• Buenos Aires express

    Sábado 19: Bon anniversaire mon grand! J'ai envoyé une carte virtuelle dès minuit passé... ici en Argentine, mais ce matin je tiens à te souhaiter de vive voix. Peine perdue car si dès le lever je veux tenter un appel skype, personne n'est connecté. Qu'à cela ne tienne, j'appellerai avant de partir sur la capitale où maman doit arriver vers 12h15. Je me prépare en vitesse et avant de partir je re-tente ma chance. Encore raté. Je dépose donc un nouveau petit message pour toi Coco. Peut-être que sur la capitale j'aurai plus de chance.
    C'est assez précipitamment que je quitte la maison, mais dans ma hâte j'ai oublié mon portable. Je préfère retourner le chercher car en cas de soucis c'est le seul moyen que j'ai de contacter maman. Bref, cela me fait perdre 30', et l'attente du bus s'étirant de 20' supplémentaires, je sais désormais que j'aurai environ 30' de retard. Je préviens... grâce au portable justement.
    De fait, le bus d'Iguazu est également en retard, de sorte que nous sommes parfaitement synchrones. Maman a essayé de me prévenir, mais... elle n'a plus de crédit. Je la trouve tout de même sans difficultés.
    Comme prévu, nous filons immédiatement sur Recoleta et je fais le guide pour l'occasion. Je commence à bien connaitre les lieux! Nous commençons donc par croiser les ambassades: de France, du Brésil, puis du Vatican. Maman n'a pas de chance car l'ambassade de France est en travaux et sa façade affublée d'échafaudages. Qu'à cela ne tienne, elle la prend tout de même en photo, pour la forme, ainsi que le portrait de Pierre de Coubertin et les anneaux olympiques. Nous pénétrons alors vraiment Recoleta, le Paris bonaerense. On s'y croirait vraiment à Paris. Arrivés sur la plaza Francia, nous traversons la fería, très dense aujourd'hui mais n'y trainons pas tout de suite. Nous allons manger dans ce qui est devenu mon repère ici, le club de la milanaise. Je remercie Martín pour m'avoir fait découvert ce lieu où on mange bien, dans tous les sens du terme. Nous y mangeons donc... une milanaise, sous l'oeil de quelques célébrités reposant presque en face, dans le père Lachaise porteño. La panse pleine, bien pleine, nous filons. Je tente par deux fois d'appeler Corenthin, sans succès. Lui aussi a tenté de m'avoir et m'a laissé un message vidéo. Nous sommes en opposition de phase et je le regrette.
    Nous partons donc explorer les trésors du quartier, en commençant par la faculté d'ingénierie. C'est un immense édifice ressemblant à une cathédrale, ou aux écoles anglo-saxones très anciennes. Mais nouveau coup de malchance pour maman, sa façade à elle aussi est en réfection. Contrairement à l'ambassade de France, elle dévoile quand même un de ses flancs, celui exposé au gazon et aux jolies filles qui se font teinter la peau sous le soleil printanier.
    Nous faisons le tour classique du coin: place Mitre avec l'ex président trônant sur son cheval, la bibliothèque nationale à l'architecture originale -mais pas franchement jolie-, la fleur (Floralis Generica), la faculté de droit, le musée des beaux arts, la fería plaza Francia, le cimetière et enfin la basilica del Pilar. Cela nous prend un certain temps car il s'agit aussi d'apprécier chacun des lieux.
    Devant la fleur, une fería (de matadero) bat son plein: stands divers et musique/danse du nord ouest argentin. Je trouve là le bonheur de Géraldine: des trousses andines superbes. Maman trouve ici un très joli maté qui se mariera parfaitement avec sa bombilla uruguayenne. Dans le cimetière aussi nous passons du temps: maman est très étonnée de la taille imposante de certaines sépultures; de vrai églises pour certaines. En effet! Nous finissons le tour du quartier par l'église où, une fois n'est pas coutume, je ne vois aucun panneau interdisant la photo. Je rattrape une partie de ma frustration (j'ai toujours vu cette église avec interdiction de photographier), mais raisonnablement. Nous traversons une dernière fois la féría, où maman achète une pièce découpée (la même que la mienne en fait), nous saluons la statue en hommage au militaire Alvera, croisons le palais de glace et plongeons sur Retiro.
    A deux pas de la place San Martín, nous faisons quand même un rapide crochet: maman était à 20m de la place quand elle est venue seule ici, et n'y est même pas montée! Avec la pénombre, nous n'y voyons plus grand chose, mais au moins aura-t-elle eu une petite idée de la place, de la vue plongeante sur Retiro et sur la torre monumentale. Le printemps débutant à peine, elle est loin d'être aussi en fleur qu'il y a une dizaine de mois. Elle était radieuse en novembre.
    Ca y est, c'est la fin de la journée. Maman est sur les rotules. Il est vrai que cela est intense, mais ce n'est pas tous les jours non plus qu'on vient ici. Enfin pour qui n'y vit pas. Demain, nous verrons ce que nous ferons, mais il faudrait quand même aller au micro-centre. C'est le minimum du minimum à voir!

