• Buenos Aires - Recoleta

    Sábado 20 : Aujourd'hui, semi-grasse matinée. Emelun s'étant endormi tôt, il est fatalement réveillé tôt. Nous tentons bien de nous rebeller, mais rien n'y fait. Je résiste toutefois un peu mieux que Géraldine et ne me lève qu'à 9h. Le temps de déjeuner (moi; eux c'est fait) et nous partons pour la capitale. Nous devons y retrouver Raul à midi, comme je le contais précédemment.
    11h35, nous arrivons enfin à Retiro, terminus du bus. De là, nous prenons le parti d'atteindre Recoleta à pied, une dizaine de cuadras plus loin. Nous passons devant la torre monumental, que nous commençons tous à bien connaître à présent, puis en longeant le parc San Martin nous bifurquons pour remonter deux rues (Arenales y Juncal) à l'architecture similaire à celle que nous pouvons voir à Paris (grands bâtiments style Haussmannien). Recoleta est aussi connu comme étant le petit Paris de Buenos Aires. Comme par hasard, c'est dans ce quartier que se trouve l'ambassade de France. Je connais particulièrement ce bâtiment... J'avais dû m'y rendre il y a quelques années lorsque l'on m'avait volé mon passeport...
    C'est avec un peu de retard que nous arrivons au coeur même de Recoleta, face à la basilica del Pilar et presque face à l'entrée du cimetière. Aujourd'hui samedi, qui plus est avec un soleil magnifique, les lieux sont bondés de monde. Pas seulement de touristes car sur la place s'étale également toute une série de puestos (c'est la féria de Recoleta chaque week-end) et les environs sont également bordés de centres commerciaux variés. Raul est déjà là, nous attendant. C'est avec un plaisir non feint que nous nous retrouvons, deux ans et demi après nous être connus dans les environs de Salta. L'étreinte est chaleureuse, à l'argentine! Présentations faites de la famille, nous visitons de concert le cimetière. Paradoxalement, bien qu'étant passé deux fois dans le quartier, je ne connais ni l'intérieur du cimetière (les deux fois il était fermé), ni la fleur de métal posée un peu plus loin. Je suis passé tant de fois par Buenos Aires que je me suis dit maintes fois avoir d'autres occasions de visiter... C'est un peu comme chez soi finalement, que l'on connait moins que les pays que l'on visite. Pour l'heure, nous arpentons les allées du cimetière à l'architecture incroyable. Par moment on a du mal à prendre conscience qu'il s'agit là de tombes ou de caveaux funéraires. Ici reposent de nombreux hommes politiques (des anciens présidents, ou gouverneurs de province), des artistes, des militaires et... Evita icône de la nation -actrice et première dame tant aimée des argentins-. Contrairement à beaucoup d'autres, sa tombe n'a rien de particulier : nous la trouvons dans une allée étroite, sobre, mais couverte de fleur. Presque 61 ans après sa mort elle reste le symbole de l'élégance argentine et celle qui a permis l'émancipation des femmes.
    Les loulous affamés et quelque peu en transe, nous sortons chercher où soulager leurs estomacs douloureux. Autant dire que le micro-détour pour visiter la basilique est moyennement perçu. Mais l'église étant de taille très modeste, nous ne nous y attardons pas. A la table, un peu plus... Nous discutons à bâtons rompue avec Raul. Il est content de se trouver dans sa ville natale. Voila 51 ans que, à l'age de 27 ans, il a migré sur Las Vegas. Il s'est plusieurs fois posé la question de son retour ici depuis sa retraite, surtout ces dernières années, mais est toujours hésitant. Avec l'âge me dit-il, ce qu'il trouvait beau il le trouve encore plus beau, mais ce qu'il trouvait négatif aussi le trouve-t-il encore plus négatif. A discuter, nous ne voyons pas le temps passer. Les garçons si, c'est bien normal. Il est presque 15h30 quand nous quittons la table (ceci dit nous nous y sommes posés à 14h passées). Raul doit nous quitter vers les 16h et nous l'accompagnons jusqu'à son arrêt de bus. C'est l'occasion pour lui de nous montrer le superbe bâtiment de la faculté d'ingénierie. Je ne le connaissais pas et il faut dire qu'il n'est pas indiqué comme lieu d'intérêt. A tort car le bâtiment et tout aussi surprenant que superbe. Surprenant car il est difficile d'imaginer qu'il abrite une faculté. On parierait plus sur une église. Quoique son architecture puisse faire aussi penser aux écoles anglaises multi-centenaires.
    Nous quittons Raul vers 16h, mais sachant que nous nous reverrons dans pas très longtemps, lorsqu'il passera à City Bell (à quelques cuadras de la maisons). Je suis vraiment content d'avoir pu le revoir. Nous retournons vers la plaza Alvear & plaza Francia, celles où se trouve le cimetière et le coeur de Recoleta. Je croyais que tout l'ensemble s'appelait Plaza Francia (paroles d'argentins), mais les panneaux m'indiquent le contraire. Allez savoir. Nous descendons ensuite en direction de la faculté de droit. Nous enjambons pour cela un joli pont, aux courbures élégantes, féminines j'oserai dire, mais je ne veux me fâcher avec personne. Ce pont est paré de couleurs non moins élégantes, mais je ne ferai pas de comparaisons esthétiques sinon j'aurai vraiment des soucis... Bref, une fois de l'autre côté, non pas de la force, mais juste de la route, nous nous trouvons nez à nez avec le bâtiment de la fac, aussi surprenant par ses dimensions titanesques que par son architecture. Avec ses colonnes, il ressemble plus à un temple dédié à je ne sais quelle divinité grecque qu'à une faculté. Sur sa gauche, un petit parc permet sans doute aux étudiants de se décontracter. Pour l'heure, ce sont quelques bonaerenses qui s'octroient une sieste ou une séance bronzage. C'est là, sur ce coin de verdure, que trône la fameuse Floralis Generica. Il fut un temps, un mécanisme lui permettait de s'ouvrir ou de se fermer selon l'enseoleillement, comme le ferait une vraie fleur. Mécanisme rompu, la géante de métal est désormais figée dans sa position ouverte, au grand désarroi de Corenthin ("mais pourquoi ne l'on-t-il par réparée").
    Nous finissons la journée en revenant encore plaza Francia (au sens argentin), manger une glace (ou la mettre par terre, c'est selon), avant de prendre le chemin du retour. Nous ne ferons pas le détour par la librairie française, assez loin, et optons pour une descente à pied. Si si, descente : Recoleta est un peu plus haut que Retiro. Emelun étant presque endormi, nous grignotons en passant -empanadas, pizza, choripan- pour être sûr qu'il ne sautera pas le repas cette fois. Et en parlant de sauter, c'est dans le bus qu'assez vite nous sautons justement, avant même que les empanadas aient été totalement éliminés. Nous avons effectivement bien fait de manger un brin car Emelun s'endort dès les premières secousses du bus. En rentrant, tout le monde se couche et Géraldine me dispense même de me battre avec les flammes. Il fait doux et nous nous passerons sans soucis de degrés supplémentaires.

