• Dernière semaine en famille

    Lunes 29 : Réveil matin, et réflexes d'une semaine normale. La tête n'est plus vraiment dans les étoiles, le rythme de la vie réelle reprend ses droits. Avec cela, plus rien à raconter. Normal. Enfants à l'école, travail à la fac, et tout ce que vous avez déjà lu maintes fois. La semaine va être courte... J'ai encore pas mal de choses à régler -papier à finir, vraiment; résumé à faire pour les journées de la physique argentine, soucis technique de mac à résoudre et j'en passe-. Je lis aussi, mais ni des romans, ni des l'histoire Rapa Nui, ni des livre en espagnol pour enfants. Je m'intéresse à l'intersection d'un plan et d'un cube. Vraiment. Quel rapports avec la physique? Il y en a un; vraiment. Je fais tout ça en mode piano, à demi-congelé. Il fait froid en bas; plus qu'à la maison. Je file finalement assez tôt du labo, non pas pour aller courir, non, mais pour passer au Ritz. Le Ritz de La Plata est une pâtisserie, pas l'hôtel "parisino"; aucun risque de croiser le nabot. J'y vais donc le coeur tranquille chercher un vrai gâteau d'anniversaire pour ti'loulou. Les cadeaux seront pour plus tard, ce qui nous évitera en plus de surcharger encore les valises, comme je vous l'écrivais.
    Le soir, après le repas, Eme est très surpris et heureux de la "torta" de frutilla (fraises). Son visage s'éclairant soudain ne trompe pas! Ce n'est pas un "vrai" anniversaire que nous fêtons, mais il apprécie tout de même le court moment. Tant mieux. La journée se termine un peu plus speed, avec du lenguaje à finir avec Corenthin. Et monsieur de m'affirmer à cette occasion lui avoir appris en espagnol quelque chose d'erroné, que je ne lui ai clairement pas appris (pas ça; plus que presque sûr, avec probabilité égale à 2, ou 3 même!). Détails de la vie quotidienne... La nuit à venir va calmer tout ce petit monde...

    Martes 30 : Réveil matin, et réflexes d'une semaine normale. La tête n'est plus vraiment dans les étoiles... Un jour sans fin, vous connaissez? C'est un peu ça... A peu de choses près en tout cas. Ce matin, Mariela me prend en passant et la journée j'avance pas si mal mon travail, malgré l'enthousiasme qui décroit à mesure que les derniers jours s'écoulent. Le soir, nous avons droit à une petite variante qui se manifeste par une absence totale de gaz. Je ne vous dis pas la drôle d'ambiance. C'est vrai que pour se chauffer ou se doucher ce n'est pas terrible, et pour cuisiner par mieux. En fait, suite à des travaux la vanne a été fermée et bien sûr personne n'a été prévenu. Si j'ai bien compris, c'est Jorge qui la ré-ouverte lui-même, quelques minutes après être arrivé, et quelques minutes avant que je ne re-tente un allumage (avec succès donc).

    Miércoles 31 : Réveil matin... voir lunes y martes, ça ira plus vite... Tout pareil, froid tenace dans mon bureau compris. Je fini par monter travailler dans le bureau de Mariela, qui a une place libre aujourd'hui et me propose de l'occuper. Le soir, l'aide aux devoirs de Corenthin m'occupe encore un peu: il a quelques recherches à faire sur le 18ème siècle. Il me soutient que c'est le siècle qui a connu la chanteuse Madonna et la naissance de Géraldine. Je ne savais pas que j'étais marié avec une momie. C'est ce que sa prof lui a dit (pas que j'étais marié à une momie, mais les deux premières assertions). Internet passant par là, nous avons tout recalé dans le temps. Exit Madonna, bienvenu à Bach et consorts et vive la révolution française.

