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Montevideo - centro
Sábado 12 - tarde: L'après-midi est déjà pas mal entamée en fait quand nous quittons la vieille ville. Nous passons symboliquement la porte Ciudadela pour retrouver la plaza independencia. De là, nous nous engageons sur une des artères principales de Montevideo: la 18 de Julio. Il s'agit en quelque sorte de la 9 de Julio bonaerense. Le 18 de juillet 1830 est en effet la date à laquelle a été scellée l'indépendance par la première constitution du pays. L'histoire a d'ailleurs été quelque peu joueuse car les indépendentistes de l'époques ont du lutter pour l'obtention de l'indépendance... des provinces unies du rio de La Plata, l'Uruguay étant alors dite "bande orientale". Si vous me suivez, l'Uruguay aurait donc dû être ni plus ni moins qu'une province... argentine alors que Artiga luttait pour l'indépendance. Mais chutttt il ne faut pas le dire trop fort. De fait, cette province coincée entre Argentine et Brésil a fait l'objet d'une lutte entre ces géants en devenir et a été annexée par le Brésil en 1821 (alors que l'Argentine était née depuis près de 5 ans). Mais la lutte a continué via le groupe des 33 orientaux conduit par Lavalleja et a finalement conduit à l'indépendance du pays (fin de la guerre en 1828, mais constitution 2 ans plus tard).
Voila pour l'histoire en très bref. Vous verrez que nous la retrouvons logiquement imprimée dans la ville au travers des noms de rue et de places.
Nous remontons donc la 18 de julio et découvrons une autre ville. Belle également, mais différente avec ses grands immeubles. Nous nous écartons parfois de la colonne vertébrale, mais seulement pour attraper ici ou là une église, une école ou un bâtiment universitaire. L'axe principal concentre presque tout, entre hôtels au style belle époque, édifices universitaires parfois semblables à des palais grecques, édifices judiciaires, théâtres...
Après une courte marche, nous voila à un point de bifurcation entre la 18 de julio el la avenidad de la convención. Une statue en hommage au gaucho marque le lieu. Nous choisissons de rester sur la 18 de julio pour atteindre tout au bout l'obélisque.
Les édifices continuent à se succéder: bibliothèque nationale, édifices universitaires, places et statues en hommages aux héros du pays, rencontre Einstein & Ferreira (politique Uruguayen)... En passant nous apercevons même une curiosité: une fontaine remplie de cadenas. Les amoureux viennent ici prêter serment en quelque sorte et le cadenas vient sceller leur serment à tout jamais. Nous apercevons également une porte de pierre rose, posée eu milieu d'un trottoir. Alors que je la prends en photo, maman n'y prête pas attention. Pas tout de suite. Ce drôle de monument est en fait la porte où est passée la première coupe du monde de foot, s'étant déroulée précisément ici en Uruguay en... 1930. Joli clin d'oeil à l'histoire, mais le choix n'était pas non plus fait par hasard. La France avait eu le courage de traverser l'océan en bateau pour y participer (au milieu de 16 équipes, dont 4 européennes). L'histoire retiendra que le vainqueur était... l'Uruguay face à... son frère ennemi l'Argentine. Encore un clin d'oeil à l'histoire. La France, elle, ne restera dans l'histoire que comme la nation à avoir marqué le tout premier but des coupes du monde.
Bref, après ce moment d'histoire... footballistique, nous continuons à remonter l'avenue à bon pas. J'en connais une qui va avoir mal aux jambes... Le temps n'est pas superbe et j'en prends réellement conscience en observant une antenne la tête dans les nuages bien bas.
