possible. Le pauvre garçon, on ne lui donne pas assez à manger. Je rentre donc avec ces petits trésors que j'exhibe fièrement aux uns et aux autres.
    Le soir, devant le spectacle du diner pris en manteau, je passe voir Jorge pour savoir s'il peut allumer le calefactor. Ca fera enlever à Géraldine une couche. Je discute un peu avec Daniela qui semble s'inquiéter de l'intégration de Géraldine. "Se sent-elle bien ou en sécurité en Argentine?". Je lui explique que Géraldine n'est pas de nature aventureuse ou exploratrice, mais plutôt casanière. A moins d'être guidée. Le contraire de moi en somme. Je serai peut-être même un peu inconscient, mais pourquoi se poser mille questions? Toutefois, aujourd'hui même tout ce petit monde est sorti. Direction City Bell acheter le livre d'anglais pour Corenthin, et se rafraichir le gosier avec une bonne glace. L'aller s'est fait à pied, mais retour en bus. Corenthin manejó el regreso (indicando al chofer la parada donde bajararon). En discutant avec Daniel j'ai la bonne surprise d'apprendre que Corenthin semble se dépatouiller un peu avec la langue, alors qu'avec moi il assure ne pas vouloir parler. Cela me rassure un peu. Peut-être que lui avoir dit qu'il fallait essayer et tant pis si on se trompe l'a rassuré. De même que de lui dire que je me trompe très souvent moi aussi. Fin de soirée, enfin une petite flamme réchauffe la pièce du bas. Voila qui va peut-être détendre l'atmosphère. J'irai en revenant de Mendoza chercher du bois pour faire une petite flambée dans la cheminée.

    Martes 19 : Ce matin nous nous levons sentant la chaleur monter depuis le radiateur du bas. C'est bien agréable. J'ai du mal cependant à me lever. Le coucher tard raccourcit forcément une nuit. Et je commence à cumuler. Bien qu'Emelun n'ait pas classe ce matin (paro) et reste couché, Géraldine descend prendre le petit déjeuner avec nous. Emelun nous rejoint rapidement. Comme chaque jour, départ de la maison au pas de course. Ce matin Lola ne salira pas la blouse de Corenthin, bien cachée sous sa veste. Heureusement car avec la fine pluie qui tombe ses pattes sont toutes mouillées. Je lâche Corenthin à l'école alors que ses camarades sont déjà en rang et avise les institutrices de son absence à venir (il faudra que je fasse une note). Je file 4 cuadras plus loin attendre Mariela. Ce matin encore elle me prend au passage. Cette semaine j'aurai échappé aux micros pour le moment et par conséquent ai gagné un temps précieux. Travail le matin, comme je peux vu ma fatigue. Je coupe la fin de matinée par un tour en ville. Non non, pas pour y faire du tourisme : je dois chercher des sous (eh oui, l'affaire de la banque n'est pas réglée et j'en suis toujours à retirer quasi-quotidiennement), chercher le pintor brodé d'Emelun, du produit anti-cucarachas (je prends une cargaison) et en profite pour passer en chemin dans le magasin de produits importés "la dulcinée" où Mariela a trouvé le nutella avant-hier (là aussi je prends la cargaison). Le midi, je prends à peine connaissance du "sacrement" du pape, alors que c'est un événement national. Ca ne fait pas que des heureux aujourd'hui. Martín a doublé son temps de trajet pour venir... Un lio barbaro. L'après-midi j'assiste à un séminaire et manque plusieurs fois de m'endormir. Pas très sérieux tout ça. C'est assez tôt que je quitte mon officine où je laisse de dépit une pile de feuilles noircies, sans résultats. Ce soir encore Mariela m'approche à une vingtaine de cuadras de la maison. Arrivé tôt, je peux mettre les baskets et terminer de m'achever. C'est le presque au mot d'ailleurs : il s'en est fallu de très peu que je me fasse écraser en allant à la repú. Mais comme me l'a dit Mariela : je n'ai pas le droit d'avoir ni accident, ni soucis de santé d'ici à début août et le chauffeur (ou chauffard) devait le savoir. En tous les cas il m'a raté. Tout comme le chien hargneux et menaçant qui a décidé de m'accompagner jusqu'à ma porte. Je ne faisais pas le fier...
    Ce soir, pas grand chose : ni jeu de carte avec Corenthin, ni calculs démentiels. Pas d'internet non plus. Il faudra que je m'occupe de ça aussi : depuis 2 semaines c'est très chaotique et gênant pour Géraldine, et même pour moi. Mais j'avoue qu'à l'idée d'entreprendre des démarches pour faire installer une ligne je frissonne... Pour l'heure, listo, en la cama!

    Miércoles 20 : No tuve nada que decir esta mañana. No tuve la ganas... La journée a commencé par une réunion à l'école. Pas grand chose à en dire. Géraldine n'a pas du suivre grand chose, surtout de la longue discussion initiée par des parents sur les dangers de facebook et autre, sujet sérieux, mais sans rapport avec l'école (pas directement en tout cas). Nous n'y avons pas appris beaucoup de choses nouvelles, mais il faut dire aussi que nous nous étions renseigné avant. Il va falloir que Corenthin apprenne à se concentrer un peu plus et à s'organiser (remarque générale sur les classes, mais je sais qu'il est dispersé et désorganisé... et plus encore). Sortie de l'école nous passons à la poste de Gonnet voir si le colis voyageur serait arrivé par là. Sur le chemin, je discute un peu avec Géraldine pour savoir ce qui vraiment ne lui plait pas ici. "Visiter, oui, mais y vivre non; il n'y a rien de ce qu'on trouve chez nous". Je lui rétorque que la réciproque est vrai; elle en convient. C'est justement ce changement que je recherche, mais chacun est comme il est. Il est vrai aussi que nous ne sommes pas en vacances, et ça change aussi la façon de voir un pays. Ce n'est pas propre à l'Argentine en somme; ça le serait pour n'importe quel pays. Cahin-caha, nous arrivons à la poste et interrogeons l'air suspicieux le préposé. Il prend note des références que je lui donne et va se renseigner. Nada... Je commence à me demander si le paquet n'aurait pas été enlevé par des extraterrestres. Nous rentrons d'humeur plus maussade que le temps (surtout moi) et l'heure de chercher les loulous arrive très vite. Je n'ai rien eu le temps de faire, ni même de lire et répondre à mes mails : pas de réseau à la maison. L'après-midi, je vais seul sur la capitale : nous avions prévu d'aller tous et de profiter pour visiter le musée pour les enfants, mais remettons cela à plus tard. Je descends du bus sur une des grosses avenue de la ville -Corrientes- là où trône l'obélisque (à l'intersection de Corrientes et la 9 de julio pour ceux qui suivent). Là, j'ai la drôle de surprise de voir l'obélisque de blanc et jaune vêtu. Je ne tarde pas à comprendre : il s'agit des couleurs du Vatican. L'image du pape sur un écran lumineux confirme ce fait. Le drapeau du Vatican accompagne même celui de l'Argentine. Sans vouloir froisser les croyants, on croirait que l'Argentine a gagné la coupe du monde de foot! J'admets quand même que c'est un événement que pour la première fois de l'histoire le pape ne soit pas européen. Et justice finalement. L'objectif de l'après-midi n'est pas là, ni au tourisme. Il est triple : faire légaliser un document (il est tant que l'affaire du visa prenne fin), passer dans une librairie française (histoire de combler la boulimie de lecture de Corenthin) et aller au service international del Correo Argentino (pour voir si ce serait là qu'atterrissent les extraterrestres chapardeurs de livres). En effaçant la première haie, j'ai la surprise d'apprendre sous forme de SMS qu'il ne reste qu'un objectif à accomplir : Mariela a reçu un avis de passage chez elle. Comme c'est curieux. Bémol : je dois passer chercher le sesame chez elle avant 19h. J'essaye de confier la mission, si elle l'accepte, à Géraldine. Mission presque impossible! Pas de boussole, difficile de trouver son chemin. Ca n'a pas l'air d'effrayer Corenthin par contre. Mais avant que ce petit monde n'accepte la mission... non non le message ne s'est pas auto-détruit... Je les en décharge purement et simplement. Je passerai moi-même et si c'est après 19h, la femme de ménage de Mariela posera la missive ainsi que ses lunettes de soleil oubliées dans un endroit tenu secret et que je ne vous révèlerai pas, même sous la torture. En attendant, mission 2 exécutée au passage. Micro mission en fait, la librairie se trouvant sur Córdoba (l'avenue, pas la ville enfin!), pile sur mon chemin. Ou du moins je ne fais pas de détour en y passant. En redescendant cette avenue, direction la station de bus, je fais quand même quelques photos : tourisme d'opportunité si l'on peut dire. Tombé sur Florida, une des rues les plus fréquentées du centre, je m'y engouffre. C'est une des rares rues totalement piétonnes du centre, et celle où évidemment se concentrent tous les magasins de vêtement et... un Havanna... J'y achète une boite de pépitos (pardon, d'alfajores). Il me reste à traverser le toujours aussi superbe parc San Martín pour rejoindre Retiro et attendre patiemment le bus. J'arrive à 19h30 chez Mariela, encapuchonné car la pluie a fait son apparition (depuis la fin de ma virée bonaerense en fait) et tel bandit dans le noir je me glisse furtivement jusqu'à la cachette du message (non)codé. Pas vu pas pris, je rentre chez moi comme si de rien n'était. A la maison, je déballe mon sac : alfajores, livres et même du nutella trouvé sur Corrientes (en plus grands pots). Et je prends connaissance du message : je dois passer demain à la poste de... Gonnet. Je crois qu'ils m'ont pris pour un imbécile ce matin... J'irai demain en m'autorisant moi-même à cherche le paquet, apposant pour cela une croix un peu élaborée en guise de signature de Mariela (j'ai son accord, rassurez vous). A suivre...

    Jueves 21 : Début de matinée classique, c'est-à-dire en courant. La suite aussi classique : à faire mille choses sauf du travail. Primero : el correo. Arrivé à la poste vers 8h20 je me rappelle soudain qu'elle n'ouvre qu'à 9h. Pour le coup, nous allons faire un tour voir l'église qui lui fait face. Elle est moderne et assez originale. Elle ressemble presque à une pyramide, de base carrée ou losange c'est selon l'angle de vue. L'autre originalité réside dans son entrée, située sur un de ses arrêtes. Nous en faisons un tour rapide, mais pas encore assez pieux cela ne comble pas les 40' à attendre. Nous filons alors sur la Trattoria, sur le camino centenario, à quelques cuadras de là. Lui aussi n'ouvre qu'à 9h, mais quelques employés sont déjà là et nous entrons avant. Un café et listo : le barman n'étant pas là je ne peux donc pas finir mon petit-déjeuner. Je sirote ce concentré de caféine et lis la presse en même temps : 3 pages sur le pape... Dorénavant je vais éviter de répondre à Corenthin "le pape" à ses questions indiscrète commençant par "qui t'as dit..." ou "qui est ce qui...". L'autre nouvelle qui accroche mon regard concerne le dollars (USD ou U$D) et le pesos ($ avec une seule barre), et en l'occurrence la montée du prix du dollar officiel (5,10 $) et du dollar blue (de la rue, 8,25 $). Un locura. Café au fond du ventre, nous retourner chercher le colis tant attendu à la poste. Une formalité! Qui l'eut cru. Nous regrettons seulement que le préposé d'hier ne soit pas là : il aurait eu droit à un sourire narquois et rancunier pour le coup. Méfiant j'ouvre tout de même le paquet : tout y est. Barbaro! En route donc pour La Plata. La seconde mission de la matinée est d'aller chercher la facture chez Romita. Pas de soucis. Il me faut alors traverser toute la ville pour rejoindre le labo. Je souhaite aller en passant à la poste envoyer une lettre à une connaissance argentine vivant à Las Vegas -un monsieur bonaerense à la retraite rencontré à... Salta il y a deux ans-. Il sera sur la capitale à partir de fin mars. Je ne trouve plus où elle se trouve (en fait je me suis trompé de rue). Tant pis. Je souhaite également passer à polibol faire quelques achats pour Corethin, mais là aussi je ne trouve plus où c'est. Les jambes molles ayant peu déjeuné et marché presque 8 km, je file sur la fac. Je verrai ça cette après-midi. Evidemment, comme nous sommes en fin de matinée je me retrouve sans internet. Je chercherai plus tard l'emplacement de la poste et de polibol, et réglerai plus tard aussi ce que je dois par internet interposé. Pour l'heure, je lis, tout en sirotant un maté sensé me réveiller ou me stimuler. Sensé... Por suerte le réseau m'attribue assez vite une adresse et je peux régler ce qui nécessite une connexion. Je "larve" ainsi, entre lectures de physique, de géométrie (si si, sur les ensembles convexes, avec ses "états mélangés" et "purs"... comme quoi). Mais dès 15h30 je file à l'anglaise (arg! le mot qui ne faut pas prononcer ici) direction mateu (acheter un set en toile pour Emelun), puis polibol (dévaliser le magasin pour Corenthin), puis la poste (ne rien y faire : plus de sous pour poster ma lettre; je ne voyais pas l'envoi si cher). Retour à la maison pas si tôt au bout du compte : 17h30. Je prends tout de même un peu de temps pour satisfaire la demande d'Emelun de jouer aux raquettes avec lui, pendant que Corenthin entame ses devoir d'histoire... argentine. C'est sur la conquête des amériques. Je les aide un peu lui et Géraldine, mais ils se débrouillent plutôt bien finalement. Géraldine utilise son dictionnaire, mais de temps en temps arrive à deviner les mots grâce au contexte. Ni l'un ni l'autre ne les retiendrons (je les ai "interrogé ce soir). Mais ça va venir :-) J'apprends aussi au passage que le nom Amérique fut donné au continent en l'homage de Amerigo (ou Améric) Vespucci, premier marchand navigateur à émettre l'hypothèse que la côté de l'Amérique du Sud était celle d'un nouveau continent et non de l'Asie. Pendant ce temps, Emelun, lui, joue sur le trampoline sous les yeux de Bautisto, le fils de Daniela et Jorge. Bauti attend pour jouer avec Corenthin. Il me faudra intervenir plusieurs fois pour rassurer Emelun que Lola prend un malin plaisir à embêter. Elle joue... et finit même par me mordre dans son jeu. Pas méchamment, mais par jeu : non non, je n'aurai pas besoin de piqure anti-rabique moi ;-) C'est assez tard que je vais me martyriser le corps sur mon terrain de jeu fétiche. Je dois être masochiste tant je souffre... et tant j'en redemande. Pas sur l'instant, je vous rassure un peu. Pour le reste de la soirée, RAS. Je refais un peu d'histoire avec Corenthin, mais nous ne finirons pas ses devoir. Il faut dire que la garçon avait connaissance de ses tareas depuis mercredi en ne m'en a averti que ce soir à 18h30... (à une fiche près, dont nous avions connaissance mercredi soir). Pas de chauffage ce soir : par inadvertance je l'ai coupé hier. Mais la chaleur étant revenue, l'inadvertance est bien tombée!

