• La paperasse...

    Mardi 27 : Journée chargée aujourd'hui... entre papiers et amis. Elle commence par un passage à l'école maternelle pour confirmer le choix du "turno tarde" (école la 1/2 journée après-midi). Jeudi je suis rentré trop tard, sans passer par Gonnet et vendredi je suis arrivé trop tard de LP. Du moins je le croyais. La porte était close "a causa de un paro" (grève, voila un mot à apprendre impérativement :-) ). Qu'importe, j'ai confirmé mon choix et me suis une nouvelle fois rassuré quant aux pièces versées au dossier. Je saute alors dans un bus qui arrive bondé "camino centenario". Porte à porte avec le bus qui me pose au plus près, il me faut effectivement une heure pour rejoindre mon bureau, dont 40' debout, secoué et compressé. Il faut que j'étudie de près l'ensemble des possibles...
    Arrivé sur La Plata, pas question de décompresser. Je me rends à l'université au service des relations internationales pour avancer mes "formalités". Il manque toujours un papier, en attente de signature du directeur de l'université. Je me lamente quelque peu rappelant que j'ai entamé les démarches en juin. Mas que una locura, "una tortura" me répond Cécilia, très compréhensive. J'acquiesce. Heureusement qu'elle est très active (depuis mon arrivée) et heureusement que je suis français me dit-elle. D'autres ne peuvent même pas entrer comme touriste... Luego voy al servicio de migración par que sea seguro que tenga todo listo. Il me manque encore une "constancia de domicilio". Le contrat ne fait pas office de preuve et je dois me rendre une dizaine de cuadras plus loin. J'y apprends qu'habitant à Gonnet, c'est à l'office municipal de la ville que je dois me présenter. "Me siento como una pelota en un cancha de fútbol". Bref, je rejoins la fac un peu désabusé et me mets au travail, non sans prendre quelques clichés de la ville en passant. En fin d'après-midi, direction Gonnet, histoire de "visiter" "la repu" (au pas de course s'entend...). Je retourne alors sur LP à l'hostel, devenu ma seconde maison. C'est l'anniversaire de Carolina (la colombienne, la vénézuelienne est repartie samedi). 30 ans, ça ne se rate pas. Tous sont contents de me voir, et leur joie est non feinte ; ça me fait chaud au coeur. Je passe un moment avec eux à diner (picadas), à parler -un peu-, à écouter -beaucoup-, à apprécier la musique, avant de prendre congé vers minuit. Tous partent demain, mais certains passeront quelques jours à la capitale avant de rejoindre leurs pénates. Nous nous donnons rendez-vous samedi sur Buenos Aires pour un dernier "paseo en común".

    Mercredi 28 : Lever tôt ce matin. Mariela m'a proposé hier de me prendre en passant de retour de l'école, ses enfants posés. Elle habite assez loin dans la direction opposé de "ma" maison, mais l'école de ses niños est précisément de mon côté, à une petite dizaine de cuadras. J'arrive donc tôt sur la fac et me concentre de suite sur le travail. Juste un appel skype me fera lever le nez de ma machine, ainsi qu'une conversation amicale avec mon collègue espagnol de retour aujourd'hui même. Ce midi, nous mangeons un peu plus loin que d'habitude, dans le restaurant attenant à l'hostel UNO, sur la Calle du même numéro. Mariela n'y va pas quand Martin est là car cette cafétéria est plus onéreuse que celle de la fac d'ontologie où nous avons nos habitudes. Ce midi, pour moi ça sera hambuguesa con papas fritas. C'est une entorse à mes coutumes, certes. Je me régale quand même! C'est après un café avalé à toute vitesse que je file tout aussi vite attraper le bus pour Gonnet. J'arrive pile à l'heure au rendez-vous avec une école privée pour Corenthin. Le rendez-vous a été pris il y a deux semaines, et même si j'ai changé mon fusil d'épaule pas question de négliger la piste. Celle-ci se refroidit vite cependant car il n'y a plus de place. Je discute tout de même un peu avec la directrice pour connaître l'organisation des cours et je laisse mes coordonnées. "Por las dudas" (au cas où). En rentrant à pied, je passe par l'officie municipal pour y découvrir que le registre des domiciliations n'est ouvert que de 8h à 13h. Je suis quitte pour repasser demain matin. Je fais ensuite un détour par l'école maternelle. Emelun est inscrit l'après-midi! Je m'empresse de signer. Voila chose faite! Il sera en "sala de 3 y 4 años, sala azul". Azul comme le ciel aujourd'hui :-).  Du coup, je me pose enfin à la maison et travaille... au soleil. A l'intérieur, certes, mais face à la terrasse, fenêtre ouverte, tout juste "perturbé" par le chant des oiseaux. Si toutefois on peut parler de perturbations... Pause footing, repas, et travail jusqu'à point d'heure.

