• Santiago de Chile, de día

    Sábado 20 : Je vous disais qu'aujourd'hui nous avions décidé que ce serait réveil libre. Pas de pression horaire. De toute façon le petit déjeuner n'est pas prévu, donc nous n'avons pas d'heure limite. Mais c'était sans compter Emelun. Fatalement... Et puisque tout le monde "doit" se lever car "il fait jour", autant profiter de la journée plus longue que prévue pour visiter un peu. Visiblement les petits corps sont pleins de combustible.
    Nous sortons assez tôt de l'appartement, mais Géraldine me rappelle que je n'ai toujours pas réservé de navette pour l'aéroport demain. Il nous faut y être vers 6h, la réservation est donc assez urgente. Retour à la case départ donc. Là, je demande conseil au concierge, espérant que comme celui de la veille il me proposera d'appeler pour moi. Peine perdue; peut-être aurais-je dû oser demander explicitement. Je remonte chercher ma machine pour utiliser la WiFi de l'entrée : plutôt que de vider mon portable, je passe mon appel par skype. J'avais acheté un peu de crédit pour appeler l'hôtel de Rio, autant m'en servir cette fois encore.
    Réservation faite, plus facilement que je ne le pensais, nous prenons cette fois un second départ. Le bon. Mais avant de battre le pavé, nous commençons par faire le plein d'énergie. Je parle des parents, les loulous, eux, en ont plus qu'il n'en faudrait, je vous l'ai déjà écrit. Glucose et autre nutriments dans les cellules, nous partons cette fois pour de bon, en sens opposé sur l'avenue Libertador [...] par rapport à la ballade d'hier soir. Là, se trouve l'iglesia San Fransisco que nous avions devinée en rentrant hier soir. Nous en faisons le tour, extérieur puis intérieur, avant de continuer notre route. L'intérieur est joli, sans plus. L'extérieur, lui, n'est pas d'une beauté exceptionnelle. Descendant encore un peu, nous passons par un petit marché jouxtant l'église. Le froid étant saisissant, nous faisons l'acquisition de deux bonnets : un chat pour Corenthin, un lapin pour Emelun. Petit bonhomme ne trouve alors rien de mieux que de se promener en sautant. Il semble parti pour visiter la ville ainsi, mais fort heureusement il finit par se fatiguer. Nous passons maintenant devant l'université du Chili, voisine de l'église. Elle est d'un jaune assez vif, plutôt joli, malgré l'ensemble de banderoles d'étudiants mécontents masquant sa façade. Il semblerait que le manque de crédit dans les universités soit un mal universel... En face, comme pour provoquer, se trouve el banco del estado et "la moneda" et autres bâtiments imposants et aussi jolis les uns que les autres. Nous traversons l'avenue pour admirer de plus près "la moneda". La large place qui lui fait face est également imposante, avec quelques jets d'eau bas. Elle sert de résidence au président de la république. Ce matin, nous avons la chance d'arriver pour voir la relève de la garde. Nous restons là quelques instants, avant de longer la banque de l'état, direction le coeur de la ville. Là, nous nous engouffrons entre deux énormes bâtiments massifs, dont l'un n'est rien d'autre que la bourse de commerce. Les portes d'entrée, massives et dorées en partie, mettent clairement en exergue la richesse qu'il doit renfermer. Nous nous enfonçons plus encore dans le centre de la ville, et passons devant le musée de arte precolombiana, puis la camara de disputados, le tribunal de justice et le senado de la república. Le musée contient parait-il une collection impressionnante d'objets de la période pré-hispanique d'Amérique du sud. J'avais prévu sa visite, mais il est en réfection. Une vraie peine. La camara de disputados, elle, est l'ancien congrès national. Tout de blanc vêtue, avec ses colonnes à la grecque, elle est largement masqué par un large panneau isolant les passants de travaux en cours sur la chaussée. Dommage... Là, nous sommes juste derrière la cathédrale. Nous entrons dans cette dernière, par la porte dérobée du fond. L'intérieur des lieux est splendide; riche en ornements picturaux; riche en dorures et statues; riche par la finesse de son architecture; riche tout court sans doute. En tout cas, bien plus riche que ne le laisse présager sa façade bien triste. C'est de l'entrée principale que nous sortons à présent, tombant en plein dans la foule assistant au tournoi de foot; ou pas. De jour cette fois, nous faisons le tour de la place, admirant avec la lumière naturelle les différents édifices. Si le musée est aussi beau de jour que de nuit, il n'en est pas forcément de même pour les autres édifices. Là, nous nous posons quelques instants voir une partie de foot; et voir un "autre lapin" (je cite ti'loulou) passer, sous les traits d'une petite fille affublée du même bonnet qu'Emelun et sautant elle aussi. Qu'a-t-il donc de si spécial ce bonnet? Heureusement que le grand ne se met pas à miauler (quoique...).
    Nous avons bien du mal à extraire les enfants du spectacle des jeunes qui "jouent à la balle", mais finissons par y parvenir. Nous prenons ainsi la direction du nord, où à quelques encablures seulement nous croisons la route d'un bâtiment rouge que j'avais pris pour une église hier soir. Il s'agit en fait de la caserne des pompiers. De jour, elle ne ressemble pas à une église en effet. Elle n'a pas plus l'allure d'une caserne de pompier d'ailleurs. Je la verrai mieux dans un parc d'attraction ou dans une chambre d'enfant tant le bâtiment semble tout droit sorti d'un dessin animé. Un peu "kitch" si vous me permettez l'expression. A seulement une cuadra de cette maison pour poupées, nous tombons nez à nez avec le mercado central. Celui-là même que nous sommes venus chercher. Nous le longeons tout d'abord, direction la gare de Santiago. Géraldine reste près du marché avec les enfants tandis que je m'approche, seul, de la gare. Je ne la pénètre pas, me contentant d'admirer sa superbe façade. Sans vouloir faire injure à la cathédrale, je trouve la façade de la gare bien plus jolie, même si architecturalement elle est moins travaillée. Elle est plus gaie de par sa couleur rose pâle.
