• Le grand départ

    Comme promis à beaucoup d'entre vous (et sur suggestions pressantes), à l'occasion de mon long séjour argentin, je me lance dans la tenue d'un blog. Dans la mesure où je ne pars pas en vacances, il va de soi que je ne serai pas aussi assidu dans l'alimentation de celui-ci en articles. Raconter mon travail n'est pas forcément ce qui vous passionnera le plus...

    Commençons par le commencement.

    Samedi 20 octobre : ça y est, le grand départ arrive. La gorge un peu serrée car je laisse derrière moi la famille, même si ces deux mois passeront vite. Les enfants sont infernaux aujourd'hui, me faisant peut-être payer ce départ sans eux. Emelun a d'ailleurs du mal à contenir ses larmes lorsque le bus quitte son aire de stationnement, direction Lyon. Tristesse ou fatigue latente en raison de son angine? Un peu des deux sans doute. Corenthin, lui, ne dit pas grand chose, mais je commence à le connaître...
    Après un petit somme dans le bus, me voila donc à Lyon; je ne réalise pas encore que l'aventure commence ici. Dans tous les sens du terme d'ailleurs. Il faut dire que j'ai préparé mes affaires tellement au dernier moment que je n'ai pas eu le temps de prendre conscience de ce dans quoi nous nous lançons. La valise a été fermée tellement à la hâte que j'ai mal calibré son contenu : j'en suis quitte pour la refaire partiellement devant le guichet d'enregistrement. En cause : 2kg de trop à extraire et que je porterai à la main...
    Enregistrement fait, un dernier appel et je décolle... direction Francfort pour 2h d'escale. De là, c'est parti pour 13 de vol vers Buenos Aires. Mine de rien je suis épuisé. Je visionne un film histoire de rester éveillé jusqu'au repas, puis je sombre dans un sommeil pas si profond que ça. Je récupère partiellement jusqu'au petit déjeuner, 1h avant l'atterrissage. Des turbulences viennent nous secouer un peu, mais rien de méchant.

    Dimanche 21 : C'est à 7h pile que l'imposante carlingue touche le sol, comme une plume viendrait se poser délicatement sur le sol. Seules les vibrations dues aux aspérités de la piste et le freinage brusque de l'avion nous confirment que nous sommes bien au sol : un brouillard épais nous a empêché de voir quoique ce soit. Il ne me faut qu'assez peu de temps pour passer les nombreux contrôles. En deux ans, cela a bien changé : prise d'empreinte, de la rétine, second passage par portiques... Je prends la navette assez vite et rejoint La Plata en milieu de matinée. Je vais pouvoir me poser un peu.
    Rien de spécial cette première journée. Je déballe partiellement mes bagages et je vais dérouiller mes jambes une petite heure sous un soleil, magnifique faisant enfin son apparition. L'après-midi je déambule dans les rues et parcs de la ville, à pas d'escargot; je rentre finalement pour skyper les loulous (une seconde fois rassurez vous) et... fini par dormir une heure en lisant. Je n'ai plus la force de ressortir, terrassé par le sommeil, d'autant que la pluie et l'orage ayant fait leur apparition m'en dissuadent. Demain, sera ma première vraie journée de travail et surtout... de paperasse.

    Première semaine - l'installation »

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