• Une escapade à Mar del Plata

    Mardi 20 : C'est aujourd'hui que je prends possession des clés de la maison. Cela me fait assez drôle de quitter le groupe, mais toute bonne chose a une fin dit-on. Pero seguro que quedaremos en contacto.
    Je ne profiterai pas encore pleinement de mon nouveau lieu de résidence tout de suite. En effet, avec une partie dudit groupe, je m'enfuis une journée vers Mar del Plata. Escapade le mercredi en ce qui me concerne, avec retour seul, jeudi en fin de matinée. J'essaye de régler mes affaires autant que je le peux le mardi. Tôt le matin, je me rends chez Mariela qui a gardé ma valise chez elle plutôt qu'à l'officina. Nous nous rendons à la maison afin que j'y pose un maximum d'affaires. En repartant, nous passons devant l'école publique à deux pas de là. Autant faire une halte. Je passe dans l'école premier cycle tout d'abord, pour Corenthin. L'entretien improvisé me laisse une excellente impression. Néanmoins, il va me falloir attendre mi-décembre pour inscrire (peut-être) le muchacho car celles-ci sont programmées la semaine du 17 décembre, pas avant. La directrice semble un peu inquiète sur la maîtrise de la langue espagnol, mais pas non plus catastrophée. Elle m'indique qu'il faudra passer aujourd'hui même dans le batiment "al lado" nous renseigner sur l'inscription d'Emelun en classe maternelle. L'idée est de pouvoir coupler les deux inscriptions pour la même demi-journées (les enfants suivront une "jornada simple"). Nous passons donc à l'école maternelle. Surprise, les inscriptions se déroulent sur 3 jours seulement : aujourd'hui, mercredi et jeudi. C'est un peu la catastrophe car il me faut décider dans l'urgence. Ceux qui me connaissent savent qu'il me faut le temps de la réflexion... La peur de me tromper ou de me faire tirer les oreilles en raison d'un choix qui ne contente pas tout le monde ma paralyse toujours. Mais je n'ai pas d'autre choix et j'attends patiemment dans la file d'attente des inscriptions. Quand vient mon tour je m'entretiens avec la directrice. Le contact est excellent et je décide de procéder à l'inscription d'Emelun. Il y a déjà deux petits étrangers inscrits et la barrière de la langue ne pose aucun problème. Pour "ti-loulou" je ne m'inquiétais pas plus que ça, au contraire. Bien entendu il me manque toutes les pièces, papiers que je demanderai dans la matinée même en urgence par email à Géraldine. Mariela me propose de poser un certain nombre de ces pièces le mercredi pour moi. Je finirai le job jeudi en rentrant s'il manque encore quelque chose. Cette semaine il ne s'agit que d'une pré-inscription et cela ne présage rien quant à l'acceptation d'Emelun. Mais en raison de la règle des zones géographiques, je suis plutôt confiant. Confirmation le mercredi 28. Je quitte l'IFLP assez tôt, pour rejoindre l'hostel chercher les rares effets qui me restent, effets qui doivent me suivre à Mar del Plata. Nous devons prendre le bus de 16h, mais en raison d'une grève générale il ne partira pas. Celui de 19h non plus. Nous persistons et prenons celui de minuit, ce qui nous fait arriver à 4h à Mar. Au moins cela m'a-t-il laissé le temps d'aller me défouler le long de la "calle 32".

    Mercredi 21 : Après une nuit bien courte nous partons à l'assaut de la ville. Avant de quitter l'hostel ou nous avons pris place, je me rassure en lisant que tout est réglé pour l'école d'Emelun. Ouf! C'est le coeur léger que nous commençons par longer les plages, plus belles les unes que les autres. Je les remonte une à une, croisant ici où là une petite maison de pierre superbe, passant devant le casino, à l'architecture de la grande époque argentine. Au pied du casino, deux éléphants de mer en pierre se dressent fièrement. Nous remontons alors la rue piétonne pour atteindre le microcentro et l'église de la ville. Sympa, tout comme le parc San Martín qui lui fait face. Un parterre de fleur lui donne milles couleurs, et j'y découvre une composition de pierres indiquant la date du jour. Quel travail cela doit-être de modifier ce parterre chaque jour! La re-descente vers le sable fin se fait en bus, tout le monde n'ayant visiblement pas les mêmes jambes que les miennes. Là, nous mangeons dans un restaurant sur pilotis des produits de la mer. J'apprécie d'autant plus que le poisson de fait très rare à La Plata, pour ne pas dire introuvable. Nous finissons la journée sur la plage de la Perla, aussi belle que son nom l'indique. Petit bain en perspective, mais en ce qui me concerne, seuls mes pieds goutent au froid saisissant de l'eau salée. De retour à l'hostel, le diner est léger : salade de tomate, laitue et carottes. Je me couche tôt car mon bus part à 7h le lendemain.