    De retour vers le marché, je flash l'autre marché central juste en face, à l'architecture très moderne, et file rejoindre ma troupe. Ensemble, nous entrons à l'intérieur du mercado, grand marché couverte tout coloré. Nous le transperçons de part en part, sans y rester manger, et ce malgré les nombreuses "incitations" à nous attabler dans le "meilleur restaurant du monde". J'exagère un peu car si nous sommes beaucoup sollicités, cela reste toujours avec le sourire. Comme la plupart des Chiliens présents dans le quartier, nous mangeons sur le pouce, à l'extérieur. Pizza et empanadas géants peu en rapport avec ceux consommés en Argentine. Nous nous régalons malgré tout, autant que du jus acheté dans le même "boui-boui".
    Repus, nous passons de devant l'église Santo Domingo et filons vers la casa Manso de Velasco, un des rares édifices à l'architecture coloniale de Santiago si j'en crois mon guide papier. Le détour ne valait peut-être pas autant la peine que celui d'hier pour voir la Merced. Et à propos de Merced, le chemin du retour nous y mène directement. superbe de jour comme elle l'était de nuit. Du retour, oui; il n'est pas bien tard -15h-, mais les enfants commencent à fatiguer et sont de plus en plus pénibles. Nous faisons route ensemble jusqu'à l'avenue Libertador et nous nous séparons en deux groupes; Ou plutôt en solo et trio! Le trio file à l'hôtel et moi je file voir une des maisons de Pablo Neruda. Je regrette que nous n'allons pas tous ensemble voir une des maisons, la santiaguina, du poète chilien ayant donné son nom -entre autre- au lycée de Géraldine.
    Seul donc, je remonte l'avenue jusqu'à la place Baquedano. De là, j'aperçois une tour fantôme qui peine à se distinguer de la brume recouvrant partiellement la ville. Cela donne une impression assez étrange de ce qui est la plus haute tour d'Amérique du sud et la seconde d'Amérique latine (la première est au Panama). J'ai nommé la tour costanera center et ses 300m de haut. Je traverse alors le rio Mapocho pour rejoindre le quartier bellavista, où se trouve la fameuse maison, ainsi que le cerro San Cristóbal. C'est dans ce quartier que se font face la fac de droit, à l'architecture original en "1/2 cercle intérieur" et la universidad San Sebastian, gros bâtiment moderne massif et vilain.
    Me voila à présent au pied du cerro San Cristóbal que j'effleure jusqu'à la maison de Neruda, "La Chascona". Je devrais dire "les" maisons de Pablo Neruda puisqu'il s'agit d'un ensemble de 3 maisons, bleues vives, posées délicatement dans un large parc verdoyant. Je décide d'en faire la visite plus tard, en redescendant du cerro que je souhaite conquérir d'abord.
    Compte tenu de l'heure, la conquête est purement touristique, via un funiculaire amenant les touristes 500m plus haut en 10' montre en main, sur une pente raide; très raide. Le cable n'a pas intérêt à lâcher, sinon sensations garanties. D'en haut, la vue sur la ville est spectaculaire. Le cerro, lui est dominé et protégé non pas par un christ, mais par une vierge un peu plus maigrichonne. que le christ du Corcovado J'avoue que depuis notre séjour carioca les statues vont me paraitre bien petites à présent. Sur le cerro, je marche quand même un peu afin d'avoir un panorama le plus global possible sur la capitale chilienne. Vers l'ouest, le soleil déjà bas transperce comme il peu la couche de nuage recouvrant la ville. J'en ai une vision un peu mystique, à l'image de celle que j'avais eu de Salta il y a trois ans. J'avoue cependant que l'impression que me laisse la vue me fait moins frissonner., même si j'apprécie énormément. Continuant mon tour, je tombe sur l'ancien téléphérique et sa station fantôme à présent. Le bâtiment laisse l'impression d'avoir été abandonné alors qu'il était encore en service. Tout est en place, comme figé par le temps. C'est d'ici aussi que j'ai une vue sur la fameuse tour costanera. Je la distingue nettement à présent. La ballade est agréable tout là haut, mais l'heure tourne irrémédiablement et il me faut redescendre. J'ai trop traîné, et à regret je dois abandonner l'idée de visiter la maison de Pablo Neruda. In fine, la ballade "San Cristobalienne" était bien agréable. A l'hôtel on doit commencer à s'inquiéter -crois-je-. J'y retourne par la plaza Italia et la calle de la Merced et son petit parc verdoyant sympa.
    J'arrive à l'hôtel à la tombée de la nuit, mais pas question de m'installer : je dois ressortir acheter de quoi nous tapisser l'estomac. Je traine quand même plus de 20', le temps de "convaincre" Corenthin de m'accompagner. De retour (bis), et une fois abosrbés notre pitence, il me reste un détail à régler : comment avoir accès à la WiFi ici, dans l'appartement. Je trouve finalement le soucis : le routeur n'est pas relier au câble, celui-ci étant relié au répondeur téléphonique. Curieux. Tout rentre finalement dans l'ordre, crois-je. Car refaire les branchements a une conséquence innatendue : 3 appels téléphoniques nous parviennent par erreur, destinées à la réception. Les dernier à 3h20 du matin... quand même. Refaire les branchements d'origine semble pallier au soucis. Décidément je ne comprends pas grand chose à cette connectique. Et pourtant j'ai suivi le parcours de chaque câble... Peu importe, là s'arrête notre séjour santiaguino. Demain départ pour une destination mystère. Vraiment...