    Domingo 20: Arg, il pleut depuis le milieu de la nuit. Pour la capitale c'est raté et alors que je me recouche, à demi endormi j'essaye d'élaborer un plan de rechange: on ira visiter lundi. Finalement, en me levant très tard, nous nous apercevons que le soleil force de plus en plus le passage, et nous décidons de tenter le paris.
    Il est un peu plus de midi quand nous posons nos souliers sur la 9 de julio. Le plan est classique: Obélisque, teatro Colón, tribunal, micro-centro (Casa Rosada, cabildo, cathédrale), Puerto Madero et la costanera sur, San Telmo, La Boca et Caminito. Je ne vous refais pas le descriptif de chacun de ces quartiers. Mais au nombre de photos prises par maman (toutes les minutes), je vous laisse imaginer combien ces lieux lui plaisent. Je pensais faire des sauts en subte, mais maman est ravie de marcher car elle découvre mieux la ville ainsi. Je tronque quand même quelques passages, en empruntant par exemple une des diagonales (la norte) pour rejoindre la maison de Cristina. La cathédrale, elle, nous la visitons et je profite moi aussi pour prendre quelques clichés, en particulier du mausolée du héros-libérateur, le général San Martín.    Autant vous dire que, sous son drapeau argentin, il est très bien surveillé.
    C'est en contrebas de la place de mai, sur la costanera, que nous mangeons un peu, face aux tours de verre. Nous remontons l'agréable ballade jusqu'au puente de la mujer où j'explique à maman le mécanisme particulier d'ouverture. Le pont ne bascule pas pour laisser passer les bateaux mais pivote sur un axe. Sa forme, elle, représente une danseuse de Tango, la jambe élancée en arrière du corps. Tout en élégance et raffinement.
    De la costanera nous rejoignons San Telmo, non sans mal car quelques excités jouent à la petite voiture: un circuit de karting -temporaire- nous barre la route.
    A San Telmo nous ne trainons pas trop. Mais il est difficile de marcher vite tant la foule est dense ici. Dimanche, avec le soleil (à présent), et qui plus est le día de la madre (fête des mère), les porteños sont de sortie. Si vous ajoutez les milliers de touristes, je vous laisse imaginer le monde. San Telmo donc... mon quartier chéri. Le vieux Buenos Aires. Celui des années 20, avec quelques ruelles pavées et ses antiquaires. On y trouve de tout ici. Comment vous décrire ce qui m'y plait. Tout et rien à la fois. L'impression d'être dans un film en noir et blanc, muet -c'est une image vu le bruit ambiant-. L'artiste aurait pu se tourner ici.
    Vu le temps qui file, nous prenons un taxi pour rejoindre caminito, dernier lieu que je veux faire voir à maman.
    Caminito, La Boca. Vous savez, ce quartier tellement pauvre que les habitants de quelques de ses ruelles avaient décidé de peindre les maisons de coloris très vifs. L'endroit est devenu avec le fil du temps un lieu touristique par excellence. Le quartier est immanquable en effet et maman est subjuguée par l'endroit. Il faut toutefois garder à l'esprit le côté sur-réaliste de caminito au milieu de ce qui est presque une villa misería. La Boca ne se limite pas à Caminito, malheureusement. La présence de plus de policiers (visibles et en civile) rappelle que le quartier n'est pas forcément le plus sûr de la capitale. Caminito est plutôt surveillé, mais s'en écarter trop, de manière visible et à la tombée de la nuit serait pas très prudent. Nous ne le faisons pas bien sûr.
    Il est déjà 18h20 quand nous quittons les lieux, après un détour inopportun au stade de la boca, la bombonera. J'espérais attraper un taxi là bas, mais c'était peine perdue. A la sortie de caminito ce n'est guère mieux et je m'en étonne. En fait, c'est l'effet du jour de la madre que nous ressentons. Les contrôles du taux d'alcoolémie étant très stricts -à juste titre-, beaucoup de chauffeurs ne prennent pas le volant et l'effet est immédiat: très peu de taxis et 30' d'attente.
    Nous arrivons à 20h légèrement passés, juste à temps pour rejoindre Daniela et Jorge avec qui nous dinons léger devant le match Mendoza - Boca. Je ne parlerai pas foot, pour ne froisser personne, et encore moins de l'ambiance délétère dans laquelle s'est finie la partie (pas chez Jorge, bien sûr, mais dans les tribunes, le stade, les vestiaires). 2-2. Ca, c'est le score final.
    Le week-end se fini sur cette dernière image, ma foi pas très glorieuse de l'Argentine. Heureusement le pays ne se limite pas à ça, loin de là.

     

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    Ambassade de France, de profil à la 9 de julio

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    Recolta en couleurs

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    Face à la faculté d'ingénierie

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    Plaza Mitre, la maison d'Italie, la biliothèque nationale

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    Face à la fleur et à côté de la fac de droit: la fería "NOA"

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    Deux icones... et le pont face à la fac de droit

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    L'intérieur de la basilique del Pilar

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    Alvera, la fería de Recoleta, le palais de glace

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    L'ambassade du Vatican à la "tardecita"

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    Moderne...

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     L'obelisque - 9 de julio y Corrientes

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    El teatro Colón

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    El tribunal y el barrio San Nicolas

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    Sobre la diagonal norte

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    Plaza de Mayo - el cabildo

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    La catedral

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    El mausoleo a San Martín

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    La Casa Rosada

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    Puerto Madero

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    yendo a San Telmo

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    Mausoleo a Belgrano (calle Balcarce)

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    San Telmo

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    La Boca - caminito (estatua de Quiquela Martín)

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    La boca - al lado "seca"

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