    Jeudi 22 : me voila piégé à Mar del Plata. En raison d'une panne d'oreiller j'ai raté mon bus. Et pourtant la nuit fut bonne, tout juste chahutée par deux demoiselles allumant imtempestivement la chambre dans un ballet d'allers et venus (je suis dans une chambre sextuple, avec 3 colombiens et deux argentines). Bref, arrivé au terminal il était trop tard et j'ai dû me résoudre à me rabattre sur le bus suivant... de 16h15. J'ai dû me battre un peu pour faire changer mon billet à moindre coût. A priori je n'aurai pas pu, mais en invoquant les grèves de la veille et les décalages de billets, je m'en tire avec une pénalité d'une cinquantaine de pesos. Ce n'est pas donné, mais j'évite les 200 pesos du prix total. Bref, à défaut de retour à La Plata, je me dis que je vais profiter un peu plus de la journée. Peine perdue car il pleut tant et plus. Tant pis. Je rejoins l'hostel où je suis attendu : j'étais le seul à me faire des illusions... De là, j'avise Mariela par email, en même temps que je me rassure en apprenant que les choses avancent concernant mon visa (du moins la partie propre à l'université). Je ressors assez vite du petit bâtiment pour me défouler un peu en courant le long de la plage. Le décors est superbe et je pourrais y rester des heures. Cela me fait du bien en même temps que cela me vide la tête. C'est trempé jusqu'aux os que je rejoins l'hostel (je n'ai que mes os à tremper me direz vous). Je me réchauffe un peu sous une douche bien méritée puis nous profitons alors d'une pseudo-accalmie pour nous échapper des quatre murs où nous nous sentons prisonniers. Nous rejoignons, en bus, le phare où, dans un accès de folie, nous prenons un bain de mer. Folie car personne n'a pris, ni affaires de rechange, ni serviette... C'est glacés que nous reprenons un bus pour aller quelques cuadras plus loin saluer des éléphants de mer jouant entre des bateaux de pêches. Sans doute ont-ils élu domicile ici afin de profiter de ce que les pécheurs pourraient leur laisser une fois rentrés au port. Un café bien chaud finit de nous réchauffer avant que nous ne reprenions la direction de l'hostel. Dernier à passer sous la douche, je m'y laisse caresser de longues minutes par les filets d'eau brulantes avant de me décider à sortir, ramolli. Pas le temps de nous éterniser : déjeuner local avant de prendre le bus retour. Pas question pour moi de le rater celui-là. C'est bien tard que nous atteignons La Plata où... un asado nous attend à l'hostel. Les muchachos restés sur place ont préparé la "surprise". Je n'avais pas prévu de m'éterniser à La Plata, mais tous insistent pour me garder avec eux. L'heure tourne et je finis pas squater un coin de lit sur place. Il n'est pas bien tard, mais j'avoue ne pas être hyper rassuré à l'idée de rentrer de nuit sur Gonnet...

    Vendredi 23 :  je rejoins la fac assez mal habillé -en pantalon de randonnée pour ne rien vous cacher. Et pour cause, je n'avais que très peu d'affaires sur moi. Tant pis : après tout je ne vais pas à un défilé de mode. Je profite de la journée à plein pour travailler et je rentre, enfin, sur Gonnet. Chez moi, même si je n'en ai pas encore vraiment la sensation. Je profite également pour tenter de me connecter : j'ai accès à internet par wifi en principe. Je me bats avec le réseau mais force est de constater qu'il est plus fort que moi. Tant pis, je verrai avec les propriétaires et à défaut j'irai travailler à la fac ce week-end.


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