• Seconde semaine - le déménagement... d'hôtel

    Lundi 29 : Nouvelle semaine qui commence, avec la pluie. Cette nuit a été agitée par un orage assez violent, le tonnerre me sortant définitivement de mon sommeil vers 4h40 du matin. Je n'ai jamais vraiment réussi à me rendormir, et c'est au son du clapotis des gouttes sur mon rebord de fenêtre que je décide à me lever. Fatigué. Si la pluie a fait des dégâts à la capitale avec des inondations dans les rues et le métro, elle est plus clémente ici et inonde moins que celle de lundi dernier. A noter que si la chaleur n'est pas complètement de retour, les moustiques, eux, commencent doucement à faire leur réapparition.
    Ma journée est aussi peu passionnante que la météo : debug d'un code fait à Grenoble (et prise de conscience de nombreux problèmes sous-jacents que j'ai sous-évalués), écriture plus élégante d'un problème de calcul de borne inférieur pour une relation d'incertitude entropique (lorsque le code précédent est en train de tourner), retrait web de mon certificat d'antécédents pénaux argentins (je confirme, il est vide), le tout entrecoupé d'appels (tels, skype) relatifs à ma recherche de logement. Je profite d'une accalmie météo toute relative pour aller réserver quelques nuits dans une auberge de jeunesse, histoire de me donner un peu d'air. Un "lio" : faute de beaucoup de place je changerai 3 fois de "dortoirs" durant ces 10j. Je n'irai pas courir ce soir, trop fatigué physiquement et mentalement.

    Mardi 30 : Après la journée de pluie d'hier, aux conséquences parfois dramatiques sur la capitale, le soleil daigne pointer le bout de son nez aujourd'hui. Timidement, mais ça fait le plus grand bien. Mon moral remonte au même rythme que le mercure dans les thermomètres locaux. Ma journée commence tranquillement par la visite d'un appartement sur La Plata (option à ne pas écarter) : il est pas mal du tout. Pas si grand malgré ses 100m2 car ces derniers se concentrent surtout dans un "ambiante" très ample. Il n'en reste pas moins que s'il est bien en termes de confort, de meubles, d'accès à la piscine (mais pas à la terrasse), ma préférence reste à une maison visitée vendredi, plus vieille, avec quelques manques, mais mieux située géographiquement à mon gout. A voir... vite. Avec l'aide de Mariela je me renseigne sur quelques noeuds (la loi exige des contrats de... 2ans, sous peine de pénalités; mais tout est négociable).

    Mercredi 31 : Pas d'électricité prévue à la fac ce matin. Je reste à l'hôtel, et profite même pour aller faire ma séance (de course) zappée hier soir. Dur dur, mais sous le soleil c'est tout de même agréable. Je prolonge le plaisirs en prenant mon "déjeuner sur herbe", au milieu des gazouillis printaniers. Qui plus est, pour ne pas gâcher ma bonne humeur, j'apprends qu'un premier soucis se débloque. Peut-être. Afin d'obtenir un visa, l'université pense me faire une position de "professeur ad-honorem" (ce qui impliquera peut-être que je fasse une poignée d'heure de cours; ce qui en soi est it-rès intéressant si le volume reste raisonnable). A ce rythme je devrait être installé d'ici à la fin du mois :-). C'est le coeur un peu plus léger que je me mets au travail, jusque relativement tard. Je ne vais pas courir le soir (trop tard et trop mal au genou), et en profite pour me coucher tôt. J'ai du mal à m'endormir toutefois : jusqu'à relativement tard, des grévistes haranguent la foule sur fond de musique sur la place toute proche de l'hôtel. J'avoue que bien égoïstement je ne cherche pas trop à m'informer sur leurs préoccupations.

    Jeudi 1 novembre : Aujourd'hui je quitte l'hôtel, confortable mais ruineux à la longue. Direction l'auberge de jeunesse. Pour ne pas y laisser "trainer" toutes mes affaires, je dépose une valise à la fac. Je ne prends que le nécessaire. Mon genou est toujours douloureux et c'est à petits pas que je rejoins mon "officine" pour me mettre au travail. Je retrouve aujourd'hui mon collègue de bureau, de visite lui aussi, pour 2 mois (en provenance de Madrid). C'est assez tôt que je quitte l'institut, direction City-Bell, pour une visite de maison. Cette fois je croise les doigts : j'ai peut-être trouvé la perle rare. Et surtout sans une tonne de tracasseries administratives attenante à cette location "de mano a mano". Je prie pour que cela se concrétise! Mais je ne serai pas encore au bout du chemin (école, papiers, banque restent des sujets brulants). Ce soir, je vais courir une heure, malgré mon genou douloureux. Ca passe. S'en suit du travail (quand même, il faut) et un coucher ma foi bien tard.

    Vendredi 2 : Fin de semaine... déjà. En voila encore une qui aura filé comme le vent. Pas grand chose de spécial aujourd'hui. Travail, entrainement et retour à l'hostel. Si, quelque chose de spécial quand même : ce soir c'est la fiesta. J'e n'avais pas vraiment prévu d'y aller, mais tout le monde y était et m'y a invité. Une super soirée (un asado délicieux), même si, comme je le craignais, elle s'est terminée bien tard... 3h40, vraiment c'est l'heure. L'hostel est occupé par un grand groupe d'étudiants venant d'un peu partout d'amsud terminer 3 semaines de master : des argentins, des colombiennes et des vénézuéliennes constituent la majorité du groupe, complété d'une brésilienne, d'un péruvien et d'un bolivien.

     

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