    Viernes 22 : Et encore une semaine qui se termine. Aujourd'hui doit être court et chargé à la fois. Après le classique réveil - petit-déjeuner gobé - course jusqu'à l'école, et pendant que je vais à la poste, puis chercher une liasse de pesos, Géraldine commence à sortir quelques affaires à mettre dans les sacs. De retour, je vais me dégourdir les jambes... un peu. C'est encore en sueur je commence à ranger les sacs. Pas si simple : il faut en prendre pour 10j tout de même, pour 4, mais sans trop se charger. Ah il parait loin le temps où avec Corenthin nous nous contentions d'un sac à dos chacun... pour un mois de virée sur les routes de ce continent. Ceci dit, cela parait facile car nous avons été raisonnable... pour l'instant. Presque midi : douche express et je rejoins Géraldine partie chercher les enfants. Je voulais y aller aussi pour dire à une copine de Corenthin qu'i ne pourra pas aller à son anniversaire la semaine prochaine. Et oui, il a reçu une gentille invitation. Je ne la vois pas, mais Corenthin me dit qu'il l'a déjà prévenue : "no puedo ir a tu cumpleaños porque soy a Córdoba". Il y était presque et j'en suis agréablement surpris. Je le lui dit et le félicite. A la maison, je continue à faire les sacs. Ca se complique car il manque pas mal de choses. Petite interruption pour manger, puis la vaisselle. Géraldine à fait du riz avec... des tomates à la provençale ce midi. Pas très argentin tout ça, mais on se régale quand même. Je finis au bout du compte à boucler les bagages et vais régler le loyer d'Avril. Daniela me propose gentiment de nous poser au terminal de bus. Je lui dit que nous prendrons un micro mais elle insiste. Il me reste un peu plus de temps que prévu pour travailler et je le prends en partie, pour lire. Pas un polar, mais la suite de mon "roman" intitulé "Geometry of Quantum States : An Introduction to Quantum Entanglement". Une introduction de 436 pages quand même (hors références)! Une bagatelle. Et dire que je ne suis qu'à la page 10. Bon, OK, j'ai lu une bonne partie du chapitre 8 avant... La fin de journée arrive assez vite, mais nous avons dû nous fâcher avant de partir après... Lola. La chipie a chapardé le livre de Corenthin resté sur une chaise dehors et Géraldine a dû lui courir après. Nous nous en tirons avec une page à scotcher -la première, avec le titre-. Enfin, nous partons tous sur La Plata, terminal de omnibus. Nous sommes un peu en avance et je souhaitais régler vite l'achat de l'assurance d'Emelun (il n'a pas de billet, mais voyagera sur nous). Avance inutile car il me faut repasser 15' avant le départ. Ce qui sera fait, avec un sacramonte jambon-fromage puis un café au fond du ventre. Listo, tout le monde prend place dans le bus et celui-ci part dans la foulée. Un nouveau voyage commence...

    Manuel B. Gonnet (salida del sol, flores, chicos, iglesia, parada de micro y escuela en Ringuelet)

    Un mois, déjà... Un mois, déjà... Un mois, déjà...

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    La Plata en passant (avec entre autre le palacio municipal côté face)

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    Paseo bonaerense

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    Unas imagenes y noticias

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    Para saber mas, acá o acá

    Mi musica de la semana acá


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  • Sábado 16 : C'est presque par une grasse matinée que nous commençons le week-end. Les enfants ne se sont réveillés que vers 8h et nous avons suivi une toute petite demi-heure plus tard. Et c'est pas une agréable surprise que nous débutons ce samedi. Les enfants ont préparé le petit déjeuner. Du moins ils ont sorti tout ce qu'ils ont pu et l'ont minutieusement placé sur la table. Nous les remercions chaleureusement. Malgré ces préparatifs, nous tardons à décoller. 9h55 cap sur la capitale. Le bus arrive à Retiro vers 10h20 et il nous faut une dizaine de minutes pour rejoindre la gare en face et acheter les billets de train, direction Tigre. Si vous vous souvenez des précédents article, Tigre est au niveau d'un immense delta où se rejoignent des centaines de fleuves entre le rio Parana et le Rio de La Plata, toutes ces veinules se jetant directement ou via confluents dans le rio de La Plata. Nous arrivons sur site bien tard. Il faut dire que le train est assez lent et s'arrête dans toutes les stations intermédiaires (une quinzaine). Tigre fait partie du Gran Buenos Aires et le train est plutôt une sorte de RER, version escargot. A Tigre, nous mangeons donc dès notre arrivée. Au McD... cela fait plaisir aux enfants. Une fois le gras au fond de l'estomac, nous partons prendre un bateau. Je l'avais promis aux garçons. Mais plutôt que de faire un tour d'une heure comme je l'ai déjà fait, nous prenons une lancha interislas rejoindre la zone dite "tres bocas" par le rio Tigre, puis le rio Luján, et enfin le rio Sarmiento. Tres bocas est un endroit où se trouvent trois "(em)bouch(ur)es" : el rio Sarmiento, el arroyo Abra Vieja, y el arroyo Santa Rosa. Nous débarquons sur l'ile encerclée par le Sarmiento, Santa Rosa, Carancho et Marchini. De là nous entreprenons d'en faire le tour, en passant d'une ile à l'autre via des ponts enjambants quelques ruisseaux ou bras de fleuves. La ballade est sympa, tout autant que les petites maisons privées qui ornent l'ile, au milieu de la flore relativement dense. L'eau est de couleur marron, résultat du transport de la boue par les fleuves environnants. Nous prenons notre temps, appréciant le calme, la beauté des lieux, les fleurs indigènes ou apportées par l'homme, un colibri butiner... Au bout d'un chemin en terre, nous nous résolvons à faire 1/2 tour, coincés par la boue obstruant la sente. Nous avons fait fi de quelques passages délicats, brunissant nos pantalons, mais cette fois il y en a trop. Nous prenons le chemin en sens inverse, mais sur l'autre rive du petit fleuve traversant l'ile. Rafraichissement pris au restaurant Bora Bora (il n'en a que le nom), nous retrouvons le rio Sarmiento et le longeons presque jusqu'au nord de l'ile, croisant une chapelle et l'école de l'ile! Eh oui, ici aussi les enfants ont le droit d'apprendre. A la muelle (ponton) Esmeralda, d'où nous apercevons la  jonction Sarmiento-San Antonio-Marchini, nous faisons 1/2 tout afin de retourner prendra la lancha pour Tigre. L'attente sera longue avant d'en voir enfin une qui va dans la bonne direction. Nous observons pendant ce temps des canoës et des kayaks, des zinzins s'amusant en moto des mers, des lanchas transportant divers produits -denrées, eau, et même lourdes pierres sans doute pour renforcer une digue-. Enfin de retour à Tigre, il est si tard que nous renonçons à longer le rio Tigre (puis Luján) sur son autre rive que celle où nous sommes arrivés. Cela est bien dommage car de cet autre côté la ballade est chouette et permet de voir le musée des beaux arts, superbe bâtisse (voir précédente page sur Tigre). Nous faisons néanmoins un saut express au marché des fruits -ou plutôt au gigantesque marché d'un peu tout-. Nous nous contentons d'acheter quelques pâtes de fruits avant de rejoindre au pas de course la gare. La première option est de prendre le train en vitesse -si je puis dire- s'il est en gare et de manger sur le pouce à la capitale en attendant le bus. La seconde est de manger sur place s'il faut attendre le train. C'est la première option qui s'imposera et c'est dans un wagon surchargé que nous prenons place. Fort heureusement, la rame dans laquelle nous sommes se désemplit au fur et à mesure que nous passons les stations. Peu avant Buenos Aires, Emelun se rassasie un peu en mangeant un biscuit offert par un marchand ambulant paraguayen fort sympathique. Enfin à la capitale, Corenthin s'empiffrera d'empanadas de jamon y queso (connait-il autre chose?), et nous mangerons pebete, chips et choripan. L' attente du bus n'est pas trop longue mais de bout en bout la journée, elle, a été relativement longue. Emelun ne se fait pas prier pour sombrer. Arrivé à la maison je le mets en pyjama pendant qu'il dort. Cela ne le perturbe pas plus que ça. Fin de journée, tout le monde au lit!

    Domingo 17 : Ce n'est pas encore pour aujourd'hui la grasse matinée. Réveil des enfants peu avant 8h. Nous résistons bien, mais vers 8h30 je me décide à me lever. Les enfants n'arrivent pas à jouer sans crier ou se disputer. Je petit-déjeune avec Emelun pendant que Corenthin finit de lire un chapitre de son livre. J'avais hésité à le lui acheter celui-ci -tome 1 de la série "les 39 clés"- car faisant partie d'une série qu'il ne connait pas. De plus le livre est assez épais. Visiblement il est passionné. Je regrette de ne pas avoir pris la suite! Géraldine nous rejoint autour de la table un peu plus tard, suivie de Corenthin. Vu la fatigue, nous renonçons à notre escapade porteños (ou bonaerense). Nous irons à La Plata cette après-midi. Bien qu'espérant rester tranquille ce matin, il faut se fâcher une fois encore avec Emelun qui a de nouveau fait sur lui. En voulant cacher les traces de ses méfaits il en a mis partout : par terre près des toilettes, sur son pyjama de haut en bas, sur ses jambes son dos... Et c'est reparti pour une douche froide, le temps que l'eau de réchauffe un peu... Le tout suivi du lavage du pyjama, de la salle de bain... Froide, ma tisane l'est aussi quand je redescends, tout autant que la température dans la maison. Il faudra d'ailleurs que je demande à Jorge comment mettre un peu de chauffage. Ce n'est pas qu'une question de celsius! En fin de matinée nous prenons le chemin de la repú, sans Corenthin, et Emelun et sa maman arpentent le site pendant que j'en fais le tour express. Enfin, DES tours express. L'après-midi, nous prenons enfin le chemin de La Plata. Daniela nous y amène et nous pose pile face à la cathédrale. Nous entrons à l'intérieur mais ne montons pas dans la tour : il y a trop d'attente avant la visite. Ca sera pour une prochaine fois. Nous nous promenons ensuite sur le parvis, et remontons quelques cuadras via la 53 pour atteindre la plaza de las Malvinas, suivant en cela les conseils de Daniela. J'avais oublié la beauté de cette fameuse rue, séparée par un chemin en dalle pour les piétons, ce derniert étant bordé d'arbres. Au bout se trouve la fameuse place au nom des iles dont l'Argentine réclame encore et toujours la souveraineté. Cela reste une plaie ouverte. Etonnamment voila une place que je ne connaissais pas. Elle est assez sympa et nous y attardons un moment. Nous entrons dans l'édifice municipal posé au milieu de la place, où plusieurs expositions sont offertes au publique : objets/sculptures fabriqués avec des objets de récupération en feer, tableaux, photos. En sortant, nous restons un moment assister au spectacle d'un prestidigitateur. C'est en partant qu'Emelun choisit de faire une grosse colère. En échange de son obéissance nous lui avons promis le ballon qu'il voulait avoir, mais sa part du contrat n'est pas remplie. S'en est suivie plus d'une demi-heure de larmes, caprices et colères, et ce jusqu'à la diagonale reliant la plaza Moreno (de la cathédrale) et la plaza Italia. En chemin, loulou calmé, nous prenons une glace-café-torta et achevons la ballade en fin d'après-midi en attrapant le bus plaza Italia. Ce soir nous innovons : avec Corenthin nous nous arrêtons en route faire des courses pendant que Géraldine rentre seule avec Emelun. Il ne lui reste que quelques cuadras à faire sans moi, mais cela ne la rassure pas vraiment. Tout se fera sans soucis -son retour comme nos courses-. Nous arrivons toutefois assez tard et je n'ose plus déranger Jorge pour qu'il nous mette le chauffage. Ca attendra demain et tant pis pour les frileux et pour ma goutte au nez. Plus tard dans la semaine, ou de retour de Mendoza, j'irai acheter un peu de bois pour utiliser la cheminée. Fait originale, elle n'est pas dans la pièce principale du bas mais dans l'ambiante du haut. Bref, voila un week-end que nous terminons tous, sans exception, sur les rotules. Nous avons bien fait de ne pas aller sur la capitale aujourd'hui!

