• Ultima semana de 2012

    Lunes 17 : Ce matin, je dépose mon linge sur le chemin de la fac. C'est bien fatigué que j'arrive au bureau. Mais je ne vais pas me plaindre car c'est en raison d'un week-end très sympa que j'ai les yeux qui piquent. Aujourd'hui je me concentre exclusivement sur le travail. Même si je dois avouer ne pas être très efficace. Toutefois, je ne suis pas sûr que la fatigue ait à voir quelque chose dans mon inefficacité. L'action conjointe du café puis du maté n'y fera rien. Je dois me rendre à l'évidence, ce n'est pas encore aujourd'hui que je postulerai au nobel. Bref, rien de passionnant. Comme toujours me direz-vous. Petit événement tout de même : la kafet d'ontologie où nous avons nos habitudes est fermée. Cette fois ça sent les vacances. Autre événement : je ne vais pas courir ce soir. Je vais faire une partie de foot en salle avec mon collègue de bureau et quelques uns de la fac. 1h dans une serre... En passant, je récupère mon linge et je commence à rassembler mes affaires en vue du départ de dimanche. Pas que cela me ravisse de quitter l'Argentine, malgré tout, mais il faut bien. Du coup, je me couche à une heure bien avancée.

    Martes 18 : Ce matin je suis passé à l'école prendre quelques renseignements. Je ne veux pas avoir de (trop) mauvaises surprises mercredi lors de l'inscription. J'en suis tout de même quitte pour une frayeur car la vice-directrice me signale qu'elle va devoir appeler son inspectrice pour avoir l'autorisation et savoir ce qu'il me faut présenter comme papiers. Ils auraient pu me le dire plus tôt : c'est la 3ème fois que je passe quand même. Hormis le soucis de langue, la proximité de la maison devrait aider à l'acceptation. La crainte qui me reste est que j'aurai peut-être besoin d'une traduction certifiée des résultats scolaires obtenus. J'ai commencé à traduire moi-même le programme (dans les grandes lignes), mais peut-être pour rien. L'autre petit noeud est qu'elle me propose un turno mañana. En effet, le matin viennent les enfants du quartier et cela lui semble bien mieux pour son intégration. L'après-midi ce sont des enfants de loin qui remplissent les classes... Il faudra que je demande le changement de tour pour le petit au jardin. Je sais déjà que  Géraldine sera contrariée, mais ai-je bien le choix? Le reste de la journée sera standard : travail, retour tardif à la maison, entrainement. Avec en prime une douleur à la cuisse. Rien de grave j'espère. En rentrant je passe chez Jorge et Daniela donner quelques données : ils connaissent du monde à l'inspection. Jorge me propose de m'accompagner demain matin, ce que je fini pas accepter. Je ne voulais pas les déranger, mais ils insistent. Je me couche tard malgré tout, ayant bien du mal à trouver le sommeil, quelque peu contrarié.

    Miércoles 19 : 7h55 tapantes, je file vers l'école, accompagné de Jorge. Nous y arrivons à 8h pile, mais il y a déjà 11 personnes devant nous. Nous attendons patiemment. Je précise à Jorge que je ne voudrais pas lui faire perdre des heures d'attente, mais il me dit de ne pas m'inquiéter et attend avec moi. Finalement, après 4 parents, nous passons... en priorité. La vice-directrice prévient au préalable les autres parents, expliquant que mon cas est particulier qu'il faut faire appel à l'inspecteur. En conséquence, je dois passer prioritairement. D'autant que l'inscription de Corenthin concerne un quinto grado, alors que tous (sauf une maman) viennent pour un primer grado. Surprise : tout se passe bien. Pas de papier spécial à porter. Ils ont même prévenu les autres enfants de l'arrivée d'un français et un petit a proposé de donner son numéro de téléphone pour que Coco ait un copain en arrivant. Il commencera son année niveau 5 (équiv. CM2) en raison du problème de la langue et ils verrons s'il a besoin d'un auxiliaire pour l'aider. Super! Je ressort soulagé, et file vers le jardin maternel pour faire changer le tour d'Emelun. Cela se fait en un clin d'oeil : il reste dans la sala azul, mais le matin, toujours dans une sala 3-4 años. J'aime quand les plans se déroulent comme prévu. Je rejoins le coeur léger la fac, croisant Valentin, le jeune voisin, à l'arrêt de bus. Il me donne un petit truc pour aller plus vite : tous les bus ne font pas le même trajet, ce que je savais, mais surtout il y en a un qui zappe des arrêts. On gagne pas moins de 20'! Il faut juste repérer les heures approximatives de passage. Il connait l'heure autour de 9h30, à moi de voir ceux qui passent plus tôt. Journée standard ensuite, jusqu'au soir. Vers 19h30 je retrouve Alicia à la sortie de son cabinet. Nous nous sommes peu vus depuis mon arrivée et avons décidé de prendre un café ensemble. Elle part en famille vendredi et moi dimanche... déjà! Sur le retour de City Bell, je fais un détour par la république des enfants. Les petites demeures sont éclairées de nuit et un semblant de sapin de Noël, en guirlandes, trône devant l'entrée. En termes de lumières je suis servi. Aux bleu, rouge, vert, orange ou jaune se mêle du blanc: les dieux ont également décidé de prendre des photos, avec flash. Bref, l'orage menace, et plus même. Le taux d'humidité est élevé, et les moustiques achèvent de me décider à rentrer. Je n'avais pas prévu de courir aujourd'hui, mais la pluie battante qui fini par tomber me contraint d'accélérer franchement le rythme, pour finir en courant. Je passe en vitesse voir Jorge pour m'informer : aucun courrier pour moi. Demain, je passerai au service de migration et à la banque... Je mets à profit le reste de la soirée pour charger les photos de Rosario et écrire les commentaires attenants. Je pourrai presque me passer de lumière tant ça gronde là haut. La maison entière en tremble. Pour finir, l'eau fait son apparition à l'intérieur. Epuisé, je me contraints à me coucher.