    Domingo 21 : La journée fut assez similaire à celle de dimanche dernier, à quelques détails près. Réveil pas trop tard et matinée tranquille. Enfin presque et ce n'est pas de la faute des enfants. Je me bats un peu avec le réseau et essaye de régler la visite de Philippe à La Plata. Si elle peut se faire, ce qui me ferait très plaisir. En tout état de cause, je le verrai, mais s'il pouvait venir sur la fac et "armer" des programmes d'échanges et/ou des collaborations, cela serait super. Voila qui m'occupe un petit moment, surtout avec le réseau quelque peu capricieux. Comme quoi, il n'y a pas qu'Emelun. Un peu avant midi, nous sortons quand même, chercher un peu de viande pour un nouvel asado. Bife de lomo (je pense que cela te parle Christophe). Mais c'est un peu le parcours du combattant car nous devons pour cela traverser une nuée de moustiques. Même en Martinique je n'ai jamais vu cela. C'est la conséquence directe du taux d'humidité encore élevé (suite aux inondations entre autre) et de la température qui remonte. Au moins, avec 0° à El Calafate, nous n'aurons pas à nous asperger de répulsif le week-end prochain! Ce midi, je ne me bats pas avec le feu. Je profite du fait que Jorge ait fait lui-même un asado (ils reçoivent); il m'a proposé de profiter de la braise qui reste. Et il en reste pour faire griller bien plus que le malheureux morceau de bife que je pose, à côté du chorizo que je me suis pris. La cuisson est rapide et la viande est succulente. Vraiment. Même Géraldine en convient et il n'y a qu'à voir la quantité que s'empiffre Emelun pour avoir son avis sur la question. La salade de riz, elle, a moins grâce à son estomac. Et pourtant elle est très bonne, même sans saucisse de viande (jajaja).
    Après-midi sur le même mode : du mail, du mail et encore du mail, en sirotant un maté sensé me tenir éveillé. Vers 16h nous prenons le chemin de la repú, comme la semaine passée. Là aussi les moustiques pullulent, mais gorgés de "repelente" nous résistons bien. Au programme : ballon, glace -forcément-, avant de voir en entier cette fois le spectacle Aladin. Géraldine rentre alors avec les enfants pendant que je m'astreins à une séance de dingue. Une fois rentré, encore dégoulinant, je re-mails, mais ça n'avance pas beaucoup, malgré mes efforts et surtout ceux de Catty, contact que m'a donné Mariela après l'avoir elle-même contactée. La soirée se finit pas la fin de la lecture de la thèse, le relecture d'un papier et... à voir selon l'effet du maté

    Sábado en Buenos Aires

    La torre monumental, monumento a San Martín en la plaza San Martin

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    Edificios, calles Arenales, Juncal y Quintata

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    Basilica del Pilar - Recoleta

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    El cementerio (con tumba de Evita Duarte-Peron, entre otros)

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      Buenos Aires - Recoleta  Buenos Aires - Recoleta

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    Recoleta - plaza Francia

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    Facultad de ingeniería (avd Las Heras)

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    Plaza Francia y mas abajo

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    Facultad de derecho

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    Floralis Generica

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    Regresando (puente, Ayacucho y Libertador, casa patria grande Nestor Kirshner)

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    Es la hora de regresar...

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     Domingo en la república de los niños - Gonnet

    Jugando a la pelota

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    Unos edificios

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    Jugando con una otra pelota...

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    Aladin y el genio

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    Unas noticias (eligiendos por casualidad  )

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    Mas notocias (pasadas)... acá, acá y acá

     

    Apprentissages à l'école pour Emelun et Corenthin :

    El tren se va      la oración a la bandera

     

                   Et un artiste argentin pour finir  (faites attention à l'accent et à la grammaire) :                ça date un peu, mais j'adore c'est ici ou une autre ici  

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