     

    Desayuno a casa

    Tigre et La Plata Tigre et La Plata Tigre et La Plata

     

    Vamos a Tigre - tres bocas

    Tigre et La Plata

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    Tigre et La Plata

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    Tigre et La Plata

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    Domingo en La Plata : catedral, el palacio municipal, calle 53, plaza Malvinas

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  • Lunes 11 : Une nouvelle semaine commence. Lentement. Le moins que l'on puisse dire est que le week-end n'a pas eu d'effet bénéfique sur Corenthin. Il se lève tranquillement mais son humeur tourne très vite à l'orage. Petit déjeuner à moitié pris ou pas du tout, nous partons pour l'école poser tout ce petit monde. Comme prévu, nous profitons ensuite de la voiture pour faire des courses, et surtout faire les achats lourds (30l d'eau, histoire d'être tranquille un moment). Du coup, j'accompagne Géraldine chercher ti-loulou qui fait se dernière journée incomplète, avant de filer sur La Plata. Le temps d'atteindre la ville, rendre la voiture et régler les suppléments (prévus), puis de rejoindre la fac "caminando" à 17 cuadras, il est 12h et quelques. Ils sont les 12h dit-on ici, traduction littérale, ce qui est plus logique. Hormis un repas avalé ailleurs que dans notre lieu habituel de déjeuner, nous travaillons pas mal avec Mariela et Martín, blanchissant plusieurs fois le tableau noir. Un maté finit par nous remettre d'aplomb et je file vers la maison. Le passage pour faire quelques emplettes préalables à ma rentrée s'éternise et me fait arriver si tard que je renonce à courir avant même d'avoir mis les pieds dans la maison. A part le fonctionnement chaotique d'internet, rien à signaler. Si, quand même : alors que Emelun se brosse les dents, le voila qui descend en pleurant toutes les larmes de son corps : "Papaaaaaa il y a une grosse bête dans le bain". Certes, une "cucaracha" de bien belle taille est venue nous rendre visite. Mais à l'intensité des pleurs je m'attendait à voir un dinosaure. Au moins. Quelques instants plus tard, alors que je tente de rassurer le garçon visiblement encore sous le choc, lui promettant de surveiller son lit et chasser toute intruse, une coupure de courant vient remonter son niveau de stress. Mais nous ne sommes pas pris d'assaut durant cette pause sombre. Lumière revenue, lecture finie, il faudra que je reste en haut le rassurer par ma présence, avant que très rapidement Géraldine monte prendre le relais. Il finira par s'endormir.

    Martes 12 : Le programme d'aujourd'hui est simple : je travaille à la maison le matin pendant que les garçons sont à l'école, puis je file sur La Plata régler quelques affaires et passer au labo. Déjeuner dans le calme aujourd'hui. C'est cool! Daniela passe m'apporter la quittance de Mars et me dit que le techista doit repasser ce matin. Il reste en effet un petit soucis de toiture si vous vous souvenez. Petite perturbation toutefois : il  a un nouveau mouvement de grève dans l'école d'Emelun et ce n'est pas 4h seuls que nous avons mais 0. Tant pis : un plan est un plan. Je reste quand même à la maison et arrive assez bien à travailler pendant que le techista s'affaire sur le toit. Je me prends toutefois un peu de temps pour régler en partie notre séjour à venir sur Córdoba et Mendoza, puis pour aller courir. Au moins ça c'est fait. Matinée tranquille et studieuse. L'après-midi commence par une fâcherie par contre. Pour la 4ème fois depuis notre arrivée Emelun a fait caca dans sa culotte. Et cela ne le gène pas. Pour le coup, c'est sous l'eau froide que je le lave, avant de laver sa culotte. Peut-être que cela lui rafraichira les idées. En tout cas, même s'il n'apprécie pas, il ne moufte pas. Si ce matin était studieux, c'est plus compliqué cette après-midi. Contrairement au plan -un plan est modifiable finalement-, je reste travailler à la maison. Mais ti-loulou ne veut pas dormir, malgré son état de fatigue manifeste. Du coup je joue un peu à la balle avec lui, essaye de l'endormir, rejoue à la balle... Mon après-midi sera ainsi quelque peu hachée : penser travailler à la maison était utopique. Du moins pour le moment. Bref, vers 16h nous décidons finalement de sortir tous, direction City Bell. Je dois y chercher un manuel scolaire pour Corenthin et c'est l'occasion d'amener la troupe sur "Cantilo", la rue commerçante de la ville. Ce n'est pas forcément le type de décors qui me plait le plus, toutefois le coin est loin d'être déplaisant. Pendant que je fais la queue pour acheter le fameux manuel, les enfants se délectent d'une glace. Puis, nous continuons à avancer sur la rue, au bout de laquelle se trouve une petite place que je trouve sympa. L'aller s'est fait à pied, mais c'est en bus que nous rentrons. Nous sommes à moins de 2km de la maison, mais pour les petites jambes d'Emelun ce n'est pas négligeable. D'autant qu'il a fait l'aller en marchant et sans râler. La soirée sera globalement tranquille, mise à part un nouveau coup de chaud voyant une fois encore du caca dans la culotte d'Emelun. Une longue conversation plus tard nous éclaircissons le mystère. Du moins pour aujourd'hui. La vue d'un cafard de belle taille dans la salle de bain hier est encore dans sa tête et bien que je l'ai rassuré, il continue à avoir peur. Vu la manière dont il en parle, nous le croyons volontiers. Heureusement nous ne sommes pas non plus envahies. Mais la présence de lierre sur la maison est sans doute un lieu de refuge prisé. Il est vrai que nous avons en moyenne une visite tous les 2/3 jours. Mais la maison a dû être traitée car celle que nous ne voyons pas pénétrer la nuit nous le retrouvons les six fers en l'air, définitivement immobiles.

    Miércoles 13 : Lever tranquille ce matin. Emelun venu finir la nuit avec nous (panique dans le noir) continue à dormir pendant que le grand s'habille et vient déjeuner. Je pars seul l'amener à l'école et file attraper le bus, non pas jusqu'à la fac mais chez la traductrice chercher la traduction de l'extrait de casier de Géraldine. On arrive doucement au bout de la paperasse. Romita habitant à l'autre bout de La Plata il me faut un certain temps pour rejoindre mon bureau. Travail le matin, tout juste coupé par la réservation du vol Mendoza-Buenos Aires du 2 avril. L'après-midi est encore consacré au travail : avec Martín nous blanchissons encore un tableau. C'est comme pour l'adaptation des enfants ici : on progresse pas à pas. Fin d'après-midi je file acheter cette fois les billets de bus La Plata-Córdoba et Córdoba-Mendoza. Impossible de payer par carte, je me résous à ne réserver que la première partie. J'irai demain m'occuper du reste. Il va quand même falloir que je mette un terme à cette galère bancaire... Pour avoir trainé 10' de trop à l'agence de bus je ne peux passer faire broder le second pintor (la blouse) d'Emelun : la mercerie est fermée. J'irai demain en passant. Au bout du compte je n'arrive qu'à 19h à la maison. Géraldine est d'humeur maussade : il a fait très frais aujourd'hui et cela la fait râler. Cette fraicheur à cette époque est très inhabituelle. Martín me l'a dit et le chico qui travaille à la laverie me le confirme ce soir. Pour le reste, RAS. Enfin pas tout à fait. Il faut quand même souligner l'événement local de la journée : l'élection de François (et non François 1er). Le premier pape non-européen est bien... argentin et non brésilien comme pressenti. La nouvelle s'est répandue dans la ville (et sans doute dans le pays entier) aussi vite que le résultat d'un River-Boca. Pardon comme celui d'un San Lorenzo-Boca. Et oui, "el papa" est fan de foot comme tout argentin qui se respecte. Natif de la capitale c'est naturellement un club de celle-ci qu'il supporte. Mais tout cela ne va pas changer mes problèmes terre-à-terre et je n'y prête qu'une oreille amusée. Pour vous faire partager l'événement ayant ravi tous les argentins -sauf la président qui a eu maille à partie avec lui- je vous poste quelques coupures de presse. Pour une fois que ce n'est pas le foot ou les grèves qui barrent la une, on va en profiter.

    Jueves 14 : La grasse matinée (partielle) espérée en raison de la grève à l'école n'a pas eu lieu. Et oui, pas école et donc forcément le réveil a été précoce... On tente quand même les prolongations sous la couverture, mais à 8h15 je fini par me lever et enjoins Corenthin à s'habiller. Pour que Géraldine n'ait pas les deux garçons "peleandose", j'amène Corenthin avec moi au labo. Nous ne partons que vers 9h30 et rencontrons en route des manifestations d'enseignants. Le temps de régler quelques affaires en ville (faire broder le pintor, faire un double d'une clé, chercher les billets de bus Córdoba-Mendoza), en passant bien sûr, nous n'arrivons à la fac qu'en fin de matinée. Pendant que je travaille un peu, Corenthin lit, puis travaille son... français. Je dois me battre un peu avec lui, mais il finira par s'y mettre (à écrire... il veut le faire "à l'oral"). Arrivé tard, pour compenser nous partons donc... tôt :-) Nous profitons du fait que Mariela cherche ses loulous à l'école pour faire le trajet avec elle. Ambiance morose à la maison : la fraicheur, le loulou qui a fait caca sur lui, puis a eu l'idée de marcher dans celui du chien ne détendent pas l'atmosphère. Ma sortie d'une heure, de même que la douche prise avec Emelun ne me... raffraichissent pas les idée et bien sûr ne contribuent pas au réchauffement micro-climatique. En soirée, Emelun a la bonne idée de casser une assiette, une autre... ce qui finit par me mettre en colère, résultat de l'accumulation de la tension de la journée. Demain est un autre jour... le dernier de la semaine (hyper)active.

    Viernes 15 : Ce matin, la grasse matinée aurait pu avoir lieu car les enfants ont eu du mal à se lever. Je crois que la tactique sera de leur faire croire qu'en semaine ils n'ont pas école, et à l'inverse qu'ils ont classe le week-end. Comme chaque matin de classe nous courrons un peu, mais rien de spécial sinon. Je travaille à la maison, sans grande efficacité. Au contraire le pas que je pensais avoir fait avec Martín s'avère faux. Ou du moins "incomplet". Un appel skype de Grenoble pour discuter du début de thèse d'un doctorant que je doit suivre (un peu) me sort de mon casse tête. Dans la foulée je pars au galop vers la repú faire un petit tour... hanté par le même problème. Douche express et nous partons chercher les garçons. Les deux finissent à midi cette fois. Nous apprenons qu'Emelun prononce ses premiers mots en espagnol : "señorita" et "señor". Ca a bien fait rire les institutrices. Señor c'est quand on veut de l'eau nous dit-il... Ce qui nous fait rire à notre tour. Côté Corenthin, RAS. Une de ses maestras me dit qu'il avance pas à pas en espagnol et qu'il est très intéressé. Je lui ai demandé pour l'occasion les paroles de l'oración a la bandera qu'ils récitent tous les matin devant le "truc bleu et blanc" (dixit Emelun). L'après-midi, c'est avec Emelun que je vais à l'institut rejoindre mon cagibit. Je travaille un long moment avec Martín pendant que le chiquitito s'occupe avec sa storio, à manger le gâteau que nous avons acheté à côté, à en mettre partout, à boire, à se laver les mains, à reboire, à tenter de discuter avec la fille de Emiliano (moin collègue de bureau), à regarder Mickey sur mon ordinateur, à venir nous raconter toutes les 5' ce qui se passe, le tout sous le regard amusé de Martín. Côté travail, nous tournons en rond. Nous avons beau prendre le problème sous tous les angles que nous voulons, le même problème réapparaît, sous une forme ou sous une autre. Il est intrinsèque au problème, il n'y a donc pas de mystère. Mais pas moyen de le contourner... Deux approches se profilent : soit une purement mathématiques -basée sur ce que j'ai proposé pour le qubit-, soit une exclusivement physique (et géométrique). Dans le cas du qubit les deux donnent le même résultat. Mais au delà, je commençais à me demander si l'approche physique n'était pas la meilleur alors que justement Martín la voit trop compliquée. Bien qu'elle soit d'une part plus élégante, et bien sûr mieux à propos vue le contexte... physique. Voila qui va tourmenter encore mes nuits un moment. Si je vous parle de "la matrice T", ne cherchez pas... c'est le démon (de Maxwell???) qui resurgit de sa boite. 18h et plus que pico : listo, c'est le moment de partir, le week-end commence. Emelun, lui s'endort dans le bus : preuve que sa semaine est déjà finie.

