• Tigre et La Plata

    Sábado 16 : C'est presque par une grasse matinée que nous commençons le week-end. Les enfants ne se sont réveillés que vers 8h et nous avons suivi une toute petite demi-heure plus tard. Et c'est pas une agréable surprise que nous débutons ce samedi. Les enfants ont préparé le petit déjeuner. Du moins ils ont sorti tout ce qu'ils ont pu et l'ont minutieusement placé sur la table. Nous les remercions chaleureusement. Malgré ces préparatifs, nous tardons à décoller. 9h55 cap sur la capitale. Le bus arrive à Retiro vers 10h20 et il nous faut une dizaine de minutes pour rejoindre la gare en face et acheter les billets de train, direction Tigre. Si vous vous souvenez des précédents article, Tigre est au niveau d'un immense delta où se rejoignent des centaines de fleuves entre le rio Parana et le Rio de La Plata, toutes ces veinules se jetant directement ou via confluents dans le rio de La Plata. Nous arrivons sur site bien tard. Il faut dire que le train est assez lent et s'arrête dans toutes les stations intermédiaires (une quinzaine). Tigre fait partie du Gran Buenos Aires et le train est plutôt une sorte de RER, version escargot. A Tigre, nous mangeons donc dès notre arrivée. Au McD... cela fait plaisir aux enfants. Une fois le gras au fond de l'estomac, nous partons prendre un bateau. Je l'avais promis aux garçons. Mais plutôt que de faire un tour d'une heure comme je l'ai déjà fait, nous prenons une lancha interislas rejoindre la zone dite "tres bocas" par le rio Tigre, puis le rio Luján, et enfin le rio Sarmiento. Tres bocas est un endroit où se trouvent trois "(em)bouch(ur)es" : el rio Sarmiento, el arroyo Abra Vieja, y el arroyo Santa Rosa. Nous débarquons sur l'ile encerclée par le Sarmiento, Santa Rosa, Carancho et Marchini. De là nous entreprenons d'en faire le tour, en passant d'une ile à l'autre via des ponts enjambants quelques ruisseaux ou bras de fleuves. La ballade est sympa, tout autant que les petites maisons privées qui ornent l'ile, au milieu de la flore relativement dense. L'eau est de couleur marron, résultat du transport de la boue par les fleuves environnants. Nous prenons notre temps, appréciant le calme, la beauté des lieux, les fleurs indigènes ou apportées par l'homme, un colibri butiner... Au bout d'un chemin en terre, nous nous résolvons à faire 1/2 tour, coincés par la boue obstruant la sente. Nous avons fait fi de quelques passages délicats, brunissant nos pantalons, mais cette fois il y en a trop. Nous prenons le chemin en sens inverse, mais sur l'autre rive du petit fleuve traversant l'ile. Rafraichissement pris au restaurant Bora Bora (il n'en a que le nom), nous retrouvons le rio Sarmiento et le longeons presque jusqu'au nord de l'ile, croisant une chapelle et l'école de l'ile! Eh oui, ici aussi les enfants ont le droit d'apprendre. A la muelle (ponton) Esmeralda, d'où nous apercevons la  jonction Sarmiento-San Antonio-Marchini, nous faisons 1/2 tout afin de retourner prendra la lancha pour Tigre. L'attente sera longue avant d'en voir enfin une qui va dans la bonne direction. Nous observons pendant ce temps des canoës et des kayaks, des zinzins s'amusant en moto des mers, des lanchas transportant divers produits -denrées, eau, et même lourdes pierres sans doute pour renforcer une digue-. Enfin de retour à Tigre, il est si tard que nous renonçons à longer le rio Tigre (puis Luján) sur son autre rive que celle où nous sommes arrivés. Cela est bien dommage car de cet autre côté la ballade est chouette et permet de voir le musée des beaux arts, superbe bâtisse (voir précédente page sur Tigre). Nous faisons néanmoins un saut express au marché des fruits -ou plutôt au gigantesque marché d'un peu tout-. Nous nous contentons d'acheter quelques pâtes de fruits avant de rejoindre au pas de course la gare. La première option est de prendre le train en vitesse -si je puis dire- s'il est en gare et de manger sur le pouce à la capitale en attendant le bus. La seconde est de manger sur place s'il faut attendre le train. C'est la première option qui s'imposera et c'est dans un wagon surchargé que nous prenons place. Fort heureusement, la rame dans laquelle nous sommes se désemplit au fur et à mesure que nous passons les stations. Peu avant Buenos Aires, Emelun se rassasie un peu en mangeant un biscuit offert par un marchand ambulant paraguayen fort sympathique. Enfin à la capitale, Corenthin s'empiffrera d'empanadas de jamon y queso (connait-il autre chose?), et nous mangerons pebete, chips et choripan. L' attente du bus n'est pas trop longue mais de bout en bout la journée, elle, a été relativement longue. Emelun ne se fait pas prier pour sombrer. Arrivé à la maison je le mets en pyjama pendant qu'il dort. Cela ne le perturbe pas plus que ça. Fin de journée, tout le monde au lit!

