• Casi

    Lunes 21: Soyons clairs, cette fois ça sent la fin du séjour. Pour maman d'abord qui s'en va déjà demain. Aujourd'hui, alors que je file travailler sur la fac, elle reste à la maison. Elle ira tranquillement sur La Plata; plus tard. Si tard que c'est en fait à 15h qu'elle quitte la maison. Je l'apprendrai plus tard. Pour ma part, c'est une journée normal qui se déroule. Pas de quoi en faire un roman. Je zappe donc la journée dans ces écrit et en arrive à 18h, heure à laquelle je quitte le bureau; plus tard que prévu. J'ai travaillé un peu avec Martín et surtout j'ai fait la réservation de la navette aéroport pour maman. Ou plus précisément, Mariela l'a faite pour moi, et je me suis "contenté" de répondre à l'appel de confirmation et... de changement de plan. Ils ne passeront pas la chercher à la maison, mais à l'entrée de La Plata. Mariela me dit qu'elle pourra nous poser en passant demain matin! Barbaro! Voila qui est réglé comme du papier à musique.
    Je retrouve donc maman dans la foulée, vers l'arrêt de bus. Elle est assez énervée -c'est relatif bien sûr-. Elle cherchait des cartes postales, oui oui, ici à La Plata, mais elle n'a pas trouvé. La ville n'est pas très touristique lui avais-je dit. Je regrette que nous ne nous soyons pas posé un tout petit peu plus à Caminito hier, car là bas il y avait largement de quoi envoyer à Fréjus tout entier. Je la rassure en lui disant qu'elle trouvera son bonheur à l'aéroport. Elle enverra tout ça depuis la France car elle n'a pas acheté de timbre, bien qu'étant passée à la poste!
    RAS le soir; des discussion, des bagages, du travail -un peu, soyons honnêtes une fois encore-.

    Martes 22: Lever tranquille ce matin, à 7h15 précises. Lever un peu trop tranquille finalement car si nous avions une heure de marge, ça n'est sans doute pas assez pour maman qui fini de petit-déjeuner dans la hâte. Le stress du départ et l'envie de rester encore un peu y sont sans doute aussi pour quelque chose, c'est plutôt logique.
    Nous n'attendons pas longtemps Mariela à la maison et partons pour LP, sur la calle 13, esq. 530 précisément (ça c'est juste pour faire le malin). La navette y arrive en avance mais attend un peu car elle doit prendre deux personnes ici. Finalement, avec encore un peu d'avance, la voila qui part, pleine. Je donne mes dernières consignes à maman qui arrivera à l'aéroport 2h30 avant le décollage et ça va être juste. Ca passe, mais il ne faut pas flâner. Je l'ai eu fait en 2h, mais avais failli rater le vol; j'avais dû dépasser une longue file (avec un seul 'l') pour m'en sortir.
    Maman partie, ma journée est alors rythmée entre travail, un peu de paperasse, et des nouvelles -de maman, de la famille-. De maman j'en suis ravi car tout s'est enchainé parfaitement, mais en effet ça a été un peu speed. Elle a même réussi à dépenser ses derniers pesos. Tant mieux car dans un an le papier journal aura plus de valeur -malheureusement pour la pays-. De la famille j'aurai préféré ne pas avoir de nouvelles. Du moins celles que j'ai reçues car elle ne sont pas très bonnes. A la maison ça va, mais sur Paris, ce n'est pas vraiment ça. Pour être franc, si, je voulais avoir des nouvelles, tout en les craignant.
    Je termine ma journée la tête sur un papier -encore-, en cours. Ca m'occupe -et je suis payé pour ça quand même-. Nous nous sommes aperçu hier que nous pouvons généraliser notre dernier résultat d'un cran supplémentaire, "gratuitement". En fait nous nous servons d'un résultat récent de... Martín. Je ne sais pas pourquoi cela ne nous a sauté à la figure hier seulement.
    Je fini ma journée en me vidant encore un peu la tête. Je cours comme un fou -et achève au passage le voisin, Valentin- et me mets sur le blog, puis sur mon cours de demain.