     

    A casa, Manuel B. Gonnet

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    Election du pape argentin... en savoir plus ici par exemple


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  • Viernes 8 : Ca y est, c'est le week-end. Un peu anticipé c'est vrai. Comme prévu, je suis parti le matin travailler à la fac. Après avoir posé les loulous à l'école, je suis allé sur Belgrano, accompagné de Géraldine. Là j'ai attendu Mariela qui m'y a donné rendez vous : elle y passe une fois ses loulous lâchés à leur école. Mais point de Mariela. Si, un SMS me dit qu'elle y est... à hauteur de la 489 (je suis à la 487). Elle est bien passé par la 487, mais perdus dans nos pensées respectives ni elle ne m'a vu, ni moi ne l'ai vue. Matinée avec peu de choses à conter. Travail le matin... toujours à essayer de... non, pas de gros mots aujourd'hui. La mañana pasó volando así que la hora de salir llegó muy rapidamente. 11h30 je monte saluer Mariela, discute deux minutes avec elle des problèmes physico-mathématiques qui nous (pré)occupent. Puis je descends saluer Martín avec qui j'échange également quelques minutes. Lui comme moi avons fait une série de simulations sur le même problème, avec deux approches sensiblement différentes. Pas de doute les résultats concordent : nos résultats semblent valides au delà du domaine sur lequel nous les avons prouvés. Reste à le montrer analytiquement... Mais pas maintenant. Je file en week-end. Et cela commence par la voiture à récupérer. Cela prend un peu de temps entre aller à l'agence, signer le contrat et tout vérifier. Je n'arrive que vers 13h à la maison et ai la surprise de constater que les propriétaires sont rentrés. Je ne savais pas quand ils arriveraient en fait. Je mange en 5' et... fais les sacs. Géraldine a sorti un certain nombre d'affaires, mais il faut les ranger et ajouter ce qui manque. Je file ensuite régler mon loyer de mars. Comme à chaque fois que je passe voir Jorge et Daniela, on discute et là aussi le temps file en coup de vent. D'autant plus que, curieux, je leur demande comment s'est passée leur aventure estadounidense. "Incréhibles, desde Miami hasta Nueva York". Ils sont néanmoins épuisés car n'ont pas pris une minute pour se poser.
    15h enfin nous partons, direction Pinamar. C'est à 3h30 de route environ. Pas de soucis pour trouver l'autopista, ni les rares sorties/embranchements nous permettant de rejoindre la ville. Sur la route, une fois l'urbanisme tout béton de La Plata et banlieue passé, c'est un décor typique de la pampa qui défile sous nos yeux. Typique car de ce côté, et jusqu'à la côte, nous sommes toujours dans la province de Buenos Aires (la province, pas la capitale fédérale; capitale de province : La Plata; tout le monde suit?). Nous apercevons ici où là quelques lagunes -"comme en Camargue"-, voyons l'un ou l'autre Gaucho fier sur son cheval, un nombre incalculable de vache -ah le fameux boeuf argentin-, ainsi qu'un nombre incroyable de rapaces. Arrivés enfin dans Pinamar nous tournons un peu, mais finissons par trouver l'hôtel. J'avoue que d'avoir roulé d'une traite, ultra concentré tant la conduite argentine est spéciale (pire qu'à l'italienne) m'a épuisé. Fort heureusement les enfants ont été globalement calmes. 18h30 : nous nous installons et discutons un peu avec le charmant patron de l'hôtel. Les enfants commencent à être sur-excités. Je me disais aussi que c'était trop beau pour être vrai. Nous filons vers la plage, tremper les pied dans l'eau fraiche... très fraiche. Ici, c'est bien la mer, pas de doute. L'eau est salée, bien que la limite avec le Rio n'est pas si loin (moins de 100 kilomètres). Nous longeons la plage et rejoignons le centre remplir deux ventres affamés : milanesa con papas fritas, crepe, empanadas, insalata y papas fritas con jamon, cebolla y queso fundido. Aguas saborizadas y un licuado de frutos del bosque. Ce dernier était pour moi mais les assoiffés l'ont apprécié! Retour vers l'hôtel car pied tendre tombe de sommeil, en témoigne sa série de caprices et colères. De retour à l'hôtel le grand profite de la piscine chauffée et le petit des bulles dans la baignoire. Fin de día, vamos a dormir, los niños como los mayores. A-GO-TA-TOS!

    Sábado 9 : Journée farniente. Elle ne commence pas dans le calme, Emelun ayant la bonne idée de se réveiller avant 7h... Lui qui a du mal à se lever en semaine, en se couchant pourtant plus tôt. Bien sûr, après avoir tourné 3/4 heure dans notre lit il finit par réveiller son frère. Trop fatigué, nous nous laissons aller à la facilité en leur mettant un dessin animé... Malgré la langue ça n'a pas l'air de les perturber. Nous finissons par nous lever quand même : préparation rapide des affaires et direction petit déjeuner. Conflictuel, mais nous finissons par y arriver. A croire que ce petit monde n'est pas content d'être venu à la mer. Et portant c'est avec entrain que nous allons alors vers la plage, sans passer par la case ville pour y chercher la collation de ce midi. Monsieur je râle tout le temps... râle justement. Nous y passons presque l'intégralité de la journée, aller-retour vers la ville excepté (Coco et moi); il fallait bien chercher de quoi nous rassasier. La mer est fraiche mais nous y entrons tous, sauf Géraldine. A l'opposé, le soleil lui cogne dur. Et dire que Géraldine m'a fait prendre pulls et vestes. Fort heureusement l'eau fraiche nous fait le plus grand bien. Nous y restons des heures, malgré les rouleaux assez importants qui nous ballottent dans tous les sens. Je comprends pourquoi les écoles de surf sont relativement nombreuses ici. Ils doivent se régaler, plus encore que nous. Les têtes blondes apprécient, c'est clair. Les grands aussi. Dans le sable, Emelun n'a rien trouvé d'autre que d'enterrer la balle, demandant ensuite à sa maman de l'aider à "chercher le trésor". D'autres le trouveront peut-être... Mais il leur faudra plus de chance que nous. La plage était quasi-déserte le matin, mais s'est remplie peu à peu. Nous sommes loin toutefois des plages du sud de la France! Par certains côtés, les plages de Pinamar me font penser aux plages brésiliennes, toutes proportions gardées c'est sûr. Nous finissons pas nous détacher du sable vers 17h, histoire d'aller faire un tour en ville. Détacher est un bien grand mot : le sable, lui, nous colle à la peau. La ville est assez petite. J'avoue que si Pinamar n'a pas la renommée de Mar del Plata, j'aime tout autant, voir plus, cette petite station balnéaire au charme évident. L'architecte Jorge Bugne qui l'a dessinée a innové. Exit les rues parallèles. Ici, ce sont des demi-cercles concentriques qui dessinent la ville. C'est assez original. L'autre fait à connaître est que pour éviter que la ville ne s'ensable, l'architecte a fait planter des... pins. Vous suivez? Toujours en termes d'architecture, l'une ou l'autre maison attire nos yeux à tous. Il y a de sacrés belles petites bâtisses ici.  Géraldine me dit qu'ici elle passerait bien 6 mois. Certes... A part la mer et la plage, aussi belles soient elles, il n'y a quand même pas grand chose. Pour des vacances c'est super. 6 mois c'est autre chose. La fin de soirée se termine dans la piscine chauffée pour tous... sauf pour le drogué aux endomorphines qui va faire une grosse séance sur la plage. Courir le long de la mer me rappelle un peu le stage en Espagne auquel je participe tous les ans avec le club. Ca ne sera pas pour cette année et du coup je m'offre un petit bout de son parfum. De retour, tout le monde à la douche. Je me rend compte que les couches de crème passées sur les 3 visages pâles n'ont pas été très efficaces. De vrais sioux à présent. Pour être précis, c'est moi qui n'est pas été efficace dans le passage d'une couche uniformément sur leurs corps : les coups de soleils forment de drôles de dessins, comme une ceinture à Corenthin par exemple. Visiblement ça chauffe et ça ait mal. Il va falloir redoubler de prudence. Tout le monde étant épuisé ce soir, je ne vais diner qu'avec le seul Corenthin. Sur le chemin je râle un peu car en partant je n'ai pas trouvé ma ceinture et ai le pantalon qui tombe. Avec flegme, Corenthin m'explique que parfois c'est pratique : quand on va à la mer on peut se mettre en maillot de bain sans rien faire. J'ai du mal à m'empêcher d'éclater de rire. Diner rapide tant Coco et moi tombons de sommeil. En rentrant nous en profitons pour acheter une crème "post-solar" et... une glace pour Géraldine. La glace arrivera en crème et l'étalage du post-solar s'avèrera être une séance de torture. La journée à été superbe, mais il est tout de même temps qu'elle se termine.

    Domingo 10 : Réveil en fanfare, mais pas aussi tôt qu'hier. 8h et quelques. C'est toujours ça de gagné. Le petit déjeuner n'étant qu'à 9h, nous trainassons, avant de préparer les sacs. J'avais déjà fait l'essentiel hier, préparant soigneusement les affaires de chacun et rangeant tous ce qui pouvait l'être. La préparation sera juste perturbée par le fait que les maillots de bains sont encore mouillés. Ceci dit, vu l'ampleur des dégâts sur les visages pales, nous renonçons à faire une journée plage. Corenthin et à la limite de cloquer. Nous nous adonnons à une nouvelle séance de torture sur nos deux petits sioux à travers un passage en règle de crème, et descendons dans la salle du déjeuner. Le desayuno est pris sérieusement par nos deux "rubios" et les loulous ont le droit de voir la fin d'un dessin animé dans la chambre pendant que les grands terminent tranquillement leur collation. C'est vers 10h que nous décollons, direction Cariló, petit village tout proche. Il parait que la bourgade est magnifique. Nous avons décidé d'y passer un moment, de prendre un éventuel bain avant d'aller peut-être au "mundo marino", parc aquatique situé à une heure de route. Cariló est en effet un charmant village, complètement noyé dans une pinède impressionnante. Les rues sont entièrement ensablées. Cela nous fait penser à un camping géant de bord de mer. C'est sans doute ce hameau qui aurait dû être baptisé Pinamar. Nous nous perdons un peu dans les ruelles de sable avant de nous arrêter au pied d'une dune recouverte de végétation. Nous devinons une sente menant à la plage. En effet, après seulement quelques dizaines de mètres d'escalade nous en atteignons le sommet, dominant la plage. Superbe, pudiquement cachée derrière cette barrière naturelle de sable partiellement recouverte de touffes de végétation. Sur la plage, le vent violent qui arrache casquettes et chapeaux fouette les jambes voir le corps entier de "court sur pattes", nous dissuadant de nous attarder. Ca tombe bien, peu d'ombre se propose de nous protéger du soleil. Quelques courageux, les hommes, osent tremper les jambes dans ce petit bout d'atlantique. Nous rebroussons chemin, poussés dehors par le vent, et nous promenons dans les ruelles du village. Magnifique. De camping il n'en est rien : ou alors un camping grand luxe! Les propriétaires ne doivent pas venir de La Boca ou des quartiers bordant Retiro. Le temps file à une vitesse encore plus folle que celle du vent, nous convainquant de manger sur place. Quelques empanadas plus tard, nous prenons direction de San Clemente del Tuyú. C'est là que se trouve le fameux parc "le monde marin". Nous n'y irons pas en raison de l'heure avancée. Passant par San Clemente, nous longeons la côte un moment, bien que celle-ci se dérobe à nos yeux, bien cachée par les dunes. San Clemente est en fait la plage la plus proche de La Plata (à 3h de route tout de même). C'est aussi la limite entre le Rio de La Plata et l'océan atlantique (partie Mar Argentina). Ce combat entre fleuve et mer explique les forts courants que nous ressentons une fois dans l'eau. Ceci explique également la couleur brunâtre de l'eau, souillée non pas par la pollution (quoique), mais par les limons transportés par le puissant fleuve. Ici, nous trouvons un petit coin d'ombre et seul Corenthin et moi allons gouter à l'eau fraiche. Et encore, Corenthin s'emmitoufle au maximum pour parer à toute nouvelle attaque du soleil. L'eau, elle est assez bonne finalement. Sans doute la faible profondeur et l'eau tiède du rio y sont-ils pour quelque chose. Fin d'après midi, nous prenons le chemin du retour. C'est qu'il nous reste 3h de route... en théorie. Nous faisons auparavant le plein d'eau, à consommer avec modération vu le prix ici (6 fois le prix normal-effet côte et touriste!), et d'essence, à consommer avec modération aussi.
    Si le week-end a été très chouette, le retour est relativement pénible. Les platenses ont tous eu la même idée, à savoir passer la fin de semaine à la mer. La route est chargée et comme la circulation est assez originale, je suis relativement tendu. Il faut dire que de se retrouver à 4 côte à côte sur une double voies (une vois de chaque côté) fait assez peur, surtout quand nous roulons à 110 km/h. On se serre dans la banquilla (le bas côté) et surtout on serre les fesses et ça passe. Ce coup-ci. Quand on ajoute à cela les deux excités de l'arrière, le niveau de stress monte d'un cran. Nous avons un peu de mal à expliquer au petit que de jouer aux raquettes dans la voiture n'est pas forcément une bonne idée. Après 3h30 nous arrivons enfin... à La Plata. Pas malin je n'ai pas regardé où sortir de l'autopista pour arriver presque directement sur Gonnet. Me voila donc m'enfournant dans La Plata, à la circulation extrême, et qui plus est de nuit. Sans grande difficulté finalement (un seul 1/2 tour), j'arrive à rejoindre l'avenue 32 qui borde la ville. Le passage devant le stadio unico me rassure car je sais dès lors exactement où je me trouve. Hormis la circulation, nous filons tranquillement, ou presque, jusqu'à Gonnet. Presque car entre temps nous avons fini par séparer les garnements, Corenthin échangeant sa place avec Géraldine et non sans que je menace Emelun de représailles. La fin de soirée passera très vite : douches, repas et dodos.
    Retour un peu stressant donc, mais il fallait bien un peu de perturbations à un moment. Le week-end, lui, a été super entre mer, visites et... piscine. Nous en garderons les traces un moment, dans les têtes mais aussi sur le corps :-)

    Sur le trajet aller...