     

    Edifices sur la calle Santa Rosa et dans le "barrio Paris-Londres" voisin

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     Iglesia San Francisco

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    Banco del estado & bandera bicentenario

     

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     La moneda

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    Universidad de Chile et en face

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     La bourse de commerce

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    Nos petit chaton et petit lapinoux...

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     L'ex-congrès national et le senado de la república

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     L'intérieur de la cathédrale

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    Depuis la plaza de armas: caserna de bomberos, catedral, museo nacional, municipalidad

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     Caserna de bomberos

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    Mercado central et un autre marché (plus "moderne")

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    Estación central

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    Retour vers le marché central et la station de métro voisine

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    Iglesia de Santo Domingo

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     Casa Manso de Velasco

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    La Merced

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     Le Lido... ici...

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     Le théâtre municipal

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     La bibliothèque nationale (et vue sur l'église San Francisco)

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    L'université catholique du Chili (dedans)

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    Place Baquedano et tour Costanera

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    La Chascona (maisons de Pablo Neruda)

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    Funiculaire menant au cerro San Cristóbal

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    Vues sur Santiago (ville, gare centrale)

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    (marché central, musée des beaux arts, iglesia Santo Domingo)

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    (torre costanera, plaza baquedano, Bandera bicentenario & moneda)

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    Capilla liceo Aleman, facultad de derecho

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    Parque Forestal, calle Merced

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