• En transit

    Jueves 18 : Ce matin, nous nous sentons bel et bien de retour de Rio. Le temps est exécrable et la température est faiblarde. Motivée à aller sur la capitale, Metrey se lève tôt. Je suis le mouvement, mais j'ai les yeux qui brulent. Par conséquent, je m'offre une heure de sommeil supplémentaire. Si Metrey est partie avant mon second réveil, je la rejoindrai en ville. Finalement, vers 10h, nous partons de concert. Le planning du jour est simple : Palermo et le jardin botanique, puis le jardin japonais; retour sur Recoleta voir le musée des beaux arts et le cimetière.
    Le début de planning est parfait : descente du micro sur la 9 de julio (vous vous rappelez, celle qui tranche la ville et qui est en travaux), et métro jusque place d'Italie. De là, nous filons sur le jardin botanique voisin. J'adore quand un plan de déroule comme prévu. Mais un accroc survient, exactement comme dans l'agence tous risques : le jardin est -encore- fermé. Et bien sûr, pas d'explication. En regardant à travers les grilles, une branche de "palmier-cocotier" (ni l'un ni l'autre en fait) manque de nous écraser (de nous effleurer; c'est légers ce trucs là). Ceci nous incite à ne pas traîner. Nous longeons le parc, pour le voir un peu depuis l'extérieur. En passant, sur la seconde porte d'entrée, un cartel lève le mystère: le parc restera fermé tant que les chutes de branches se poursuivent.
    Nous nous posons alors quelques instants prendre un café et j'en profite pour me renseigner par SMS auprès de Mariela sur les horaires de fermeture de la leñaría: nous n'avons plus de bois à la maison. Je profite aussi de cette pause pour regarder sur le web les horaire des navettes -gratuites- de la compagnie aérienne LAN. Et oui, nous repartons en voyage. Nous sommes en transit ici. Pas de navette pour notre horaire de départ : tant pis, on fera bus+taxi. Comme nous en avons l'habitude à présent.
    Nous passons à présent à l'étape suivante avec Metrey : le jardin japonais. Ni nous quand nous sommes venus à Palermo avec Gé et les enfants, ni Metrey la semaine passée ne l'avions trouvé. Cette fois, pas de soucis: le jardin est ouvert et nous nous empressons de pénétrer dans le parc. Ce jardin créé par l'association des japonais en Argentine est plutôt joli, même s'il n'est pas gigantesque et pas très fleuri en cette période de l'année. Quelques cerisiers, eux, ont décidé de teinter un peu le parc. Superbes! Le paseo à travers les quelques sentiers est agréable. Le jardin compte aussi quelques lieux pour chiner (amis japonais, excusez moi pour l'utilisation de ce verbe), ainsi que quelques salles où l'on peut réaliser quelques "activités" (talleres): origami, kung-fu, go et que sais-je encore. Enfin, nous trouvons ici quelques plantes affublées d'étiquettes de papier: il s'agit de petites feuilles sur lesquelles l'on inscrit un voeux, celui-ci étant alors suspendu à cet "arbre à voeux", dans plus pure tradition japonaise semble-t-il.
    Avec tout ça, il est déjà 13h. Pas de temps à perdre, nous glissons sur l'avenue Liberador pour rejoindre la Recoleta. Cette avenue n'est de loin pas la plus belle du monde, mais nous fait passer devant l'ambassade d'Arabie Saoudite, bâtiment à l'architecture... bien argentine. Nous passons devant le musée des beaux arts, mais allons d'abord manger un brin, dans un starbuck, ici, à Buenos Aires. C'est pour faire vite, rassurez-vous! Et vu l'heure justement, nous décidons de permuter musée et cimetière. Je veux dire "permuter l'ordre des visites". Le cimetière ferme à 17h, contre 20h30 pour le musée; il n'y a pas photo. De plus, dans le musée il faut bien compter 2h de visite contre 1h maximum dans le cimetière. Comme je veux rentrer plus tôt, le choix est désormais limpide. Je connais le cimetière, certes, mais je reviendrai sur la capitale avant de partir.
    Je ne commenterai pas la visite du cimetière sur cette page, mais vous renvoi à la page consacrée, ICI. Je me contente de vous mettre quelques clichés de plus.
    16h, c'est l'heure à laquelle nous quittons les morts célèbres et les chats habitant également les lieux. Comme prévu je lâche Metrey à son triste sort. Pas si triste... je l'envie un peu depuis le temps que j'ai envie de le visiter ce musée des beaux arts. Mais il faut être raisonnable et je descends la calle Alvear au petit trot pour arriver assez tôt vers Retiro. Je prends le temps de répondre à un SMS de Mariela : elle doit passer chez Daniela ce soir car elle est invitée. Elle ne pouvais pas venir nous voir hier (je lui avait proposé de partager le cuadril: j'avais pris 1kg); nous la verrons donc ce soir. Elle me propose également de chercher du bois pour moi. Je ne veux pas la déranger, mais elle me renvoi un SMS dans le même sens. Génial! Une chose de moins à faire. Et que je n'aurai pas pu faire, mais ça je ne le sais pas à ce moment là.