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    Pinamar

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    Cariló

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    San Clemente del Tuyú

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    ... sur le trajet retour

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    Un fin de semana en el mar


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  • Lunes 4 de marzo : Nous entamons la troisième semaine de l'aventure. Déjà! D'une certaine manière nous voila presque en mode croisière. Presque car il reste encore et toujours des petites choses à régler. Mais aujourd'hui j'ai décidé de mettre tout de côté et de me concentrer enfin sur le travail. La journée a commencé de manière inattendue tout de même, par une grève à l'école de Emelun. Lui qui était impatient d'aller voir ses copains a été déçu, pendant que Corenthin, lui, était jaloux. Pour ma part, j'innove en partant directement de l'école au labo, sans repasser par la case maison. Je tente un "ramal" qui passe dans la rue à côté de l'école et attend un peu quand même. Vu la fraicheur de la matinée, rare à cette époque, j'adopte la tactique du lézard : je me pose en plein soleil. Ses rayons réchauffent un peu mon corps. Par la suite,journée de travail banale, si ce n'est que nous n'avons levé le nez, Mariela, Martin et moi-même que vers 18h30! Il me fallait encore passer faire un double de clé (du fameux couloir menant à mon bureau) ce qui me fait rentrer vers 19h30 à la maison. Géraldine n'est pas très contente et pour le coup, vu l'heure, j'ai renoncé à courir avant même d'arriver chez moi. Ce soir nous avons le temps de faire un jeu de table : exit le tarot, c'est au Ligretto que nous nous "excitons". Nous nous amusons bien, mais l'heure du coucher fini par arriver bien vite. Moi, je fini assez tard la soirée pour mettre sur papier une partie de ce dont nous avons discuté cette après midi. Il me reste encore à voir ce que nous ferons ce week-end et à organiser un séjour mi-travail, mi-vacances sur Córdoba assez vite. Vu l'heure tardive, je ferai ça demain finalement.

    Martes 5 : Je confirme que nous passons en vol de croisière tout doucement. Comme chaque matin les enfants montrent qu'ils ont du kérosène à revendre. Emelun a tenu à décoller, même s'il n'a pas école. Seuls Corenthin et moi nous préparons toutefois. Parachutage de Corenthin à l'école et je descends les cuadras ce matin pour rejoindre le camino Belgrano. Je me suis rendu compte que si Centenario est plus près de la maison, Belgrano, lui, est plus près de l'école. Le bus arrive vite et c'est relativement tôt (avant 9h) que j'atteris dans mon bureau. La porte du pasillo est ouverte, fort heureusement. Car la copie de la clé ne fonctionne pas. Je suis quitte pour retourner cette après-midi.
    Je passe la matinée à écrire des mails, à dépiler des affaires en suspens côté Grenoble, ou encore à me faire un plan de travail, ce qui m'aidera à mettre un peu d'ordre dans ce que je dois faire. J'alterne quand même cette "inactivité" avec un peu de lecture, scientifique bien sûr. Un coup de fil de Géraldine vient me sortir de ma torpeur : il n'y a plus d'électricité. Arg!!!! Que malo. La coupure affecte in fine tout le quartier (et même l'école de Corenthin) et finira par revenir. Il reste qu'une alarme semble sonner chez les dueños et du coup j'appelle Betty pour le lui signaler.
    Almuerzo sur le pouce et je file à la banque : il faut quand même que je règle un petit détail resté en suspens. Miracle : 10' suffisent à faire le changement de données, i.e. changer mon numéro de CUIL (sorte de sécu, cf. précédents posts) par celui du DNI (document national d'identité, voir précédents articles aussi). Cette manipulation est nécessaire dans l'optique de tout gérer via internet, c'est le numéro de DNI qui m'est nécessaire. Bon, 10' c'est le temps d'attente et de prise de note du chico qui fera la manip. Ce ne sera effectif que dans 48h. Je ne vais pas crier victoire trop tôt non plus. Je file alors vers la cerrajería pour qu'ils ajustent la copie de la clé faite hier. Ca ira vite aussi (!!!) et je retourne au labo la tester. Barbaro, anda! Je me demande quel va être le problème de la journée...
    Je rentre finalement assez tôt et propose à la troupe de me rejoindre à la repú ou je vais enfin retourner courir. La dernière était il y a... 3 jours déjà! Chacun à sa manière, nous goutons à la douceur des derniers rayons de soleils de la journée. C'est ma foi très agréable. Rentrée dare-dare car nous avons acheté de la glace pour le dessert. Soleil + absence de congélateur = il ne faut pas flâner en route. Géraldine et Corenthin filent au pas de course, tandis que je prends mon temps avec Emelun. Nous avons la chance de croiser 3 jolis chatons, et surtout un colibri venu butiner dans un buisson en fleurs. Superbe! Dans la soirée la maman de Daniela passe avec un électricien et un ami. Ils "investissent" la maison des propriétaires (face à la notre, pour rappel) et règlent le problème d'alarme assez vite. Et ben non, une journée sans soucis additionnel finalement. Que raro! Je note même que Géraldine est allée porter seule du linge à la lavandería (mais elle n'a rien compris m'a-t-elle dit), et que malgré ses réticences elle m'a rejoins seule avec les enfants à la repú. Elle avait peur de se tromper, mais avec le guide Corenthin il n'y a eu aucun soucis.

    Miercoles 6 : Encore une journée normale. J'ai enfin l'impression que nous sommes lancés. Même si je continue à ne pas toucher terre entre labo, transports, commissions. Mais au moins je commence enfin à lire! Et à "calculer". Côté personnel, nous avons tranché hier : nous passerons le week-end à la mer. Plus précisément à Pinamar, que je ne connais pas et qui semble plus "humain" en taille que Mar del Plata. Martín m'a même dit qu'un parc aquatique -El mundo marino- était assez proche et une plage boisée toute proche aussi. Compte tenu des horaires des colectivos, la solution alquiler (location) paraît la plus adéquate. Depuis le labo je prends donc quelques minutes pour réserver l'hôtel. Il reste peu de chambres pour 4, mais je trouve sans difficulté mon bonheur. Reste la location. Je passe dans La Plata même à une agence et prends les renseignements. Je repasserai demain matin pour réserver, avec les papiers nécessaires (je n'avais pas pris mon permis). Je croise les doigts pour que tout se passe bien de ce côté. Versant travail, j'ai planché sur la conclusion d'un papier que nous avons entamé il y a un moment avec Mariela, et discuté longuement depuis, lors de ma première partie de séjour. Pour mettre quelques "gros mots" ça traite de relations d'incertitudes entropiques dans le cadre d'états purs pour des systèmes à deux états (qubit/spin et états purs). Nous réfléchissons aux généralisations pour des états mélangés et avons quelques résultats. Je passe un peu de temps sur des simulations pour "voir" ce qui se passe là où nous n'avons pas de résultats... Je ne pars néanmoins pas trop tard du labo pour passer à ladite agence de location. Dans la foulée, j'attrape un micro direction la maison. Non, pas tout de suite, je fais une halte dans un supermarché acheter une tonne de yaourts (les enfants les gobent!) et de l'eau entre autre. 12 litres. Je ne vous dit pas le poids à trimbaler dans le bus, puis jusqu'à la maison. J'arrive assez tard pour le coup, et ai la mauvaise surprise de voir ti-loulou vider le produit douche dans sa bassine... Ca fait de la mousse, c'est rigolo! Je viens de racheter du savon, mais à ce rythme c'est tous les jours qu'il faudrait y aller!!!! En ce moment c'est bêtise sur bêtise... Pour le coup, je vais même me dégourdir les jambes et la tête, dans mon parc fétiche. Le soir, Géraldine me dit qu'elle aimerai bien que je revienne chercher Emelun à l'école. Elle a essayé de discuté avec l'institutrice mais sans succès. Ca va venir, si si. Au moins peut-elle discuter avec un couple de retraités sui vivent à deux cuadras de la maison. Je crois qu'ils veille pour nous alpaguer au passage. Lui, Luis, apprend le français.

    Jueves 7 : Encore une journée qui démarre sur un mode course. J'ai travaillé tard hier et suis fatigué. Donc forcément plus sensible que de coutume à la latence des garçons et à leurs caprices matinaux. Toujours la même rengaine. Bref, après un petit-déjeuner pris à la va vite, nous partons vers l'école. Comme chaque matin Lola nous salue à sa manière, en nous sautant dessus ou mordillant. Et comme chaque matin cela nous agace. Ce matin nous avons eu droit aux traces de patte sur la blouse blanche de Corenthin (évidemment je n'ai pas réussi à nettoyer à la va vite). Et encore mieux, en mordant le sac d'Emelun elle a réussi à y faire un accroc. Il me va falloir trouver fil et aiguille, déjà nécessaire pour recoudre un bouton sur la guardapolvo. A l'école je prends quelques nouvelles, celles que Géraldine n'a pas su prendre hier. Pas de soucis m'a-t-on dit. J'apprends au passage que Corenthin est en classe avec la fille d'une des institutrices de maternelle. En redescendant les cuadras pour rejoindre Belgrano, je vois filer deux bus sous mon nez. Mais le suivant a failli aussi me passer sous le nez. J'arrive sur La Plata assez tôt. Trop pour louer la voiture. Je passe donc 20' dans un café à lire Clarin : 2 pages pleines sur la disparition de Chavez, avec la visite de Cristina et autres Umata, Evo Morales à Caracas. Quoiqu'on pense du líder, il est clair que sa disparition est un événement choc. La guerre de succession se profile. Je bois mon americano solo tout en lisant ce  quotidien anti-cristina, anti-Chavez. Si vous avez en tête un précédent articles, il était question d'une loi "anti-clarin". Ce n'était pas présenté ainsi, mais c'est ce qui était en toile de fond. Bref, après cette lecture instructrice (je ne me suis pas contenté que des pages Chavez), s'en suivent la location de la voiture, puis une matinée studieuse. J'affine mes simulations de la veille et essaye de ma familiariser en mode express au formalisme quantique (si je puis dire). Pas facile et il me faudra encore du temps. Si la partie calculatoire ne pose pas de soucis, c'est la physique sous-jacente qui est plus complexe à appréhender. 13h arrivent vite : vamos a almorzar con Mariela quien me encuentra en la ondotología. Una tarta de zapallito para mi, un licuado de pera con leche y un cafesito. Listo. Luego, voy a comprar un cuaderno para Emelun. Géraldine m'en a fait la demande par SMS. Elle a vu le cahier dans les main de la maestra et a deviné qu'il en fallait un, la gestuelle aidant. Il sera azul, comme la couleur de sa classe. Retour au travail... jusqu'à 15h30, heure à laquelle je file du labo. Le départ est un peu rocambolesque. En fermant la porte qui résiste franchement je me retrouve la poignée dans la main. Sin comentario. Bref, il faudra que je demande à ce que ce soit réparé... Départ tôt car Mariela passe chercher ses niños à l'école et "me alcanza". Me lleva hasta Lacroze en carro. A la maison, je me remet au travail. J'essaye toujours de faire le lien entre deux formalismes décrivant les "estados puros para un observable, eso para estudiar faciliamente lo que pasa en el caso de estados mesclados". Peut-être qu'en castillan cela vous parait moins obscure. A moi pas en fait :-) Quelques énervement plus tard... après le chien qui s'est mis en tête de me lécher, puis de me mordiller, je fini par faire ma sortie quotidienne. Repas, tarot et un peu de travail pendant que Corenthin avance son blog. Voila, c'est tout pour cette semaine. Demain j'irai au labo le matin seulement. Mais je laisse vendredi pour l'article suivant.