    Miércoles 23: Cours version 3 et fin. Ce matin je prends le temps et ne me lève que vers 8h00, pour quitter la maisons 45' plus tard... le ventre vide. Je me dis que je petit-déjeunerai à la cafet. Mais avant, j'aimerai avoir Jean-Marc par skype pour quelques discussions. In fine, pas de petit déjeuner du tout, pas de Jean-Marc non plus, mais pour ne pas être en reste j'affine la préparation du cours.
    Sur le cours, RAS, si ce n'est que le temps file vite. J'arrive à faire passer ce que je veux ceci étant, sans en dire trop -je l'espère-. En tous les cas, ceux qui y assistent ont l'air ravis et me remercient. Voila 6h bouclées sans que je ne m'en sois rendu compte. Le cours se termine par quelques buscuit et jus partagé tous ensemble. Bonne idée Mariela! Côté cours, se trame doucement l'idée que je le redonne l'an prochain, puisque j'ai dans l'idée de revenir faire un séjour ici... En tous les cas je n'imagine pas 2014 sans fouler le sol sud-américain: l'excuse est donc toute trouvée! Si j'avais besoin d'une excuse...
    Après un rapide repas -pas si rapide en fait-, j'enchaine les appels skype: maman, qui est bien arrivée, ma soeur -en fait des échanges écrits-, Jean-Marc, Géraldine. J'ai tout de même un peu de temps pour apporter les dernières retouches au poster de Rio, ainsi que de faire part d'une nouvelle série de corrections à Diego sur le sien (que je présenterai moi).
    Le soir, je file courir avec Valentin, que j'achève de nouveau -pourtant je me suis contenté d'un footing, à peine soutenu sur la fin-. Puis... il faut bien que je m'y mette et je m'y mets... Je commence à faire ma valise. Celle pour Rio d'abord, cela va de soi. Mais je commence à tout rassembler et fait la première des deux valises qui m'accompagneront en France. Ce n'est pas de gaité de coeur que je m'y attèle...
    C'est assez tard, sur fond de musique -il y a la fête je ne sais où- que j'avance un peu sur le blog. Sur fond de musique et de tempête car ça souffle bien fort. Le printemps arrive, mais par spasmes seulement!

    Jueves 24: La musique c'est sympa, mais jusqu'à 3h du matin passés ça le devient un peu moins. Je crois qu'il devait être 4h quand je me suis endormi et 5 quand un appel téléphonique me réveille. Mauvaise nouvelle. Je la craignais, mais elle tombe, là, comme la lame d'une guillotine. Autant dire que je ne me rendormirai pas vraiment et que je passe ensuite la journée comme un fantôme. Difficile de travailler; trop difficile; Je m'occupe des urgences, comme un pompier tentant d'éteindre un feu de carburant à mains nues, puis je rentre; tôt. J'appelle la famille et travaille; un peu. Je coure aussi; pas mal; ça me vide la tête; enfin je crois ou je m'en persuade. Demain je pars tôt et n'ai pas le temps de tergiverser.
    Le soir venu, un petit imprévu me maintient éveillé plus tard queplannifié -théoriquement-. Mariela dine avec des mamans de l'école de Matias et sa tante (de Mariela) qui devait le garder (Matias) ne peut pas (sa tante; vous suivez un peu?). C'est à la maison qu'il (Matias) l'attend (Mariela...), bien sagement (Matias; il faut tout vous détailler!). Matias est si sagement que je le crois endormi plusieurs fois.
    Il est finalement minuit quarante quand je me couche. Tout est prêt et demain le lever est à 6h. Autant dire que je tente de m'endormir vite.

    Viernes 25: La sonnerie du réveil est étrange ce matin, mais je ne cherche pas à comprendre et me lève d'un seul coup. Je ne dois pas trainer aujourd'hui. J'aimerai être dans le bus au plus tard à 7h, espérant arriver à l'aéroport vers 9h; ça me laisserait 2h25 avant le décollage.
    Je me presse donc pour me préparer et espère tenter un bref appel skype. Peine perdue, Géraldine n'est pas connectée. J'envoi juste quelques mots, et je règle en dernière minute quelques tâches liées à Grenoble -le fameux feu de carburant qui repart-. Et je file...
    En route je saisi le pourquoi de la sonnerie bizarre. Mon portable a subi une mise à jour hier -non voulue!- ce qui a saccagé mes réglages. On verra ça plus tard. Bref, arrivé sur le camino, je vois un bus me filer sous le nez, malgré mes grands gestes. Le suivant arrive 15' plus tard, mais je suis encore dans les temps. Il est d'une compagnie différente de celle que je prends usuellement. Plus cher, plus propre mais... les sièges sont non inclinables. Je dors quand même tout le trajet et c'est même le chauffeur qui me sort du brouillard arrivé à Retiro. Je ne tarde pas à prendre le taxi et arrive largement dans les temps à l'aéroport. L'enregistrement et les divers passages obligés s'enchainent sans soucis. L'attente peut commencer. Est-ce ne bonne chose? Je ne sais pas car, fatalement, je pense... Les impératifs et les urgences qui se succèdent ont finalement ça de bon qu'ils ne laissant pas le temps de respirer, ne laissent pas plus le temps de penser et cogiter sombrement. Enfin je crois.

     

    Casi

     

    La Plata

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    Gonnet, un soir

    Casi

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    Et un autre soir

    Casi Casi Casi

    Casi

    Un matin, en passant

    Casi Casi

    Quelques info, économiques et scientifiques

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    "¡Che, Boludo!"

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