    Me rappelant enfin que je dois acheter un livre pour Corenthin, je fais un petit crochet sur Florida, la rue commerçante toute proche. Pas de librairie sur les premières cuadras, et Géraldine me signalant alors qu'il se trouve sur City Bell, je fais finalement 1/2 tour, un peu agacé d'avoir gâché une heure, ce qui me fera rentrer un peu plus tard. Beaucoup plus tard même, mais je ne le sais pas à ce moment là.
    Je descends donc pour de bon sur Retiro et ne vois aucune file d'attente pour le bus. Très curieux. Et pour cause, le point de départ a été déplacé. Calle Santa Fé; en ville. Arg! Deux options se présentent : faire 1/2 tour et retourner vers le centre, ou changer de bus. Je tire dans ma tête à "seca o cara" et choisi l'option 2. Même si je me range dans une file de fou par sa longueur. Mais vers 17h15, je rentre enfin dans un bus, plein à craquer. Je suis assis, par chance. C'est dans cette atmosphère surchauffée, à peine rafraîchie par l'air mis en route par le chauffeur, que nous avançons moins vite qu'un marcheur. Vraiment : 50 minutes pour aller jusqu'à la plaza de Mayo, quand j'en mets tout au plus 25 à pied. Sur la calle Alem, derrière la casa Rosada, c'est l'enfer. Chacun voulant passer les croisements avance dès le feu au vert, bouchant fatalement la route. Les bus et voitures sont rangés façon puzzle ou tangram. Pas d'espace entre les véhicules, presque emboités les uns dans les autres. Emboités, pas emboutis, heureusement! Même une ambulance a toutes les peines du monde à passer. Mais que se passe-t-il donc? Ce ne sont quand même pas les travaux avenida 9 de julio qui perturbent le transit dans la ville jusque sur les rues du bas? En partie si. L'autre partie vient d'une manifestation de travailleurs réclamant l'accès à certains plans (aides) sociaux(ales). J'apprendrai plus tard que c'était pire 1h après, mais mieux ensuite. Bref, me voila à me demander si j'arriverai un jour jusqu'à City Bell (vous vous rappelez, le livre), puis Gonnet. Enfin, vers 18h30 nous sortons de la ville. Là, ça roule mieux, et ce jusqu'à City Bell où je descends soulagé. Je file vers la librairie quand je reçois un SMS de Metrey me signalant avoir trouvé ledit livre. Nous nous étions entendu pour que le premier à trouver avise l'autre. A une minute près, nous l'aurions eu en double ce livre. Mais tout n'est pas perdu, l'arrêt n'est pas inutile : j'achète du gros fil pour recoudre notre sac de voyage un peu percé et surtout je recharge ma carte de bus! Demain nous en aurons besoin de cette carte...
    Arrivée à Gonnet il est 19h40. L'ambiance est franchement électrique. Je comprends, mais je ne pensais d'une part pas perdre 1h dans la recherche du livre, et d'autre part passer 2h30 dans le bus. Autant que pour aller à Rio -en avion certes-. 2h30 de perdues dans l'affaire. Je me mets sans attendre au travail : nous faisons cuire le dernier bout de cuadril acheté hier, ainsi que le chorizo. Alors que les loulous passent à table, Mariela arrive avec les enfants. Nous déchargeons le bois et ses loulous dinent finalement avec nous. Ils resteront là à jouer avec Corenthin. Emelun, épuisé et excité -ça va de paire, et c'est non négociable-, va se coucher. Ou plutôt se fait coucher de force, car il ne veut pas, naturellement. Avant, je le pseudo-douche avec de l'eau chauffée à la casserole. A l'ancienne; la pression de gaz est trop faible pour chauffer l'eau de la douche. Puis, attardé à faire cuire la viande, (re)faire les valises, choyer le feu, je mange finalement tard, avec Metrey rentrée entre temps. Elle aussi a connu la galère du retour de la capitale, mais visiblement un peu moins que moi. En partant 3h plus tard elle n'est arrivée "que" 2h et quelques après moi.
    23h, Mariela passe récupérer ses loulous pour prendre le café chez Daniela. Ils ne veulent pas trop partir mais elle insiste: nous n'avons pas tout bouclé de toute façon et ne sommes pas encore couchés; ils auraient u rester. Et à discuter, finir de tout boucler, apprendre que l'on nous a changé d'hôtel demain (et donc à renvoyer un mail à ce propos), il est finalement 1h quand j'éteins la lumière. La nuit va être courte : avec le bazar sur la capitale aujourd'hui, nous avons pris 1h de marge en plus; lever 6h30... Ca va être dur...

     

    Métro bonaerense

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    Derrière le jardin botanique, Palermo

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    Jardin japonais, Palermo

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    Plaza Alemania

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     Bibliothèque nationale, plaza Mitre, Plaza Francia, en Recoleta

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    Cimetière de la Recoleta

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    Ambassade Française, bajando a Retiro (calle Alvear)

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    Parque San Martín, Torre Monumental (cerca de Retiro)

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