• L'allemagne en Argentine

    Lunes 30: Dernier jour du week-end. Si si, du week-end. J'ai la chance d'être à Córdoba, car c'est ici qu'il est férié ce lundi. Pas ailleurs. Le revers de la médaille est qu'un jour de travail avec mon doctorant saute. Avec deux doctorants même, mais ce matin je ne le sais pas encore.
    J'avais prévu un lever tôt, mais il fallait quand même réparer les abus: trop de nuits courtes se sont accumulées. Nous nous levons tout de même vers 8h30 et descendons petit-déjeuner vers 9h30. Cette fois nous trainons moins et je vais me renseigner auprès de l'accueil sur les visites des estancias jésuites. Je voudrais aller à Colonia Caroya disais-je, mais ne voudrais pas trouver porte close comme fin mars. Au pire, nous nous replierons sur Jesus Maria, très belle estancia également. In fine ce sera ni l'une ni l'autre. Le lundi tout est fermé sur Córdoba et sa région: musées, estancias... Le réceptionniste en a confirmation auprès d'une agence de tourisme. Que faire... Alta Gracia? La Falda? Ce serait dommage car les deux villages ont des visites à faire (une estancia jésuite; un vieil hôtel). Finalement, sur conseils, nous allons sur Villa General Belgrano. C'est un village perdu dans la sierra qui fut fondé par des allemands, ou du moins "colonisé" par ces derniers. Je pensais aller au lac qui le précède, mais c'est un simple village de maisons secondaires me dit-on.
    Vers 10h45 seulement nous partons et attrapons le bus de 11h20 qui fait les 90km de jonction entre Córdoba et Villa General Belgrano. 1h30 de route à travers la sierra nous berce. Les paysages sont sympas, même si je n'en vois qu'une partie, étant dans un état de semi-somnolence. Nous passons près d'Alta Gracia, mais traçons notre route. Je suis parfaitement réveillé quand nous longeons le lac Los Molinos. Je regrette un instant ne pas m'être arrêté ici même tant la vue est superbe. Mais il est vrai que les maisons alentours semblent capturer et garder jalousement les bords du lac pour elles seules et il n'y aurait peut-être pas grand chose à y faire. Je tente quand même de voler un bout de bleu sur fond de sierras. Je ne suis pas le seul!
    Après effectivement 1h30 de trajet nous débarquons à Villa General Belgrano. A quelques encablures seulement du terminal de bus, nous découvrons avec stupeur -surtout maman- un petit village allemand. Il n'est pas aussi typique que ce que j'ai pu voir du côté de Bariloche, mais il n'a pas non plus à rougir de la comparaison, loin de là.
    Nous avons de la chance aujourd'hui car un soleil franc a décidé de nous accompagner. Franc, mais pas assommant du tout. La température est idéale. Nous déambulons de longues heures dans la rue principale (et presque seule) du village. Des heures, oui, photos (et discussions!) obligent. La "longue" rue parcourue, nous rejoignons un petit ruisseau au charme certain. Les lieux sont vraiment paisibles, engoncés dans la sierra. Pour ceux qui cherchent la foule, les boites de nuits et la fête, il faudra trouver autre chose ou... repasser en fin de semaine. Pourquoi donc en fin de semaine? Tradition allemande oblige, ce ne sera rien d'autre que la... oktoberfest avec la 'bier' qui coule à flot! J'imagine combien le village sera transformé. Pour l'heure, nous profitons de son état semi-léthargique.
    Nous quittons un instant les bords du ruisseau pour retrouver le centre et une tour offrant une vue "panoramique" sur la ville. Je ne regrette pas le crochet -que j'ai voulu- car si la vue sur la ville n'est pas impressionnante vu sa taille, celle que je découvre sur les montagnes est magnifique. D'ici on devine quelques sentiers de randonnée et je sais qu'il y en a de nombreux. Je garde l'idée de randonner ici dans un coin de ma tête, pour une visite future et seul... Je tâcherais de consacrer plusieurs jours en logeant sur place et ne faisant que de la montagne.
    Vu l'heure qui tourne irrémédiablement, nous décidons quand même d'aller manger un peu. C'est qu'il est déjà 15h10! Après moult tergiversations, nous optons pour une grande pizza que nous partagerons. Comme cela se fait souvent en Argentine, nous prenons une media-media, c'est à dire deux demi-pizzas en une. Pendant sa cuisson, je consulte mes mails et découvre que j'avais une réunion skype avec un doctorant grenoblois. Je consulte mon agenda et n'en trouve trace. Je suis très contrarié et me demande où j'ai pu me rater. Si aujourd'hui avait été travaillé, étant connecté sur skype au labo, j'aurai pu être appelé. C'est donc bien un jour de travail "double" qui est perdu aujourd'hui. Je le sais à présent. Sous le soleil toujours aussi radieux, nous déjeunons tranquillement quand même, même si je reste au fond de moi quelque peu contrarié. Mais la réalité nous rattrape: nous nous extirpons finalement de la terrasse plus d'une heure après s'y être installé.
    Nous redescendons un peu au pas de course vers les arroyos. C'est que l'heure n'a pas les mêmes contraintes que nous: le bus ne nous attendra pas et je n'aimerais pas arriver au dernier moment au terminal. Cela ne nous empêche nullement de profiter à la fois de la tranquillité des ruisseaux, puis une dernière fois de l'architecture germanique dans ce petit coin argentin.
    In fine, nous arrivons dans les temps au terminal et attendons un peu que notre bus se présente. Le retour? Je ne sais pas trop. Je le commence les yeux fermés et ce n'est qu'une fois presque passé le lac que maman me réveille pour me dire que je suis en train de perdre les paysages... perdus en fait. Je ne me rendors plus, mais le lac est désormais dernière nous. Je visionne le film qui passe dans le bus, même si je garde quand même un oeil distrait tourné vers l'extérieur.
    C'est à 20h passés que nous atteignons l'hôtel. Vu l'heure encore bien tardive, je renonce à courir. J'avoue que cela commence à me manquer, mais le temps lui aussi me manque singulièrement. Demain, de force, je m'y remettrai. Bref, nous passons d'abord un moment à l'hôtel. Maman envoi quelques SMS pendant que je relève mes messages et surtout que je réponds à mes collègues grenoblois. L'exercice est délicat: comment essayer d'expliquer l'inexplicable. Je farfouille dans mon agenda et dans ma messagerie et ne trouve pas trace de la réunion. Nous avions dû la programmer oralement et j'ai du omettre de la noter. Trop de chose à gérer...
    Le reste de la soirée et consacré au repas, sur le pouce, puis au blog, raisonnablement, et enfin au travail. Demain j'aimerai être opérationnel dès mon arrivé à la FaMAF.

     

    Sur la route: embalse Los Molinos

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    Villa General Belgrano: même les fleurs célèbrent Allemagne et Argentine

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    Quelques édifices dans la calle San Martín

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    Pour se repérer

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    Histoire-géo

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    Elle est pour toi Emelun! Un tobogan-chaussure

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    Le sentier des arroyos

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    Retour dans le village

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    Depuis la tour: le village et le mécanisme de l'horloge

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    Et surtout las sierras

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    Amitié germano-argentine

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    Embalse Los Molinos, au retour

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    Station de train de Córdoba

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