     

    En rythme de croisière... ou presque En rythme de croisière... ou presque

    En rythme de croisière... ou presque   En rythme de croisière... ou presque

    En rythme de croisière... ou presque  En rythme de croisière... ou presque

     

    - Humeur du moment -

                            Quelques nouvelles de Hoy (Chavez aurait-il été "empoisonné?)...                       (our Clarin, voir http://www.clarin.com)

    En rythme de croisière... ou presque   En rythme de croisière... ou presque

     

    un peu d'humour, signé Sendra...

    En rythme de croisière... ou presque

     

    et un peu de musique (désolé c'est venezolano, mais c'est d'actualité en quelque sorte)

    "Bom Bom" ICI ou encore ICI pour la vidéo officielle (longue)


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  • Domingo 3 de marzo : Aujourd'hui, lever pas si tard que ça, malgré l'épuisement (relatif) de la veille. Cependant la fatigue du samedi se fait sentir tant les enfants sont sur-excités. La journée commence normalement... par disputes et cris. Géraldine finira par calmer tout ça en impliquant les loulous dans la confection d'un gâteau au chocolat et d'une tarte aux pommes. Nous apportons le dessert chez Mariela. Pendant ce temps, je trie les centaines de photos prises hier à la capitale et entame un article pour le blog. La matinée passe assez vite et c'est en catastrophe que nous nous préparons à midi passé. Ce n'est pas faute d'avoir enjoins Corenthin à se préparer, dès 10h... 2h l'habillage, un record. Emelun, lui, a fait caca sur lui pour la troisième fois cette semaine. Et il en est fier qui plus est. Il est quelque peu perturbé, certes, mais quand même. Je le prend avec moi sous la douche et efface les traces du massacre. Nous partons bien tard chez Mariela : à 13h10 alors que nous sommes sensés y être pour... 13h. 13h argentines, certes, mais quand même. Je la préviens tout de même par SMS. Contrairement à hier, nous avons la chance d'attraper très vite un bus. La chance nous sourit tellement que c'est un bus qui passe même d'un camino -centenario- à l'autre -Belgrano- (voir précédents articles, ou une carte de la zone) et nous lâche à tout juste deux cuadras de notre destination. Nous n'avons finalement pas plus de retard que la 1/2 heure argentine de rigueur... Nous retrouvons chez Mariela une bonne partie du groupe de l'IFLP dans lequel elle est (et moi aussi durant ce séjour) : Mariela "por supuesto", Felipe, becarios de Angel Plastino, Martin, thésard de Mariela (et avec qui j'interfère également), Maria-Teresa et son mari, ainsi que . Pendant que Martín tient parfaitement son rôle d'asador, les enfants jouent un peu et les grands discutent, grignotent, avant que tout le monde ne passe à table. Seul Emelun reste dehors : plus petit et de loin, il a mangé avant tout le monde et est donc "libéré". Il joue tranquillement dans le sable... posé dans le jardin en vue de finir la piscine de Mariela. Lui ne voit cela que comme un simple bac à sable :-). Le repas est carné, à l'argentine quoi, mais agrémenté de salades, aji cocido al la parilla (poivron grillé), papas y batatas (pommes de terre et patates douces) cuites dans la braise. Muy rico! Dessert-café et nous sortons jouer à la balle tous ensemble ou presque : nous rions comme des fous en essayant de taper plus ou moins à tour de rôle dans une balle de tennis accrochée à un fil et qui prend un malin plaisir à se dérober de nos coups de raquettes. Ainsi, l'après-midi passe à une vitesse folle et c'est déjà l'heure de rentrer. C'est que demain il y a école et Corenthin a des devoirs. Enfin, lui dit que non, mais il y a un mini problème de math dans son cahier et cela ne lui prendra que quelques minutes à répondre aux questions. Qui plus est, c'est l'occasion pour lui d'apprendre à écrire les nombres en toutes lettres... en espagnol. Ce qu'il fait avec un certain succès je dois dire. Voila donc qui conclu un fin de semana muy simpática.

     

    ¡Un asado muy rico! ¡Un asado muy rico! ¡Un asado muy rico!

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    ¡Un asado muy rico! 

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    PS : j'avais oublié de vous montrer les aneries de Lola...

    ¡Un asado muy rico!  ¡Un asado muy rico!

     


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  • Sabado 2 de marzo : Aujourd'hui c'est décidé, nous sortons un peu de la maison. Certes, nous n'allons pas encore à la conquête du pays, mais ce n'est qu'un début. Et c'est par la capitale que nous commençons. Un terrain un peu connu pour moi, même s'il reste pas mal de choses que je souhaite y visiter. Le départ de la maison est assez long : avec les deux enfants, une inertie certaine retarde la mise en route. Quand je suis seul avec Corenthin c'est plus facile, d'autant que je ne lui laisse pas trop le temps de réfléchir. Là, la donne est un peu différente. Bref, le départ finit pas se faire, assez tard. Le ciel est gris et nous partons donc équipés pluie. A tort car l'après-midi s'avèrera superbe! Toujours est-il que le départ est également retardé par l'attente du bus à Lacroze. Pour une poignée de secondes nous en avons raté un : nous avons fait de grands signes, mais le chauffeur ne nous a pas vu et ne s'est pas arrêté. Nous étions pourtant en train de traverser la rue, à moins de 10m. Deux autres bus passent assez vite, mais ne vont pas au centre de la capitale, là ou se situe notre point de départ. Le troisième sera le bon et une grosse heure plus tard nous voila en plein centre.
    Point de départ : sur l'avenue 9 de julio, au niveau de l'avenue Corrientes, du nom d'une province du nord est. Parenthèse historique : le 9 juillet 1816 correspond à la date de l'indépendance argentine. C'est dire si cette date est importante et toutes les villes ou presque ici ont une rue à ce nom. Côté géographie, cette avenue est aussi la plus large du monde parait-il : toujours est-il qu'avec ses 105m et pas moins de 16 voies elle en impose. Une véritable autoroute dans la ville. Ceux qui ont pu lire mes précédents blogs s'en rappelleront peut-être. Bref, nous descendons tout près de l'obélisque. De là, nous continuons à descendre la 9 de julio et la traversons face au téatro Colon. J'adore le bâtiment imposant de par ses dimensions et à l'architecture "belle époque". Derrière le théâtre, où le tribunal nous fait face, nous faisons un 360° pour aller rejoindre un peu plus loin l'avenida de Mayo et surtout le congreso - plus précisément la plaza del congreso, frente al Palacio del Congreso de la nación Argentina. Ce bâtiment abrite le congrès argentin, comme son nom l'indique. L'édifice, dont la construction fut achevée au début du 20ème siècle, est de style plutôt greco-romain et fut l'oeuvre d'un architecte italien. Nous nous promenons dans le parc qui fait face à la superbe bâtisse, dont le toit me fait penser au capitol américain. A tort sans toute tant l'architecture est différente. Là, les petits ventres qui nous accompagnent crient famine et nous remontons l'avenue de Mayo où nous nous arrêtons manger : frites, empanadas (jamon y queso, cebolla y queso, caprese) y ravioles al pesto (con albahaca, ajo y aceite). Repus, nous nous dirigeons vers le métro pour rejoindre la plaza de Mayo : peine perdue, la ligne A est fermée pour cause de réfection. Qu'à cela ne tienne, c'est à pied que nous rejoignons la place. Autour de celle-ci prennent places un édifice municipal (el cabildo), la cathédrale (qui ressemble plus à un temple romain) ou quelques édifices imposants comme el banco de la nación, el banco francés. Sur la place même trône une statue portant l'écriture "25 de Mayo" en souvenir du 25 mai 1810, date de la demande de l'indépendance, ou début de la révolution. Si vous me suivez, la révolution argentine, conduite entre autre par le général Belgrano et le général José de San Martin (héros de la libération de plusieurs pays sud-américains comme le Pérou-Bolivie ou le Paraguay) a donc duré 6 ans et des poussières. Enfin, face à la place, s'impose la majestueuse casa rosada, le palais présidentiel. Après être passé mainte fois devant ces dernières années ou derniers mois, je décide d'en faire la visite. Celle-ci est gratuite, et nous y allons Corenthin et moi pendant que Géraldine reste à l'extérieur avec Emelun. Une heure durant, nous déambulons dans quelques unes des pièces non moins superbes du palais. Nous passons entre autre dans el salón de las pinturas, où quelques tableaux des héros nationaux sont suspendus, sur fond celeste, couleur nationale; au salón de las mujeres -en hommage aux femmes importantes de la nation, dont Eva Peron bien sûr-; dans un "pasillo" où sont exposées les images de quelques célébrités argentines -musiciens, politiques, sportifs...-; dans quelques salles de réception, donc une rendant hommage aux prix nobels argentins en science, où une autre rendant hommage à Eva Peron. Bien que cette dernière n'eut aucun rôle politique dans le pays, se contentant d'en être la première dame une partie du "règne" du président Juan Peron (1946-1955). Une de ses robes (rouge à pois blanc, célèbre) y est conservée dans un écrin de verre. Si la femme de Peron lui a bien succédé, il s'agit de sa 3ème épouse : Evita (la numéro 2 donc) décéda en 1952, avant la fin de son second mandat. En sortant du palais, il commence à se faire tard. Je décide quand même de trimbaler la troupe vers San Telmo. C'est le quartier que j'aime : l'ancien Buenos Aires, avec ses marchands d'antiquités, la place Dorrego où sont installés bon nombre d'artisans, ou encore son marché couvert où l'on y trouve pèle-mêle antiquités, vêtements, poisson, viande, café ou autres fruits et légumes. Auparavant nous croisons Mafalda -fille imaginaire du dessinateur Quino-, toujours assise souriante sur le même banc. Sans une ride. Nous la saluons un moment, le temps de quelques photos et allons manger une glace (les enfants), puis quelques fruits achetés au marché justement. Vue l'heure bien avancée, nous zappons le détour prévu par La Boca et rejoignons directement le quartier moderne de Puerto Madero, passant devant la superbe église Bélen. Nous nous trouvons à quelques cuadras à peine de San Telmo, dans le parfait négatif de ce dernier, tout en modernité avec ses hautes tours de verre. La balade le long du canal (la costanera) plait à Géraldine... un court moment car la fatigue se fait sentir. Si San Telmo est mon quartier préféré, Géraldine apprécie bien plus celui de Puerto Madero. Il est vrai que la balade est sympa, sur un chemin piéton, le long de l'eau. Nous rejoignons ici le célèbre "puente de la mujer". Outre l'espèce d'arc caractéristique représentant parait-il une femme, il a aussi l'originalité de pivoter sur lui-même pour laisser passer les bateaux plutôt que de se lever. La journée s'étirant franchement, nous finissons par rejoindre Retiro y attraper le bus. Sans passer par le parc San Martin pourtant tout proche. Tout juste croisons nous en passant la torre de los ingleses, pardon la torre monumental (son nom d'origine, retrouvé suite à la guerre des Malouines). A Retiro, nous avons la malchance d'attendre plus d'une heure un bus passant par le camino Centenario, c'est-à-dire tout près de la maison. Alors que dans le même temps nous en voyons partir 4 par l'autopista, que nous ne prenons pas pour éviter d'avoir à revenir de La Plata sur Gonnet par un autre bus. Nous arrivons enfin à la maison à 21h30 passés, épuisés. Un rapide diner et tout le monde file au lit. Pour une première elle a été somme toute intense. Mais ce fut une belle journée!

    El obelisco

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     El teatro Colon

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    El tribunal, y un jacaranda en la plaza

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    Detras del Teatro colon, cerquita del tribunal

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    El palacio del Congreso de la Nación Argentina

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    El molino (antigua confeteria) - ceibo (flor nacional argentina)

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    La catedral, el cabildo

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    Plaza de Mayo

     

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    La Casa Rosada - a fuera

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    La Casa Rosada - dentro

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    San Telmo - farmacia Esterlla, Mafalda, marché, Eglise Bélem

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                                                              Puerto Madero                                                         la costanera, el puente de la mujer, la fregata, la torre YPF (con una parte "verde" dentro)

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    La Torre Monumental

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    2 commentaires
  • Avant de seguir contando, un petit aparté pour glisser sur cette page l'adresse du blog de Corenthin. N'hésitez pas à faire un tour. Il est moins bavard que moi!

    http://corenthin-argentina.eklablog.com

     

    Jueves 28 : On peut dire que peu à peu nous commençons à trouver notre rythme de croisière. Tout n'est pas en place, loin de là, mais on commence à s'éloigner des zones de turbulence. Despacito. Cellulaire OK, visa de Géraldine en attente des dernières formalités. J'ai pu récupérer l'extrait de casier judiciaire argentin et suis en attente de la réponse d'une traductrice pour l'extrait français apostillé. Aujourd'hui, journée normale donc, avec un peu de travail à la fac, enfin. J'ai effectué quelques tâches liées à Grenoble, mais ai aussi commencé à lire un peu. En cours de matinée, je prends connaissance d'un mail de ma banque... française, m'indiquant qu'il ne sera pas possible de faire des transferts internationaux par internet. Je m'inquiétais de ne pouvoir entrer le code de ma banque locale, et pour cause. Les transferts vers celle-ci se font... en agence. Je devrai recevoir des formulaires à renvoyer ensuite à chaque virement que je veux faire. Ca vire au gag cette affaire et je commence à croire qu'on ferait mieux de se passer des banques. Affaire à suivre. L'après-midi je pars tôt, très tôt même. Je profite du fait que Mariela passe chercher ses enfants pour aller avec elle, en voiture, jusqu'à Lacroze -la rue qui rejoint les deux grands axes partant de La Plata et qui passe pas loin de chez nous-. De travail il ne sera pas question : nous allons faire des courses avec Corenthin. 3h entre l'aller et le retour en bus, et le remplissage du chariot. Nous rentrons les épaules écrasés par le poids de nos deux sacs à dos. Il va falloir que je trouve une alternative à cette manière de procéder.

