• Limpiando la casa...

    Sábado 1er de diciembre : ya estamos en diciembre. El tiempo paso (y pasa todavía) muy rápidamente. A pesar de que no este todavía instalado, empiezo a sentirme a casa. Aujourd'hui, c'est le premier week-end tranquille. Du moins je n'ai rien prévu. Ma virée à Buenos Aires annulée, je me pose et respire un peu. Respirer n'est pas le mot le plus adéquate tant la chaleur est étouffante aujourd'hui. Qu'importe, je prends mon courage à deux mains et vais faire quelques commissions à l'hypermarché situé à quelques 25 cuadras. 40' de marche sous un soleil de plomb. Je reste une bonne heure dans les allées du magasin, au frais, même si je fini par brûler tous les pesos que j'ai en poche. Je commence à avoir tout le nécessaire pour vivre correctement dans la maison. En rentrant, j'avale à la va-vite un semblant de repas et me remets à la tâche, version ménage. La maison en a besoin et je me rends compte que je vais devoir m'y reprendre à plusieurs fois tant il y a de poussière et saleté, résultat du déménagement des propriétaires. Alors que j'écris ces quelques lignes, le tout dans le vacarme assourdissant de la tondeuse à gazon, je vois Felipe le chien (et non Félix le chat) entrer dans la maison. A mon grand désarroi... C'était bien la peine que je me débarrasse de ses poils blancs. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises : tonte finie, les ouvriers passent la souffleuse pour nettoyer la terrasse... Je saute sur la porte fenêtre pour éviter le transfert de la saleté de la terrasse au salon. Raté : je suis quitte pour un nouveau passage de balais... La maison enfin débarrassée d'une tonne et quelques grammes de poussière, j'enfile mes baskets pour faire un petit tour du parc. Superbe comme toujours. Si hier j'ai eu le grand plaisir de voir un faucon, aujourd'hui c'est un aigle qui m'accompagne. Etonnant de voir ces rapaces aux portes de la ville. De retour chez moi, je ne traine pas : ce soir je vais à l'anniversaire de Pachi à Frankville. J'y retrouve quelques uns des employés de l'hostel ainsi que Ara, Carolina, Daniel y Monica, derniers survivants du groupe. Une 5ème rescapée participera temporairement à la fête puisque nous recevons un appel skype de Bogota. Vers 1h du matin (tout de même), je prends congé de tout ce petit monde. Les adieux sont très chaleureux, à la sud-américaine, arrachant même quelques larmes à Carolina et Monica. Tous me disent que j'ai une maison à Medellin, Bogota (Colombie) ou encore Merida (Venezuela). J'avoue avoir moi aussi un sacré pincement au coeur.

    Domingo 2 : Les bus se faisant rare le week-end, plus encore la nuit, je suis arrivé très tard ce matin à la maison. Je m'octroie une grasse matinée pour compenser et me réveille vers 10h30 comme une fleur. Ou presque... Les moustiques ont décidés d'entrer en scène voila deux jours. Ils ne m'ont pas ratés cette nuit. Je passe la matinée à trainasser, avant de me faire violence à la repu. 1h12 sous un cagnard pas possible. J'arrive complètement fondu chez moi... Après m'être rafraichi quelque peu, je prends le temps de cuisiner un peu et déguste le plat dans la foulée (notez le jeu de mot!). Un maté finit de me réveiller ; je me lance dans la suite du nettoyage, 3h durant. Il me faudra recommencer tant les années ont noircis les recoins de la maison. Je me contente aujourd'hui de l' "ambiente" (pièce à vivre) du bas et de la cuisine. En haut, je me limite au coup de balais et nettoyage de la salle de bain. Vient l'heure de partir chercher le dernier papier censé lancer enfin la machine administrative. En lisant mes mails j'apprends que le groupe quitte Frankville à 19h30 et non 18h comme initialement prévu. Avec un peu de chance j'arriverai à les voir. Et la chance me sourit. Non seulement je les vois, mais ai le temps d'attendre leur Tienda Leon (navette)... qui arrive à 21h! Je l'apprends un peu tard... Censé être une vingtaine cuadras plus loin à 20h30 je file, leur promettant d'essayer d'être de retour à temps. Avec succès :  en deux temps trois mouvements j'arrive à l'heure pour récupérer mon sésame, mais également pile à temps pour faire des derniers adieux très chaleureux. Ca sert de courir... Pour le coup, c'est à mon tour de verser une larme... en regardant la video improvisée qu'ils viennent de tourner juste là, dans la rue. Des larmes de fou-rire!
    Demain, nouvelle semaine... seul cette fois... ça va me faire drôle tant je me suis attaché aux uns et aux autres...

     

    Jacaranda en Manuel B. Gonnet por la mañana...

    Limpiando la casa...

     

    ¡Buen cumpleaños Pachi!

    Limpiando la casa...   Limpiando la casa...

    Limpiando la casa...   Limpiando la casa...

    Limpiando la casa... Limpiando la casa... Limpiando la casa...

    Limpiando la casa...   Limpiando la casa...

     

     Una casa limpia... y un alquiler pagado...

    Limpiando la casa... Limpiando la casa... Limpiando la casa...

    Limpiando la casa... Limpiando la casa... Limpiando la casa...

     

    La Plata, paseando...

    Limpiando la casa...   Limpiando la casa...

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