    Jueves 1 de agosto : Hormis le changement de mois... celui de notre retour (uy), RAS ou presque. Il fait froid, encore. Je sens peu à peu le rhume arriver, la tête qui fait mal; et pas seulement. Pour la seconde fois de la semaine j'arrive au labo et trouve la porte du petit couloir menant à mon bureau fermée. J'ai la clé, pas de soucis, mais cela signifie que je suis le premier des bureaux du sous-sous sol ce matin. C'est rare. Je suspecte le froid ambiant d'y être pour quelque chose. Le matin, j'avance substantiellement quand l'heure du repas arrive. Martín ne pouvant venir pour notre "despedida" (adieu) à la maison cette semaine, c'est Géraldine qui vient sur La Plata avec les enfants pour manger avec nous. Ils restent ensuite au labo pendant que j'essaye de travailler un peu avec Martín (avec Eme dans les jambes, je vous laisse imaginer). Il est seulement 15h15 quand nous décollons. Quand nous partons plutôt, ça suffit les références aux avions! Nous profitons du départ de Mariela qui va chercher ses enfants à l'école. Nous saluons tous Martín en partant. Gé et les enfants ne le reverrons pas avant un moment, voire pas du tout et pour ma part je ne le reverrai pas avant le 22 août. Demain il part pour... le Brésil! Le veinard. Un jour à Rio, puis 2 à Ilha Grande (le paradis) et le reste à Paraty pour une école+workshop (hum hum)... J'en ai profité pour lui "commander" un maillot carioca. Le soir, après m'être dégourdi les jambes, retour au classique avec l'aide aux devoirs de Corenthin. Les mêmes que hier. Si si! En effet chantait Madonna à l'époque ciblé par son travail... les années 80! Le bug n'était pas Madonna sur cette affaire. Cette fois, sa mère était bien née... Comme chaque nuit de la semaine, je termine le travail non fait au labo (aujourd'hui, j'étais presque à mi-temps!) et je mets à jour le blog. J'arrive au bout. Je suis presque recalé dans le temps. J'en profite aussi pour réserver le vol qui doit me ramener sur les terres de Evita, de Carlos Gardel, du pape, de Messi (le joueur, vous avez bien compris)...

    Viernes 2 de agosto : Cette fois ça sent la fin. Mariela me prend en passant et dès les pieds dans mon frigo je me met à l'ouvrage. Je reste en anorak ce matin, puis sors de temps en temps travailler collé au radiateur car ce n'est pas pratique avec la grosse doudoune. Cette fois le rhume m'a bien attrapé. Je suis explosé et ai mal partout; l'âge peut-être. Non, je plaisante, ce sont les microbes qui testent ma résistance. Mais je les vaincrai; seul. J'avance encore mon travail, mais commence à me faire une raison. Il est désormais clair que je ne terminerai pas ce que je veux (et que je dois en partie) avant de partir en France. Si au moins j'arrive à la moitié ça sera déjà ça.
    Ce soir, Mariela vient manger à la maison avec les enfants pour nos adieux. Elle a dû pour cela convaincre Gonza, féru de foot, ne voulant pas rater la reprise de son équipe fétiche. Pour le coup je pars pas trop tard du labo (17h30), mais arrive presque 1h30 plus tard à la maison. Allez savoir pourquoi, j'ai attendu près de 25' un bus, en heures de pointe pourtant. C'est congelé que je rejoins mes pénates, dans une ambiance guère plus tempérée. Mariela arrive plus tard déguster les crêpes soigneusement préparées par Géraldine. Les garçons sont d'humeurs inégales, mais la soirée finira par se détendre, en particulier en regardant quelques photos de l'ile de Pâque. Quelques, si, même si en les passant tout le monde n'a pas eu cette impression. Ils ne savent pas combien j'en ai prises, c'est pour cela. Il n'est finalement pas si tard quand Mariela part. Je prends alors connaissance de ce qu'ont préparé les maîtresses du jardín (maternelle) pour le départ Eme. Superbe! Je ne sais pas le souvenir que gardera Emelun de cette année, mais quoiqu'on en pense je reste convaincu que l'expérience fut enrichissante. L'accueil en tout cas de toute l'équipe de l'école était génial. Moi j'en garderai un souvenir impérissable, de même que de l'école de Corenthin. Nous en prendrons plus conscience encore dans quelques temps. Chez Corenthin aussi apparemment il y a eu une surprise. Pas une fête, mais il a eu droit à une pluie de confettis. C'est vraisemblablement pour lui que l'expérience aura été la plus riche. Les derniers mois il a fait des progrès énormes en espagnol, sans s'en rendre compte. Il n'est pas encore bilingue et du vocabulaire lui manque, mais il fait plus que survivre à présent. Il pourrait vivre ici sans le moindre soucis. Il a même pris les même travers qu'en français: il parle vite et articule mal. Pour lui aussi il faudra un peu de temps et de recul pour faire le bilan. Je l'arrête là d'ailleurs; il reste un jour d'école et nous le ferons plus tard.
    La fin de soirée est ordinaire: les garçons se couchent et je me mets quelques instants au travail. Le week-end va être chargé, et sans aucun doute tendu, je le sens.

     

    Dernière semaine pleine à Gonnet en famille...

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    Ce à quoi nous avons échappé à Rio: c'est la plage de Copacabana (je vous laisse comparer)

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