    Jueves 20 : Encore une nuit compliquée, tant en raison du battement irrégulier de la pluie sur les tuiles que de contrariétés. Au moins les plus urgentes sont réglées. Enfin j'espère! Ce matin, sans doute un peu perturbé, je m'offre deux aller-retours à l'arrêt de bus. Je suis parti sans portable et sans argent... En repassant à la maison, je croise Daniela avec qui je discute un peu. Il faut que je règle quelques détails avant mon départ. Nous ne discuterons pas longtemps : le taux d'humidité est à son comble et une escadrille de moustiques nous a pris pour cible. Même l'épaisseur des vêtements n'y fait rien! Par chance, j'arrive à attraper un bus devant la maison (tous n'y passent pas). En ville, je commence alors par passer au service de migration, inquiet. L'attente sera courte et... surprise, je ressors avec le visa. On m'avait dit d'attendre et que tout viendrait à la maison. Mais le visa n'est qu'un coup de tampon, certifié et signé, garnissant mon passeport déjà bien fourni (demandez à la banque, ils en ont fait le constat). Le DNI, je l'aurai sans doute en revenant de France, en février. Si les dueños sont à la maison, ils le recevront pour moi, sinon il reviendra au service de migration et je passerai le prendre. Finalement il est déjà 10h et j'en profite pour passer à la banque. Je visite un peu les locaux avant de trouver le bon bureau. M carte n'est pas encore là, mais quand je pose quelques question on me "propose" de prendre un ticket et... d'attendre. 30', un exploit! La discussion sera assez rapide aussi:
    - Votre carte n'est pas arrivée
    - Oui, on vient de me le dire. Mon soucis est que je pars dans 3 jours et ne veux pas la perdre.
    - Pas de soucis, elle arrivera à votre maison (tient, ils m'ont dit la garder) et comme vous n'y serez pas elle reviendra
    - Oui, mais je ne reviens pas avant février
    - Ne vous inquiétez pas, elle est gardée 3 mois (ah bon? En bas ils m'ont dit 2 semaines!)
    - Euh, en fait j'habite sur un terrain partagé. Si je donne une copie de mes papiers aux propriétaires, pourront-il récupérer la carte pour moi (en bas ils m'ont dit que non, mais vu la versatilité des réponses...)
    - Oui bien sûr. Avec leurs propres papiers ça suffit (???)
    Ouf, me voila en route vers la fac, partiellement rassuré. Rien en main (si, le visa), mais ça devrait être bouclé à... mon retour! En mangeant avec Martin, j'apprends que beaucoup de choses dépendent de la carte (code internet, etc.). Il me conseille de ne faire aucune opération avant d'être en possession de celle-ci. Il me faudra donc attendre... février pour tester la machine. L'après-midi sera classique : travail (une partie avec Martin et Mariela), bus et entrainement. Je passe chez les propriétaires régler quelques détails d'avant départ. Ils feront des travaux pendant mon absence et garnirons la maison de quelques meubles (dont un lit d'enfant en plus). Ils doivent aussi m'expliquer quelques détails de fonctionnement car à mon retour ils seront en vacances. Il serait embêtant que je me retrouve sans eau ou sans électricité. Jorge se propose également de me poser à l'aéroport dimanche, ce que je fini par accepter. Je reste un bon moment chez eux, à discuter et partager le maté.

    Viernes 21 : Ca sent vraiment les vacances d'été. La fac est presque vide ce matin. Mariela n''arrivera que plus tard. J'avais prévu d'aller en ville l'après-midi, mais j'irai peut-être manger chez Mariela ce midi. Du coup je pars au centre ce matin y chercher quelques bricoles. Retour vers midi à la fac, sans avoir fait le plein de mes emplettes. Je retournerai cette après-midi, ou j'annulerai mon escapade prévue à Lujan et irai samedi. Je n'ai réservé aucun bus, donc ne suis lié à rien. 13h15, Mariela passe me prendre et nous attablons avec ses deux loulous à un tout petit restaurant japonais pas très loin de chez elle. Au menu, sushi. Quel régal! S'en suit un café un peu plus loin, et je fini par rentrer à pied, histoire de faire les boutiques. Je ne trouve rien d'intéressant et fini la journée chez moi à faire mes bagages et tout ranger. En raisons des travaux qui s'annoncent je rassemble tout en un seul endroit, et de manière facilement déplaçable. L'heure du coucher est très tardive... mais je compte malgré tout profiter à fond de mon dernier samedi!

     

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