    Viernes primero de marzo : Nouvelle journée normal. Tant mieux. Quand je dis normal, c'est sans plus d'énervements que d'habitude. Car le lever des enfants est difficile, entre fatigue, répétition sans fin des mêmes choses (Corenthin, habille toi), habillage du petit pendant que Géraldine se prépare, préparation des affaires d'école, puis du petit déjeuner, avant de me préparer moi aussi. Bagarre avec les enfants pour qu'ils mangent, puis disputes entre eux... Bref, une matinée normale :-) Dans la course, je n'ai pas vérifié les affaires de Corenthin : c'est son job. Mais le chico a oublié sa trousse et je m'en suis aperçu en lui demandant un stylo devant l'école (pour écrire mon numéro de tel, pour ses copains). J'en suis quitte pour faire un saut à la tienda du coin acheter un boli azul en catastrophe. De retour à la maison, je vois sur mon portable un message de Mariela proposant de m'amener à la fac : RDV au bout de Lacroze la rue qui sépare les deux grands axes partant de La Plata (je l'ai déjà écrit il y a quelques lignes, mais dans le flot des mots vous avez sans doute oublié). Je l'ai vu tard, et lui répond, mais elle est toujours là bas. Je file donc au pas de course et la retrouve à un point intermédiaire. Cool! Je passe le reste de la matinée à lire... De la science, que croyiez vous? Rebelote après un repas à la cafétéria d'en face. Je quitte assez tôt mon bureau sans fenêtre pour aller chercher le pintor d'Emelun : chouette! Je file aussi chercher un peu de matériel scolaire (para la plastica... faltan hojas, fibrones especiales y otras cosas que no usamos en fisica!). Fin de journée dans le bus, dans le parc à me faire suer, et à la maison pour un dernier tarot avec Géraldine et Corenthin. Ca y est, le week-end débute.

    Ecole première : fin de "l'adaptation"  Ecole première : fin de "l'adaptation"

    Ecole première : fin de "l'adaptation"


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  • Lunes 25 : Ca y est, nous entrons dans la première semaine cruciale. C'est la rentrée des classes, en principe. Malgré l'affiche annonçant la grève aperçue samedi, nous nous préparons comme si de rien n'était. Enfin, "rien" n'est pas vraiment le terme. Le lever est quelque peu difficile et le stress est palpable. Comment pourrait-il en être autrement. J'ai passé une partie de la soirée de dimanche à préparer frénétiquement les affaires des enfants et à noter les noms partout. Cette fois, on y est. C'est donc un peu tendus que, après un petit déjeuner apprécié, que nous rejoignons l'école. Nous commençons par aller à la maternelle qui est en grève. J'espérais que au moins Emelun fasse sa rentrée : c'est raté. La directrice nous indique qu'il en sera de même mardi et que la rentrée se fera mercredi. Nous passons ensuite à l'EBP (Escuela Basica Primaria) où nous restons également dehors. Les institutrices sont bien présentes, comme me l'indiquait la secrétaire vendredi. Mais un problème de toit ne permet pas aux élèves de rentrer en toute sécurité. De toit... décidément. La rentrée des grands, elle, se fera mardi.
    C'est donc plus tôt que prévu que je rejoins La Plata. Au passage, je fais le tour de quelques pharmacies pour voir si j'en trouve une qui possède le vaccin à injecter à Géraldine (pas la rage non, la seconde injection de l'hépatite A & B; ça devient urgent car ça aurait dû être fait vendredi). Je trouve sans trop grande difficulté à ma seconde tentative et ils m'indiquent pouvoir faire l'injection eux-mêmes. Nous n'aurons pas à passer au centre des vaccins, 4 cuadras plus loin. J'arrive assez tard à la fac et en me mettant au travail je me rend compte avoir oublié mes chargeurs de portables (mac et téléphone). J'ai de la lecture papier à faire, donc je m'en passerai. La journée est somme toute assez courte car je dois régler quelques tâches administratives : à la banque, puis charger en pesos le portable de Géraldine. La première tâche se conclut par un échec : le système informatique est en rade et je n'ai plus qu'à revenir mardi. Côté cellulaire, la manip semble bien se passer, ce que je teste de suite par l'envoi d'un SMS à Mariela. Sa réponse, dans la soirée, confirmera que la recharge est bien effective. Une bonne chose de faite, enfin. Car un nouveau soucis apparaît à la maison : il n'y a plus d'eau. Après un moment de panique, je me rappelle que les propriétaires ont un tank et que celui-ci doit être vide en fait. Jorge m'avait montré comment le remplir, ce que je vais faire. Il me faut m'y reprendre à plusieurs fois avant que je n'arrive enfin à mettre la pompe en route. Je profite du remplissage, bien long, pour aller user mes souliers du côté de la repú. Deux jours sans courir cela me démange. Il faut dire que passer de 8 entrainements hebdomadaire à 3 c'est assez brutal comme changement. Je suis en manque. Au retour, une ultime mauvais surprise m'attend : si le tank est bien rempli, nous n'avons plus assez de pression pour avoir de l'eau chaude (la chaudière ne se met pas en route). Je douche les enfants, puis moi-même, à l'ancienne, avec de l'eau chaude dans une bassine. Mouillage et savonnage rapide avant que je ne déverse l'eau de la bassine sur chacun d'entre eux.

    Martes 26 : Cette fois c'est vraiment la grande première. Lever tôt mais grincheux pour chacun. Au stress de la rentrée s'ajoute le manque d'eau chaude qui énerve tout le monde. Nous prenons un petit déjeuner express, dans un silence de cathédrale. Sur le chemin par contre, Corenthin tente de cacher son angoisse en parlant tant et plus. Arrivée devant l'école, la concentration de blouses blanches confirme que c'est bien la rentrée. Nous pénétrons tous ensemble dans l'école, quelque peu intimidés. Une dame du personnel prend Corenthin en charge jusqu'à sa classe (5A). Pour le coup, Coco ne pipe pas un mot. Les enfants en rang la rentrée commence par un chant devant le drapeau. J'avoue que je ne comprends pas bien les paroles pour le coup. La secrétaire fait alors la présentation des institutrices, souhaite la bienvenue à tous les nouveaux, et aux autres, et fait quelques annonces. Elle indique que le toit a toujours quelques soucis et qu'il y aura des travaux toute la semaine. Le secondaria n'a pas cours, de sorte qu'une partie de leurs locaux est réquisitionnée pour la primaria. Elle annonce également qu'elle sera à la retraite dès jeudi (!) et présente la vice-secrétaire, qui la remplacera alors. L'accueil est assez long et le crachoti du son à travers les enceintes n'étant pas de qualité optimale, je ne suis pas sûr d'avoir absolument tout compris. Et je suis sûr que Corenthin, lui, n'a pas bien dû comprendre. Il a l'air d'un terrien débarqué sur Mars. Au bout de cet accueil un peu à l'ancienne, nous reprenons le chemin de la maison, où le techista arrive assez tôt. Pendant ses réparations, Emelun "travaille" un peu, avant de s'adonner aux plaisirs de sa storio (sorte de tablette pour tout petit). De mon côté, je fais un peu de bricolage dans la douche : après le retrait d'un joint, il me semble que nous avons un peu plus de pression et d'eau chaude. Il faudra bricoler encore un peu, mais on fera avec en attendant le retour des propriétaires. Je me mets enfin au travail, en milieu de matinée et l'heure de chercher le loulou arrive bien vite. Nous partons en même temps que le techista, qui vient juste de finir. Visiblement le travail était plus que nécessaire et ce soucis ne devrait être plus qu'un souvenir. A voir avec les prochaines pluies.
    Devant l'école, nous attendons patiemment la sortie de Corenthin, quand je vois sa touffe blonde apparaître au milieu des cheveux clairement plus sombres. Je vous laisse notez l'oxymore (si si, c'est voulu). Malgré la cohue, je parviens à échanger deux mots avec une de ses trois maîtresses. Sa première s'est bien passée. Il est même allé au tableau (ou plutôt montrer une ville sur une carte) et essaye de participer. Elle me dit également avoir noté son goût pour les mathématiques. Coco, lui, est assez content. Il était la coqueluche de la classe. Lui qui aime être au centre de toutes les attentions, il a été parfois un peu intimidé : "il y avait carrément toute l'école autour de moi". Il a déjà plein de copines, ce que j'ai pu constater à la sortie. Pourvu que ça dure...
    Dans la foulée, nous partons sur La Plata, avec mille objectifs. Enfin, un peu moins quand même. Primero, el almuerzo. Nous allons manger un brin avec Mariela. Frites et pizza pour le enfants. Forcément. Je suis le mouvement, avec un hamburger (façon américaine et non McDo). J'apprends au passage que je vais devoir patienter encore un peu pour récupérer une clé magnétique. Ce qui me rappelle aussi que je vais devoir faire un double de la clé du couloir menant à mon bureau. Secundo : chercher un peu de sous. C'est que nous dépensons pas mal de liquide et il faut que je fasse des réserves en vue du loyer de mars. Tercero : la vacuna de Géraldine. Nous allons à marche rapide vers la pharmacie chercher le vaccin et faire son injection. Voila une chose de faite! Quarto : la tarjeta SIM. Nous retournons vers le centre de la ville, Emelun dans les bras car le loulou tombe de sommeil. Il finit par s'endormir et plutôt que de le porter dans toute la ville, je laisse Géraldine allers vers la rue où nous attend la tâche numéro 5, à savoir faire des photos d'identité. Elle n'est pas très rassurée à l'idée d'y aller seule, mais Corenthin la prend par la main si l'on peut dire. De mon côté, je file chez movistar chercher une mini sim. Ils n'en ont pas et m'expliquent qu'ils découpent une normale. Ce qui se fait en effet : j'avais pris le soin de regarder sur internet avant. Elle détecte bien le réseau : super! Reste à attendre la mise en route. De retour au point de rendez vous avec Géraldine, nous filons faire les fameuses photos (tarea quinta) : aie, il faut réveiller Emelun pour pouvoir le mettre dans la boite. Pour le coup, il ne sourit pas sur les clichés lui. Me restent deux tâches, mais nous renonçons devant la fatigue de chacun de nous. Je ferai ça demain, en cours d'après midi. Nous nous octroyons tout de même une pause glace avant de rentrer. Fin de journée sans soucis particulier. Tout juste va-t-on poser le linge à la laverie avec Géraldine, afin qu'elle repère les lieux peu à peu et se familiarise avec les rudiments de la langue. Si, quand même, une journée sans soucis ne serait pas normale : ma carte sim n'est pas décidée à fonctionner pour le moment. J'avoue que cela m'inquiète un peu. L'autre point qui m'embête est que le préposé du magasin ne m'a pas donné le reste du plastique dans laquelle était prédécoupée la SIM, ce qui me contrarie car je me retrouve sans numéro PUK : si la SIM se bloque je n'ai aucun moyen de la débloquer.. Mais ce n'est pas non plus un soucis bien grave, d'autant que cela n'impacte personne d'autre que moi.