    Domingo 17 : Ce n'est pas encore pour aujourd'hui la grasse matinée. Réveil des enfants peu avant 8h. Nous résistons bien, mais vers 8h30 je me décide à me lever. Les enfants n'arrivent pas à jouer sans crier ou se disputer. Je petit-déjeune avec Emelun pendant que Corenthin finit de lire un chapitre de son livre. J'avais hésité à le lui acheter celui-ci -tome 1 de la série "les 39 clés"- car faisant partie d'une série qu'il ne connait pas. De plus le livre est assez épais. Visiblement il est passionné. Je regrette de ne pas avoir pris la suite! Géraldine nous rejoint autour de la table un peu plus tard, suivie de Corenthin. Vu la fatigue, nous renonçons à notre escapade porteños (ou bonaerense). Nous irons à La Plata cette après-midi. Bien qu'espérant rester tranquille ce matin, il faut se fâcher une fois encore avec Emelun qui a de nouveau fait sur lui. En voulant cacher les traces de ses méfaits il en a mis partout : par terre près des toilettes, sur son pyjama de haut en bas, sur ses jambes son dos... Et c'est reparti pour une douche froide, le temps que l'eau de réchauffe un peu... Le tout suivi du lavage du pyjama, de la salle de bain... Froide, ma tisane l'est aussi quand je redescends, tout autant que la température dans la maison. Il faudra d'ailleurs que je demande à Jorge comment mettre un peu de chauffage. Ce n'est pas qu'une question de celsius! En fin de matinée nous prenons le chemin de la repú, sans Corenthin, et Emelun et sa maman arpentent le site pendant que j'en fais le tour express. Enfin, DES tours express. L'après-midi, nous prenons enfin le chemin de La Plata. Daniela nous y amène et nous pose pile face à la cathédrale. Nous entrons à l'intérieur mais ne montons pas dans la tour : il y a trop d'attente avant la visite. Ca sera pour une prochaine fois. Nous nous promenons ensuite sur le parvis, et remontons quelques cuadras via la 53 pour atteindre la plaza de las Malvinas, suivant en cela les conseils de Daniela. J'avais oublié la beauté de cette fameuse rue, séparée par un chemin en dalle pour les piétons, ce derniert étant bordé d'arbres. Au bout se trouve la fameuse place au nom des iles dont l'Argentine réclame encore et toujours la souveraineté. Cela reste une plaie ouverte. Etonnamment voila une place que je ne connaissais pas. Elle est assez sympa et nous y attardons un moment. Nous entrons dans l'édifice municipal posé au milieu de la place, où plusieurs expositions sont offertes au publique : objets/sculptures fabriqués avec des objets de récupération en feer, tableaux, photos. En sortant, nous restons un moment assister au spectacle d'un prestidigitateur. C'est en partant qu'Emelun choisit de faire une grosse colère. En échange de son obéissance nous lui avons promis le ballon qu'il voulait avoir, mais sa part du contrat n'est pas remplie. S'en est suivie plus d'une demi-heure de larmes, caprices et colères, et ce jusqu'à la diagonale reliant la plaza Moreno (de la cathédrale) et la plaza Italia. En chemin, loulou calmé, nous prenons une glace-café-torta et achevons la ballade en fin d'après-midi en attrapant le bus plaza Italia. Ce soir nous innovons : avec Corenthin nous nous arrêtons en route faire des courses pendant que Géraldine rentre seule avec Emelun. Il ne lui reste que quelques cuadras à faire sans moi, mais cela ne la rassure pas vraiment. Tout se fera sans soucis -son retour comme nos courses-. Nous arrivons toutefois assez tard et je n'ose plus déranger Jorge pour qu'il nous mette le chauffage. Ca attendra demain et tant pis pour les frileux et pour ma goutte au nez. Plus tard dans la semaine, ou de retour de Mendoza, j'irai acheter un peu de bois pour utiliser la cheminée. Fait originale, elle n'est pas dans la pièce principale du bas mais dans l'ambiante du haut. Bref, voila un week-end que nous terminons tous, sans exception, sur les rotules. Nous avons bien fait de ne pas aller sur la capitale aujourd'hui!

     

    Desayuno a casa

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    Vamos a Tigre - tres bocas

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    Domingo en La Plata : catedral, el palacio municipal, calle 53, plaza Malvinas

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  • Commentaires

    1
    Famille KERMARREC Profil de Famille KERMARREC
    Jeudi 21 Mars 2013 à 20:35

    Superbes toutes ces fleurs ! Et je vois que les argentis savent faire de belles barbe-à-papa ! Chez nous, le week-end passé, c'était le Printemps de Gières. Le bonhomme Hiver a été brûlé le samedi... et on s'est levés lundi sous la neige ! Un dernier pied de nez de l'hiver !

    Bises à vous quatre !

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