    Jeudi 29 : C'est repartir pour une matinée de paperasse. Ca commence avec une heure de queue pour un malheureux papier certifiant mon domicile. 20' pour commencer, dans la file indiquée par la personne en charge du bureau, le temps d'arriver devant la porte et m'entendre dire que finalement c'est l'autre queue... 20' de rab, après tout il n'est que 8h20. Cette fois c'est bon, la "dame" du bureau, aux gestes très délicats me rédige le sésame. Par "délicats" vous aurez compris la métaphore... Mais avant de le recevoir, il me faut aller à la caisse, au fond du couloir. Là, ça ira vite (normal, pour payer ça va toujours vite). Et c'est reparti pour 20' de queue. Non, ce n'est pas une blague... D'autant que la personne en charge de ces questions a droit à sa première pause (déjà 45 ' de travail!). En récupérant mon papier, j'ai tout de même pris soin de tout vérifier, ne sait-on jamais. Bien m'en a pris, la recopie de 4 chiffres devait être hyper difficile : il y a une erreur et je ne veux pas prendre le risque de tout devoir refaire. Je file enfin avec mon sésame à 9h passé, mais sans reçu (la réponse à ma demande était moins délicate que le soin pris à écrire mon adresse). Bref, vous l'aurez compris, c'est de mauvaise humeur que je me rends à la fac. Là, la vue de la résolution concernant le poste de prof crée pour moi me rend le sourire. Si tout le monde était aussi prévenant et efficace que Mariela, je m'éviterai bien des heures d'attente et des kilomètres avalés (marchant, en chaussure de ville, bien sûr...). C'est avec ces trésors que je me rends au service de migration commander un tour. Ca sera pour lundi, espérant que d'ici là j'aurai la toute dernière pièce manquante, à savoir la traduction certifiée de mon extrait de casier judiciaire français. Je pose en passant une copie de la résolution aux relations internationales de l'université, juste à côté, et m'autorise une pause emplettes sur le chemin retour vers la fac. Ca m'évitera quelques détours plus tard. L'après-midi est tout à fait standard : travail retour à la maison (et repérage d'une laverie, d'une boulangerie, d'un petit magasin, d'un vendeur de fruits et légumes; achats à la clé) et entrainement. Listo.

    Vendredi 30 : La nuit bien que longue a été hachée par le bruit de la pluie s'écrasant sur le toit de la maison. Des litres sont ainsi venus tapoter les tuiles, le vent fouettant les arbres bordant la maison, pendant que le tonnerre grondait au loin. L'orage n'aura pas eu la force de venir jusqu'ici. Le lever est précoce, encore. Je dois retrouver Mariela sur le chemin de l'école de ses loulous. Elle a un cours de français et il se trouve que sa prof est traductrice officielle. Je lui ai demandé si elle pouvait traduire mon extrait de casier judiciaire, ultime document qui me manque pour enfin évacuer la question du visa. Sous une pluie devenue plus fine, je descends une à une les cuadras (ou les remonte, je ne sais pas trop), pour atteindre le point de rendez-vous. J'y suis un peu en avance, mais une "casitas" me permet de m'abriter. La circulation est fluide sur route qu'emprunte Mariela ce matin et elle (nous) arrive(ons) à l'heure à son cours. Je confie le précieux document à traduire à Maria Romita avant de les laisser travailler pour rejoindre mon bureau. Un café avalé, je me mets au travail, en même temps que les nuages laissent place à quelques rayons de soleil. J'avoue que je suis un peu lessivé aujourd'hui. La pluie n'a rien à voir là dedans. Le contrecoup peut-être des kilomètres avalés dans la ville à visiter presque toutes les administrations. Je rentre assez tôt et finis de me torturer le cerveau à la maison, face à la terrasse. Je suis tout juste perturbe par la visite du chien des propriétaires qui s'installe dans la pièce du fond, et même par celle d'un oiseau téméraire qui ose s'aventurer dans le salon. Après le cerveau, les jambes... une douche, une salade géante, et prise de nouvelles des uns et des autres. Demain je n'irai pas à Buenos Aires, mais retrouverai les rescapés du groupe à l'hostel pour fêter l'anniversaire de Pachi. Pour l'heure, encore une semaine qui s'achève.

    Bienvenudo a casa...

    La paperasse... La paperasse... La paperasse...

    La paperasse... La paperasse... La paperasse...

    La paperasse... La paperasse... La paperasse...

     

    Primeros rayos de sol frente a la facultad...

    La paperasse... La paperasse... La paperasse...

    La paperasse... La paperasse... La paperasse...

     

    Algo de La Plata, paseando...

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    La paperasse... La paperasse... La paperasse...

    La paperasse... La paperasse... La paperasse...

     

    Feliz cumpleaños Carolina...

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    La paperasse... La paperasse... La paperasse...

     

     

    Flores en Gonnet...

    La paperasse... La paperasse...

     

     

    Emelun, mira tu escuela...

    La paperasse... La paperasse... La paperasse...

     La paperasse... La paperasse...

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