Au bout de l'avenue, alternant bâtiments récents et architecture ancienne, nous voila comme à l'embouchure d'un fleuve: l'angle de vision s'ouvre d'un coup. Face à nous pointe vers le ciel un crayon rosâtre qui n'est ni plus ni moins que l'obélisque. Il n'a rien à voir avec l'immense obélisque de Buenos Aires, et encore moins avec le splendide de la place de la concorde à Paris. S'il est moins joli que le parisien (pardon "égyptien"! cela va de soi), il est quand même plus stylé que celui de Buenos Aires (mais là encore, chuuuuut). Contrairement à ces dernier, celui de Montevideo possède une fontaine dans laquelle il se trempe. Même si la nuit commence à pointer, nous apprécions l'ensemble. Face à lui nait un immense parc dans lequel se trouve le stade centenario. Celui-là même qui a connu la première coupe du monde. Mais il est tard et nous ne sommes pas tout près ni du stade, ni de l'hôtel... Plutôt que d'aller nous perdre dans le fond du parc, nous nous approchons d'un bâtiment sur ses flancs: il s'agit d'un hôpital italien. Non loin de là se dresse une croix et nous devinons même le terminal de bus: nous sommes en lisière du quartier "tres cruces".
A force de trainer, il commence à se faire tard. Nous n'avons toujours pas pris possession de notre chambre d'hôtel et qui plus est maman est prise d'une envie pressante -moi aussi pour être honnête-. Nous remontons à toute vitesse l'avenue à la recherche frénétique d'un café. Nous nous posons finalement dans un... McDonald! Rassurez vous, je me contente d'un café pendant que nous visitons à tour de rôle l'étage.
Soulagés, nous reprenons l'avenue et arrivons enfin à l'hôtel où nous prenons place dans la chambre. Enfin, pas tout à fait car si elle est bien placée, avec une vue exceptionnelle sur la vieille ville, elle n'a... qu'un lit double. J'avais pourtant demandé deux lits simples. Le patron m'explique que "double" est toujours avec un lit double et que sinon il est mentionné "twin". J'aurais dû être vigilant et je me confonds en excuse... tout comme le patron qui lui n'a pas lu la demande! Bref, on s'attribue chacun la faute :-) Mais tout cela s'arrange sans soucis: nous changeons de chambre et ils y ajoutent un lit en plus. Tant pis pour la belle vue, mais ça sera quand même mieux pour nous.
Avec tout ça, nous n'avons pas mangé. Nous descendons déjà retirer de l'argent au distributeur tout proche. Je surveille tout de même du coin de l'oeil une bande de "loulous" qui ne nous ont pas vu pénétrer dans le distributeur, ni sortir. Bien m'en prend car ils nous hèlent pour nous demander l'heure (classique). Nous filons vers le restaurant à moins de 50m et je garde les yeux ouverts: ces jeunes hommes ont décidé de nous suivre. Sachant que nous pénétrerons vite à l'intérieur, je ne m'en inquiète pas plus que ça. C'est pour la jeune fille prenant le quartier en photo que je m'inquiète et de fait l'attention se reporte sur elle. Elle même ne se rend compte de rien, mais après avoir vidé mes poches (merci maman), j'embraye le pas de loin, au cas où. Elle arrive vite dans la zone avec du monde, hors du quartier. Fin de l'affaire. En tous les cas, j'espère que ce bout de scène aura réveillé l'état de vigilance de maman. Rien n'est moins sûr.
Dans le restaurant, rien de spécial. Nous mangeons une bonne pizza bien copieuse. Le service, lui, est plutôt moyen. On aurait dit qu'on les ennuie plus qu'autre chose. Dommage... De toute façons nous ne trainons pas ici et allons vite nous coucher. L'un comme l'autre sommes explosés. C'est le terme consacré. On pourra dire que nous avons usé nos souliers aujourd'hui!El palacio Salvo
Plaza independencia
Bajando la calle 18 de julio
Plaza del Entrevero
Plaza de Cagancha - poder judicial, columna de la paz, ateneo de Montevideo, palacio Piria
18 de julio no 1296 - ¿palacio sin nombre?
Monumento al gaucho
La feria del libro/palacio municipal y una torre moderna
Puerta donde pasó la primera copa del mundo - 1930
Plaza de los 33
Encuentro entre Albert Einstein y el Wilson Ferreira (politico Uruguayo)
Biblioteca nacional
Universidad de la republica
En dirección del barrio 3 cruces
El obelisco
Hospital italiano
Parque del obelisco
Regresando a la ciudad vieja por la 18 de julio
Ciudadela y al hotel
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