    Miercoles 27 : Après le grand, le petit. Et oui, les vacances ne sont pas éternelles. Encore une matinée qui débute au pas de course. Aucun de loulous ne veut se réveiller. Géraldine n'est pas de superbe humeur non plus : mon bricolage dans la douche ne fonctionne pas très bien. Après un petit déjeuner très rapide nous partons au pas de course vers l'école. Nous posons Corenthin dont la maîtresse attend les enfants dans l'entrée. Puis c'est donc au tour d'Emelun de faire sa rentrée. Les enfants et parents prennent place dans une très grande salle (aula Islas Malvinas) où la directrice souhaite à tous la bienvenue et donne quelques informations sur l'école et le rôle pédagogique de celle-ci. La présentation est ponctuée du chant de l'hymne national, de deux petits chants pour les petits et de l'entrée dans la classe. Nous y restons tous, parents et enfants. Noelia fait avec les enfants quelques jeux pour les accueillir, puis demande aux parents de remplir l'une ou l'autre fiche. Pour ce qui nous concerne, nous avions déjà presque tout rempli. La matinée s'arrête là et nous rejoignons la maison à 9h y pico.
    Je file dans la foulée sur La Plata essayer d'avancer sur ma liste de choses à faire. En essayant de ne pas allonger le parcours... du combattant, si si, on peut le dire. Numero uno, la SIM. Ca commence assez mal. Après un peu d'attente, le chico qui me l'a vendue m'invite à attendre encore un peu, et à repasser si rien ne se débloque. Il m'explique aussi que tout se qui "traîne" est jeté, et que en gros je peux dire adieu à ce fameux numéro PUK. OK, il ne me le dit pas sur ce ton, mais le résultat est le même. Du coup, je préfèrerai que la carte ne s'active pas et qu'il soit contraint de me la changer. Numero dos : el banco. Cahin-caha, je redescends les rue pour passer de la 50 e/8 y 9 à la 6 y 47. Je ne m'y attarde pas tant la queue est importante : je n'ai pas trop envie de perdre encore 3h. Je repasserai dans l'après-midi, mais je profite quand même pour chercher de quoi accroitre mon stock de pesos. Je continue ma descente -pas encore en enfer- pour atteindre la 2 y 44 : objectif 3 à savoir acheter una bolsita de la même couleur que la blouse et faire coudre le prénom d'Emelun sur le fameux pintor de jardin. Ils ne font pas de couture et me guident vers... la 46 e/ 5 y 6. Arg, mon optimisation de trajectoire vient de prendre un sacré coup. Je remonte donc une à une les cuadras pour trouver l'endroit recherché. Ca ne sera pas fait avant vendredi tout ça, ce qui me contrarie franchement. J'essaye d'expliquer que je ne pouvais m'y prendre plus tôt, venant de France il y a peu de temps sans connaître les pré-requis aux rentrées scolaires. Peine perdue, mais je m'en doutais. Qui ne tente rien n'a rien. J'espère que cela n'aura pas de conséquence pour les 2 fois 2h de jeudi puis vendredi. Un peu désabusé, je rejoins la fac car le colegio de traductor où je dois réaliser ma dernière tâche, la traduction d'une feuille quasi blanche -l'extrait de casier judiciaire de Géraldine-, n'est ouvert que de 14h à 16h aujourd'hui. La fenêtre de tir est assez courte.
    A la fac, la chance n'est pas décidée à me sourire : d'une part j'ai encore oublié mon chargeur et d'autre part je n'ai pas d'accès internet. Vous me direz que je ne vais pas trainer une fois de plus. C'est vrai. Le soucis internet est que la demande d'adresses est plus importante que le serveur ne peut en délivrer. Premiers arrivés, premiers servis. Arrivé vers midi, c'est donc peine perdue pour moi. Il ne me reste donc plus qu'à aller manger...
    L'après midi je la passe "recogiendo la ciudad". Non, non, pas par passion touristique pour La Plata. Je m'organise pour passer le moins de temps possible en ville. Je commence par la tienda qui vend les blouses pour en acheter une seconde à Emelun; après tout, en 6 mois il va bien se salir (si si, croyez moi). Deux ne seront pas de trop et au moins il sera vêtu cette fin de semaine. Raté, la boutique n'ouvre qu'à 15h30. Je file alors sur la banque, que j'atteins 15' avant la fermeture : je renonce devant la queue toujours bien longue. Je continue ma route vers le colegio de traductores : ils ne prennent pas de document à traduire; il faut contacter soit même un traducteur (ils me prêtent une liste, que je copie en partie) et venir ensuite la faire légaliser (comme ce fut pour moi avec le collège de Buenos Aires en fait). Je retourne ensuite chez movistar pour la SIM toujours inactive : rien à faire; ils me remboursent mes 10 pesos et me laissent la carte en souvenir. Je fais le tour des movistars de La Plata sans succès... Enervé, je retourne vers la boutique des blouses et achète la seconde blouse pour Emelun. La première est chez la couturière : vous me suivez ou quoi! Epuisé par cette marche digne d'une randonnée ("en serio" j'ai bien marché 5km en converses), je décide rentrer. Mais comme j'aime me faire souffrir, en courant attraper un bus je me suis engouffré sur une diagonale. En principe je maîtrise, mais comme ce fut "à l'insu de mon plein gré", il m'a fallu un moment pour m'en apercevoir. Jetez un oeil sur la carte de La Plata, orientée nord-sud. Surprise, ce n'est pas un carré! Enfin si, mais elle apparait comme un losange. Bon OK les matheux, un carré EST un losange. JE veux dire par là que c'est une diagonale qui pointe le nord, et non la rue centrale, comme les cartes touristiques peuvent le laisser croire. Une  fois sur une diagonale, le cerveau a la fâcheuse tendance à se désaxer. Merci les cartes pour touristes. Ca fait longtemps que je me passe de celle de LP et en principe je suis attentif, mais là c'est raté. Et 10 cuadras de promenades supplémentaires... De retour chez moi pas très tard, je prends connaissance de la journée de chacun des miens. Super pour le grand... même s'il ne comprend pas tout... Il a reçu les coordonnées d'une copine et en est très content. Ti Loulou, lui, a fait âneries sur âneries visiblement. Il a entre autre confondu papier toilette et serpentin... Le temps d'une partie de tarot avec Corenthin et Géraldine, et non content de m'être usé les converses, je pars compenser en usant les Sauconys cette fois. La distance sera triplée, mais la durée divisée par 3... Je laisse aux physiciens ou matheux en herbe calculer le rapport des vitesses de déplacement. De retour à la maison, Géraldine m'annonce sans rire que j'avais bien reçu ses SMS sur mon portable : surprise, après 26h, la SIM est débloquée... et dire que j'en avais racheté une dans un kiosque (une d'occasion). Me reste à charger celle là et vérifier que ça marche. Ca m'éviterait une séance découpage. Auquel cas, je passerai redonner les 10 pesos à la tienda.
    Sur ce, après une ultime partie de tarot, la rédaction et mise en ligne de cet article, et je vais rejoindre l'étage et le moelleux du matelas.

     

     

    La rentrée des classes... La rentrée des classes...

    La rentrée des classes... La rentrée des classes... La rentrée des classes...

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    La rentrée des classes...

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    La rentrée des classes... La rentrée des classes... La rentrée des classes...

    La rentrée des classes... La rentrée des classes...

    La rentrée des classes...    La rentrée des classes...

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    La rentrée des classes...

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  • Sábado 23 : C'est la première vrai fin de semaine. Comme le prédisais, nous sommes restés à la maison aujourd'hui. Ou presque. Le techista est venu comme prévu, mais un peu plus tôt. Nous ne l'attendions pas et le pauvre à cogné comme il a pu sur le portail. Il a bien tenté de prévenir la maman de Daniela, mais comme nous sommes sans téléphone, cela n'a pas réglé son soucis. Il a fini par escalader l'enceinte de la maison, à ma grand surprise. D'autant qu'aucun des deux chiens n'a manifesté la moindre désapprobation. Nous avons discuté un peu, afin que je lui montre par où l'eau pénètre dans les chambres. Ses 1h30 de travail n'ont pas donné grand chose a priori, mais le problème est clairement identifié à présent! une partie de l'isolation est rompue. Nous aurons droit à une revisite mardi; j'espère qu'elle permettra de définitivement tourner le dos à ce désagrément. La matinée n'étant pas encore finie, nous en profitons pour aller dépenser quelques centaines de pesos, afin de recharger la heladera (acheter la bouffe comme dit Géraldine). Nous y allons sans Corenthin : pas fous les parents! En rentrant, j'ai l'agréable surprise de voir un SMS de Mariela sur le portable de Géraldine : la SIM fonctionne donc bien! Cool. Me reste à recharger la bête afin de reprendre connexion avec le monde. Du moins avec celui de La Plata. Après-midi tranquille : je monte un hamac devant la maison, nous jouons au tarot avec Corenthin (il se débrouille pas trop mal pour un début). En fin d'après-midi je vais faire ma reconnaissance habituelle à la repú : entrainement sous une assez grosse chaleur. En rentrant je cause un peu avec le voisin qui, lui, part faire un foot avec des copains. Mariela nous rejoint en fin d'après-midi : elle nous avait proposé de réunir ses fauves aux nôtres et nous l'avons convié à venir manger les crêpes à la maison. Chose faite après que les 4 garçons aient profité des derniers rayons de soleil pour suer les dernières gouttes de leurs corps. Franche excitation dans une mélange de fraspagnol ou españançais. Je ne sais pas trop. Disputes avec le chien aussi : les garçons ont la bonne idée de jouer à un jeu de balle, ce qui a l'air de plaire aussi à Lola... Après nous être gavés de crêpes, puis de glace à moitié fondue (nous n'avons pas de congélateur et avons conservé la glace apportée par Mairela comme on a pu), la soirée se termine par quelques jeux pour les grands (surtout Matias et Coco, Emelun jouant avec Gonzalo) et tisane pour les anciens. A l'occasion de leur venue, les garçons de Mariela nous ont apporté un dessin nous souhaitant la bienvenue, en français, orné d'un drapeau albiceleste et un autre azul-blanco-rojo. Nous l'afficherons dans la chambre de Corenthin!

    Domingo 24 : Lever un peu anxieux ce matin, inquiet de voir dans quel état d'inondation serait la maison. En effet la nuit a été un peu perturbée par la pluie. Dire que hier je me moquais gentiment de Géraldine quand elle me demandait si nous allions faire en tour à Whermacht, au lieu de Walmart, nom du magasin qui fait face à Carrefour (eh oui, ici aussi Carrefour sévit). Cette nuit, j'ai bien cru que nous nous faisions attaquer par la whermacht justement, ou plus précisément que la Luftwaffe nous déversait quelques V2. Je crois même que le rio voisin a été touché par une de ces bombes. Bien fatigués, nous ne sommes pas descendus aux abris (il n'y en a pas du reste) et je n'ai pas entendu quand le raid s'est achevé. Ce matin, pas trop de dégâts en fin de compte. La chambre de Corenthin a été quelque peu mouillée, mais celle d'Emelun assez peu, et la notre pas du tout. Le toit n'est pas réparé, mais il semble que ce soit tout de même mieux. J'espère que mardi ça ne sera qu'un mauvais souvenir. Restera a régler un soucis de douche et Géraldine retrouvera peut-être le sourire. Pas sûr tant elle est attaché à son cadre (non non, ce n'est pas propre à l'Argentine son blues : c'est être hors de France, voir hors de Gières). La matinée est somme toute tranquille. A l'intérieur, météo oblige. La matinée est ponctuée par un appel skype à la marraine de Corenthin. Cette après-midi nous devons retrouver Mariela et ses loulous à La Plata, Plaza Italia, pour aller au défilé de carnaval façon Juyjuy  -du nom de la ville où se pratique ce carnaval- (lancer de farine et autres confettis). Jujuy est une belle ville du nord ouest argentin, proche de Salta, deux villes que j'ai visité il y a 3 ans déjà. J'espère que la météo du jour permettra ce défilé. Quelques rayons de soleil perçant la grisaille me donnent un peu d'espoir.
    L'après-midi est très belle au bout du compte, et c'est vers 15h30 que nous arrivons place d'Italie. Pas grand monde et assez peu de stand y ont pris place, ce qui me surprend un peu. Mariela n'est pas en vue, j'emmène donc Corenthin avec moi chercher une tienda où je peux recharger ma carte de bus. Aujourd'hui dimanche, c'est avec un peu de mal que je déniche le lieu qui m'évitera une venue sur La Plata à pied demain. De retour place d'Italie, nous n'attendons pas longtemps avant de rencontrer Mariela et ses garçons. Nous faisons un petit tour de la place avant que Mariela n'interroge un groupe de danse traditionnelle en train de s'installer sur le fameux défilé de carnaval. Il est prévu pour 18h et nous décidons alors d'aller manger une petite glace quelque part. De retour place d'Italie, toujours pas de défilé, même s'il commence à y avoir un peu plus de monde. Nous y restons un petit moment avant que la montre nous indique qu'il est l'heure de rentrer : j'avais oublié que les heures argentines étaient approximatives. Le défilé tarde trop à se mettre en place. Qu'importe, nous avons passé un moment somme toute agréable. Mariela nous propose de nous déposer à la maison, en faisant un crochet par le stadio unico : je suis passé tant de fois si près, suis allé courir à seulement quelques cuadras, et ne l'ai jamais vu que de très loin. Pas de visite en ce moment, mais de l'extérieur il est plutôt imposant. La stade a été construit pour la copa america de 2011... que l'Argentine avait quittée en 1/4 de finale (voir blog sur mon voyage en AmSud avec Coco; nous avions vu le match à la télé, au pied du Machu Picchu).
    De retour à la maison, douche et repas immédiats. C'est que demain c'est la grande rentrée... enfin peut-être. On annonce une grève générale depuis plusieurs semaines et cela s'est confirmé. La secrétaire de l'école de Corenthin m'assurait que la maîtresse de sa classe ferait la rentrée, mais une affiche posée samedi indiquant qu'il n'y aurait pas de rentrée au "turno mañana" me laisse dubitatif. Nous ferons le déplacement et j'espère qu'au moins Emelun aura classe demain. Pas de pancarte n'indique le contraire sur son école et Noelia sa maîtresse ne nous a rien dit. A suivre.

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